dimanche 19 juillet 2015

L'Aspartame est Dangereux pour la Santé




Concernant la consommation d'aspartame,
il est conseillé d'appliquer le principe de précaution

Cet édulcorant est l'un des plus utilisés par l'industrie agroalimentaire. Il a été découvert en 1965 et mis sur le marché pour la première fois aux Etats-Unis en 1974. En France, il a été autorisé à partir de 1981.

L’aspartame est un édulcorant non nutritif, une substance qui a une saveur sucrée très supérieure à celle du saccharose (le sucre), de l’ordre de 200 fois, et qui permet de remplacer celui-ci dans les aliments et les boissons, sans apporter de calories en quantité appréciable.

L’aspartame est utilisé soit comme édulcorant de table (sucrettes) ou comme ingrédient ajouté aux aliments et aux boissons, sous différentes marques commerciales : AminoSweet, NutraSweet, Equal, Spoonful, Equal-Measure.

Il lui a été attribué la référence E951 dans l’Union européenne et est utilisé dans environ 6000 produits alimentaires dans plus de 90 pays dans le monde. Il est aussi employé dans de nombreuses spécialités pharmaceutiques.

L’histoire de l’aspartame


L’aspartame a été découvert par tout hasard par James Schaltter, un chimiste de la société pharmaceutique Searle qui réalisait des recherches sur les remèdes anti-ulcère.

Autorisé en tant qu’additif alimentaire en 1974 par la Food and Drug Administration (FDA), l’aspartame sera ensuite produit par l’entreprise Searle sous le nom de Nutrasweet. Mais des doutes sont vite émis sur l’objectivité des études réalisées par Searle, incitant la FDA à mener une enquête qui conclura à une manipulation des résultats de l’étude. En effet, les animaux sur lesquels la première étude a été réalisée ont été autopsiés 1 an après la fin des tests, révélant des tumeurs malignes qui n’avaient pas été mentionnées dans les résultats de l’étude (ou mentionnées comme bénignes).

L’aspartame est malgré tout ensuite autorisé en Angleterre puis dans le reste du monde y compris en France où les autorités sanitaires s’appuient sur les études de Searle.

Depuis sa commercialisation, de nombreuses études ont été réalisées sur l’aspartame. Parmi les 174 études réalisées, 74 on été financées par l’industrie de l’aspartame et 100% d’entre elles assuraient la sécurité de cet édulcorant. À l’inverse, sur les 91 études indépendantes, 92% ont relevé un ou plusieurs problèmes liés à l’usage de l’aspartame.


Controverse


Des  controverses ont émané laissant croire que le dossier est loin d’être neutre: publications scientifiques contradictoires, anciens membres du comité chargés d’évaluer la nocivité de l’aspartame embauchés chez Searle, campagnes de politiciens financés par la famille Searle, etc. Tout laisse à penser que la légalisation de l’aspartame est basée sur des conflits d’intérêts.

L’aspartame suscite une vive polémique depuis son autorisation de mise sur le marché. Des laboratoires accusent la Food and Drug Administration de s’être basée uniquement sur les études scientifiquement critiquées menées par Searle.

De manière plus générale, c’est le lien entre industrie et administrations sanitaires qui revient constamment au cœur du débat, la plupart des études sur le sujet ayant été financées par les industriels.

Quand J.W. Olney publie en 1996 un article accusant l’aspartame d’être à l’origine de l’augmentation des tumeurs au cerveau aux Etats-Unis, il remet en cause l’innocuité d’un produit alimentaire quotidiennement utilisé.

Suite à ce débat, les autorités sanitaires de nombreux pays ont procédé à de nouvelles études publiques et en ont informé les consommateurs. Ainsi, l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) a lancé une réévaluation complète des risques sanitaires liés à l’aspartame le 8 janvier 2013.

Le résultat de cette nouvelle étude, publié en décembre 2013, permet à l’EFSA de conclure que “L’aspartame et ses produits de dégradation sont sûrs pour la consommation humaine aux niveaux actuels d’exposition“.

Si la réévaluation récente et voulue exhaustive des risques sanitaires liés à l’aspartame menée par l’EFSA conclut qu’il n’existe pas de dangers aux doses d’expositions habituelles, cependant, comme pour de nombreux composés il existe un risque à hautes doses.


Composition de l’aspartame


L’aspartame est une combinaison de trois produits chimiques: l’acide aspartique (40%), la phénylalanine (40%) et le méthanol (10%).

Acide aspartique


C’est un acide aminé qui détruit les cellules neurologiques du cerveau et provoque des pertes de mémoire et des maladies neurologiques (sclérose en plaques, maladie d’Alzheimer, maladie de Parkinson, etc.).

