dimanche 17 mai 2015

Développement Cérébral : Différence entre Petits Garçons et Petites Filles




Les petits garçons et les petites filles se comportent-ils de manière égale ? 
Est-ce que les garçons sont plus remuants et les filles plus tranquilles ? 
Sont-elles verbalement plus dégourdies et plus compétentes ?



Quand le nouveau-né voit le jour, son cerveau compte cent milliards de neurones. Les connexions entre les neurones, ou synapses, commencent à se former : seulement 10% d’entre elles sont présentes à la naissance ; les 90% restantes se construiront plus tard. Dans les processus éminemment complexes du développement du cerveau, les stimulations de l’environnement sont indispensables pour guider la mise en place de réseaux de neurones permettant d’assurer les grandes fonctions sensorielles, motrices et cognitives.

C’est l’environnement dans son ensemble qui participe à la construction du cerveau. Grâce aux nouvelles techniques d’imagerie cérébrale, comme l’IRM, on peut désormais voir le cerveau se modifier en fonction de l’apprentissage et de l’expérience vécue.

Les cerveaux des bébés filles et garçons sont différents : par exemple, le cortex cérébral, qui détermine l’intelligence, se développe plus tôt chez le fœtus fille, notamment la partie gauche, responsable de la pensée. Par contre, le poids et le volume du cerveau du garçon sont supérieurs de 10 à 15 % par rapport à celui de la fille.

Les changements qui surviennent dans le développement de l'enfant au cours des premières années de sa vie sont exceptionnels. On constate l'évolution de l'enfant à mesure que celui-ci commence à sourire, à rire, à s'asseoir, à ramper, à gazouiller et à parler. L'enfant commence à socialiser et à jouer en collaboration avec d'autres enfants. Il acquiert les capacités nécessaires pour s'entendre avec les autres, comme attendre son tour, partager et suivre des instructions. Il apprend également les compétences qui l'aideront dans son parcours scolaire telles que dessiner, compter, lire et écrire.

C'est important de laisser l'enfant libre dans ses choix, parce que ses options sont un reflet de ce qu'on trouve dans la société. Un garçon qui joue à la poupée, c'est aussi un garçon qui se familiarise avec un rôle de père.

Si le garçon est du type contemplatif, il est préférable de respecter cette facette de sa personnalité plutôt que de le forcer, par exemple, à se lancer dans la pratique d'un sport.

Par exemple, les filles sont en moyenne meilleures que les garçons en lecture, en écriture et en aisance verbale, alors que les garçons sont meilleurs en moyenne aux tests demandant de manipuler et d’utiliser des représentations dans l’espace. Les résultats sur la mémoire sont partagés, avec des différences de sexe allant dans des directions opposées selon les types de mémoire.

Les différences


Des études à partir de l’imagerie cérébrale (IRM) indiquent que certaines aires se développent plus rapidement dans le cerveau féminin tandis que d’autres grandissent avec une plus grande rapidité dans le cerveau masculin :

* Le lobe cérébral gauche des garçons (la zone responsable du contrôle de la pensée) se développe plus lentement que le droit (le responsable du contrôle des relations spatiales). Grâce à cette maturation asymétrique des lobes cérébraux, les garçons sont plus habiles pour les mathématiques et moins pour le langage et la littérature.

* Les petites filles ont une maturation cérébrale plus homogène. Les deux lobes cérébraux mûrissent en même temps, permettant d’utiliser les deux hémisphères pour la lecture et la conscience émotive.

* Le cerveau féminin, secrète plus de serotonine, un neurotransmetteur qui, parmi ses fonctions, est chargé d'inhiber l'agressivité.

* Le cerveau masculin produit de plus grandes quantités de testostérone, une hormone qui favorise l'agressivité.

Les cerveaux de petits garçons et de petites filles du même âge pourraient être dans différentes étapes de développement. Cependant, avec le temps l'un rejoint l'autre.

L’existence de facteurs biologiques et sociaux semble aujourd’hui établie, mais on ne connaît pas leur poids respectif.

L’impact du biologique


Les dernières études montrent que les hormones ont un impact sur le développement du cerveau, spécialement l’orientation spatiale et le langage.

Ces différences anatomiques sont à l’origine de différences comportementales et non de différences intellectuelles. Chaque sexe évolue à un rythme différent et développe des aptitudes dans des domaines différents.

La influence de la testostérone


Le développement du cerveau chez le fœtus garçon dans l'utérus est stimulé par la testostérone. Une étude de l'Université de Maryland a conclu que les nouveau-nés ont le même niveau de testostérone que celui d'un homme adulte. Cela s'estompe rapidement et il ne recommencera pas à se élever jusqu'à la puberté, mais la présence de la testostérone dans le développement fœtal influence sur le cerveau en 'renforçant' certaines aires, telles quelles le raisonnement spatial. Les filles ont aussi de la testostérone, mais dans une très moindre quantité que celle des garçons.

Apparemment, c'est la responsable de la ‘masculinisation’ du cerveau, la raison pour laquelle les garçons auraient plus d'habileté que les petites filles, sur l’aspect moteur et la visuo-perception (vision en profondeur) que les petites filles. Par exemple, cette habileté pour se mettre sous une table quand il marche à quatre pattes.

Il a été démontré que dans le développement du langage, les hormones féminines sont un facteur facilitateur. C'est-à-dire, l'estrogène a de l'influence sur le développement cérébral, ce qui facilite le développement du langage. C'est pourquoi, les filles ont plus de facilités communicatives que les garçons et elles développent le langage plus rapidement.

L'amygdale est plus développée chez le petit garçon  une aire du cerveau, placée près du lobe temporel, où les fortes émotions sont générées et contrôlées. Les garçons réagissent avec des émotions et des impulsions plus intenses et plus fortes, comme l'agressivité.

