Les drogues détruisent les neurones |
L'Observatoire
français des drogues et des toxicomanies a donné en définition pour le
terme "drogue": Produit psycho-actif naturel ou synthétique, utilisé
par une personne en vue de modifier son état de conscience ou d’améliorer ses
performances, ayant un potentiel d’usage nocif, d’abus ou de dépendance et dont
l’usage peut être légal ou non.
L’OMS
définit le terme "drogue". Une substance psychoactive s’entend d’une
substance qui, lorsqu’elle est ingérée ou administrée, altère les processus
mentaux, comme les fonctions cognitives ou l’affect. L'abus de substances
psychoactives se réfère à l'usage nocif ou dangereux de substances
psychoactives dont l'alcool et les drogues illicites.
L'usage
de substances psychoactives peuvent entraîner un syndrome de dépendance – un ensemble de phénomènes comportementaux, cognitifs et physiologiques qui se
développent à la suite d'une consommation répétée de substances.
Addiction.
L’OMS définit l’addiction comme un état de dépendance périodique ou chronique à
des substances ou à des comportements. La dépendance se caractérise par la
survenue de symptômes de sevrage en cas d’absence de la substance ou activité
addictive, ainsi que par le développement d’une tolérance impliquant une
augmentation de la dose nécessaire – quels que soient les signes de destruction
physique ou psychique.
La
drogue est très consommée chez les jeunes, soit à cause d'un manque de vigilance
des parents, "pour faire comme les autres" ou pour les essayer. Cette
consommation a été banalisée depuis de nombreuses années, elle devient limite
"normal" durant une période difficile de leur vie: l'adolescence.
Les
drogues sont naturellement consommées pour leurs effets mais leur usage
présente toujours des risques et des dangers. Ces effets, risques et dangers
varient selon les produits utilisés, mais aussi selon l'usage qui en est fait,
selon la sensibilité, l’état physique et psychique du consommateur et selon les
circonstances de la consommation.
L’adolescence
est une période de transition, parfois difficile. Les transformations
psychiques, biologiques, corporelles, etc. qui accompagnent cette phase de
transition entre l’enfance et l’âge adulte provoquent un profond changement de
l’identité. Aussi, certains adolescents, les plus fragiles notamment, ont des
difficultés à franchir ce cap et consomment alors de façon excessive des
produits toxiques.
Même
si 75 pour cent des jeunes arrêtent ces excès après la fin des études ou au
moment de travailler ou de s’installer en couple, les conséquences à long terme
de leur comportement sont importantes: le cerveau des adolescents – jusqu’à 25 ans – est encore en pleine maturation (des neurones apparaissent,
des connexions se forment) alors que les substances toxiques consommées
détruisent des neurones, ainsi que la substance blanche, c’est-à-dire
l’ensemble des connexions entre neurones.
Des
dégâts irréversibles peuvent se produire. Par exemple, l’alcool détruit
beaucoup plus de neurones dans un cerveau adolescent que dans un cerveau adulte
(résultats obtenus chez l’animal) et perturbe les fonctions cérébrales
exécutives, telles que la mémorisation, le contrôle des émotions, la
planification, la flexibilité mentale, etc.
La
drogue, dans la majorité des cas, détruit les ondes ou rayons alfa qui
communiquent le mental avec le cerveau, elle les détruit et envoie les drogués
au monde de la folie. Les drogues non seulement détruisent les neurones mais peuvent
aussi diminuer la matière grise du cerveau.
Binge drinking – risques et prévention
Le
binge drinking est une mode qui vient des pays scandinaves et anglo-saxons, qui
consiste à boire beaucoup en peu de temps pour trouver l'ivresse. Ce comportement,
en plus d'être dangereux et pouvant mener à des comas éthyliques, faciliterait
l'addiction à l'alcool et transformerait durablement le cerveau.
Les risques
En consommant de l'alcool en grandes quantités, ces très jeunes adolescents prennent des risques importants : lésions de la substance blanche du cerveau, relations sexuelles non-protégées, accidents de la route… Les risques sont graves et les séquelles cérébrales peuvent être sévères. Ils mettent en péril toute leur vie scolaire.
La prévention
* Actions de sensibilisation auprès d’étudiants, de collégiens et de lycéens.
* Plaquettes d’information, courts métrages et interventions dans les établissements.
Conséquences de la consommation des drogues à long terme sur le cerveau
Activité neuronale d'un jeune de 15 ans non buveur à gauche et buveur à droite. Sous l'emprise de l'alcool (à droite), le cerveau du jeune n'est pas en mesure de réfléchir normalement. |
Dans le cadre du projet européen AlcoBinge coordonné par l’équipe de Mickaël Naassila (université de Picardie Jules Verne, Inserm), les chercheurs ont exploré chez le rat (vers 30 à 40 jours après sa naissance), les effets à long terme des intoxications alcooliques répétées au cours de l'adolescence, sur la prédisposition et la motivation à consommer de l'alcool pouvant créer une addiction à l’âge adulte.
