vendredi 13 mars 2015

Cholestérol chez l'Enfant



Le cholestérol élevé chez l'enfant est uniquement génétique

Le cholestérol ne frappe pas seulement les adultes, il peut aussi affecter les enfants. L’enfant peut avoir hérité, d’un de ses parents ou des deux, d’un gène défectueux, il risque de développer de façon précoce une maladie cardiaque.

Le mode de vie est bien sûr en cause et l'excès de cholestérol peut se manifester très tôt, dès l'enfance. Or durant cette période de la vie, le «mauvais cholestérol» se dépose progressivement sur les parois artérielles et se transforme en plaque d'athérome à la fin de l'adolescence. De plus, c'est vers l'âge de 18 ans que le taux de cholestérol se fixe définitivement. En d'autres termes, s'il est élevé à l'adolescence, il le sera toute la vie.

Qu’est-ce que le cholestérol ?


Le cholestérol est une substance cireuse qu’on retrouve dans le sang et dans les cellules du corps. On l’appelle lipide ou gras. Notre corps produit naturellement du cholestérol. On en retrouve également dans les aliments que nous mangeons.

La source principale de cholestérol c’est le corps humain lui-même, puisque le foie en fabrique environ les deux tiers. Seul un tiers du cholestérol est apporté par l’alimentation.



Il est fabriqué à partir des acides gras saturés. Il circule dans le sang sous forme de lipoparticules où il est lié avec des protéines porteuses que l’on appelle lipoprotéines. Le surplus va se fixer dans les artères et ces dépôts bouchent les vaisseaux. On peut diminuer d’environ 10% le taux de cholestérol sanguin en diminuant l’apport alimentaire d’acides gras saturés.

Paradoxalement, lorsque l’on consomme du cholestérol alimentaire en excès (exemples: crevettes, moules, jaunes d’œufs), l’organisme va diminuer sa propre production de cholestérol par des mécanismes de régulation. En revanche, lorsqu’on consomme trop d’acides gras saturés (exemples: charcuterie, chips, produits laitiers et fromage), l’organisme augmente sa production de cholestérol.


Fonctions du cholestérol

* Le cholestérol est une composante de base de nos cellules et joue un rôle important dans l’isolation des nerfs. Il est indispensable à la constitution des membranes cellulaires de l’organisme. Il est le précurseur des hormones stéroïdiennes, surrénaliennes et sexuelles.

* Il a un rôle indispensable dans la fabrication de la vitamine D et dans la production des acides biliaires pour la digestion. Le corps a aussi besoin de cholestérol pour produire des hormones, de la vitamine D, et les fluides digestifs qui nous aident à digérer les aliments consommés.

* Les nouveau-nés ont aussi besoin de cholestérol pour le développement du système nerveux du cerveau.

* Il protège la peau des infections et des chocs.

* Le cholestérol est extrêmement important pour la survie. Il est nécessaire à la fabrication de la vitamine D3, indispensable au cerveau et à la fonction nerveuse. Sans elle, on ne peut créer la mémoire.

* Le cholestérol est nécessaire à la formation des corticostéroïdes, à la testostérone et à l'estrogene.

Il est vital d’avoir du cholestérol : il faut seulement éviter d’en avoir trop. Une quantité excessive de cholestérol est nuisible pour l’organisme En cas d’excès, l’hypercholestérolémie est responsable de la l’athéromatose et de ses risques, l’infarctus du myocarde en particulier.

Si les plaques d'athéromes sont trop nombreuses cela peut entraîner

* soit l'arrêt du cœur : infarctus
* soit l'accident vasculaire cérébrale
* soit l'obstruction des artères.

L'excès de cholestérol (hypercholestérolémie) peut devenir mortel à long terme car il peut y avoir des formations de plaque d'athérome qui peuvent boucher les artères.

Le «bon» et le «mauvais» cholestérol


Ce sont les lipoprotéines qui transportent le cholestérol à travers le corps.


La lipoprotéine de haute densité (HDL – High Density Lipoprotein)

Les lipoprotéines de haute densité sont appelées «bon» cholestérol, car elles extraient le «mauvais» cholestérol LDL du sang en le ramenant au foie afin qu’il y soit éliminé en tant que déchet, ce qui contribue à prévenir l’accumulation de plaques dans les artères. Le fait de maintenir un taux élevé de cholestérol HDL aide à protéger le cœur.