Quelques études signalent que la zone du cerveau chargée de contrôler les émotions et le langage –  le noyau caudal  tend à être plus grande chez les petites filles.

Le corps calleux  la structure qui se trouve dans la moitié du cerveau et qui permet la connexion entre les deux hémisphères  est fonctionnel plus tôt chez la petite fille, et elles montrent généralement de meilleures aptitudes en lecture. 

Les filles ont plus d'habileté pour faire certaines tâches en même temps, tandis que pour les garçons cela est plus compliqué. Des études décrivent que cela pourrait être dû à ce que le corps calleux est plus grand chez les petites filles que chez les garçons. Plus les connexions du corps calleux sont mieux établies, plus elles seront habiles pour faire des choses de manière simultanée.

Le développement de l’hémisphère gauche, plus avancé chez la fille, lui confère de meilleures compétences liées au langage. Quant au garçon, son hémisphère droit possède plus de connections nerveuses, ce qui pourrait expliquer qu’ils possèdent une meilleure perception spatiale.

Le cortex des filles s’épaissit nettement dans certaines zones clés intervenant dans le langage et le contrôle des émotions. Cela conduit les filles à parler mieux et plus tôt que les garçons.

Le cortex des garçons devient plus épais que celui des filles dans des zones dédiées à la visualisation tridimensionnelle et aux opérations mentales, telles les rotations virtuelles d’objets complexes.

Les filles s'expriment mieux que les garçons


Des chercheurs de l’Université de Northwestern aux États-Unis et de l’Université d’Haifa en Israël  ont ausculté à la lumière de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) fonctionnelle et découvert que chez les garçons, le langage parlé et le langage écrit ne stimulent pas les mêmes régions du cerveau.

Elles commencent à parler plus tôt, acquièrent plus vite du vocabulaire et parlent plus spontanément. Les filles sont donc mieux armées que les garçons pour parler, écrire ou lire.

Les filles montrent plus d’activité que les garçons dans certains centres du langage, tandis que les garçons activent des aires supplémentaires en fonction de la modalité, visuelle ou auditive, dans laquelle l’information leur est présentée. Ainsi, peu importe si les mots sont lus ou entendus, les filles convertissent l’information en une pensée abstraite, défaite de son contexte d’apprentissage. Pour les garçons, selon si l’information est parlée ou lue, ils ne la retiendront pas de la même façon ; elle est filtrée. Les chercheurs ont également constaté que dans les tests de Q.I., les filles ont de meilleures performances.

La conclusion des auteurs est que les garçons activent des zones cérébrales liées aux perceptions sensorielles. Selon que le mot est vu ou entendu, l'enfant utilise son système visuel ou auditif. Les filles, en revanche, font dans les deux cas appel aux mêmes régions du cerveau, celles liées à l'analyse du langage, qu'elles lisent ou qu'elles écoutent. Plus précisément, les résultats aux tests étaient, chez les filles, corrélés à la plus ou moins grande activation de ces zones du langage.

Selon les auteurs, ces différences ne persisteraient pas nécessairement chez l'adulte. Elles traduiraient surtout un décalage de la maturité du cerveau entre filles et garçons du même âge, ces derniers présentant un développement plus lent.

Les garçons retiennent l’essentiel. Pour que les garçons retiennent l’information parfaitement, il faudrait qu’elle soit à la fois lue et écrite. Les garçons réagissent par rapport à des associations. Ils voient un objet ou un mot et cela leur fait penser à quelque chose. Toute information supplémentaire est vécue comme une distraction de l’information principale.


L’impact social


La science moderne tend à démontrer que les différences entre garçons et filles sont essentiellement issues de la société.

Les interactions avec l’environnement détermineraient l’essentiel de la construction du cerveau.

La socialisation liée au genre réfère au processus par lequel les enfants apprennent les attentes sociales, les attitudes et les comportements typiquement associés aux garçons et aux filles.

Les études démontrent que la plupart des différences psychologiques entre les filles et les garçons viennent de l’éducation et des attitudes sociales. Les adultes ont une attitude différente envers les deux sexes. Par exemple, on parle davantage aux filles, ce qui favorise l’acquisition de leurs compétences verbales. Tandis qu’avec les garçons, la force physique est valorisée et l’agressivité physique est plus tolérée. Les filles aussi sont agressives, mais autrement. Dès 4 ans, elles pratiquent davantage une agressivité indirecte (et verbale), comme parler dans le dos ou monter un groupe contre quelqu’un.

Quant aux autres habiletés sociales comme le partage, la coopération et l’empathie, les différences seraient moins grandes. Une étude réalisée à l’Université Laval est arrivée à cette conclusion en observant des tout-petits de 4 ans. Bien que les éducatrices percevaient les filles comme plus sociables que les garçons, les chercheurs n’ont noté aucune différence significative dans les comportements des enfants.



Garçons




1. Ils sont plus impulsifs et inquiets.

2. Ils sont moins ordonnés.

3. Ils tendent à chercher la gratification immédiate. Ils mangent vite, sautent d'une activité à l'autre.

4. Ils se concentrent tout de suite à résoudre un problème, même en situation très émotive.

5. Ils préfèrent participer aux activités qui créent une tension (un sport, une bagarre et des jeux) ce qui leur permet de libérer de l'énergie.

6. Ils se concentrent sur une seule tâche et réagissent avec plus d'agressivité devant les interruptions.

7. Ils participent à des jeux qui requièrent plus d’espace.

8. Ils ont besoin d'être plus longtemps à l'extérieur.

9. Ils ont un meilleur raisonnement arithmétique.

10. Ils excellent dans les habiletés mécaniques et visuo-spatiales.

11. Ils ont de plus grandes difficultés à exprimer leurs sentiments.

12. Ils peuvent avoir des problèmes de discipline et d'agressivité.


Filles




1. Les activités motrices des petites filles sont plus lentes, moins vigoureuses.

2. Elles utilisent plus les cinq sens.

3. Elles ont une plus grande fluidité verbale, leur langage apparaît et se développe avant que celui des garçons.

4. Elles ont des facilités pour le calcul arithmétique.

5. Elles ont une meilleure habileté manuelle : un meilleur contrôle du poignet et de doigts, c'est de la psychomotricité fine (elles apprennent à boutonner et à déboutonner avant les garçons).

