vendredi 9 janvier 2015

Sirop de Maïs Riche en Fructose – Nocif pour la Santé



Parmi les aliments industrialisés, l'additif par excellence est le sirop de maïs à haute teneur en fructose.
Pour l'industrie des aliments c'est de l’or pur.

Un des sucres largement utilisés est le sirop de maïs à haute teneur en fructose ou sirop de glucose. Son utilisation est très répandue étant donné son faible coût et ne crée pas de sentiment de satiété, ce qui permet d’en consommer sans jamais avoir la nausée comme c’est le cas avec le sucre brut comme le miel ou le sirop d’érable. En France, il est présent sur l'étiquetage des ingrédients parfois comme isoglucose.

Le sirop de maïs a des effets pervers sur la santé. Le sucre constitue aussi un important facteur de croissance pour les cellules cancéreuses en plus d’être associé au déclin cognitif.

Le sirop de maïs riche en fructose (SMRF) est un liquide sucré et collant, fabriqué à partir d'amidon de maïs, il est constitué essentiellement de glucose.

On le fabrique en décomposant le maïs en molécules de glucose. La moitié des molécules de glucose sont transformées chimiquement en fructose. En ajoutant des enzymes génétiquement modifiées à ce sirop, on transforme le glucose en fructose. Le sirop qui en résulte  après conversion enzymatique  contient environ 90 % de fructose.

Son pouvoir sucrant est identique à celui du saccharose mais plus élevé.

Le procédé de fabrication du sirop de maïs à teneur élevée en fructose a été mis au point en 1957 par Richard O. Marshall et Earl R. Kooi. Au début des années 1970, des chercheurs japonais ont trouvé comment convertir la fécule de maïs en une matière visqueuse et sucrée à forte teneur en fructose appelée "sirop de maïs". Le SMRF fut rapidement utilisé dans de nombreuses formulations de produits alimentaires, notamment les boissons de type soda, aux États-Unis dans la période 1975–1985.

C'est un ingrédient très utilisé par l'industrie alimentaire car moins cher et plus sucré que les sucres de canne ou de betterave traditionnels. De plus, contrairement aux autres édulcorants traditionnels, le sirop de maïs présente une texture liquide lui permettant d'être facilement mélangé aux boissons. Le sirop de maïs permet aussi d'éviter les brûlures de congélation, expliquant ainsi qu'il soit fréquemment intégré aux aliments congelés. Il est utilisé en boulangerie pour obtenir une mie molle et une croûte dorée.

Il fait tout ce que peut faire le sucre raffiné: conserver la confiture, épaissir la crème glacée, nourrir les levures qui font gonfler les pâtes.


Présence dans les aliments


Le sirop de glucose à haute teneur en fructose se trouve dans presque tous les aliments qui contiennent du sucre ajouté et est un ingrédient très courant des aliments transformés.

La plus grande partie du sirop de glucose à haute teneur en fructose que nous mangeons ou buvons provient des boissons gazeuses et des boissons aux fruits sucrées.

Le SMRF se trouve également dans les fruits en conserve, les desserts en boîte, les yogourts aromatisés, les produits de boulangerie, les céréales de petit déjeuner et les condiments comme le ketchup, les confitures et les gelées.

On le trouve fréquemment sous la forme de sirop de glucose-fructose dans la plupart des produits transformés avec sucre ajouté tels que les bonbons, biscuits, barres chocolatées. Même salés (pizzas, biscuits apéritif).

Recherche

De nombreuses études scientifiques montrent qu'une consommation excessive de fructose favorise l'obésité et l'apparition de maladies cardiovasculaires.

Une nouvelle étude de Princeton, publiée en 2010 dans la revue Pharmacology, Biochemistry and Behavior, révèle que le SMRF peut stimuler plus la prise de poids que le sucre.

Les chercheurs ont constaté que les rats ayant reçu de l'eau sucrée avec du SMRF avaient gagné significativement plus de poids que ceux auxquels on avait donné de l’eau sucrée avec du sucre brut, en dépit du fait que l’apport calorique était le même dans les deux groupes.

En plus de causer un gain de poids significatif chez les animaux de laboratoire, à long terme la consommation de sirop de maïs riche en fructose a également conduit à une augmentation anormale de la graisse corporelle, en particulier su l'abdomen, et une hausse des graisses circulants dans le sang appelées triglycérides. La graisse viscérale est plus mortelle que la graisse sous-cutanée et c’est un grave problème de santé, car elle libère des molécules inflammatoires dans le système.