Elle a plusieurs fonctions, transport du cholestérol inclus. Pourtant, plutôt que de le transporter aux cellules, les HDL transportent les enzymes anti-oxydantes des cellules et les ramènent au foie, où ce dernier détermine s'il faut les recycler ou les mettre à disposition. C'est le foie qui contrôle la quantité de cholestérol dans le corps et non les lipoprotéines.

Ceci pourrait expliquer pourquoi les HDL sont considérées comme bonnes: elles peuvent aider à neutraliser un préjudice possible causé par l'oxydation de LDL amoindries. Elles participent à la destruction des plaques d’athérome. Elles aident à diminuer le risque de maladies cardiovasculaires.


La lipoprotéine de basse densité (LDL  Low Density Lipoprotein)

Les lipoprotéines de basse densité sont appelées «mauvais» cholestérol, car en trop grandes quantités dans la circulation sanguine, elles peuvent s’accumuler sur les parois des artères et former des dépôts appelés plaques. Les dépôts de plaque peuvent rétrécir les artères. Ce processus de rétrécissement s’appelle l’athérosclérose. La plaque peut également se détacher des parois artérielles et former des caillots pouvant provoquer une crise cardiaque, une attaque vasculaire cérébrale ou une mort subite. L’objectif doit être de maintenir un faible taux de cholestérol LDL.

C’est une des protéines de transport du cholestérol. C'est une lipoprotéine, et le principal élément du bilan lipidique pour évaluer le risque cardio-vasculaire. Des maladies du cœur et des vaisseaux apparaissent lorsqu’une fraction du cholestérol circulant dans le sang se retrouve en trop grande quantité.

Les récepteurs à LDL des cellules sont très sensibles, ils peuvent subir une oxydation, une dégradation due au tabac ou des sucres entrainants une non reconnaissance par le corps qui va les phagocyter et former des plaques qui vont à terme bloquer les artères.


Dépistage du cholestérol chez l’enfant

La revue britannique British Medical Journal a publié une étude selon laquelle dépister le cholestérol chez les enfants permettrait de réduire le risque pour eux de développer une maladie cardiovasculaire à l’âge adulte.

A partir de 13 études portant sur 1907 cas, les chercheurs anglais ont constaté que le dépistage du cholestérol chez des enfants de 1 à 9 ans permettait de détecter, avec un taux de réussite approchant les 90%, les risques d’hypercholestérolémie familiale.

D’après cette étude, les jeunes adultes de 20 à 39 ans souffrant d’une hypercholestérolémie familiale ont un risque 100 fois plus élevé de mourir d’une maladie cardiovasculaire que des personnes du même âge non atteintes.

Les chercheurs suggèrent de pratiquer ce dépistage lorsque l’enfant a entre 1 et 2 ans, au moment où le pourcentage de réussite de la détection est maximal.

Hyperlipidémie

L’hyperlipidémie, c’est un taux élevé de cholestérol dans le sang, qui peut aussi s’appeler hypercholestérolémie. Chez les adultes, cette affection est principalement causée par des facteurs de risque héréditaires et une alimentation trop riche en gras.

Elle est due à l'absence de récepteurs du LDL-cholestérol à la surface des cellules. Comme le cholestérol ne peut pas entrer dans les cellules, il s'accumule dans le sang; des dépôts peuvent se former.

L’hypercholestérolémie de l'enfant

Cette pathologie peut se déclarer dès l'enfance. Chez l'enfant, le contexte d'hypercholestérolémie est totalement différent de celui de l'adulte, puisqu'il est uniquement génétique. Cette pathologie n'a donc rien à voir avec l'alimentation. Un enfant qui mangerait trop gras n'exprimera pas cette pathologie s'il n'est pas atteint génétiquement. A contrario, l'enfant programmé pour développer l'hypercholestérolémie ne pourra pas l'éviter malgré toutes les mesures d'hygiène alimentaire.

L’hyperlipidémie est rare chez les enfants. Environ 1 enfant sur 500 possède le gène défectueux responsable de l’hyperlipidémie. Ce gène cause des taux extrêmement élevés de cholestérol ou de triglycérides, un autre genre de lipide. Les enfants qui héritent de ce gène défectueux de leurs deux parents sont encore plus susceptibles de souffrir de troubles cardiaques.

L’hyperlipidémie chez les enfants peut entraîner des maladies cardiaques précoces. Les enfants qui héritent de l’hyperlipidémie peuvent avoir des taux de cholestérol 4 fois plus élevés que les enfants normaux. Sans traitement, ils peuvent déjà souffrir d’athérosclérose à l’adolescence et courent le risque de souffrir d’une crise cardiaque dans leur vingtaine.