6. Elles apprennent à s'habiller seules avant et mieux que les garçons.

7. Elles sont plus habiles dans tous les travaux qui requièrent une dextérité et une rapidité manuelle.

8. Elles excellent dans la perception rapide de détails et dans des tâches qui impliquent de l’attention et de la mémoire.

9. Elles ont une meilleure coordination physique et un développement plus précoce.

10. Elles  se calment plus facilement de leurs colères.

11. Elles sont plus expressives dans le langage verbal et gestuel.

12. Elles sont plus disciplinées, obéissantes et, en général, plus tranquilles.

Les différences qui existent au départ entre un cerveau de petite fille et un cerveau de petit garçon sont minimes. Il apparaît, que généralement, les petits garçons effectuent leurs étapes de maturation plus tard que les filles. Cela ne veut pas dire qu’ils sont moins performants, mais seulement qu’ils ont un rythme de croissance différent.

Entre 8 et 13 ans, les cerveaux demeurent assez ressemblants selon les sexes. En revanche, ils sont les plus dissemblables entre 14 et 17 ans, en plein milieu de l’adolescence avant que les différences ne s’atténuent un peu chez les jeunes adultes.



Malgré les différences mentionnées, les cerveaux de tous les petits garçons et petites filles sont différents et malléables, et ils sont en développement constant, grâce à la stimulation et à l'environnement dans lequel ils vivent. Qu'un bébé ait une plus grande habileté cela ne veut pas dire que l'autre ne puisse pas la développer. Même au niveau du coefficient intellectuel, l'homme et la femme sont dans une égalité absolue.

Voir aussi…


mardi 12 mai 2015

Additifs Alimentaires Toxiques





Colorants. Conservateurs. Antioxydants. Agents émulsifiants, stabilisants, épaississants.
Agents anti-agglomérants. Agents de texture. Agents aromatisants et
des exhausteurs de goût.
Acidifiants. Gélifiants. Agents anti-moussants. Additifs pour gomme à mâcher.


Mise à jour : Octobre 27, 2015

Les fabricants de nourritures s'efforcent constamment de trouver des façons de rendre leurs produits alimentaires plus attirants, en améliorant la saveur et l'apparence de la nourriture. Ces entreprises travaillent aussi sans relâche pour rendre ces méthodes d'amélioration moins chères. Malheureusement, ces améliorations ont un prix, la plupart de ces additifs alimentaires ne sont pas de la nourriture et peuvent nuire à la santé.

Certains produits sont indiqués comme sans risque connu, parce qu'on n'a pas étudié leurs effets sur la santé (ils peuvent présenter un risque encore non-identifié) ou parce qu’on n'a pas pu trouver d'information. Certains additifs peuvent être inoffensifs séparément et être nocifs ensemble, de même la prise concomitante de certains additifs peut potentialiser leurs effets indésirables ou en provoquer d'autres. Dans les deux cas, il y a fort peu d'études disponibles sur les interactions entre les additifs. On peut raisonnablement en conclure que les risques indiqués dans les tableaux sont vraisemblablement sous-évalués.

Le nombre d'additifs actuellement autorisés est très variable d'un pays à l'autre. Il en existe près de 3000 aux États-Unis, 827 en Europe et 354 en France. Un certain nombre d'entre eux sont considérés comme allergènes. Une réglementation européenne sur l'étiquetage des produits destinés à l'alimentation a été instaurée en 1972. Chaque additif est désigné par un code à une lettre indiquant sa provenance (E pour la Communauté européenne) suivi de 3 chiffres indiquant sa nature. Par exemple :

* 100 pour les colorants;
* 200 pour les conservateurs;
* 300 pour les agents anti-oxygène;
* 400 pour les agents de texture.

Nombreuses sont les personnes qui ont pris l'habitude, ces dernières années, de bien lire l'étiquette au dos d'un produit avant de l'acheter. Bon réflexe, encore faut-il que cet étiquetage n’induise pas en erreur, et qu'il renseigne sur certains ingrédients ou additifs alimentaires. Le tout est de les repérer à la lecture des étiquettes collées sur les produits, souvent rédigées de sorte à ne pas dissuader le consommateur. En France, la liste des ingrédients doit figurer sur le produit par ordre d'importance décroissante, y compris les additifs et les arômes ajoutés.

Les additifs alimentaires sont définis par un décret du 18 septembre 1989 : « On entend par additif alimentaire toute substance habituellement non consommée comme aliment en soi et habituellement non utilisée comme ingrédient caractéristique dans l'alimentation, possédant ou non une valeur nutritive, et dont l'adjonction intentionnelle aux denrées alimentaires, dans un but technologique au stade de leur fabrication, transformation, préparation, traitement, conditionnement, transport ou entreposage, a pour effet, ou peut raisonnablement être estimée avoir pour effet, qu'elle devient elle-même ou que ses dérivés deviennent, directement ou indirectement, un composant des denrées alimentaires ».

Les additifs alimentaires ont connu un développement important, notamment avec les nouvelles gammes de produits allégés. Mais certains d'entre eux sont connus et utilisés depuis longtemps, comme le sel, le vinaigre ou le salpêtre (nitrate de potassium).

Les additifs sont des substances naturelles ou synthétiques ajoutées aux aliments ou aux boissons pour faciliter leur fabrication et leur conservation, mais aussi pour améliorer leur flaveur (goût, odeur), leur couleur ou leurs qualités nutritives.