Une raison pour laquelle le SMRF semble entraîner plus de gain de poids que le sucre ordinaire c'est que le SMRF ne déclenche pas de réponse leptine dans le corps. Cela signifie que le corps ne recevra pas le signal de diminuer son appétit en dépit des calories de SMRF qui ont été consommées.

En réponse du processus de fabrication du sirop de maïs riche en fructose, les molécules de fructose dans l'édulcorant sont libres et non consolidées, prêtes pour une absorption et une utilisation rapide. En revanche, chaque molécule de fructose dans le saccharose qui vient de la canne à sucre ou de la betterave à sucre est liée à une molécule de glucose correspondante, et doit passer par une étape métabolique supplémentaire avant de pouvoir être utilisée.

Des scientifiques de l'Université de Yale, en janvier 2013, ont utilisé des images prises par résonance magnétique pour démontrer pour la première fois que le fructose peut provoquer des changements dans le cerveau et porter à manger en excès.

Les chercheurs ont fait participer à un exercice de faim 24 hommes et femmes âgés de 16 à 25 ans. On leur a tous demandé de consommer une boisson sucrée soit au glucose soit au fructose. On leur a ensuite demandé de regarder des images de plusieurs types d’aliments et d’exprimer le degré de faim ressentie. L’équipe de recherche a enregistré l’activité cérébrale de la région «récompense» du cerveau (nucleus accumbens). Ils ont constaté que la faim était plus grande chez ceux qui avaient consommé une boisson sucrée au fructose. Ils ont découvert également une plus grande activité dans la région cérébrale étudiée, donc un désir de manger plus grand.

Des chercheurs de l'Université de Californie du Sud et de l'Université d'Oxford, dans une étude publiée en ligne en novembre 2012 par la revue Global Public Health, ont analysé les données de 43 pays. Ils ont calculé une prévalence du diabète de 6,7 % dans la population des pays faibles utilisateurs du sirop et de 8 % dans les pays gros consommateurs. De même, le taux sanguin de glucose à jeun était plus élevé là où le sirop de maïs à haute teneur en fructose est très employé.

Cette étude suggère que le sirop de maïs à haute teneur en fructose est susceptible d'accroître le risque de diabète de type 2, qui est une des causes les plus répandues de décès dans le monde actuel.

 Les pays où l'on consomme beaucoup de boissons et d'aliments contenant du sirop de maïs à haute teneur en fructose sont aussi ceux où la prévalence du diabète de type 2 est la plus élevée. Les États-Unis et le Canada, mais aussi la Belgique ou le Japon, sont parmi les premiers concernés, tandis que la France utilise le fructose en très faibles quantités.

Des chercheurs de l’Université de Californie à Los Angeles, en 2012, ont mené une expérience sur deux groupes de rats. La consommation excessive de glucose-fructose ralentit le cerveau en affectant les capacités de mémorisation et d’apprentissage.

Une solution de glucose-fructose a été donnée à boire aux deux groupes à la place de l’eau pendant six semaines. Mais l’un des deux groupes a reçu, en plus, d’oméga 3 sous forme de DHA. Les deux groupes de rats avaient été exercés à retrouver la route d’un labyrinthe pendant quatre jours avant l’expérience.

Au bout des six semaines de traitements, le groupe qui a reçu le sucre et le DHA retrouvait sa route très facilement, voire même encore plus vite. Au contraire, celui qui n’avait reçu que le sucre, sans le DHA, mettait plus de temps à trouver la sortie.

Les analyses du cerveau des rats n’ayant pas reçu de DHA montre une activité synaptique plus faible, ne leur permettant plus de se souvenir du chemin appris six semaines avant.

Elles ont aussi montré que ce deuxième groupe de rats a développé une résistance à l’insuline, l’hormone qui régule le taux de sucre dans le sang et qui permet de réguler les fonctions synaptiques du cerveau. Plus précisément, elle permet de gérer l’utilisation et le stockage de sucre nécessaire pour traiter les pensées et les émotions. Sans insuline, le cerveau n’arrive plus à mémoriser ni à apprendre correctement des informations nouvelles.

Du mercure détecté dans le sirop de maïs


Le mercure est un métal lourd et un agent chimique neurotoxique. Ce métal est responsable de dégâts irréparables dans le cerveau, de maladies cardiaques et de maladies dégénérescentes.