Les
résultats publiés dans la revue Neuropharmacology
en avril 2013, montrent que les intoxications répétées à l’adolescence, alors
que le cerveau n’a pas fini sa
maturation, entraînent une perte de contrôle de la consommation d’alcool à
l’âge adulte, et provoquent des modifications neurologiques à long terme.
D’un point de vue neurologique, l’intoxication alcoolique répétée au cours de
l’adolescence provoque également des modifications dans le cerveau. Les chercheurs ont démontré qu’une sous-région bien
précise du noyau accumbens – zone cérébrale qui joue un rôle primordial dans le
comportement addictif – est moins réactive, à long terme, à une nouvelle
exposition à l’alcool. Ce qui pourrait expliquer la plus grande vulnérabilité
des rats face à la boisson.
La cocaïne provoque une atrophie du cerveau
Une étude des chercheurs de l'université de Cambridge (Royaume-Uni), publiée dans la revue Molecular Psychiatric en juin 2012, révèle que les
consommateurs chroniques de cocaïne perdent deux fois plus rapidement leurs cellules nerveuses au cours du
vieillissement, que les personnes non exposées à cette drogue.
Pour
obtenir ce résultat, les chercheurs ont mesuré par imagerie cérébrale la quantité de cellules nerveuses présentes
dans le cerveau chez 120 personnes, dont 60 cocaïnomanes âgés de 18 à 50 ans
et dépendants depuis plusieurs années.
Les
régions préfrontales et temporales du cerveau apparaissent particulièrement
touchées. Or elles sont importantes pour la mémoire, l'attention et la prise de
décision, des fonctions justement très perturbées chez les consommateurs
réguliers de cocaïne.
L'origine de ce nouvel effet délétère de la drogue n'est pas encore connue, mais pourrait découler d'une augmentation du stress oxydant au niveau des cellules nerveuses qui a déjà été observé chez l'animal.
Cette toxicité vient s'ajouter aux nombreuses complications, notamment cardio-vasculaires, pulmonaires et psychiatriques, liées à la consommation de cocaïne. Celle-ci, en induisant une décharge massive de dopamine, de noradrénaline et de sérotonine dans le système nerveux, provoque euphorie et sentiment de puissance mais aussi de l'hypertension, une vasoconstriction de tous les vaisseaux qui bloque l'oxygénation des tissus, et des douleurs thoraciques, pour ne citer que les symptômes les plus courants.
L'origine de ce nouvel effet délétère de la drogue n'est pas encore connue, mais pourrait découler d'une augmentation du stress oxydant au niveau des cellules nerveuses qui a déjà été observé chez l'animal.
Cette toxicité vient s'ajouter aux nombreuses complications, notamment cardio-vasculaires, pulmonaires et psychiatriques, liées à la consommation de cocaïne. Celle-ci, en induisant une décharge massive de dopamine, de noradrénaline et de sérotonine dans le système nerveux, provoque euphorie et sentiment de puissance mais aussi de l'hypertension, une vasoconstriction de tous les vaisseaux qui bloque l'oxygénation des tissus, et des douleurs thoraciques, pour ne citer que les symptômes les plus courants.
D’autres formes de consommation des drogues
Les
jeunes sont de plus en plus adeptes de la consommation de produits ménagers
détournés de leur usage initial pour rechercher des effets psychotropes à des
fins récréatives. L’unique objectif est de chercher de nouvelles sensations
grâce aux différents produits légaux, facilement accessibles et nettement moins
chers que les drogues illégales.
Les
drogues dites par inhalation sont aussi recherchées et testées chez les jeunes
adolescents dès l’âge de 12 ans. Celles-ci sont répertoriées en quatre
catégories : liquides qui s’évaporent, spray (aérosols), bonbonne de gaz et les
nitrites.
Le but est d’atteindre l’euphorie en inhalant les vapeurs toxiques de produits ménagers (cirage, colle, eau écarlate, acétone, dissolvant, éther, désodorisant, gaz et essence à briquet). Soit les vapeurs du produit sont directement inhalées, soit le produit est versé sur un chiffon et est à son tour inhalé. Les différentes fonctions corporelles sont ralenties et une sensation d’euphorie se fait ressentir.
Le but est d’atteindre l’euphorie en inhalant les vapeurs toxiques de produits ménagers (cirage, colle, eau écarlate, acétone, dissolvant, éther, désodorisant, gaz et essence à briquet). Soit les vapeurs du produit sont directement inhalées, soit le produit est versé sur un chiffon et est à son tour inhalé. Les différentes fonctions corporelles sont ralenties et une sensation d’euphorie se fait ressentir.
