La musique éveille les fonctions mentales et physiques de l'enfant,
développe ses capacités intellectuelles
développe ses capacités intellectuelles
Des recherches démontrent que lorsqu’un enfant écoute de la musique classique l’hémisphère droit de son cerveau est activé – et que lorsque l’enfant étudie un instrument de musique, les hémisphères droit et gauche s’activent tous les deux.
Dans le ventre de sa mère, le fœtus est baigné
dans un environnement sonore permanent. Même si l’enfant est passif dans son
écoute des bruits qui l’entourent, il entretient un rapport particulier avec ce
qu’il entend : les sons qu’il perçoit ont sur lui des effets bénéfiques
(ou négatifs parfois).
La musique calme, apaise et sécurise l’enfant,
elle éveille ses fonctions mentales et physiques, développe ses capacités
intellectuelles. Lorsque le fœtus écoute de la musique, elle confère et produit
en lui un effet de relaxation et d’harmonie. Effet qui dure, même après la
naissance.
Au fil des mois, l’ouïe du nourrisson et tous ses
sens se développent participant ainsi à la maturation du système neuronal. La
musique contribue à l’éveil des bébés.
La musique participe au
bon développement global du nourrisson. Quand il écoute, son cerveau est
fortement sollicité : il analyse, dissèque, tente de comprendre le
fonctionnement et le langage musical. Très vite, l’enfant comprend que la
reproduction des sons et l’écoute de la musique sont deux choses bien
différentes.
L’exposition à la
musique produit de nombreux bienfaits sur un cerveau d’enfant. Il accélère
l’acquisition du langage, l’écoute des compétences, la mémoire et la motricité. Les
expériences musicales intègrent ces différentes compétences en même temps, ce
qui entraîne la création de multiples connexions neuronales dans le cerveau.
L’exposition à la
musique améliore également le raisonnement spatio-temporel. Il s’agit de la capacité de voir des pièces
démontées, et pouvoir les réassembler mentalement. Les compétences en
mathématiques dépendent aussi de ce genre de raisonnements.
L’éveil au monde sonore participe au développement
global du petit. L’enfant est une vraie éponge, il retient d’innombrables
parcelles d’informations des découvertes et des observations qu’il fait.
L’effet Mozart
Le public a découvert
l'effet Mozart en 1993 grâce à une étude menée par le Dr Frances Rauscher de
l'Université de Californie à Irvine. Avec ses collègues, elle avait observé que
36 étudiants au baccalauréat en psychologie avaient obtenu des résultats de 8
ou 9 points plus élevés lors de leur test de QI spatial après l'écoute, pendant
10 minutes, de la Sonate pour 2 pianos en ré majeur , K.448, de Mozart.
Des études ultérieures
ont montré qu'écouter de la musique de Mozart déclenche des changements dans le
comportement – en ce qui concerne les états d'alerte et de calme –, de l’affectivité – induit des états émotionnels – métaboliques – augmentation de la teneur de calcium et de la dopamine dans le cerveau.
Les bienfaits de la
musique, notamment certaines pièces de Mozart, pourraient être dus à des pulsations
par minute et aux hautes fréquences des instruments, car ils changent l'état du
cerveau – en particulier dans les domaines liés à l'hémisphère droit, où se trouvent
les fonctions spatio-temporelles – le rendant plus réceptif.
La musique de Mozart en
ce qui concerne les autres compositeurs a des caractères distinctifs : les
sons de ses mélodies sont purs, précis, ce sont des sons hautement harmoniques,
et les rythmes, les propres mélodies, la métrique, le ton, le timbre et les
fréquences de sa musique semblent stimuler le cerveau humain, en activant les
neurones.
Il s’en est suivi un
grand intérêt pour la recherche sur les études des effets de la musique
sur le fonctionnement humain, notamment sur le développement des bébés.
La méthode Tomatis
Le Dr Tomatis, otho-rhyno-laryngologiste,
chirurgien, psychologue et inventeur, fut le premier à observer,
vers 1950, que nous chantons grâce à nos oreilles. Il avait remarqué que
les travailleurs d'usine ayant une perte d'audition avaient fréquemment aussi
des distorsions dans la voix. Il avait aussi noté que les chanteurs d'opéra
ayant des troubles de la voix pouvaient subséquemment souffrir d’une perte
auditive. Ce phénomène fut ensuite vérifié scientifiquement et nommé «effet
Tomatis».