Le sirop de maïs riche en fructose provoque le cancer d'une manière unique, étant en général contaminé par le mercure lors de sa fabrication. Il provoque des carences en sélénium car le mercure se lie au sélénium et en fait chuter les niveaux.

Dans une étude publiée dans le journal Environmental Health en 2010, la scientifique Renée Dufault et ses collègues ont testé 20 échantillons de sirop de maïs à haute teneur en fructose et ont trouvé du mercure dans neuf des vingt échantillons.

Les chercheurs ont étudié des échantillons de plats ou d'aliments achetés au supermarché dans lesquels le sirop de maïs à haute teneur en fructose était le premier ou le second ingrédient sur l'étiquette. Parmi les 55 aliments différents sélectionnés, il y avait de la sauce barbecue, du jambon, des yaourts et du sirop de chocolat.

Ils ont découvert qu'environ un tiers des aliments contenaient du mercure en quantité supérieure à la limite détectable. Le mercure s'était introduit dans la nourriture pendant le processus de fabrication dans les usines qui utilisent de la soude caustique à haute teneur en mercure.

La toxicologue Renée Dufault fut longtemps à l’emploi de la Food and Drug Administration. Elle en est partie en 2008 après avoir refusé d’endosser un rapport de l’Agence sur les traces de mercure contenues dans le glucose-fructose. Elle avait signalé ses découvertes à la FDA mais l'agence n'avait pas donné suite à ses avertissements.

Comme d’autres chercheurs, elle fait un lien entre l’exposition au mercure contenu dans le glucose-fructose et la prévalence de l’autisme.

Le sirop de maïs riche en fructose crée la dépendance, tout comme la cocaïne


Une nouvelle étude présentée au Congrès annuel de l’Association canadienne des Neurosciences de 2013 par Francesco Leri, spécialiste de la toxicomanie, a démontré que le sirop de maïs, riche en fructose crée une forte dépendance et des réactions semblables à celles produites par la cocaïne.

Les chercheurs ont étudié les changements de comportements chimiques et neurobiologiques, induits par la consommation de ces types d’aliments par des animaux de laboratoire. Ils ont démontré que le sirop de maïs peut provoquer chez le rat une vulnérabilité commune à développer des préférences pour les aliments sucrés et pour la cocaïne.

Il existe maintenant des preuves convaincantes neurobiologiques et comportementales indiquant que la dépendance à la nourriture est possible.

Le déclin des abeilles causé par les pesticides dans du sirop de maïs


Des chercheurs de Harvard, dans deux études publiées en août 2012 dans Science, font la relation entre le déclin des abeilles et les pesticides Néonicotinoid qui incluent l'Imidacloprid. La nouvelle recherche renforce l'idée que la raison principale derrière le Syndrome d'Effondrement des colonies d'abeilles ne serait pas les maladies ou les acariens mais des pesticides utilisé communément depuis les années 1990.

Les chercheurs traitèrent 16 ruches avec différentes quantités d'Imidacloprid, en laissant 4 ruches non-traitées. Après 12 semaines, les abeilles des 20 ruches  traitées et non traitées  étaient en vie, bien que celles qui furent traitées avec les plus fortes doses d'Imidacloprid avaient l'air plus faibles. Mais après 23 semaines tout avait changé: 15 des 16 ruches (94 pour cent) traitées avec l'Imidacloprid présentaient le Syndrome d'Effondrement des Colonies d'Abeilles. Les ruches étaient presque entièrement vides et restaient seulement quelques jeunes abeilles qui avaient survécu. Les adultes avaient simplement disparu. Les ruches qui avaient reçu les doses les plus fortes d'Imidacloprid se sont effondrées en premier. Entre temps les quatre ruches non traitées sont restées en bonne santé.

Il est évident que l’Imidacloprid est très probablement le coupable du Syndrome d'Effondrement des Colonies d’Abeilles et ce à travers un mécanisme unique. De nombreux apiculteurs ont recours à du sirop de maïs haut en fructose pour nourrir les abeilles ce qui ne mettait pas en danger les abeilles jusqu'à ce qu'on commence à traiter le maïs aux États-Unis avec de l'Imidacloprid en 2004-2005.

Les abeilles jouent un rôle vital comme pollinisateurs dans de nombreux écosystèmes. Elles apportent énormément à la société humaine, en terme de production de miel mais aussi, plus important encore, en terme de pollinisation d'une grande variété de fruits, de légumes, de noix et de fleurs.


