La lecture, la meilleure médecine pour le cerveau
La neurogénèse – transformation de cellules souches neuronales en neurones fonctionnels – dépend aussi de notre capacité à les faire travailler. Car ces cellules nerveuses toutes jeunes ont besoin de stimulation pour rester en vie.
Lecture et cerveau sont bien plus liés qu'il n'y
paraît. L'éducation, l'alphabétisation, et la lecture de façon plus générale
entrainent des modifications des différentes zones cérébrales, démontrant une
certaine plasticité du cerveau, de la plus tendre enfance à l'âge adulte. Il y
a deux types d'influence : celle qui est due à l'apprentissage-même de la
lecture et celle d'une lecture plus moderne, celle que l'on pratique sur le
web.
C'est l'une des meilleures activités cérébrales
qui soit. La lecture améliore notre réserve cognitive et, lorsque nous
vieillissons, la capacité du cerveau à compenser les dommages cérébraux générés
par le vieillissement ou les pathologies. La lecture stimule l'activité
cérébrale et renforce les connexions neuronales. C'est une importante
protection face au développement de maladies comme l'Alzheimer. De plus, lire
peut réduire les niveaux de stress, aider à développer le langage, améliorer l'attention
et la concentration.
Le circuit de la lecture n'est pas homogène. Ce
qui signifie qu'il y a plusieurs circuits de lecture dans notre cerveau. Le
cerveau est plastique et il se réarrange de multiples façons pour lire,
dépendant à la fois du système d'écriture et du médium utilisé. Ce qui explique
aussi que chaque enfant qui apprend à lire doit développer son propre circuit
de lecture.
La lenteur, la concentration et le processus
cognitif encouragent le cerveau lecteur. La déduction, la pensée analogique,
l’analyse critique, la délibération, la perspicacité, l’épiphanie – c’est-à-dire
la compréhension soudaine de l’essence et de la signification de quelque chose – et la contemplation sont quelques-unes des merveilleuses conséquences de
notre capacité à lire la pensée d’un autre.
Intelligence et lecture
Aujourd’hui admise comme une capacité d’adaptation permettant
de faire évoluer nos réflexes et nos comportements selon une situation donnée,
l’intelligence reposerait sur la manière
dont nous appréhendons les valeurs, les messages diffusés dans notre
environnement.
Devenir plus intelligent grâce à la lecture. La lecture stimule
l’activité cérébrale et favorise
grandement le processus d’apprentissage. Loin de ne représenter que de simples
sources d’information, les livres sont de véritables outils intellectuels. Grammaire et orthographe
y sont soignées, permettant
inconsciemment de mieux s’en servir.
De plus, l’absence de graphisme favorise le
recours à l’imagination, impliquant un développement de la créativité personnelle.
La lecture, l'action de lire, est présentée comme
l'outil par excellence du développement de l'intelligence. Il est certain que
le savoir s’érige comme l’un des piliers, comme le meilleur moyen de “devenir
plus intelligent”.
L'intelligence se résume en 2 facultés :
* La faculté de comprendre.
* La faculté de créer.
Le cerveau, quant à lui, est l'usine de
l'intelligence et de la mémorisation. Ainsi, il est composé de 2
hémisphères :
* L’hémisphère droit qui est prédominé par une
faculté de création et d'intuition.
* L’hémisphère gauche qui est prédominé par une
faculté rationnelle de compréhension.
Pour se développer, le corps humain à besoin de
nourritures. De même, l'intelligence a aussi besoin de nourriture pour se
développer, et cette nourriture cérébrale, c'est la lecture.
Lire une histoire aux enfants avant l’heure du coucher stimule le développement cérébral
Selon une recherche
réalisée à l'Hôpital pour enfants de Cincinnati, publiée dans le journal Pediatrics en août 2015 la lecture à voix haute avant
de dormir est définitivement le moyen de lui donner un peu d'avance dans la
vie.
L’équipe a mené des
examens à l'aide de l'imagerie par résonance magnétique (IRM). Les docteurs ont examiné 19 enfants âgés de 3 à 5
ans, en scannant leur cerveau pour observer l’activité cérébrale pendant
différentes activités, dont une séance de lecture à voix haute.
