samedi 29 octobre 2016

Toxoplasmose et Grossesse





La toxoplasmose est une maladie due à un parasite contenu dans la viande et qui a besoin d’un “transporteur”. Les animaux, consommateurs de viande crue, et en particulier les chats sont très souvent porteurs de ce parasite que l’on retrouve dans leurs excréments.

C’est une maladie bénigne pour les êtres humains, sauf chez la femme enceinte qui n’a pas été immunisée avant le début de sa grossesse. Sa survenue pendant la grossesse peut être grave en raison du risque de lésions du système nerveux central du fœtus.


Toxoplasmose congénitale


Le risque d'infection fœtale croît régulièrement du début à la fin de la grossesse, au contraire de la gravité qui diminue au fur et à mesure, les séquelles fœtales étant plus importantes lors d'infections précoces. La toxoplasmose congénitale sévère se traduit par une atteinte systémique avec, en particulier, destruction du tissu cérébral.

La transmission materno-­fœtale s'effectue en moyenne 4 à 8 semaines après la colonisation du placenta. A l'approche du terme, le flux sanguin placentaire est maximal, le risque de transmission est quasi obligatoire, mais l'atteinte fœtale généralement minime.

Inversement, si la contamination est contemporaine de la conception, la transmission est plus rare, mais l'atteinte fœtale est très grave (mort in utero, hydrocéphalie, choriorétinites bilatérales et centrales). La période la plus dangereuse se situe entre la dixième et la vingt-­quatrième semaine d'aménorrhée, moment où fréquence et gravité (atteintes multiviscérales, oculaires et cérébrales) se conjuguent.

* Avant 16 semaines (contamination très rare) : mort in utero (fausse couche), retards psychomoteurs majeurs, atteintes neurologiques.

* Entre 16 et 28 semaines : lésions cérébrales (plus rares qu'au stade précédent).

* Après 28 semaines : lésions oculaires (atteinte des pigments de la rétine pouvant entraîner une déformation de la vision).


Mode de contamination


De nombreux animaux peuvent se contaminer par ingestion d'oocystes. Après multiplication et dissémination par voie sanguine, le parasite reste latent à l'intérieur de kystes, principalement localisés dans le cerveau, l'œil et les muscles.

­ L'homme se contamine par l'alimentation (ingestion de kystes) et par contact avec le chat (ingestion d'oocystes).

Risques alimentaires

La consommation de viande crue expose à une contamination par des kystes. Ce risque varie selon la nature du réservoir animal.

La réfrigération est insuffisante pour détruire le parasite puisqu'il reste viable après 68 jours à + 4°C; par contre, il est sensible à la salaison, au chauffage (67°C pendant 3 minutes) et à la congélation. La cuisson aux microondes est imparfaite pour assurer la destruction du parasite.

Risques liés aux chats


Les chats, en particulier les jeunes, émettent plusieurs millions d'oocystes dans le milieu extérieur pendant plusieurs mois sans présenter le plus souvent de symptomatologie. L'oocyste émis devient infectant après un séjour d'au moins 24 heures dans le milieu extérieur. Particulièrement résistants, les oocystes restent viables plusieurs mois dans un sol humide. Ils sont en revanche détruits par la chaleur à 60°C. Le risque de contracter le parasite est maximal au contact de la litière du chat et de terre (jardins, légumes, bacs à sable) souillées par des matières fécales. Le risque serait plus exceptionnel au contact direct du chat.

Cycle de vie du parasite


Le toxoplasme est un protozoaire intracellulaire obligatoire capable de parasiter presque toutes les cellules des animaux à sang chaud. Le cycle sexué du toxoplasme ne s'effectue que chez les félidés (chat le plus souvent). Le parasite se développe dans les cellules épithéliales de l'intestin grêle du chat et celui­-ci dissémine par ses fèces les oocystes infectants dans le milieu extérieur.