L’hyperlipidémie est diagnostiquée au moyen d’un test sanguin


Le cholestérol n'est pas mesuré par les tests sanguins. Ce sont les lipoprotéines qu'on mesure et elles ne sont pas du cholestérol.

Si des parents ont des antécédents familiaux d’hypercholestérolémie et de maladies cardiaques, le médecin peut tester le niveau de cholestérol de leur bébé alors qu’il est encore dans le ventre de sa mère ou très tôt dans la vie de l’enfant.

Quel niveau de cholestérol est acceptable ?


Un niveau de cholestérol acceptable chez un enfant ou un adolescent est de 4,4 mmol/L (millimoles par litre de sang) avec un taux de LDL de moins de 2,8 mmol/L.

    * colesterol total menor de 170 mg/dl
    * colesterol LDL menor de 110 mg/dl


L’hyperlipidémie se contrôle au moyen d’un régime approprié, de l’exercice et des médicaments

Les enfants atteints d’hyperlipidémie qui reçoivent un traitement approprié devraient pouvoir éviter des troubles cardiaques majeurs plus tard dans leur vie. Pour certains, suivre un régime suffira alors que, pour d’autres, la prise médicaments sera nécessaire.

En abaissant le taux de cholestérol des enfants ou des adolescents, on peut les protéger contre les maladies cardiaques. On y parvient au moyen d’un régime approprié, de l’exercice et la prise de médicaments.

On devrait encourager les enfants à manger au moins 5 portions de fruits et de légumes chaque jour, de même qu’un large éventail d’autres aliments pauvres en gras saturés et en cholestérol. Ils devraient éviter la malbouffe, les collations contenant beaucoup de sucre et de sel, les boissons gazeuses.

Les enfants qui possèdent des gènes défectueux de chacun de leurs parents sont à risque particulièrement élevé. Ils auront besoin de traitements spécialisés pour éviter l’athérosclérose.

Des examens réguliers du taux de cholestérol dans le sang seront également nécessaires pour vérifier si le traitement fonctionne.


Hypocholestérrolémie

Si un taux de cholestérol bas est dangereux, c'est parce que celui-ci est indispensable à la vie et que un manque de cholestérol peut entraîner de graves conséquences :

* chez le nourrisson, dont le cerveau n'est encore totalement construit. Une carence en cholestérol pourrait s'avérer dramatique pour l'enfant.

* le cholestérol intervenant aussi dans la fabrication de la bile, un taux trop bas pourrait entraîner des problèmes intestinaux.

* une carence en vitamine D.

* des membranes de cellules moins fluides et donc des échanges entre cellules moins possibles.

* problèmes d'hormones stéroïdes.

* risque de sclérose en plaque dû à des gaines de myéline en mauvais état.


Facteurs de risques à l’adolescence


Selon un bilan effectué en 2004, près de 40% des jeunes présentaient déjà au moins un facteur de risque  diabète, hypertension, tabagisme, obésité/surpoids, sédentarité. L'obésité ne cesse de progresser chez les jeunes et 40% des 18-20 ans sont fumeurs. A eux seuls, ces deux facteurs multiplient considérablement les risques cardiovasculaires.

Quand on est jeune et adolescent, on ne se sent pas concerné  à tort  par les accidents cardiaques et on ne fait pas la relation entre certains comportements et le risque cardiovasculaire.

Les jeunes peuvent eux aussi présenter un excès de cholestérol et être atteints de maladies cardiovasculaires. Un simple dépistage entre 16 et 30 ans leur permet d'évaluer leur risque et celui-ci repose sur une prise de sang, à jeun.


Importance du cholestérol dans le développement du système nerveux

Le cholestérol joue un rôle dans le développement du système nerveux chez le foetus et le petit enfant, et sa protection en enrobant les fibres nerveuses (myélinisées) accélère l'influx nerveux.

La myéline, principalement constituée de lipides, sert à isoler et à protéger les fibres nerveuses et l’intégrité membranaire.

Les oméga-3, et notamment le DHA, sont des constituants importants du cerveau (20% des graisses) et du système nerveux (40%). Ils sont indispensables au développement cérébral de l’enfant. D’ailleurs, le lait maternel humain est le plus riche en oméga 3 de toutes les espèces. Mais cette richesse varie cependant en fonction de l’alimentation de la mère.