Différentes questions ont été posées aux enfants,
pour déterminer la fréquence des lectures auxquelles ils pouvaient assister, et
les examens des IRM ont révélé deux zones particulièrement actives chez les
petits sujets régulièrement exposés à la lecture. Les zones utiles à la
compréhension narrative et à l'imagerie visuelle.
Les résultats obtenus par cette recherche montrent
des différences dans l’activité cérébrale des enfants selon la fréquence à
laquelle ils se faisaient lire des histoires.
La zone du cerveau concernée est une région de
l’hémisphère gauche appelée le cortex d’association pariétal-temporal-occipital.
Cette région du cerveau constitue un point nodal dans l’intégration des stimuli
visuels et auditifs chez le bébé. Cette région, connue pour être
particulièrement active quand un enfant plus âgé lit pour soi-même, serait
activée très tôt chez l’enfant à qui on fait la lecture d’histoires.
Sans même regarder les images du livre, un jeune
enfant qui se fait lire une histoire visualise cette histoire dans sa tête,
d’où l’activation de la région du cerveau responsable du traitement des stimuli
visuels.
Les enfants qui ont plus de pratique avec ce type
de visualisation lorsqu’ils regardent un livre imagé ou qu’ils écoutent des
histoires pourraient développer des habiletés qui les aideront à associer des
images à des mots plus tard.
L’apprentissage de la lecture pourrait également
être facilité en raison de la capacité de l’enfant à se faire des images de ce
qu’il lit dans sa tête.
Pour que l’enfant développe ses habiletés
langagières, il est important qu’il entende des personnes parler, et non seulement la télévision ou des voix
préenregistrées.
Les livres contiennent une plus grande diversité
de mots qu’un discours normal entretenu avec l’enfant. Les enfants à qui on lit
entendent des mots différents que ceux à qui ont ne lit pas.
La lecture stimule les neurones
Selon une étude menée par des chercheurs de la
Emory University d’Atlanta, publiée dans la revue Brain Connectivity en
janvier 2014, la lecture d’un roman contribue
à renforcer la connectivité entre les neurones de certaines zones du cerveau.
Une gymnastique intellectuelle dont les avantages sont visibles même des jours
après l'arrêt ou la fin du livre.
Leurs travaux révèlent que les lecteurs les plus
assidus possèderaient un plus grand nombre de connexions entre différentes
régions du cerveau, augmentant ainsi leur activité.
Les chercheurs ont fait appel à 21 jeunes adultes,
qui ont passé une IRM pendant cinq jours consécutifs, afin d’évaluer le taux de
connectivité de leur cerveau. Les 19 jours suivants, les participants ont
réitéré le même examen, mais après avoir lu quotidiennement une trentaine de
pages du roman à suspense Pompei de Robert Harris. Puis, après avoir
terminé le roman, ils sont revenus une troisième fois passer une IRM pendant
cinq jours.
À la fin de l'expérience, les scientifiques ont
constaté un changement dans les résultats de l'IRM durant la période lecture et
pendant les cinq jours qui ont suivi. Deux régions du cerveau ont été
particulièrement stimulées : le cortex temporal gauche, associé à la
compréhension de la langue et dans le sillon central du cerveau, dédié aux
sensations corporelles. Ces deux zones sont particulièrement sollicitées parce
qu'elles entrent en jeu lorsque le lecteur se plonge dans l'histoire.
Lecture et jeux optimiseraient le développement cérébral des tout petits
Une étude réalisée par une équipe de l’Université
de Pennsylvanie, présentée lors du congrès annuel de la Society for
Neurosciences en 2012, suggère, sur le long terme chez les enfants de 4 ans, un
lien entre la stimulation par les jeux ou la lecture et l'organisation spatiale
durable des synapses du cerveau.
Les chercheurs ont suivi, depuis la naissance et
durant de longues années, l’éveil culturel et ludique de 64 enfants vivant en
milieu défavorisé, pour examiner, au terme de leur adolescence, l’évolution de
leur cortex cérébral.
Le protocole comprenait notamment une évaluation
de l’environnement affectif (parental) et culturel (nombre de livres et de jeux
mis à disposition) de ces enfants à 4 ans puis à 8 ans, et un examen cortical
par IRM à 18 ans.
Les résultats montrent que les jeunes bien
stimulés par les jeux et la lecture à l'âge de 4 ans présentent un
désépaississement de deux zones du cortex cérébral – zones liées aux tâches
visuelles complexes telles que la lecture – non observé chez les autres.