Dans 1 cas sur 5, la schizophrénie serait attribuable au toxoplasme


Selon une étude réalisée par l’École de médicine vétérinaire de l’Université de Pennsylvanie, publiée dans Preventive Veterinary Medicine en novembre 2014, Toxoplasma gondii, parasite responsable de la toxoplasmose, serait impliqué dans un cas de schizophrénie sur cinq.

Les chercheurs ont utilisé des méthodes de modélisation épidémiologique pour déterminer la proportion de cas de schizophrénie qui peuvent être attribuables à l'infection par T. gondii.

Pour approfondir ce sujet, ils ont cherché à calculer la fraction attribuable à la population, ou PAF, un des épidémiologues métriques utilisés pour déterminer l'importance d'un facteur de risque. Dans ce cas, le PAF est la proportion de diagnostics de schizophrénie qui ne se produisent dans une population si les infections de T. gondii ne sont pas présentes.

La proportion de personnes infectées par T. gondii augmente avec l'âge. L'utilisation d'un format de modélisation épidémiologique standard, mais en tenant compte de toutes les modifications liées à l'âge dans les facteurs pertinents, la PAF moyenne a été trouvée au cours d'une durée de vie moyenne de 21,4 pour cent.

Des études récentes ont trouvé des preuves des impacts inquiétants, y compris une association avec la schizophrénie parce que le parasite se trouve dans le cerveau, ainsi que dans les muscles. D'autres travaux ont montré que certains médicaments antipsychotiques peuvent arrêter le parasite de se reproduire. En outre, des études de terrain et de laboratoire chez les souris, les rats et les gens ont montré que l'infection par T. gondii déclenche des changements de comportement et de la personnalité.

L’importance de cette étude c’est qu’étant donné qu’elle peut avoir une incidence significative et la proposer comme un facteur de risque, cela peut conduire à mener des études plus poussées et d’allouer davantage de fonds à la recherche sur le sujet.


Symptômes de la toxoplasmose : chez la femme enceinte


Dans la plupart des cas, la toxoplasmose ne provoque pas de symptômes remarquables, elle passe inaperçue chez environ 85% de la population. Pour les autres, elle se traduit généralement par des symptômes proches de ceux de la grippe, à savoir, une montée de fièvre, des maux de gorge ou encore des douleurs musculaires. En revanche, elle peut s'avérer grave chez les personnes dont le système immunitaire ne parvient plus à remplir son rôle. C'est le cas des personnes atteintes du sida, pour qui la toxoplasmose peut avoir de lourdes conséquences.

Symptômes de la toxoplasmose : chez le bébé


En cas de contamination pendant la grossesse, le fœtus, puis le bébé, risque d'être victime d'un certain nombre de symptômes. Parmi eux, on retrouve des problèmes psychomoteurs, des lésions cérébrales, une malformation de la tête, des convulsions ou encore des troubles oculaires.

Semaine après semaine, le bébé a davantage de chance d'être contaminé par le parasite du toxoplasma gondii mais c'est pourtant durant les premières semaines de grossesse que la toxoplasmose est la plus dangereuse pour le fœtus.

Sérologie



Le diagnostic sérologique de la maladie (analyses sanguines) consiste à rechercher des anticorps spécifiques (anticorps anti-toxoplasme).

Le dépistage de la toxoplasmose est particulièrement important chez les personnes immunodéprimées (système immunitaire défaillant) et chez les femmes enceintes car il existe un risque de transmission au fœtus.


Prévention


Attention à la viande


* Se laver les mains avant et après avoir touché de la viande crue.

* Manger de la viande bien cuite, elle ne doit plus être saignante. La viande la plus contaminante est la viande de mouton, de bœuf et d’agneau mais attention aussi à la viande de porc, cheval, lapin, volaille.

* Éviter les saucisses, les merguez, la charcuterie et le foie gras mi-cuit.

* Dans la mesure du possible, éviter les grillades. Pour être parfaitement cuite, la viande devrait être cuite à 65° sur son épaisseur totale.