Le cholestérol est nécessaire au développement des synapses entre les neurones dans le système nerveux central


Selon une étude franco-allemande publiée dans la revue Science en novembre 2001, ce serait le cholestérol produit par les cellules gliales du cerveau qui en se fixant sur le récepteur de l’apolipoprotéine E des neurones, permettrait le développement des synapses fonctionnelles entre les neurones.

L'établissement de synapses entre les neurones est une étape importante pendant le développement ainsi que pour l'apprentissage et la formation de la mémoire.

Franck Pfrieger et ses collaborateurs s’intéressent à ce qui se passe lors du contact entre deux neurones et au rôle des autres cellules du cerveau, les cellules gliales, et les facteurs éventuellement associés pouvant faire un lien entre ces deux types cellulaires.

Les chercheurs ont travaillé sur des cellules nerveuses en culture et se sont aperçus que les cellules gliales sécrètent du cholestérol qui paraît impliqué dans le contrôle de la formation des synapses entre neurones.

Les résultats indiquent que les neurones sécrètent assez de cholestérol pour survivre et pour se développer mais pas assez pour établir des contacts entre eux. Les neurones ont recours à l’apport exogène de cholestérol apporté par les cellules voisines des neurones, les cellules gliales. Le cholestérol nécessaire ne peut provenir de la voie sanguine car ses transporteurs ne passent pas la barrière hémato-encéphalique.

Le cholestérol produit se fixerait sur le récepteur membranaire du cholestérol présent sur la membrane des neurones, l’apolipoprotéine E, le transporteur du cholestérol dans le cerveau.

Importance des acides gras pour la croissance et le développement des enfants


Les apports en acides gras contribuent au bon développement des acquisitions psychiques et motrices de l’enfant. Dans la croissance du cerveau du bébé, les apports en acides gras poly-insaturés sont vitaux et participent notamment au bon fonctionnement de la rétine, l’un des tissus du système nerveux central les plus riches en Oméga 3. La vue dépend de la qualité des acides gras alimentaires.

Les familles Oméga 3, Oméga 6 et Oméga 9. Les huiles sont des corps gras et sont constituées en quasi-totalité de lipides.

Oméga 3 et 6 sont des acides gras dérivés de l’acide linoléique, dits essentiels (A.G.E.) car ils ne peuvent être fabriqués par l’organisme et doivent être apportés par l’alimentation. Ces acides gras interviennent à plusieurs niveaux :

* Ils entrent dans la constitution de toutes les cellules de l’organisme et participent à la croissance,
* Ils permettent la fabrication de prostaglandines pour la défense immunitaire,
* Ils participent à la régulation du cholestérol.

Oméga 3. Cet acide gras est responsable de la bonne réception dans le cerveau des autres fonctions sensorielles comme l’ouïe, l’odorat et le goût. Il joue également un rôle important dans les phénomènes de mémorisation et donc dans l’apprentissage de l’enfant.

Il permet de lutter contre les inflammations, fluidifie le sang, diminue le sucre sanguin et la tension artérielle, augmente le bon cholestérol et calme et régularise le rythme cardiaque.

Il  se trouve dans les végétaux (chanvre, colza, soja, noix, germe de blé, lin) et dans les poissons (foie de morue, hareng, sardine, saumon).

Oméga 6. Disponible dans les végétaux (onagre, bourrache, pépin de raisins, chanvre, maïs, tournesol) et dans le poisson (hareng, saumon, morue, sardine).

Oméga 9. Joue un rôle prépondérant dans la lutte contre le cholestérol. Il est présent dans l’huile d’olive, le tournesol et carthame oléique.


Règles d'hygiène de vie et de diététique


Pratiquer chaque jour une activité physique modérée. Elle permet de perdre du poids, contribue à réduire le taux sanguin de cholestérol LDL et augmente celui de cholestérol HDL. Pour lutter contre le cholestérol, la pratique régulière d’une activité sportive est indispensable, si possible effectuer les trajets domicile/école à pied et ne pas systématiquement les emmener en voiture.


Régime Anti-Cholestérol pour les Enfants

Si l'enfant a un taux élevé de cholestérol > 200 mg, il est important de modifier son régime alimentaire habituel, pour qu'il puisse grandir en bonne santé. Le bon régime anti-cholestérol est à adopter de manière durable. Avant de suivre un régime, consulter le nutritionniste, il aidera à perdre du poids en bonne santé.