Les additifs sont dérivés soit de la houille ou de pétrole, soit extraits de tissus animaux (carmin de cochenille), d'algues (alginates et carraghénanes,) ou de végétaux (chlorophylles, farines de graines de caroube, de tamarin,). La plupart des épaississants sont extraits des végétaux. D'autres encore sont synthétisés par des micro-organismes,  comme ceux qui transforment les sucres du chou en acide lactique, lors de la préparation de la choucroute.



L'OMS classe la charcuterie et la viande rouge comme cancérogènes


Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), agence de l’Organisation mondiale de la santé, dans un document publié dans la revue médicale The Lancet Oncology en octobre 2015, a annoncé le classement de la consommation de viande rouge comme probablement cancérogène pour l’homme (Groupe 2A). Celle des produits carnés transformés a été classée comme cancérogène pour l’homme (Groupe 1).

Viande rouge
Après avoir soigneusement examiné la littérature scientifique accumulée, un Groupe de travail de 22 experts venus de 10 pays différents, réuni par le Programme des Monographies du CIRC, a classé la consommation de la viande rouge comme probablement cancérogène pour l'homme, sur la base d’indications limitées selon lesquelles la consommation de viande rouge induit le cancer chez l’homme, soutenues par de fortes indications d’ordre mécanistique militant en faveur d’un effet cancérogène.

Cette association a principalement été observée pour ce qui concerne le cancer colorectal, mais d’autres associations ont également été observées pour les cancers du pancréas et de la prostate. La viande rouge fait référence à tous les types de viandes issus des tissus musculaires de mammifères comme le bœuf, le veau, le porc, l’agneau, le mouton, le cheval et le chèvre .

Viande transformée
Le CIRC s'est basé sur plus de 800 études pour ranger la viande transformée dont fait partie la charcuterie dans la catégorie des agents cancérogènes pour l'homme, sur la base d’indications suffisantes selon lesquelles la consommation de viande transformée provoque le cancer colorectal chez l'homme.

Les experts ont conclu que chaque portion de 50 grammes de viande transformée consommée quotidiennement accroît le risque de cancer colorectal de 18%. Ce risque augmente avec la quantité.

Les produits carnés transformés (ou viande transformée) font référence à la viande qui a été transformée par salaison, maturation, fermentation, fumaison ou d'autres processus mis en œuvre pour rehausser sa saveur ou améliorer sa conservation. La plupart des viandes transformées contiennent du porc ou du bœuf, mais elles peuvent également contenir d'autres viandes rouges, de la volaille, des abats ou des sous-produits carnés comme le sang.


Classification des additifs alimentaires


1) Modificateurs de caractères organoleptiques

Ils peuvent servir notamment à titre d'ingrédients renforçateurs ou modificateurs de l'arôme et du goût dans des compositions dans un produit d'aliment ou de boisson.


Les colorants synthétiques

Un colorant est une teinture, un pigment ou une substance qui, lorsqu’elle est ajoutée à un aliment, un médicament, un cosmétique ou sur le corps humain est capable de lui conférer une couleur. On les utilise pour compenser la perte de couleur due à l’exposition à la lumière, à l’air, à l’humidité et aux variations de température.

Les colorants artificiels sont très souvent utilisés pour donner des couleurs éclatantes et vives aux produits alimentaires, particulièrement à ceux qui sont destinés aux enfants. Ils servent à renforcer les couleurs naturelles et à ajouter de la couleur à des aliments qui, dans le cas contraire, n’auraient pas de couleur ou une couleur différente. Bien que ceux qui sont dérivés des plantes (par exemple, de la betterave) soient sans danger, les colorants artificiels, dérivés du pétrole pour la plupart, coûtent moins cher à produire, leur coloration est intense et uniforme et il en existe une grande variété de nuances. Les colorants synthétiques sont omniprésents dans les aliments : yogourt, céréales, boissons aux fruits, compotes, bonbons, confitures, vinaigrettes, margarine, etc.

Aujourd’hui, la recherche se concentre sur leurs effets chez les enfants, notamment en ce qui a trait au comportement perturbateur, au trouble déficitaire de l’attention avec hyper-activité et aux troubles d’apprentissage, à l'autisme. D’autres problèmes leur ont aussi été associés : problèmes cognitifs, agressivité, asthme, irritabilité, problèmes de sommeil. Les quatre colorants de synthèse (Bleu no 1, Bleu no 2, Rouge no 3, Jaune orangé S) sont parmi les plus controversés bien qu’ils soient toujours utilisés par l’industrie.

Tartrazine


La tartrazine est un colorant azoïque aussi connu sous le nom de Yellow n°5 et E102 en Europe. C’est un colorant qui peut causer de graves crises chez les asthmatiques en plus de provoquer des crises d’urticaire et d’eczéma chez nombres de personnes. La tartrazine fait partie des 6 colorants européens qui doivent porter la mention «Peut avoir des effets indésirables sur l’activité et l’attention chez les enfants».

Il est impératif de savoir dans quels produits on la retrouve principalement si l’enfant a des problèmes d’attention et d’hyper-activité.

* Boissons gazeuses, boissons énergisantes
* Puddings instantanés
* Croustilles assaisonnées exemple : Doritos
* Pop-Corn (spécialement celui qui est jaune)
* Nouilles et mélanges instantanés exemple : Kraft Dinner
* Soupes, cubes de bouillon
* Cornichons, moutarde, raifort
* Beurre, margarine
* Crème glacée, yogourt, produits à base de guimauve
* Pastilles pour la gorge, gomme à mâcher, vitamines


Des exhausteurs de goût

Le glutamate monosodique


Cet additif alimentaire est un rehausseur de saveur. Il a pour but d’exciter les papilles gustatives des gens qui en consomment et de leur donner l’envie de manger encore plus de l’aliment qui en contient. Le glutamate monosodique est ajouté à la plupart des aliments transformés et aux aliments servis dans les restaurants. On le retrouve dans les croustilles, biscuits, assaisonnements, soupes en conserve, repas préparés, etc.