* Congeler la viande au préalable. Le parasite ne résiste pas à la congélation.

Attention aux crudités


* À la maison. Nettoyer, frotter, peler soigneusement les fruits et légumes. Ne pas oublier de briquer le plan de travail ayant servi lors de la préparation du repas.

* À l’extérieur. Au restaurant, à la cantine… éviter la consommation des crudités (légumes, salades et plantes aromatiques) et préférer toujours les légumes cuits.

Attention au jardinage


* On peut être contaminé après avoir touché de la terre et porté la main à la bouche.

* Après les séances de jardinage, se laver soigneusement les mains ; sans oublier de se brosser les ongles. Porter toujours des gants.


Attention au chat


La litière de chat est un grand pourvoyeur de toxoplasmose : pour l’éviter, deux solutions. Se protéger ou déléguer.

* Se protéger. Utiliser des gants lorsqu’on change la litière du chat. Dans la mesure du possible, ne pas toucher ses excréments. Nettoyer la caisse à l’eau bouillante.

* Déléguer. C’est peut être au tour du futur papa de se salir les mains et de s’occuper du chat pendant la grossesse.


samedi 22 octobre 2016

Des Répercussions de la Maltraitance sur le Cerveau de l'Enfant




La maltraitance peut causer des dommages permanents au cerveau ou la mort


L’Organisation mondiale de la santé définit la maltraitance de l’enfant comme toutes les formes de mauvais traitements physiques et/ou affectifs, de sévices sexuels, de négligence ou de traitement négligent, ou d’exploitation commerciale ou autre, entraînant un préjudice réel ou potentiel pour la santé de l’enfant, sa survie, son développement ou sa dignité, dans le contexte d’une relation de responsabilité, de confiance ou de pouvoir.

Dans le développement de l’enfant, la période de la petite enfance est une période critique. Le petit cerveau de l’enfant enregistre tout ce qui se passe dans son environnement, qu’il soit positif ou négatif. La maltraitance et l’exposition à la violence auront des conséquences sur le développement mental et comportemental de l’enfant qui le suivront toute sa vie.

La violence sur les enfants fait beaucoup plus de mal qu’on ne le pense. Ses conséquences pouvant aller de simples maux physiques jusqu’à l’absence d’épanouissement, comportement antisocial, anxiété et dépression, cette violence diminue les capacités réelles d’apprentissage du cerveau de l’enfant, car elle affecte la formation des circuits et des chemins neuronaux.

Des études ont montré que de mauvaises interactions par suite de violence ou de négligence entre un petit enfant et les personnes qui soignent compromettent la formation du cerveau parce qu’affectant le développement des chemins neuronaux nécessaires aux fonctions cognitives supérieures. L’enfant a du mal à interagir avec les autres et il est susceptible de présenter des problèmes d’apprentissage et de comportement.


Le syndrome du bébé secoué


Excédés par les pleurs, fatigués, les nerfs à fleur de peau, des parents ou des baby-sitters craquent nerveusement et agitent trop violemment l'enfant. Secoué comme un prunier, le cerveau va alors s'écraser contre la boite crânienne, créant des hémorragies, des lésions importantes aux tissus et un gonflement du cerveau. Loin d'être anodins, ces gestes peuvent entraîner la mort de l'enfant. La gravité de la blessure dépend de la force et de la taille de l'enfant.

Lorsqu’un bébé est secoué, des lésions cérébrales peuvent survenir même si son crâne ne reçoit aucun choc. Les nourrissons ont une tête relativement grosse et lourde par rapport à leur corps. La musculature de leur cou est faible et leur cerveau, encore en développement, ne remplit pas toute la boîte crânienne. Sous l’effet des secousses, la tête du bébé se balance rapidement d’avant en arrière et son cerveau heurte les parois de son crâne. Des vaisseaux sanguins cérébraux peuvent alors se rompre, des contusions et un œdème cérébral apparaître, et le tissu cérébral se déchirer.