Surnommé Dr Mozart par
ses patients, il a été le premier à parler de l'«effet Mozart», qui lui a
inspiré une méthode particulièrement utile pour traiter les problèmes
d'apprentissage et les troubles de comportement.
La méthode Tomatis est
une méthode basée sur la «rééducation de l’écoute». Elle s’adresse aux
personnes (enfants et adultes) aux prises avec divers problèmes de voix,
d'écoute, d'apprentissage ou de communication. Parmi les troubles les plus
souvent traités, on retrouve le déficit de l'attention, les retards
d'apprentissage, l’autisme, la dyslexie, les problèmes de motricité et de
langage et les difficultés d’apprentissage de langues étrangères.
Le but de sa technique
est de rééduquer les muscles de l'oreille interne, de façon à laisser de
nouveau percevoir à l'oreille toute la palette sonore. La rééducation de
l'oreille se fait par l'écoute d'œuvres de Mozart dans lesquelles on retrouve
une abondance de hautes fréquences, particulièrement dans les concertos pour
violon qui ont été filtrées. L'invention du Dr Tomatis, baptisée «oreille
électronique», consiste en des écouteurs modifiés permettant la transmission du
son par l'air, mais également par les os.
Plus de 200 centres
Tomatis partout dans le monde accueillent maintenant des patients, certains
présentant des troubles graves, d'autres désirant simplement développer une
écoute plus attentive.
Écouter de la musique
harmonieuse est bénéfique pour le cerveau des bébés, les répercussions étant
visibles au niveau de leur épanouissement physiologique et psychologique.
Apprendre la musique dans l'enfance stimule le cerveau à l'âge adulte
Selon une étude réalisée
par des chercheurs de la Northwestern University publiée dans le Journal of
Neuroscience en 2014, apprendre à jouer d’un instrument lorsqu’on est enfant
prévient le déclin cognitif chez les seniors.
Les chercheurs ont suivi
un groupe de 44 adultes, âgés de 55 à 76 ans. Chaque volontaire a écouté une
version synthétisée de la syllabe «da». L’activité de la région du cerveau qui
réagit aux sons a été enregistrée en même temps. Certains participants avaient
appris à jouer d’un instrument enfants, d’autres non. Les premiers n’avaient
pas joué depuis des dizaines d’années.
Les participants formés
à la musique ont tous montré de meilleurs résultats. Ceux qui ont reçu des
cours pendant plusieurs années étaient un peu plus rapides à réagir au son.
Les réponses du cerveau
au son n’étaient qu’une milliseconde plus rapides chez les participants ayant
appris la musique dans l'enfance. Être plus rapide d’une milliseconde ne paraît
pas considérable, mais le cerveau est très sensible aux durées. Une
milliseconde, pour des millions de neurones, peut créer une vraie différence
chez les personnes âgées.
Apprendre le piano ou le
violon à un enfant améliore durablement la façon dont son cerveau perçoit les
sons. Le cerveau est éduqué : il apprend à distinguer les musiques et les
dialogues des autres sons. Une capacité particulièrement utile, puisqu’elle
peut aider à suivre des conversations dans des environnements bruyants, comme
des restaurants.
Lorsque nous
vieillissons, le cerveau évolue. C’est pour cela que les personnes âgées
répondent plus lentement aux sons qui changent rapidement, comme les paroles.
Or, plus on s’entraîne pendant l’enfance, plus le cerveau répond vite à une
sollicitation orale.
Cette découverte est
importante : le temps de réaction neural est le premier à se réduire
lorsqu’on vieillit. Il est donc important de l’entretenir dès le plus jeune
âge.
La musique classique favorise le développement cérébral chez l’enfant
Selon une étude
présentée par des chercheurs de l’Institute of Education de l’université de
Londres en janvier 2014, la musique classique peut encourager le développement
intellectuel de la population, en particulier les enfants.
Les enfants qui étaient
dans les premiers stades de l'enseignement primaire et écoutaient de la musique
classique, n'ont développé aucun type de préjugé et quelques années après, ils ont
été en mesure d'apprécier les différents types de musique, ce qui a augmenté leur
concentration et autodiscipline.
Les enfants ont été
exposés à différents types de musique classique. Les pièces étaient variées,
augmentant la difficulté comme ils passaient les jours, en améliorant leur
capacité à saisir les détails, distinguer des sons et répondre aux idées
sophistiquées. D’autre part, il a également été montré que les enfants peuvent
explorer leurs sentiments et utiliser leur imagination.