Différence entre le sirop de maïs à haute teneur en fructose et le sucre de table

La composition du sirop de maïs à haute teneur en fructose et celle du sucre ordinaire (sucrose) sont presque identiques, et le corps métabolise ces deux édulcorants de la même manière. Les deux contiennent du glucose et du fructose.

Le corps humain fractionne rapidement les liens du sucre dans l’intestin. Le glucose et le fructose sont métabolisés de la même manière que le glucose et le fructose contenus dans le sirop de maïs à haute teneur en fructose.

Les différences majeures entre les deux produits :

* Le saccharose est constitué de 50% de glucose et de 50% de fructose chimiquement liés.
* Le sirop de maïs riche en fructose est un produit issu d’une technologie enzymatique, contient du glucose et du fructose séparés.

Différence avec le fructose des fruits


Le fructose est la principale forme de sucre naturellement présente dans le miel et les fruits. Il est accompagné d’autres sucres du fruit (glucose, saccharose), de fibres, de vitamines et de phytonutriments.


Effets sur la santé

Le sirop de fructose-glucose est un produit synthétique et aux yeux de l’industrie agroalimentaire il ne coûte pas cher. Raison pour laquelle on le retrouve partout, du pain aux yaourts, en passant par la plupart des plats préparés. Son apparition a coïncidé avec la crise mondiale d’obésité. Non seulement ce sirop n’est pas assimilé par l’organisme, mais il contourne le sentiment de satiété du cerveau. Le cerveau ne le reconnaît pas et n'envoie pas de message de mise en garde lorsqu'il est consommé.

Ce produit industriel est décoloré, et le fructose et le glucose qu’il contient sont libres  plutôt que combinés comme dans les sucres naturels  ce qui modifie le métabolisme et a des conséquences désastreuses.

Le fructose est mauvais pour la santé car il est difficile à métaboliser, il est plus facilement à stocker sous forme de graisse. L’excès de fructose dans le sang est un facteur majeur dans l’épidémie d’obésité et de diabète.
Comparativement au glucose, le fructose crée une forte décharge d’insuline par le pancréas, et par voie de conséquence, peut déclencher une forte résistance pour cette dernière.

Les dangers de la consommation de fructose ajouté


* Élévation de la pression artérielle
* Syndrome métabolique
* Transformation du foie
* Accélération des maladies rénales
* Surproduction de triglycérides sanguins
* Élévation du taux d'acide urique
* Résistance à l'insuline
* Diabète
* Obésité
* Maladies cardiaques
* Inflammation
* Stress oxydatif
* Production de glycotoxines

Comment le fructose agit-il dans le corps ?


L'ingestion du fructose ajouté active des réactions biochimiques qui entraineraient l'inflammation, le stress oxydatif et l'arrêt de la synthèse de certaines protéines.

Lorsqu'il est métabolisé, le fructose est le seul sucre à générer de l'acide urique. Avant le développement de l'hypertension et d'une maladie rénale, il est reconnu que les taux d'acide urique sont élevés chez les individus, et même chez les jeunes.

La consommation de boissons sucrées  par exemple 2 boissons gazeuses par jour  est étroitement associée à une élévation du taux d'acide urique et à l'hypertension chez les adolescents.

Des marques commerciales utilisent
des colorants, des conservateurs
et le sirop de maïs riche en fructose
Le fructose entrainerait une surproduction de triglycérides et stimulerait la production de glycotoxines, très toxiques pour les diabétiques. Les glycotoxines jouent un rôle important dans le développement des maladies inflammatoires.

La résistance des cellules à l’insuline est la principale cause du diabète sucré, un fléau de plus en plus fréquent dans les sociétés modernes.

Ces apports masqués de fructose, sans aucuns nutriments essentiels, contribuent à excéder largement les doses journalières recommandées, et mettre la santé en danger.



Les enfants et les adolescents

La consommation élevée de sirop de glucose-fructose prédispose au diabète, au surpoids et aux problèmes cardiovasculaires chez les adolescents.

Les adolescents ont été les plus gros consommateurs de fructose par rapport à tous les autres groupes d’âge au cours des dernières décennies. On constate dans cette tranche d’âge des taux croissants de résistance à l’insuline, d’hypertension artérielle et de dyslipémie (modification du taux normal des lipides sanguins).