Cela endommage la structure cérébrale et provoque le retard mental chez l’enfant, des problèmes de l’ouïe ou de la vue, d’apprentissage et des dysfonctions cognitives.

Les nourrissons de moins de 1 an, et particulièrement ceux âgés de moins de 6 mois sont concernés par le syndrome du bébé secoué dans la majorité des cas.

Symptômes


Les nourrissons victimes d’un syndrome du bébé secoué ont un comportement inhabituel, caractérisé par un ou plusieurs symptômes :

* une somnolence inhabituelle;
* des troubles de la conscience ou une extrême irritabilité ;
* des vomissements sans raison apparente ;
* une perte des sourires ou du babillage habituels ;
* une tendance à ne pas fixer le regard ;
* des convulsions ;
* une difficulté à respirer ou des pauses respiratoires.

Face à ces signes, il est indispensable de contacter au plus vite les services d’urgence médicale. Un diagnostic et des soins précoces sont essentiels pour diminuer les séquelles neurologiques si elles existent.

Symptômes neurologiques

* perte de connaissance, crise d'épilepsie, paralysie...
* modifications du tonus (hypotonie axiale) ;
* moins bon contact (enfant répondant mal aux stimuli, ne souriant plus) ;
* diminution des compétences de l'enfant ;
* macrocrânie avec cassure vers le haut de la courbe (importance du carnet de santé) ;
* bombement de la fontanelle.

Symptômes moins spécifiques

* vomissements ;
* pâleur ;
* malaise ;
* arrêt respiratoire ;
* arrêt cardiaque ;
* perte de la vision;
* changement inexpliqué du comportement du bébé : fatigue ou somnolence brutale pouvant ressembler aux manifestations provoquées par un virus.


Prévention


Ne pas secouer violemment un enfant en bas âge demeure l'attitude indispensable à connaître. Les parents doivent apprendre à éviter de s'énerver et de secouer leur enfant lorsqu'il pleure.

Ne pas le porter dans ses bras et jouer en le faisant bouger ou en faisant des mouvements de rotation, comme “faire l'avion”. Si un bébé pleure, s'agite, s'énerve, il ne faut pas le secouer pour tenter de le stimuler.


Ne pas craquer si un enfant pleure : coucher le bébé bien en sécurité sur le dos, quitter la chambre pour quelques minutes en fermant la porte de la pièce, se rendre chez des amis, de la famille ou des voisins.

Dès que les parents sentent monter une colère incontrôlable, ils doivent demander de l'aide sans attendre à un proche, un médecin ou un pédiatre. Ils devront également être sûrs de connaître suffisamment bien la personne à qui ils confient la garde de leur enfant.


Maltraitance prénatale


L’abus prénatal est toute agressivité envers le fœtus, qui s’est tenue consciemment ou inconsciemment.

Il est clair que toutes les circonstances que négativement affectent les conditions et la qualité de vie de la mère enceinte vont produire des effets néfastes pour le fœtus.

Il y a des facteurs sociaux, toxicologiques, médicaux et de négligence personnelle, liés au style de vie de la mère considérés comme maltraitance fœtale. Par exemple, une mauvaise alimentation, l’excès de travail physique ou psychique, une grossesse non désirée, l’indifférence émotionnelle, la promiscuité, les maladies infectieuses ou de transmission sexuelle et bien sûr la consommation de substances toxiques et narcotiques influencent dans le développement du fœtus.


L’environnement affectif et social


L’environnement affectif agit sur le développement des neurones, leur myélinisation, la formation des synapses, les circuits neuronaux, le fonctionnement de certaines structures cérébrales particulièrement importantes, la sécrétion de molécules cérébrales (sérotonine, dopamine, gaba, ocytocine, etc.), le fonctionnement neuro-endocrinien de l’axe hypothalamo-hypophysaire qui régule le stress, et il influence l’expression de certains gènes qui interviennent aussi dans la régulation du stress.