Le chant nourrit le cerveau des enfants
Selon une étude réalisée
par des chercheurs de l’Université de Münster, Allemagne, jouer en chantant
favorise le développement des enfants à l'école maternelle. Le livre “Singing
in Childhood - An Empirical Study of Health and School Readiness of Kindergarten
Children and the Elementary Canto Concept for Practical Implementation” fut
publié en décembre 2010.
L’étude complète et
détaillée a impliqué 500 jardins d'enfants. Durant les premières années de leur
vie, les enfants ont besoin d'avoir beaucoup plus de possibilités d'interpréter
joyeusement des chansons que celles qui leur sont actuellement proposées. 88%
des enfants qui chantaient fréquemment de cette façon étaient, selon les
conclusions médicales, prêts pour une scolarité normale, par rapport à seulement
44% pour les enfants qui chantaient moins souvent.
Pour la première fois,
l'étude a fourni les preuves empiriques convaincantes qu'interpréter des
chansons de façon joyeuse contribuait au développement des enfants des
maternelles dans tous les domaines, physique, mental et social dans une mesure
qui avait été sous-estimée. Cela s'applique en particulier au développement de
leur langage, à leur comportement social et au contrôle des agressions. Chaque
enfant peut profiter de nombreuses façons du fait de chanter davantage, en
particulier les enfants issus de milieux immigrés ou sans instruction.
Une explication pour ces
conclusions est apportée par des études neurobiologiques et physiologiques, qui
montrent que chanter conduit à une plus grande production d'hormones de
bien-être et à la réduction des hormones de l'agression.
Jouer d’un instrument de musique très jeune, fait travailler le cerveau des enfants
Selon une étude réalisée
par des chercheurs du Boston
Children’s Hospital parue dans PLOS
One en juin 2014, il pourrait y avoir un lien biologique entre
l’apprentissage musical et une meilleure fonction exécutive. Cela se traduit
notamment par de meilleurs résultats académiques ou une meilleure régulation du
comportement.
15 enfants apprenant la
musique, 15 musiciens professionnels ont subi des IRM. Les résultats du scanner
ont été comparés à ceux de deux groupes de contrôle, des adultes et enfants
n’ayant pas appris la musique hors de l’école. Les examens révèlent que les
musiciens ont de meilleurs résultats aux tests cognitifs mesurant la fonction
exécutive. Ainsi, les aires du cortex préfrontal sont plus actives lorsque l’on
demande à un musicien de passer rapidement d’une tâche à l’autre.
Les fonctions exécutives
sont un fort prédicateur de la réussite académique, plus encore que le Q.I. Ces
résultats ont de réelles implications dans l’éducation, l’entraînement musical
peut en réalité aider à préparer l’enfant à un meilleur avenir académique.
La fonction exécutive
n’est pas seulement utile sur le plan académique. Au quotidien, elle permet
d’assimiler et retenir rapidement des informations, ajuster son comportement au
contexte ou encore faire les bons choix. Chez certaines personnes, et dans certaines
pathologies comme l’hyperactivité, cela pose problème. Les résultats peuvent aussi
avoir du sens pour les enfants et les adultes qui ont des troubles de la
fonction exécutive, comme les enfants avec trouble de l’attention avec
hyperactivité ou les personnes âgées.
Prendre des cours de musique avant l'âge de 7 ans favorise le développement du cerveau
Les travaux menés par
des équipes des universités Concordia et McGill publié dans la revue Journal
of Neuroscience en février 2013 montrent que les enfants ayant été initiés
à la musique très tôt présentent des connexions plus fortes entre les régions
motrices de leur cerveau. Ces zones cérébrales sont liées à la planification et
à l'exécution des mouvements.
Les auteurs estiment que
la période de 6 à 8 ans constitue une phase névralgique durant laquelle la
formation musicale agit sur le développement cérébral et peut modifier
durablement les habiletés motrices ainsi que la structure du cerveau.
Les chercheurs ont fait
subir à 36 musiciens adultes une épreuve motrice ainsi qu'une scintigraphie
cérébrale. La moitié de ces sujets avaient commencé leur formation musicale
avant 7 ans, et les autres, après cet âge. Toutefois, les deux groupes
possédaient le même nombre d'années de formation et d'expérience. Ces
données ont été comparées à celles de sujets qui n'avaient aucune
formation musicale.