*  Manger 2 œufs par semaine maximum
*  Lait écrémé ou demi écrémé ou laitages écrémés (yaourt, fromage)
*  L'huile d'olive, pour l'assaisonnement
*  Réduire la consommation de viandes rouges et similaires (porc veau, agneau)
*  Augmenter la consommation de poulet et dinde (sans la peau)
*  Augmenter la consommation de poissons (blanc et bleu) au moins 4-5 fois par semaine
*  Ne pas manger de sucreries ni pâtisseries
*  Manger plus de fibres. Les fibres réduisent l’absorption du cholestérol alimentaire par l’intestin. On les trouve dans les fruits, les légumes, les légumes secs et les céréales complètes.

Des choix nutritifs contre le cholestérol


Quelques aliments peuvent contribuer à abaisser le cholestérol tout en s’insérant dans une alimentation saine et équilibrée :

L’avoine. L’avoine contient un type de fibres solubles appelé bêta-glucane, qui fonctionne comme un piège pour se lier au cholestérol dans le système digestif et l’élimine naturellement de l’organisme.

Les noix. Les noix regorgent de la combinaison idéale de gras insaturés et de fibres qui réduit naturellement les taux de cholestérol. Les noix contiennent également des stérols végétaux uniques, qui imitent le cholestérol et le remplacent sainement dans l’organisme.

Les légumineuses. Tout comme l’avoine, les pois chiches, les lentilles, les fèves de soya et les haricots rouges contiennent beaucoup de fibres solubles afin d’empêcher que le cholestérol ne soit absorbé par l’organisme.

Les légumes et les fruits. Les légumes et les fruits ont des propriétés fonctionnelles diverses qui contribuent à réduire les taux de cholestérol. Par exemple : L’aubergine, les poires. Les tomates, le melon d’eau et la papaye contiennent l’antioxydant appelé lycopène, qui contribue à empêcher le cholestérol de s’oxyder. Le cholestérol oxydé est nocif puisqu’il contribue au rétrécissement des artères.


Le rôle des parents

La prévention cardiovasculaire pourrait bien se préparer dès l'enfance. Et comme à l'âge adulte, la prévention du surpoids, du cholestérol et des maladies cardiovasculaires se recoupe. En France, la prévention de l'obésité des enfants constitue un objectif prioritaire affirmé à la fois dans la loi de programmation de santé publique de 2003 et dans le programme national nutrition santé. Des actions ont déjà été entreprises : distribution à tous les médecins d'un outil permettant le calcul de l'indice de masse corporelle (IMC) de l'enfant et l'édition d'un guide alimentaire de l'enfant.

Mais au-delà des campagnes d'informations, du rôle des pédiatres et des médecins, c’est bien aux parents que revient le premier rôle. Ainsi, pour lutter contre les charmes des friandises, des pizzas et des frites il est important d'apporter à l'enfant les bases d'une bonne hygiène de vie.

Souvent, la consommation d'aliments à haute densité énergétique de petit volume (barre chocolatée, chips, glaces...) peut expliquer les excès calorique. Grignotés devant la télévision, ils sont associés à un manque d'activités physiques.

Pour éviter que le régime anti cholestérol devienne monotone et répétitif, il est conseillé de suivre le tableau suivant, qui présente des techniques d’alimentation spécifiques pour une alimentation légère, salubre et très nourrissante.

Petit déjeuner
Fruits frais, ou yogourt.

Déjeuner
Hors d’œuvre de légumes crus (chicorée, chou, carottes, céleri). Le tout est assaisonné d’huile d’olive extra-vierge, sels et ensemble de fines herbes (persil, basilic, menthe, mélisse, origan, marjolaine, ail et oignon), riz, flocons d’avoine, Couscous, légumes cuits.

L’après-midi (vers 17 heures)
Une ou deux pommes.

Dîner
Hors d’œuvre de légumes crus (toujours), fromage frais, noix ou amandes, olives noires, ou viande, poule de préférence ou lapin, plat de légumes cuits, poisson cuit à la vapeur, légumineuses (haricots, pois chiches, lentilles).

Les deux principaux repas doivent être complétés avec un verre de jus de carotte frais.


Faîtes d'un mode de vie sain un sujet qui concerne toute la famille. Les enfants n'étant pas les seuls à être dans une situation de risque, il est donc important que toute la famille fasse un effort pour vivre sainement. Les pas effectués pour améliorer le mode de vie de la famille peuvent avoir un effet positif dans la santé familiale non seulement au présent mais aussi vis-à-vis de l'avenir.


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