Quand l’enfant vit dans un environnement affectif bienveillant, aimant et empathique, il va pouvoir se développer harmonieusement, À l’inverse, l’absence d’un environnement bienveillant peut entraîner beaucoup de souffrance et de pathologies : problèmes de comportement, agressivité, anxiété, dépression et difficultés d’apprentissage.

Lorsqu’un adulte apaise un enfant en pleurs ou en colère, il l’aide à développer des connexions essentielles entre de nombreuses cellules de son néocortex et de son cerveau archaïque et émotionnel. Elles lui permettront, avec le temps, de calmer les sentiments de danger imminent, de menace, de peur, déclenchés par son cerveau émotionnel.

Le stress est très délétère. Le chantage, les menaces, les paroles dévalorisantes, les gestes brusques ou brutaux envers l’enfant (le pousser, le tirer ou le frapper), lui faire peur en criant ou en faisant les gros yeux, toutes ces attitudes provoquent un stress important très préjudiciable pour son cerveau. Quand l’enfant est stressé, son organisme sécrète de l’adrénaline et du cortisol, molécules qui en quantité modérée ne sont pas nocives mais qui deviennent très toxiques quand leur sécrétion est fréquente et abondante. Un stress important chronique peut amener le cortisol à détruire les neurones dans des structures cérébrales très importantes: cortex frontal, hippocampe, amygdale, cervelet, corps calleux.


La maltraitance infantile réduit la matière grise


Une étude réalisée par des experts du King’s College de Londres et l'Université nationale de Singapour, publiée dans American Journal of Psychiatry en juin 2014, a effectué une méta-analyse de l'étude morpho-métrique de voxel basée sur la maltraitance infantile.

Dans le cerveau on distingue deux types de tissus, la matière grise et la matière blanche, et les deux doivent être en parfait état pour préserver la santé des gens. Tout changement dans l’une de ces régions signifie des changements dans le développement psychologique et neuronal.

La matière grise est composée principalement de corps cellulaires neuronaux regroupés dans des endroits spécifiques dans le cerveau et la moelle spinale. Le cortex cérébral est composé de matière grise et exécute la quasi-totalité de la pensée consciente. Il y a aussi matière grise plus profondément dans le cerveau, et d’autres structures formées par cette matière aident à la coordination des mouvements.

Les chercheurs ont appliqué une technique d'analyse de neuroimagerie qui permet d'étudier les différences focales dans l'anatomie du cerveau en comparant la résonance magnétique cérébrale de deux groupes de personnes.

L'étude comprenait douze groupes différents de données composées d'un total de 331 personnes (56 enfants ou adolescents et 275 adultes) ayant des antécédents de maltraitance infantile, et 362 personnes qui n’avaient pas été exposés à des mauvais traitements (56 enfants ou adolescents et 306 adultes) .

Par rapport aux sujets témoins, les personnes exposées à la maltraitance pendant l’enfance avaient significativement de plus petits volumes de matière grise dans différentes zones du cerveau : dans les gyrus orbito-frontal et temporal supérieur droit s'étendant à l'amygdale, l'insula, et les gyrus para-hippocampal et temporal moyen et dans les gyrus frontal inférieur et post-central gauches.

Des anomalies dans le gyrus post-central gauche ont été trouvés chez les personnes âgées maltraitées. Ces résultats montrent que les anomalies les plus constantes de la matière grise chez les personnes exposées à la maltraitance infantile se trouvent dans les régions ventro-latérale préfrontales et limbique-temporelles. Ces régions ont un développement relativement tard, soit après les mauvais traitements et le dysfonctionnement pourrait expliquer le déficit affectif et cognitif des personnes ayant des antécédents de maltraitance infantile.

Ces résultats montrent les graves conséquences sur le développement du cerveau dans des milieux néfastes pour l’enfance.

Accompagner les enfants avec délicatesse et tendresse leur permet de développer au mieux toutes les capacités de leur cerveau, de s’épanouir pleinement et d’être heureux.



Les terribles effets de
 la souffrance infantile
sur le cerveau des enfants