Il s'agit d'une neurotoxine qui est liée à des cancers, des problèmes de comportement, à la migraine. Le GMS a été associé à l’obésité, la dépression, la désorientation, des dommages aux yeux, la fatigue et des maux de tête. Sa présence s’avère très difficile à détecter étant donné qu’il se cache sous différents noms dans la liste des ingrédients.

Édulcorants

L’aspartame


L’aspartame est un édulcorant synthétique hypocalorique. Il donne un goût sucré aux aliments. On le retrouve dans les boissons gazeuses, la gomme à mâcher, les céréales, les desserts et surtout dans les produits dits diètes ou zéro calories. Il est présent dans près de six mille produits alimentaires à travers le monde.

Lorsqu’il est métabolisé par le corps, il libère du méthanol qui se transforme en formaldéhyde, une molécule très toxique et cancérigène. Les études ont démontré que cette quantité est infime et n’est pas toxique. Cependant, cela demeure une substance toxique qui entre dans le corps. L’aspartame affecte la mémoire à court terme, peut amener le diabète, la maladie de Parkinson et d’Alzheimer, la fibromyalgie, la fatigue chronique, des maux de tête, des vertiges.

Acésulfame-K


C’est un édulcorant artificiel environ 200 fois plus sucré que le sucre. Il est encore plus malsain que l'aspartame. Il est utilisé comme substitut de sucre en sachet ou sous forme de comprimé, dans les chewing-gums, les mélanges secs pour boissons gazeuses, boissons pour sportifs, le café et le thé instantané, les desserts de gélatine, produits de la boulangerie et pâtisseries.

Les résultats de deux études portant sur des animaux indiquent que cet additif pourrait causer le cancer. Il se dégrade en acétoacétamide qui, à hautes doses, affecte la thyroïdes des chiens, des lapins et des rats.

Saccharine


La saccharine est fabriquée artificiellement à partir de matières premières chimiques, comme le toluol ou l’anhydride d'acide phtalique. En comparaison avec le vrai sucre, la saccharine édulcore 300 à 500 fois plus, mais elle a un arrière-goût métallique et désagréable.


La saccharine édulcore les produits allégés et les produits diététiques. Ce sont généralement surtout des aliments sucrés, comme par exemple les limonades, les boissons laitières, les spiritueux, les boissons mixées alcoolisées, le pouding, le yaourt, le fromage blanc, les desserts aux fruits, les sucreries, ainsi que la crème glacée, les boîtes de conserves sucrées, la confiture ou les autres garnitures sucrés pour le pain.


Le sucre raffiné


Ce sucre est complètement dépourvu des minéraux naturellement présents dans la canne à sucre ou la betterave sucrière. Cet additif est un édulcorant ajouté à presque tous les aliments transformés.

Le sucre blanc a été lié à de nombreux effets néfastes sur la santé y compris le diabète, les maladies cardiaques, les problèmes de comportement, les caries, et bien d'autres. Le sucre blanc n'a pas de valeur nutritive et épuise les minéraux du corps.

Substances aromatiques

Les arômes qui sont utilisés comme additifs dans l'alimentation peuvent être de deux types différents : soit ils sont composés de matières premières naturelles (obtenues soit par extraction, soit grâce aux biotechnologies), soit ils sont composés de matières premières artificielles.

Les matières premières naturelles ne sont pas toujours faciles à obtenir, et les procédés sont parfois couteux.

Les substances artificielles permettent à moindre coup d'obtenir de plus grandes quantités d'arômes. Les aromaticiens cherchent à reproduire les molécules de synthèse plus rentables. Par exemple, l'éthylvanilline, un dérivé synthétique de la vanilline, dont l'arôme rassemble à celui de la vanille mais dont la perception est plus forte, est très utilisé par les industriels de l'agroalimentaire.


2) Agents de texture


Émulsifiants

Les émulsifiants servent à réaliser et à stabiliser une émulsion c'est-à-dire le mélange de deux ou plusieurs substances théoriquement non miscibles, par exemple l'huile et l'eau. Les émulsifiants sont utilisés dans les margarines, les sauces (mayonnaise), les confiseries, les pains, les charcuteries et dans de nombreux autres aliments transformés.

La margarine


Les margarines où les huiles de palme et de coprah prédominent sont très riches en acides gras saturés. Les margarines où l'huile de tournesol est le corps gras principal sont riches en acides gras polyinsaturés. Les margarines contiennent aussi des émulsifiants (lécithines de soja, mono et diglycérides d'acides gras), des conservateurs (sorbate de potassium,) des antioxydants (acide citrique), du sel, éventuellement du sucre ou du glucose pour mieux dorer les aliments à cuire. Les colorants sont interdits ; la couleur jaune vient de l'huile de palme.

Glycol de propylene


Le propylène glycol est un produit chimique fait par la réaction de l'oxyde de propylène avec de l'eau. La molécule de propylène glycol est chimiquement neutre, et habituellement ne réagit pas avec d'autres substances.

Il est employé, par exemple, pour dissoudre l'assaisonnement dans les boissons, pour conserver l'alimentation des animaux, pour émulsionner homogènement les éléments huileux et aqueux.

Les études ont montré que le propylène glycol a un degré de toxicité extrêmement bas. Pour l'environnement, les études ont prouvé que le propylène glycol n'est pas persistant, il est aisément biodégradable.

Polysorbate 80



Dérivé de l'huile d'olive, le Polysorbate 80 est un émulsifiant/solubilisant. Mélange de sorbitol partiellement estérifié et de ses mono- et dianhydrides avec de l’acide oléique commercial alimentaire. Se présente sous forme de liquide huileux de couleur citron à ambre à 25°C ayant une légère odeur caractéristique.