Mais
les conséquences pour la santé sont dangereuses car ces produits chimiques sont
inhalés, absorbés par les poumons et montent jusqu’au cerveau, causant des
dommages physiques et psychologiques irréversibles : nausées, saignements de
nez, perte de l’ouïe et de l’odorat, rythme cardiaque irrégulier pouvant
entraîner la mort, problèmes aux reins et au foie, mort par étouffement,
dépression, altération de la mémoire.
Drogues chimiques. L'effet primaire se manifeste directement
dans le cerveau. Ce sont les amphétamines, les barbituriques, les
tranquillisants, les antidépressifs et les dérivés de la morphine.
L'intoxication qu'elles produisent est d'autant plus grave que leurs effets
dépresseurs sur les centres respiratoires peuvent entraîner le coma ou la mort
brutale.
Sous
l'effet des amphétamines, les produits chimiques de transmission du cerveau
sont libérés et acheminés vers les synapses (zone de contact entre les neurones
du cerveau). A l'état normal, dès que la substance chimique naturelle a
accompli sa mission, et a fait passer le message d'une cellule nerveuse à la
cellule voisine, elle est inactivée : la cellule reprend son transmetteur.
Les amphétamines bloquent cette reprise. Les substances de transmission du cerveau continuent à agir aux synapses. Situation alarmante que les neurologues comparent à un tableau de signalisation routière où tous les feux (vert, orange, rouge) s'allument en même temps, et restent allumés.
Les amphétamines bloquent cette reprise. Les substances de transmission du cerveau continuent à agir aux synapses. Situation alarmante que les neurologues comparent à un tableau de signalisation routière où tous les feux (vert, orange, rouge) s'allument en même temps, et restent allumés.
Les
mélanges de drogues à éviter
Consommer
différentes drogues au même moment, c’est prendre un très grand risque
puisqu’on ignore les effets qui suivront. Les effets sont souvent multipliés et
intensifiés. Les drogues sont plus dangereuses quand on les mélange.
Prendre
de l’alcool ou un médicament avec une drogue ou mélanger deux drogues ensemble
peut provoquer des réactions physiques et psychologiques extrêmement
dangereuses, incontrôlables et parfois même mortelles.
Il y
a tellement de drogues sur le marché et tellement de combinaisons possibles
qu’il est impossible de prédire tous les effets et toutes les conséquences de
ces mélanges. Une personne peut être tentée d’associer des substances pour
pallier certains effets indésirables (dépresseurs et stimulants pour diminuer
les effets indésirables du stimulant, cocaïne pour atténuer la somnolence de
l’alcool, alors que l’alcool diminue l’anxiété causée par la cocaïne).
Mélange
d'alcool et de boissons énergisantes. L’effet stimulant des boissons
énergisantes peut réduire la perception de l’effet dépresseur de l’alcool. Les
facultés et les réflexes ou la coordination sont affaiblies par l’alcool.
Le rôle des parents dans la prévention de
la consommation de drogue et de la toxicomanie
Le
rôle des parents est de conduire l'enfant à l'autonomie de sa vie d'adulte, de
l'aider à "prendre son envol" en lui inculquant les connaissances et
comportements qui lui seront indispensables pour affronter les difficultés de
la vie, s'insérer harmonieusement dans la société et enfin vivre heureux. Cela
s'appelle "l'éducation".
À 17
ans, plus de 50% des enfants ont expérimenté une drogue prohibée, 72% le tabac
et 92% l'alcool.
La
première consommation intervient généralement durant l'adolescence, dans cette
période difficile de remise en question des acquis et d'essais à l'autonomie.
Elle peut aussi, selon le caractère de l'enfant et les circonstances,
intervenir plus tôt, dans la préadolescence, voire dès l'âge de 8 ou 10 ans.
Par ailleurs, l'effet est d'autant plus grave et la dépendance apparait d'autant
plus rapidement que l'enfant commence jeune.
Il
est important pour les parents d'adopter très tôt un comportement préventif qui
évitera ou limitera les excès propres à l'adolescence et leurs dangers.
Il
faut lui apprendre, outre les connaissances de base, les valeurs qui vous
paraissent fondamentales, les interdits et permissions de la vie en société et
le respect de ces valeurs et interdits.
Il
faut aussi l'aider à acquérir la confiance en lui-même, qui l'aidera à se
construire et à atteindre plus tard l'autonomie.
Les
attitudes favorables seront :
1. L'amour
et l'affection qui le sécurisent et qu'il faut lui manifester en permanence et
de façon claire, tant pour la mère que pour le père.
2. Le
respect de l'enfant pour qu'il apprenne le respect des autres et de lui-même.
3. L'attention
des parents pour combler ses besoins, non seulement physiques, mais aussi
psychologiques, émotionnels et spirituels et lui apprendre, très tôt, à avoir
des valeurs personnelles.