Selon les chercheurs, stimuler fréquemment les
circuits neuronaux et synaptiques dédiés à ces tâches cognitives entraînerait,
dans la même région, la régression ou la disparition d’autres circuits
cérébraux plus rarement sollicités – a priori moins utiles –. Ce ‘ménage’ affinerait la couche corticale, raccourcissant en quelque sorte les chemins
cérébraux ‘utiles’ et améliorant d’autant les performances cognitives.
La lecture change le fonctionnement du cerveau
À la naissance on n’est pas doté d’un système
cérébral inné spécifique pour la lecture et il faut que le cerveau improvise et
commence à utiliser des systèmes déjà existants.
Dans le cas des personnes qui apprennent à lire
l’activité cérébrale s’intensifie dans les zones primitives du cerveau alors
que des symboles horizontaux sont présentés. C’est parce que la ligne de la
lecture est horizontale et pas verticale.
En même temps des zones du langage s’activent car
la lecture stimule le système linguistique et rend les personnes plus
conscientes des sons qu’elles prononcent. La lecture permet ainsi d’établir un
lien entre les signes écrits et les sons prononcés.
Le processus d’apprentissage des lettres, même
s’il se fait à un âge adulte, il entraine une redistribution des ressources du
cerveau. La zone de la reconnaissance visuelle des objets et des visages se
déplace partiellement dans l’hémisphère droit du cerveau au fur et à mesure
qu’une personne apprend à lire.
L'apprentissage de la lecture augmente l'activité
des aires visuelles du cortex, l'aire visuelle primaire et l'aire spécialisée
pour la forme écrite des lettres. Autrement dit, les personnes sachant lire
répondent plus facilement à des stimuli visuels.
L'alphabétisation augmente aussi les réponses aux
stimuli sonores, au langage parlé, dans la région impliqué dans le codage des
phonèmes.
Savoir lire entraine une extension des aires du
langage et une communication entre les voies d'échanges des langages parlé et
écrit. Cela signifie notamment qu'une personne sachant lire va voir son aire du
langage parlé activée en observant simplement une phrase écrite alors qu'un
analphabète limitera le traitement du langage à la modulation auditive.
La lecture mène à des modifications cérébrales et
à une réorganisation du cortex, des phénomènes qui peuvent se produire même à
l'âge adulte, ces changements n'étant pas liés à l'âge des sujets mais bien à
leur niveau d'entrainement et de pratique de la lecture.
La réserve cognitive pour faire face à la démence
Du point de vue de la neurologie, la notion de
réserve cognitive est devenu extrêmement important, parce qu'il y a un réseau
direct entre elle et le fonctionnement cognitif exécutif du cerveau en
vieillissant, et parce que c’est un facteur de protection contre les symptômes
cliniques de maladies neuro-dégénératives.
Les personnes qui ont une grande réserve cognitive
n'ont pas seulement un large répertoire de stratégies cérébrales conscientes ou
inconscientes pour effectuer des tâches complexes, elles ont aussi un plus
grand nombre de circuits neuronaux susceptibles de maintenir celles-ci, même
lorsque le cerveau est agressé.
Exercer la mémoire
Diverses études montrent qu'un cerveau actif
effectue non seulement ses fonctions mieux, mais cela augmente la vitesse de la
réponse. En lisant, le cerveau est obligé à penser, organiser les idées, à
relier les concepts entre eux, à exercer la mémoire et à imaginer, ce qui
permet d'améliorer les capacités intellectuelles en stimulant los neurones.
Plus des relations sociales et moins de stress
La lecture génère également des sujets de
discussion, ce qui facilite l'interaction et des relations sociales, un autre
aspect clé pour garder le cerveau actif. Promouvoir la lecture a aussi d'autres
avantages pour la santé, comme la réduction des niveaux de stress ou, avant de
dormir, le développement de bonnes routines d'hygiène du sommeil.
La lecture numérique est différente
Il existe une différence de traitement de
l'information selon le support de lecture. Sur Internet, l'assimilation des
informations et la lecture sont différentes d'un support papier.