Le test de motricité
consistait à évaluer la capacité des sujets à exécuter une séquence apprise de
mouvements. Il a révélé que les musiciens précoces jouissaient d'une plus
grande synchronisation.
Pour ce qui est de
l'analyse de la structure cérébrale, elle a permis d'observer chez les
musiciens précoces une augmentation de la substance blanche du corps calleux.
Celui-ci est en quelque sorte un faisceau de fibres nerveuses qui relie les
régions motrices droite et gauche du cerveau.
Mais cette recherche a
surtout permis d'établir clairement que plus l'initiation à la musique débute
tôt dans la vie, plus cette connectivité est importante.
En outre, l'analyse des
scintigrammes ne montrait aucune différence entre les non-musiciens et les
musiciens ayant entrepris leur formation plus tardivement. Cette information
laisse à penser que les effets postulés sur le développement du cerveau surviennent
tôt ou n'ont simplement pas lieu.
Influence de l'enseignement de la musique sur le cerveau de l’adolescent
Selon une étude réalisée
par des chercheurs du laboratoire des neurosciences auditives de la Northwestern
University d’Evanston parue dans les PNAS en juillet 2015, le cerveau
peut à la faveur d’une expérience débutée à l’adolescence, faire encore preuve
de plasticité.
Les chercheurs ont
évalué les effets d’un entraînement musical sur le développement des capacités
auditives de lycéens de 14 ans (19 adolescents) et ont comparé les résultats
obtenus à ceux enregistrés dans un "groupe contrôle" composé d’élèves
qui avaient choisi, eux, de faire du sport (21 élèves).
Ils ont d'abord noté les
réponses neuronales au son et les performances langagières avant que les
adolescents ne débutent leur entrainement respectif réalisé dans le cadre de
leur cursus scolaire. Puis ils les ont de nouveau évaluées lors de leur
dernière année de lycée, trois ans plus tard.
Les scientifiques ont
testé les adolescents sur leur "mémoire phonologique", responsable du
stockage temporaire des informations verbales. Et sur leur "conscience
phonologique", autrement dit la conscience que les mots sont composés de
phonèmes ou de sons. Cette faculté nous permet de percevoir, de découper et de
manipuler les unités sonores du langage telles que la syllabe, la rime et le
phonème. Enfin, ils ont évalué la capacité des adolescents à rapidement nommer
les mots.
Il ressort qu’un
entraînement musical débuté au lycée modifie bien l’évolution du développement
cérébral chez l’adolescent. Plus précisément, il influe sur la stabilité du
processus de traitement de l’information auditive par le cerveau et accélère la
maturation des réponses auditives au niveau du cortex.
Enfin, le groupe qui
avait reçu un enseignement musical avait une meilleure conscience phonologique
que le groupe qui avait reçu un entraînement sportif. Il apparaît que
l’entraînement à la musique, même débuté tard dans l’adolescence, peut
augmenter le traitement neuronal des sons et apporter un bénéfice sur le plan
du langage.
Ces résultats renforcent
l’idée selon laquelle le cerveau de l’adolescent demeure encore réceptif à
l’entraînement à la musique.
La musique aide les enfants à développer leur langage
Selon une étude réalisée
par des chercheurs de l'université Northwestern dans l'Illinois publiée dans le
Journal of Neuroscience en septembre 2014, la musique a le pouvoir de
développer le cerveau des enfants pour faciliter leur apprentissage du langage.
Les chercheurs ont étudié un groupe de 44
enfants âgés de six à neuf ans durant deux ans. Ils ont voulu observer
l'influence des cours de musique sur l'évolution de leur maîtrise du langage et
de la communication. Les enfants étudiés étaient issus de quartiers défavorisés
présentant plus de risques d'échec scolaire et de problèmes sociaux. Ces
enfants ont pris part à un programme offrant des cours de musique gratuits.
Les neurologues ont posé
des électrodes sur le cuir chevelu des enfants, alors qu'ils n'étaient encore
que sur la liste d'attente pour intégrer les leçons de musique. Au bout d'un
an, aucune différence notable n'a été observée entre les enfants ayant suivi
les cours de musique, et les autres.
Mais après deux ans, la
donne a changé. Après avoir entendu un morceau de Mozart, les cerveaux des
enfants ayant étudié la musique émettaient des ondes. Une fois ces ondes
captées et amplifiées grâce à l'électroencéphalogramme, les chercheurs ont
réalisé que ces ondes étaient réminiscentes du signal capté par les oreilles.