Huile végétale bromée (BVO)



L'huile végétale, dérivé du maïs ou de soja, liée avec l'élément brome. Elle est ajoutée en tant qu'émulsifiant, pour empêcher la séparation de l'arôme et flottant à la surface.

La BVO se trouve dans les boissons aux fruits et énergétiques de Coca-Cola, comme le Fanta, vendues notamment aux États-Unis mais pas dans l'Union européenne ni au Japon, son usage alimentaire y étant interdit.

Une consommation excessive de boissons contenant de la BVO peut avoir des effets négatifs sur la santé, comme des pertes de mémoire, des troubles nerveux ou des problèmes dermatologiques.

Lécithine (E322)



Les lécithines sont des substances huileuses utilisées en particulier comme émulsifiant (on retrouve la lécithine de soja dans beaucoup de chocolats), et aussi comme antioxydant et agent de traitement de la farine dans certains produits de pâtisserie ou de boulangerie.

La lécithine peut être d'origine végétal ou animal : elle est produite à partir de soja, de tournesol, de colza ou extrait d'œuf ou de graisse animale.

Les lécithines sont considérées comme peu ou pas dangereuses. A éviter chez les personnes allergiques au soja.


Antiagglomérants

Additif alimentaire qui réduit l’adhésion des particules afin de préserver la texture des aliments. Il limite l'agglutination des particules à l'intérieur d'un aliment. Par exemple les carraghénanes qui évitent la sédimentation des particules de cacao dans les boissons chocolatées en poudre.

Oxyde de silicium


Le dioxyde de silicium est de la poussière de roche que le corps humain n'assimile qu'en infime quantité et élimine le reste dans les urines et les selles. Il y a le risque de silicose si on le respire (poudre).

Ferrocyanure de sodium


Le ferrocyanure de sodium est un additif alimentaire chimique ajouté au sel de qualité alimentaire comme agent anti-agglomérant.


Chlorure de sodium



Cet additif est ajouté pour améliorer la saveur de nombreux aliments. Il est communément appelé "sel de table" ou "sel". En grandes quantités, le chlorure de sodium est lié aux maladies cardiaques, aux problèmes d'hypertension artérielle, aux accidents vasculaires cérébraux et à l'insuffisance rénale.

Le chlorure de sodium traité a des effets négatifs sur la santé, mais pas le sel de mer naturel, qui lui a de nombreux avantages pour la santé.



Les correcteurs d’acidité

Ils sont utilisés pour donner un goût acide aux aliments et pour jouer le rôle de conservateur. Certains acidifiants agissent également comme des stabilisants, renforcent l’action des antioxydants ou des émulsifiants ou contribuent à préserver la couleur des aliments.

Le pH d’un produit alimentaire mesure son acidité ou son alcalinité.

Les correcteurs d’acidité sont utilisés pour modifier l’acidité ou l’alcalinité et la maintenir à un niveau donné : ceci est important pour la fabrication, le goût et la sécurité alimentaire. Un mauvais contrôle du pH du produit peut entraîner le développement de bactéries indésirables susceptibles de présenter un risque pour la santé.

Acide citrique (E 330)




Il renforce l’activité de nombreux antioxydants, mais n’est pas en lui-même un antioxydant. Il est principalement utilisé comme correcteur d’acidité, mais également comme arôme. De plus, il favorise la gélification des confitures et réduit le brunissement des fruits et des produits à base de fruits dus à l’activité enzymatique.




3) Inhibiteurs d’altérations chimiques


Conservateurs

Les conservateurs sont des substances qui ralentissent le développement des micro-organismes ou les inhibent (bactériostatiques). Ils agissent spécifiquement sur les moisissures et les bactéries.

Ils sont nombreux et on les retrouve pratiquement dans tous les aliments transformés. Leurs noms s’avèrent souvent difficiles à prononcer et leurs effets sont variés : problèmes neurologiques et respiratoires, cancers, allergies, troubles digestifs et bien d’autres.

Acide benzoïque et ses sels (E210-213)


L'acide benzoïque et ses sels (benzoate de sodium ou de potassium) sont efficaces contre les levures et, à un moindre degré, contre les moisissures. Ils sont peu actifs contre les bactéries mais agissent tout de même sur les bactéries lactiques.

Ils sont utilisés comme antibactériens et antifongiques dans les denrées alimentaires telles que les concombres au vinaigre, les confitures et les gelées à faible teneur en glucides, les assaisonnements et les condiments.

Le sirop de fructose-glucose


Le sirop de fructose-glucose est un produit synthétique fabriqué à partir des excédents de maïs ou de blé. Il a un fort pouvoir sucrant, permet de conserver les aliments plus longtemps et de protéger les plats surgelés de la morsure du froid. Il ne coûte pas cher. Raison pour laquelle on le retrouve partout, du pain aux yaourts, en passant par la plupart des plats préparés.


Non seulement ce sirop n’est pas assimilé par l’organisme, mais il contourne le sentiment de satiété du cerveau, il ne le reconnaît pas et n’envoie pas de message de mise en garde lorsqu’on le surconsomme. Le sirop de maïs a des effets pervers sur la santé : hypertension, résistance à l’insuline, diabète, obésité, dépendance. Le sucre constitue aussi un important facteur de croissance pour les cellules cancéreuses en plus d’être associé au déclin cognitif. Des études démontrent aussi son rôle dans la formation du mauvais cholestérol.


Nitrite de sodium ou nitrate de sodium


C'est un agent de conservation utilisé aussi comme aromatisant et colorant. Il stabilise la couleur des viandes saumurées, salées ou séchées, pour éviter qu’elles ne prennent une couleur grisâtre. On s’en sert aussi pour prévenir le développement des bactéries causant le botulisme.