Les caractéristiques cognitives de la lecture en
ligne ne sont pas les mêmes que celles de la lecture profonde. Avec le
numérique, notre attention et notre concentration sont partielles, moins
soutenues. Notre capacité de lecture se fixe sur l’immédiateté et la vitesse de
traitement. Nous privilégions une forme de lecture qui nous permet de faire
plusieurs tâches en même temps dans des larges ensembles d’information.
Nous avons tendance à
bouger, à cliquer et cela réduit notre attention profonde, notre capacité à
avoir une lecture concentrée.
Moins concentrés, les internautes ont tendance à
lire un texte “en diagonale”, passant plus facilement d'une information à une
autre. Les articles sont rapidement balayés, et cette façon de décrypter
l'information solliciterait de façon accrue le cerveau, notamment les zones de
décodage de l'écriture, mais aussi celles qui sont impliquées dans les
raisonnements complexes.
En parallèle, le niveau d'attention semblerait
affecté. L'internaute moyen n'arrive pas à rester concentré sur un article de
fond, le survole et finit par plus difficilement comprendre ce qu'il lit, si
cela dépasse le seuil de l'actualité simple. L'effort nécessaire à la compréhension
n'est plus réalisé.
Cela s’explique parce que la fatigue visuelle de
la lecture sur écran est bien plus importante que sur le papier. Mais aussi à
cause de la surabondance des informations sur internet : des liens
hypertextes, des images, des vidéos, etc. La lecture est perturbée, moins
fluide, le cerveau “trie”.
Cette dynamique de compréhension se perd en
quelque sorte, menant le lecteur à éprouver potentiellement des difficultés de
concentration lors d'une lecture sur support papier.
Promouvoir
la lecture
Bien que la lecture est bonne à tout âge, les
enfants et les personnes âgées sont les deux groupes de population chez qui
devrait être mis davantage l'accent sur la promotion de la lecture .
Chez les personnes âgées
Afin que les personnes âgées puissent continuer à
garder le cerveau actif, si son activité est plus faible, la lecture
quotidienne est un stimulant pour le cerveau.
Même tard dans la vie, on peut continuer à
fabriquer ou multiplier significativement des neurones dans deux zones du
cerveau.
* La première est le gyrus denté de l’hippocampe,
zone clé de la mémoire qui rétrécit avec le vieillissement et le stress.
* La seconde concerne le bulbe olfactif vers
lequel migrent de nouvelles cellules nerveuses.
Il est essentiel d’être actif mentalement et en
bonne santé physique pour conserver ses performances intellectuelles.
Bienfaits de la Lecture
Stimule le cerveau. Plusieurs études indiquent que la stimulation
mentale peut ralentir l’évolution (et peut-être même l’arrêter complètement) de
la maladie d’Alzheimer et de la démence. Garder son cerveau actif l’empêche de
perdre ses capacités. Comme tous les autre muscles du corps, le cerveau a
besoin d’entraînement pour rester vigoureux et en bonne santé. Les jeux qui
stimulent l’intellect, comme les puzzles ou les échecs, sont aussi bénéfiques à
la santé du cerveau.
Diminue le stress. La lecture a la capacité d’alléger l’anxiété et
de détendre complètement. Un roman peut tout simplement nous transporter dans
une autre dimension. Un article intéressant peut nous distraire.
Améliore les connaissances. Quand on lit, on remplit le cerveau avec des
nouvelles informations – et on ne sait jamais quand on elles nous seront
utiles. Plus on a de connaissances, mieux on est équipé pour affronter des
nouveaux défis.
Accroît le vocabulaire. C’est un bienfait étroitement lié à la
connaissance : plus on lit, plus on découvre de nouveaux mots, et plus il
y a de chance de les employer dans son langage quotidien. S’exprimer de manière
éloquente et précise est un précieux atout professionnel. Les personnes
instruites, éloquentes, et ayant des connaissances sur plein de sujets
différents ont plus de chance d’être promues que les personnes qui possèdent un
vocabulaire plus restreint et ont peu de connaissances en littérature, sur les
avancées scientifiques et les actualités mondiales. Lire un livre dans une
autre langue permet de voir des mots utilisés dans leur contexte. Cela améliore
aussi bien l’écrit que le parlé.