4. La
présence et l'attention des deux parents (simultanées ou non) pour son
équilibre. On constate très fréquemment, dans les cas de toxicomanie, l'absence
du père dans l'éducation de l'enfant: père effectivement absent ou trop
absorbé par sa vie professionnelle et qui laisse à la mère toute la
responsabilité éducative. Le père doit prendre le temps de s'investir
personnellement dans l'éducation de ses enfants.
5. L'écoute
et la communication : il faut habituer l'enfant à communiquer librement avec
les parents pour pouvoir, plus tard, discuter de sujets "tabous" tels que la
drogue ou le sexe. Pour cela il faut savoir l'écouter et l'encourager à
s'exprimer, cette attitude le valorise, le fait exister et lui donne de
l'assurance. Il faut ensuite le guider et l'aider à forger son jugement.
6. L'exemple
que l'enfant imitera et qui servira de référence à son jugement. L'enfant voue
à ses parents, qui lui sont nécessaires pour vivre, une confiance absolue, il
est donc important d'être un exemple le moins faillible possible.
7. Il
est particulièrement nécessaire de respecter soi-même les valeurs que l'on
inculque, il sera, entre autre, difficile d'interdire à son enfant de fumer un
joint si l'on est soi-même fumeur ou si l'on boit de l'alcool quotidiennement.
8. La
confiance et l'encouragement pour aider l'enfant à acquérir la confiance en
lui-même, à construire sa personnalité et lui apprendre à refuser les
sollicitations non souhaitées.
9. Ne
sous-estimez pas l'importance des principes inculqués à l'enfant. Il les
mettra certainement à mal pendant l'adolescence, mais ils constituent un acquis
dont il fera son profit une fois devenu adulte.
10. N’acceptez pas de sa part, et ce dès le plus jeune âge, aucun manque de respect envers
vous-même. L’habitude du respect envers vous est essentielle pour qu’il vous
écoute et vous obéisse à l’adolescence, lorsqu’il aura des envies
d’indépendance, qu’il vous dominera par sa taille et que vous n’aurez plus la
force de vous opposer physiquement à lui.
Les
enfants plongent fréquemment dans la toxicomanie dans trois cas typiques de
comportement des parents :
* Le
style "autoritaire" qui se caractérise par de la discipline mais peu
d’intérêt pour les opinions des enfants.L'enfant se drogue pour échapper à une
autorité trop forte.
* Le
style "négligent" où les parents se déchargent de leurs
responsabilités et manifestent une permissivité excessive. L'enfant ne se sent
pas guidé et même parfois se croit abandonné.
* Le
style "indulgent" qui se manifeste par de la compréhension sans
exigence, accompagnée parfois par une affectivité fusionnelle trop pesante de
l'un ou des deux parents.
Cinq conseils pour mieux intervenir
1. Commencer
par envisager la consommation de drogue sous un regard clinique et non pas
moral. La toxicomanie est une maladie, pas une déviance.
2. Éviter
de dramatiser sans toutefois tomber dans la banalisation. Un adolescent qui a
consommé, ou consomme sporadiquement des drogues, appelle une prise en charge
sérieuse et efficace, mais pas de débordements émotionnels.
3. Connaître
avec la plus grande précision possible la nature de la consommation : quels
types de drogues, à quelle fréquence, dans quel contexte, avec quels effets
recherchés.
4. Admettre
que la consommation de drogues chez un adolescent est avant tout un signe de
détresse et qu'il convient donc de ne pas le culpabiliser. C'est au contraire
le moment pour les parents de rétablir le contact quand celui-ci a été
interrompu, de proposer des projets et de fixer de nouvelles règles qui
confirment l'autorité parentale autant qu'elle apporte des repères à
l'adolescent.
5. En
cas de dépendance avérée à un produit, consulter sans délai médecins et
spécialistes de la toxicomanie.
Les
programmes de prévention, développés par les structures non-étatiques, ne
seront jamais de trop pour protéger les couches les plus fragiles,
particulièrement les jeunes.
Auprès d'eux, un effort particulier doit être consenti dans la "démythification", en commençant par les édifier sur les mécanismes insidieux de l’accoutumance.
De manière à les armer moralement, face aux techniques de marketing mis en œuvre par les dealers-détaillants, des quartiers populaires surtout, pour mieux les appâter, selon des formules subtiles leur faisant souvent miroiter des "facultés nouvelles" que la drogue procurerait.
Auprès d'eux, un effort particulier doit être consenti dans la "démythification", en commençant par les édifier sur les mécanismes insidieux de l’accoutumance.
De manière à les armer moralement, face aux techniques de marketing mis en œuvre par les dealers-détaillants, des quartiers populaires surtout, pour mieux les appâter, selon des formules subtiles leur faisant souvent miroiter des "facultés nouvelles" que la drogue procurerait.
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