Aliments qui en renferment : le bacon, le jambon, les hot-dogs, les charcuteries et autres viandes industrielles.

Le nitrite de sodium peut entraîner la formation de nitrosamines, substances cancérigènes; cette réaction se produit surtout dans le bacon. Opter pour les produits de bacon renfermant de l’acide ascorbique ou de l’acide érythorbique, ces deux additifs inoffensifs contribuant à inhiber cette réaction potentiellement dangereuse.

Acide sorbique et ses sels (E200-203)


Leur pouvoir antifongique est plus important que leur action antibactérienne. Cependant l'utilisation de sorbates en mélange avec d'autres additifs conservateurs apporte un effet synergique inhibiteur positif. L'inhibition des levures pose un problème dans les pâtes levées, la teneur est à adapter en fonction de l'effet recherché.

Huile Canola


Ce nom n’est pas celui d’une plante. C’est la combinaison des mots "Canada" et "huile" ("oil" en anglais), donné à une plante génétiquement produite à partir de graines de colza.

L'huile de canola comporte généralement entre 55-65% d’acides gras mono-insaturés et entre 28-35% d’acides gras polyinsaturés, avec juste une petite quantité de graisses saturées. La plupart des huiles de canola sont soumises à des processus de raffinage caustique, dégommage, blanchiment et désodorisation, tous utilisant une chaleur élevée et des produits chimiques douteux.

L'un des plus gros problèmes avec les huiles végétales hautement transformées et raffinées comme l'huile de maïs, l’huile de soja, et l'huile de canola, est que la composante polyinsaturé de cette huile est très instable sous la chaleur, la lumière, et la pression, et cela oxyde fortement les acides gras polyinsaturés qui augmentent les radicaux libres dans le corps.

Le résultat final de tout cela est que les huiles qui sont fortement inflammatoires dans le corps lorsqu’on les ingère contribuent potentiellement aux maladies cardiovasculaires, la prise de poids, et d'autres maladies dégénératives.


Agents épaississants et gélifiants

Additif alimentaire qui augmente la viscosité d’un aliment. Les épaississants permettent de donner à des substances trop liquides une texture plus épaisse. Ils sont couramment utilisés dans la composition des sauces, des vinaigrettes ou des mayonnaises.

Hydroxypropylméthylcellulose


Il se présente sous forme de poudre granuleuse ou fibreuse, blanche ou légèrement jaunâtre ou grisâtre, légèrement hygroscopique, inodore et insipide. Commercialement il est préparé à partir du bois et des modifications chimiques.

Il est utilisé dans de nombreux et différents produits, principalement comme agent épaississant, mais aussi comme enduit, fibre diététique, anti-agrégation et émulsifiant. Similaire à la cellulose, mais plus soluble dans l'eau.

L'hydroxypropylméthylcellulose est assez soluble, mais peut fermenter dans le gros intestin. De hautes concentrations peuvent causer des problèmes intestinaux, comme des ballonnements, des diarrhées et de la constipation.

Carraghénane (E407)


Le carraghénane est une substance extraite d’algues rouges (Eucheuma). Le E 407 est généralement autorisé dans tous les aliments, en quantité illimitée. On l’utilise principalement dans des produits sucrés, comme par exemple la confiture, la crème glacée, les boissons au lait et les desserts. De plus, on le trouve dans le lait sec et la crème sucrée, dans la nourriture pour bébés et dans les sauces de salades. Le carraghénane donne aux produits allégés ou diététiques plus de volume sans augmenter la valeur nutritive.


Quelques chercheurs soupçonnent le carraghénane de propager des ulcères dans l’intestin et même d’aggraver le cancer du sein. La chercheuse américaine Joanne Tobacman met en rapport les taux augmentant du cancer du sein et des ulcères dans l’intestin avec la consommation croissante de l’épaississant. Elle propose de réfléchir sur l’utilisation mondiale de cet additif dans la nourriture usuelle des pays de l’Ouest.


Agent de glaçage

Les agents d’enrobage donnent un aspect à la fois brillant et lisse aux aliments et constituent une couche protectrice. Ils sont utilisés pour les confiseries, les fruits et les produits de boulangerie. Les agents d’enrobage les plus courants sont la cire d’abeille, (E901), la cire de carnauba (E903) et les acides gras (E570).


Antioxydants

Additif alimentaire qui prolonge la durée de conservation des aliments en les protégeant contre les altérations dues à l'action de l'oxygène. Ils sont utilisés dans l’industrie alimentaire pour leur capacité à éviter le rancissement des huiles et des graisses. Ainsi, on les retrouve dans les huiles, les margarines et dans une panoplie de produits transformés utilisant ces gras dans leur composition ou qui sont cuits dans ces huiles.

Plusieurs rapports font mention d’exacerbation des cas d’asthme, autant chez l’adulte que chez l’enfant, de problèmes d’urticaires et enfin d’irritabilité après consommation de BHA, BHT, TBHQ.

Gallate de propyle


C’est un conservateur antioxydant qui prévient le rancissement des gras et des huiles. L’oxydation provoque le rancissement et des changements dans la coloration, voire une décoloration.

Aliments en renfermant : certaines huiles végétales, produits de viande, bâtonnets de pomme de terre, bases de soupe au poulet et gomme à mâcher.

Les résultats d’études fiables portant sur des souris et des rats ont mis en lumière un lien possible avec le cancer. Le gallate de propyle est souvent utilisé en conjonction avec le BHA et le BHT.

Hydroxyanisol butylé (BHA) et Butylhydroxytoluène (BHT)


Comme le gallate de propyle, ce sont des antioxydants qui préviennent le rancissement des gras et des huiles.

Aliments en renfermant : céréales, gomme à mâcher, huile végétale, croustilles; parfois ajoutés dans les emballages pour préserver la fraîcheur des produits.