Améliore la mémoire. Pour bien comprendre un livre, on doit se
rappeler d’une multitude d’informations : les personnages, leur passé,
leurs intentions, leur vécu, puis les nuances, et toutes les actions
secondaires qui s’entremêlent à l’action principale. Chaque fois que l’on forme
une nouvelle mémoire, on crée de nouveaux synapses – des zones de contacts
entre les neurones – et on solidifie les synapses existants. La lecture, en
formant de nouvelles mémoires, va augmenter les capacités de rétention de
mémoires à court-terme et a un effet régulateur sur l’humeur.
Développe les capacités d’analyses. De bonnes aptitudes critiques et analytiques pour
synthétiser tous les détails fournis. Cette capacité d’analyse des détails est
également bénéfique pour critiquer l’action d’un livre : on peut juger
s’il est bien écrit, si les personnages sont bien développés, si l’intrigue se
déroule de manière fluide, etc. Les détails pertinents sont analysés et
critiqués intérieurement pendant la lecture.
Améliore l’attention et la concentration. Quand on lit un livre, toute l’attention est
dirigée vers l’intrigue de l’ouvrage. C’est comme si le reste du monde se
dissolvait et qu’on pouvait plonger complètement dans les détails du récit.
Améliore la rédaction. Mieux écrire va de pair avec enrichir son
vocabulaire. La lecture d’œuvres publiées et bien écrites va avoir un effet
notoire sur le propre style de rédaction. Observer la cadence, la fluidité, et
le style d’autres auteurs va inévitablement influencer la propre manière
d’écrire.
Tranquillise l’esprit. À la base, la lecture est synonyme de
relaxation. La thématique d’un livre peut aussi apporter la tranquillité d’esprit
et une paix intérieure considérable. La lecture de textes spirituels peut
baisser la tension artérielle et suscite un sentiment de calme. De plus, il a
été démontré que les livres de développement personnel peuvent aider les
personnes qui souffrent de certains troubles de l’humeur et de formes légères
de maladies mentales.
Agir dès l'enfance
La lecture est une
partie importante de la santé et du bien-être de l’enfant. Les enfants qui
n’apprennent pas à lire couramment peuvent avoir des troubles affectifs et des
troubles du comportement plus tard. Les aptitudes que l’enfant acquiert au
début de sa vie lui seront utiles à l’âge adulte.
Chez les enfants, c’est
le meilleur moment pour inculquer cette habitude parce que son cerveau et ses
fonctions sont encore en développement. Encourager la lecture et l'écriture est
important, non seulement pour l'interaction sociale survenant, mais parce qu'il
améliore la réserve cognitive.
Lire régulièrement des histoires aux enfants pour
stimuler le développement de leur langage. On peut agir très jeune sur son
cerveau pour qu’il soit mieux protégé dans le futur.
La lecture est la vitamine par excellence de l'esprit
La lecture permet d'enrichir la connaissance et le
savoir, de faire travailler la mémoire par des exercices de recyclages
permanents entre les faits abordés et la représentation de la réalité.
Pour qu'une lecture soit efficace, il faut qu'elle
soit variée, les différents types de lecture doivent être pratiqués en vue
d’une harmonisation intellectuelle.
* La lecture de distraction et d'évasion. Très
souvent accompagnée d'images, elle est plus conseillée pour les adolescents.
Elle permet de se distraire, de se détendre, de s'évader, tout en réfléchissant
en même temps. Elle soigne l'orthographe et l'expression orale du lecteur.
Aussi, elle aborde le plus souvent les thèmes d'aventures amoureuses.
* La lecture d'information et de formation. Elle
est pour l'instruction et pour l'acquisition de la connaissance, du savoir.
Elle met un accent particulier sur la faculté rationnelle de compréhension du
cerveau. Ce sont principalement les journaux, les livres pédagogiques, les
encyclopédies.
* La lecture d'élévation. Elle donne les outils
nécessaires pour l'élévation individuelle de l'esprit, et le développement personnel.
Ce sont les livres philosophiques, les livres de pensées positives et de
développement personnel, les livres religieux.
Lire en famille renforce la communication et stimule le cerveau
La lecture est l’une des activités très agréables
que les parents peuvent entreprendre avec leurs enfants. Lorsqu’elle est faite
régulièrement, elle facilite leur acquisition du langage, elle leur permet
d’apprendre à écouter et elle les prépare à reconnaître les mots écrits.