Phénylalanine


C’est un acide aminé naturellement présent dans le cerveau. En petites quantités cet acide aminé n’est pas dangereux, mais à plus forte dose il va causer la chute du taux de sérotonine dans le cerveau  la sérotonine est l’hormone cérébrale de la bonne humeur et chargée de maintenir sa stabilité .

Lorsque le taux de sérotonine est perturbé, cela provoque des troubles émotionnels tels que : dépression, schizophrénie, attaques épileptiques  ce qui expliquerait pourquoi la consommation d’aspartame entraînerait des pertes de mémoire, voire même une destruction des neurones comme on l’observe dans la maladie d’Alzheimer.

Méthanol


Aussi appelé “alcool de bois“, est connu pour être un poison mortel. Déclaré toxique par les autorités sanitaires, il peut provoquer la mort même par inhalation en raison de ses propriétés qui ont tendance à ralentir le fonctionnement du système nerveux central (de la même façon que l’éthanol). Il peut provoquer des problèmes de vue ou d’autres symptômes, tels que des maux de tête, des trous de mémoire, des engourdissements, problèmes gastro-intestinaux, vertiges, etc.


Les dangers de l’aspartame


Selon les études réalisées jusqu’à présent, la consommation d’aspartame entraîne des effets secondaires allant du simple mal de tête à des tumeurs au cerveau.

Selon la FDA, plus de 75% des signalements effectués par des consommateurs ayant été victimes de réactions indésirables liés à des additifs alimentaires ont été provoquées par de l’aspartame.

La liste des effets secondaires liés à la consommation d'aspartame est très longue.
Il y a 92 effets secondaires officiellement reconnus depuis 1995 par la FDA aux Etats-Unis.

Quelques-uns des 92 effets secondaires. Maux de tête, migraines, étourdissements, crises d’apoplexie, nausées, engourdissements, spasmes musculaires, gains de poids, irritations cutanées, dépression, fatigue, irritabilité, tachycardie, insomnies, problèmes visuels, perte d’ouïe, palpitations cardiaques, difficultés respiratoires, crises d’anxiété, difficultés d’élocution, perte du goût, goût de fer, vertige, perte de mémoire et douleurs articulaires.

Mais aussi troubles de la personnalité comme : soudaines crises d'agressivité parfois avec violences physiques, paranoïa, agoraphobie, phobies, paniques, sensations de "déjà vu", irritabilité, crises de démence, altération du caractère, difficulté de concentration, confusion, hyperactivité.

De plus, l'aspartame provoque des symptômes semblables aux maladies suivantes ou les aggrave : fibromyalgie, arthrite, sclérose en plaques, maladie de Parkinson, lupus, diabète et complications diabétiques, épilepsie, maladie d'Alzheimer, lymphome, malformations congénitales, syndrome de fatigue chronique.

Les effets de l’aspartame sur le cerveau


Selon les recherches menées sur le sujet, l’aspartame attaquerait le système nerveux et favoriserait le développement de cellules cancérigènes.  Il crée également des conditions favorables pour le développement de maladies telles que la sclérose en plaques, la dépression, le diabète, l’arthrite, l’épilepsie, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson.

Alors que la plupart des produits nocifs ont des effets immédiats, l’aspartame s’accumule lentement dans le corps pour ensuite perturber le cerveau et le système hormonal.

L'aspartame fait partie des excitotoxines. Ces excitotoxines sont neurotoxiques, c'est-à-dire qu'elles ont capacité de détruire rapidement les neurones du cerveau en les excitant jusqu'à ce qu'ils explosent.

L'aspartame se décompose dans les liquides chauds en méthanol qui se décompose lui-même en formaldéhyde, en acide formique et en dikétopipérazine, trois produits vecteurs des tumeurs cérébrales.

L'aspartame agit comme neurotransmetteur dans le cerveau en facilitant la transmission de l'information entre les neurones. Trop d'aspartame dans le cerveau détruit certains neurones en autorisant l'invasion excessive de calcium dans les cellules. Cette invasion déclenche des taux excessifs de radicaux libres qui tuent les cellules.

L'acide aspartique  pris sous sa forme libre (non relié aux protéines)  élève d'une façon significative le niveau de plasma sanguin en aspartame. L'excès d'aspartame dans le plasma sanguin peu après son ingestion, provoque une élévation du niveau de ces neurotransmetteurs dans certaines zones du cerveau.

Les risques, encourus par les nourrissons, enfants, femmes enceintes, personnes âgées et les personnes avec des problèmes de santé chroniques, causés par les excitotoxines sont grands.

Une étude de l’Université du Dakota du Nord, publiée dans Research in Nursing & Health en juin 2014, a testé les limites “saines“ de consommation d’aspartame consommée sur une courte période de temps.

Les chercheurs ont découvert qu’en ingérant ne serait-ce que la moitié de la consommation journalière saine selon les standards de la FDA, l’aspartame causait des changements neuro-comportementaux alarmants, allant de la déficience cognitive à la dépression, en passant par une irritabilité prononcée.