La consommation de boissons gazeuses ou sucrées fait concurrence à celle du lait chez les enfants et les adolescents, donnant comme résultat une consommation moindre de calcium au moment même où il est vital à la croissance de la masse osseuse, notamment chez les filles. La consommation de boissons gazeuses au détriment du lait nuit à l’accumulation optimale de ce capital qui est à son maximum durant l’adolescence. Et ce, d’autant plus que plusieurs de ces boissons contiennent de la caféine, une substance qui diminue l’absorption du calcium.

Une recherche publiée en 2001, a été menée par des chercheurs américains de l’Université Harvard auprès de 548 enfants de 11 ans à 12 ans, durant 19 mois. Les résultats ont permis d’établir un lien entre l’augmentation de la consommation de boissons gazeuses et celle de l’incidence de l’obésité chez les écoliers. Après avoir pondéré les données pour tenir compte d’autres facteurs, les chercheurs ont constaté que chaque boisson quotidienne augmentait le risque d’obésité de 60 %.

Au cours d’une étude publiée en 2004, on a suivi 644 enfants de 7 ans à 11 ans dans le cadre d’un programme scolaire de prévention incitant à réduire la consommation de sodas. Dans les groupes ayant participé au programme, la prévalence de l’obésité est restée stable, tandis que dans les groupes témoins, elle a augmenté.

Une étude de cohorte (US Growing Up Today Study), effectuée auprès de 10 000 Américains de 10 ans à 14 ans durant un an, indique que lorsque les jeunes consomment plus de boissons sucrées, ils prennent du poids, bien que les résultats ne soient pas statistiquement significatifs.

De telles données pointent clairement les boissons sucrées comme un facteur important d’obésité chez les enfants. Ce que soulignait également un rapport sur les effets des glucides sur la santé, publié en octobre 2004, par l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments. À ce titre, la réduction de leur consommation est souhaitable, et leur retrait des écoles, une option fort justifiée dans la lutte contre l’obésité juvénile.


Prévention

Comme dans le cas de tous les aliments qui contiennent du sucre ajouté, il importe de limiter la consommation d’aliments contenant des calories vides qui sont riches en sucre mais apportent peu d’éléments nutritifs. Les boissons gazeuses, les jus de fruit sucrés, les céréales sucrées, les dîners congelés, les yogourts aromatisés, le pain blanc, les desserts en boîte et les condiments peuvent tous être riches en sucre.

Conseils


* Augmenter la consommation de fruits frais.

* Éliminer le plus possible les produits contenant du sucre ajouté, particulièrement le sucrose (glucose-fructose) comme le sirop de maïs.

* Vérifier l'étiquette avant d'acheter un produit et éviter tous les produits qui se terminent par «ose» : saccharose, fructose, maltose, glucose, etc.

* Faire attention aux compléments alimentaires à croquer qui, la plupart du temps, contiennent du fructose, du sucrose ou du sirop de glucose.

* Remplacer le sucre blanc par du miel, du sirop d'érable pur, du stevia, du sucre intégral, de la confiture sans fructose ajouté, des dattes, des figues fraiches, etc.


Libéralisation totale du marché européen du sucre


Certains chercheurs craignent d’assister à une augmentation des cas d’obésité et de diabète. En cause, le sirop de maïs.

Ce produit, jusqu’à présent limité en Europe, pourrait bientôt envahir le marché européen. En effet, à partir de 2017, l’Union européenne mettra un terme aux quotas qui restreignent actuellement la production de sucre. Sous la pression de l’Organisation mondiale du commerce et suite à plusieurs plaintes de pays producteurs accusant l’UE de dumping, l’Europe a finalement décidé de libéraliser son marché du sucre.

Ainsi, dans les années à venir, le sirop de maïs, à haute teneur en fructose et moins cher que la betterave ou le sucre de canne, a toutes les chances de concurrencer le traditionnel saccharose. Les experts s'inquiètent des effets négatifs que ce sirop peut avoir sur la santé.


Il est très important d'apporter de la nourriture de qualité aux enfants et de regarder leurs apports en fructose ou en saccharose à la maison ou ailleurs. L'alimentation que l’on leur donne contribuera soit à les maintenir en bonne santé soit à les exposer aux maladies cardiovasculaires très précocement. Le meilleur moyen pour encourager les jeunes à avoir une bonne nutrition est de leur montrer le bon exemple.

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