Les résultats d’études menées sur des rats, des souris et des hamsters indiquent que ces agents peuvent causer le cancer. On peut les éviter, de nombreux fabricants ayant recours à des procédés d’emballage ou des substances plus sûrs (par exemple, la vitamine E), ou éliminent complètement les agents antioxydants.

Hydroquinone de butyle tertiaire (TBHQ)


Il s’agit d’un sous-produit de l’industrie du pétrole qui peut souvent tromper le consommateur car il apparaît comme “antioxydant”. C’est un produit chimique synthétique avec des propriétés antioxydantes, mais ce n’est pas un antioxydant naturel.

Le BHQT est présent dans la plupart des aliments transformés que l’on peut trouver sur le marché, indépendamment de la marque.

Il a été démontré que 5 grammes de cet additif peut être létal. L’exposition à un seul gramme de BHQT peut générer des symptômes comme des nausées et des vomissements, des bourdonnements dans les oreilles, des délires, des sensations d’asphyxie, entre autres.

Une étude récente publiée dans le Journal of Nutrition a pu déterminer que les femmes qui consommaient plus de soupes instantanées avaient un plus gros risque d’avoir le syndrome métabolique, qui est un problème de santé dérivant de troubles graves comme l’obésité, l’hypertension artérielle, la hausse du taux de sucre dans le sang, les triglycérides et des niveaux bas de bon cholestérol HDL.


Agents anti-moussants

Ce sont des substances qui empêchent ou réduisent la formation de mousse; par exemple, quand les confitures sont portées à ébullition, l’E 471 (Mono- et diglycérides d’acides gras) est souvent utilisé comme agent anti-moussant.

Diméthylpolysiloxane (E900)


C’est une huile de silicone servant d’agent d’enrobage. Cet additif est présent, par exemple, dans les filets de poulet croustillant, filet de poisson, MacPoulet, poulet McCroquettes de viande blanche, patates hachées brunes, frites, Coca cola light.

Le E900 est un additif dont les effets toxiques ont pu être démontrés, et qui donne lieu à une réglementation d’une DJA (Dose Journalière Autorisé). Allergisant et cancérigène de par ses résidus potentiels en formaldéhyde et en amiante. Risques d’atteintes hépatiques et rénales, du système nerveux, allergies. Risques de réactions d’hypersensibilité aiguës ou retardées.


Gaz d'emballage

Additif alimentaire gazeux, qui est introduit dans un conteneur pendant, durant ou après son remplissage avec une denrée alimentaire avec l’intention de protéger l’aliment.

Les gaz d’emballage sont utilisés pour modifier l’atmosphère dans laquelle les aliments sont conditionnés afin de contrôler leur mûrissement, d’empêcher les changements chimiques et d’éviter leur altération. Pour cela, on utilise une technique connue sous le nom de conditionnement sous atmosphère modifiée (CAM) qui consiste à remplacer l’air au contact des denrées alimentaires par un mélange de gaz purs comme de l’oxygène (E948), du dioxyde de carbone (E290) et de l’azote (E941). Selon l’aliment et l’effet souhaité, différentes préparations de gaz sont propulsées dans l’emballage.


Agents propulseurs

Les contenants aérosol sous pression sont utilisés pour présenter des produits alimentaires fluides sous forme de liquide, de mousse ou de gouttelettes (ou spray). L’utilisation d’agents propulseurs permet d’obtenir la pression nécessaire pour expulser le liquide du contenant aérosol.

Le protoxyde d’azote et le dioxyde de carbone sont généralement utilisés pour les produits présentés sous forme de mousse ou de gouttelettes comme la crème chantilly, le fromage et la moutarde.


Recommandations pour éviter les additifs alimentaires

Étant donné que les additifs alimentaires sont présents presque partout dans notre alimentation, les façons de les éviter s’avèrent peu nombreuses :

* Éviter les aliments transformés.
* Cuisiner à partir d’aliments frais.
* Lire les étiquettes attentivement.

Le mieux est d’opter pour une bonne alimentation avec des aliments frais, naturels et sains pour l’organisme. Pour éliminer complétement les aliments transformés du régime alimentaire, le mieux est de planifier les menus en avance et de respecter cela tous les jours de la semaine.

* Réduire les aliments sucrés. Le sucre étant omniprésent dans l’alimentation, il s’avère judicieux de choisir son origine. Lire les étiquettes. Les mots se terminant par –ose (glucose, fructose, sucrose), sirop de maïs, sucre sont tous des synonymes de sucre.

* Remplacez les boissons gazeuses et les jus de fruits par de l’eau ou des jus de légumes fraîchement pressés. Ajouter un peu de citron à l’eau pour lui donner une saveur.

* Ajouter des fruits à des céréales de grains entiers, naturelles et sans sucre.

* Remplacer les pâtisseries achetées à l’épicerie par des desserts cuisinés à la maison, avec du sucre brut comme le miel ou le sirop d’érable.

* Récompenser les enfants autrement qu’avec des friandises.

* Éviter les aliments et boissons «light», «diètes» ou «zéro calories» qui contiennent souvent de l’aspartame.

* Cuisiner à partir d’aliments frais et éviter les aliments transformés.


La prudence recommande-t-elle d'éviter les associations. Certains nutriments pourraient voir leur assimilation modifiée par certains additifs ou certaines associations d'additifs. Il est conseillé de s'abstenir de consommer des additifs connus pour leur pouvoir allergénique fort.

La toxicité de bien des additifs est une question de dose : risque quasi-nul en petite quantité, fort en haute dose. Il faudrait éviter simplement ces hautes doses.

Il faut toujours se rappeler que les aliments naturels et frais  et pourtant bons pour la santé  sont des aliments "vivants"  et la caractéristique de ces aliments vivants est sa décomposition.