L’étude a été conduite en recrutant 28 étudiants universitaires sains pour 4 semaines de test. Les participants ont reçu 3 repas par jour et 2 en-cas pendant 8 jours. Les repas étaient prévus pour contenir soit un taux élevé d’aspartame (25 mg/kg par personne et par jour), soit un taux réduit d’aspartame (10  mg/kg par personne et par jour).

Après les 8 premiers jours, les participants ont débuté un régime neutre de 2 semaines, et ont ensuite inversé leurs régimes d’aspartame avec l’autre groupe. Les nourritures contenant de l’aspartame étaient des yaourts, des crèmes glacées, des gelées et sirops, des gélatines, des boissons et des desserts.

L’aspartame provoque une déficience cognitive


Les chercheurs ont conclu que les capacités d’orientation spatiale étaient réduites de manière significative chez les participants ayant suivi un régime à haute teneur en aspartame par rapport aux participants ayant consommé moins d’aspartame. Ceci confirme les résultats d’une étude antérieure sur 90 étudiants universitaires qui avait mis en évidence que les consommateurs d’aspartame rapportaient des troubles de la mémoire plus sévères que les étudiants qui ne consommaient pas ce produit chimique.

L’aspartame provoque la dépression et une humeur irritable


Dans l’étude aucun étudiant n’a rapporté de signes de dépression après avoir consommé des mets à faible teneur en aspartame. Cependant, l’autre groupe, qui consommait des repas à haute teneur en aspartame, a démontré des signes clairs de dépression. Les participants de ce groupe ont par ailleurs démontré une certaine irritabilité.

Les chercheurs ont estimé que ces résultats corroboraient les conclusions d’une étude antérieure, en double aveugle, randomisée et croisée, qui avait démontré que la dépression était liée à l’aspartame. Cette étude concernait 40 participants souffrant de dépression et 40 participants ne souffrant pas de dépression, et ces derniers ont reçu des doses même plus élevées d’aspartame dans leur régime (30 mg/Kg par personne et par jour) ou du sucre de pâtisserie. De manière assez surprenante, l’étude a dû être arrêtée plus tôt que prévu car les patients souffrant de dépression ont rapporté plusieurs réactions sévères à l’aspartame.

Ces chercheurs ont remarqué que c’est en fait la composition chimique de l’aspartame qui est en partie responsable de ses effets sur le cerveau. L’aspartame est métabolisée et génère de l’acide aspartique  connu comme étant un neurotransmetteur excitant , de la phénylalanine et du méthanol. Le méthanol se sépare, une fois dans le corps, en formaldéhyde.

D’autres chercheurs ont découvert un lien entre l’augmentation substantielle de phénylalanine et d’acide aspartique, et la réduction de la production de dopamine et de sérotonine à la suite de l’ingestion d’aspartame.

Ces chercheurs expliquent qu’il y a relativement peu d’études cliniques jusqu’à présent qui mesurent les effets neuro-comportementaux à court terme de la consommation d’aspartame. Il est nécessaire d’effectuer davantage de recherches, surtout sur les effets à long terme de l’utilisation quotidienne d’aspartame.


Produits contenant de l’aspartame



Petits-déjeuners instantanés
Rafraîchisseurs d'haleine

Céréales

Gommes à mâcher sans sucre

Mélanges au cacao

Boissons au café

Desserts réfrigérés

Desserts gélatineux

Boissons à base de jus de fruits

Boissons au lait

Boissons non alcoolisées

Sodas light

Laxatifs

Multi-vitamines pour adultes et pour enfants

Médicaments et suppléments nutritifs

Édulcorants de table

Thés et cafés instantanés

Mousses et crèmes décoratives

Vinaigrettes pour salade

Glaçages

Yaourts

Certaines confitures



Comment éviter l’aspartame ?



De nos jours, l’aspartame se trouve dans tellement de produits communs qu’il est de plus en plus difficile de l’éviter complètement. Il faut lire méticuleusement les emballages sur tous les produits alimentaires emballés. On doit éviter ces petits condiments emballés dans les restaurants.

Essayer plutôt la Stévia. C’est un édulcorant tout à fait naturel, extrait directement des feuilles d’une plante originaire d’Amérique du Sud. On la connaît aussi comme “sweetleaf“ ou sucre vert.

Le miel et le xylitol sont d’autres bonnes alternatives naturelles.



Ne sachant pas à quoi s'en tenir concernant l'aspartame, le meilleur conseil pouvant être donné serait sans en stopper la consommation, tout du moins de la limiter afin d'appliquer le principe de précaution. La réaction suite à la consommation d'aspartame peut différer d'une personne à l'autre et si l'aspartame provoque chez un consommateur une réaction d'intolérance quelle qu'elle soit, il lui est conseillé d'éviter cette substance dans l'avenir.

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