C’est aussi l’occasion pour les parents et leurs enfants d’avoir du plaisir ensemble de façon reposante, amusante et satisfaisante sur le plan affectif.
C’est aussi l’occasion pour les parents et leurs enfants d’avoir du plaisir ensemble de façon reposante, amusante et satisfaisante sur le plan affectif.
Promouvoir la lecture chez les enfants
Réconforter
* Intégrer la lecture dans la routine quotidienne
du coucher. Faire la lecture aux
enfants à l’heure de dormir les détend et les rassure, qu’ils soient tout
petits ou d’âge préscolaire.
* Prêter attention aux pages ou aux livres que l’enfant
commence à préférer. Il
comprendra que l’on accorde de l’importance à ce qu’il aime et à ce qui lui
importe.
* Décrire les émotions exprimées par les
illustrations ou par les personnages. Les jeunes enfants ont besoin d’entendre et d’apprendre les mots qui
décrivent les sentiments, puisqu’ils commencent à déchiffrer leurs propres
émotions.
* Les histoires peuvent aider l’enfant à négocier
certaines expériences de vie.
Ainsi, il peut constater qu’il n’est pas le seul à vivre ce genre de situations
et apprendre de nouvelles façons de les affronter.
* Les livres d’histoire donnent l’occasion de passer de merveilleux moments en tête-à-tête avec l’enfant.
* Les livres d’histoire donnent l’occasion de passer de merveilleux moments en tête-à-tête avec l’enfant.
Jouer
* Lire des livres que l’enfant peut manipuler. Un bébé aimera explorer un livre en carton
rigide ou en plastique avec ses doigts et sa bouche, alors qu’un enfant plus âgé
prendra plaisir à découvrir un livre interactif.
* Prendre le temps de parler de l’histoire
ensemble. La conversation
stimulera son imagination et sa créativité. Les très jeunes enfants apprendront
ainsi que la communication est une relation à deux sens.
* Changer souvent de ton et jouer avec les
expressions du visage pour souligner ce que l’on dit. L’enfant sera captivé par l’histoire; il
apprendra aussi à observer le visage et à écouter la voix pour mieux
interpréter les émotions.
* S’évader ensemble dans un monde imaginaire. Laisser l’enfant explorer son imagination et
s’extasier devant les illustrations fabuleuses et fantaisistes qui transforment
la lecture en jeu.
Enseigner
* Relire les histoires qu’il préfère en sautant
des mots ou des expressions-clés. Il se fera un plaisir de compléter les phrases ou de répéter les rimes dont
il raffole, ou il saisira l’occasion de raconter l’histoire à sa façon. Cela
rendra la lecture très “interactive”.
* Profiter de l’occasion pour parler de la
couleur, de la forme et de la taille des objets. L’enfant d’âge préscolaire mettra un certain
temps à mettre un nom sur ces notions abstraites, mais les livres faciliteront
sa prise de conscience de certains concepts.
* Préparer l’enfant à la lecture et à l’écriture
en lui apprenant à reconnaître les lettres et les sons correspondants. Lui demander de trouver certaines
lettres dans le livre et d’en faire le son.
* Découvrir de nouveaux endroits sans quitter la maison. Lui faire découvrir
l’océan, l’espace ou des cultures et des pays lointains et l’éveiller à de
nouvelles idées.
Donner le goût de la lecture aux enfants
* Lire régulièrement aux enfants et/ou en leur
compagnie.
* Choisir des livres adaptés à leur âge.
* Créer un coin attrayant, calme, propice à la
lecture.
* Raconter l’histoire de leur enfance avec un
album photo.
* Varier les façons de raconter des histoires
(livres, images, évènements, livre-vidéo).
* Raconter des histoires à partir d’images
découpées.
* Jouer avec les sons et les mots.
* Fabriquer des livres avec eux.
* S’intéresser à leurs goûts et leur offrir des
livres pour encourager leurs passions.
* Demander aux plus grands de raconter des
histoires avec eux.
* Aller à la bibliothèque.
* Offrir des livres en cadeau.
* Écrire des lettres en compagnie des enfants,
aller les poster.
* Lire les affiches lors des sorties extérieures.
Lire ouvre des portes non seulement au présent
mais aussi à l'avenir,
comme une construction individuelle et sociale.
comme une construction individuelle et sociale.
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