En somme, le cerveau des petits apprentis musiciens était capable de rejouer le
morceau plus vite et de manière plus précise que les autres.
L'apprentissage de la
musique est un bon moyen d'améliorer les fonctions neuronales, donc le langage.
L'apprentissage de la musique chez l'enfant permettrait de réduire l'anxiété et de contrôler ses émotions
Une étude menée par des
chercheurs de l'école de médecine du Vermont publiée en décembre 2014 dans la
revue scientifique Journal of the
American Academy of Child & Adolescent Psychiatry, affirme que jouer de
la musique permet aux enfants de mieux se concentrer, de savoir comment
contrôler leurs émotions et réduit l'anxiété.
L'étude poursuit les
travaux antérieurs de James Hudziak, un des chercheurs de l'équipe, dans
lesquels il montrait que certaines parties du cortex cérébral, la couche
extérieure du cerveau, s'épaississaient en période d'anxiété et de dépression,
même chez les enfants en pleine santé. Son rôle, ici, a été de déterminer s'il
existait ou non des facteurs capables d'influer positivement cette zone du
cerveau.
Les scientifiques ont
scanné les cerveaux de deux cent trente-deux jeunes participants âgés entre 6
et 18 ans. Après avoir remarqué que l'épaisseur des zones cérébrales affectées
par le stress diminuait quand l'enfant pratiquait un instrument, les chercheurs
se sont également rendus compte que jouer de la musique pouvait favoriser le
contrôle et la coordination des mouvements. En d'autres termes, jouer d'un
instrument réduit l'anxiété et stimule d'autres parties du cerveau, comme
celles en charge de la mémoire, l'attention, l'organisation et la planification
du futur.
Une équipe du Massachusetts Institute of Technology (MIT) dans une étude publiée dans la revue Neuron en décembre 2015, a identifié un ensemble de neurones dédié à l’écoute de la musique.
Les chercheurs ont montré que leur protocole d'analyse avait décelé une deuxième voie neuronale dans le cerveau, dont les scientifiques avaient déjà des preuves et qui est syntonisée avec les sons générés par le langage. Ils ont aussi montré que les circuits de la parole et la musique se trouvent dans différentes parties du vaste cortex auditif du cerveau, où tous les sons sont interprétés, et que chacune est en grande partie sourde aux lignes directrices de l’autre. Quand il s'agit de répondre aux chansons contenant des paroles, il y a une superposition.
Afin d'identifier les sons ou les éléments sonores si essentiels, puisque le cerveau alloue une partie de la matière grise à la tâche de les détecter, les chercheurs ont obtenu un ensemble de 165 fragments sonores distincts et facilement identifiables de deux secondes chacun. Puis ils ont scanné le cerveau de 10 volontaires (aucun d'entre eux n’était musicien) pendant qu’ils écoutaient ces fragments sonores.
Ils se sont concentrés sur la région auditive du cerveau, située dans les lobes temporaux juste au-dessus des oreilles ; ils ont analysé mathématiquement les voxels (pixels en trois dimensions) des images pour détecter les modèles d'excitation ou de calme neuronal.
Ils ont généré six modèles de base de la réponse, six manières dont le cerveau a catalogué les bruits entrants.
En assemblant les fragments de son avec les modèles d'activation, les chercheurs ont déterminé que quatre modèles étaient liés à des propriétés physiques générales du son comme le ton et la fréquence.
Le cinquième suivait la perception du langage du cerveau, et quant au sixième les données sont devenues opérationnelles en révélant un site spécifique neuronal dans la rainure du cortex auditif, qui a réagit à tous les fragments musicaux reproduits par les chercheurs.
Une place dans le cerveau pour la musique
Une équipe du Massachusetts Institute of Technology (MIT) dans une étude publiée dans la revue Neuron en décembre 2015, a identifié un ensemble de neurones dédié à l’écoute de la musique.
Les chercheurs ont montré que leur protocole d'analyse avait décelé une deuxième voie neuronale dans le cerveau, dont les scientifiques avaient déjà des preuves et qui est syntonisée avec les sons générés par le langage. Ils ont aussi montré que les circuits de la parole et la musique se trouvent dans différentes parties du vaste cortex auditif du cerveau, où tous les sons sont interprétés, et que chacune est en grande partie sourde aux lignes directrices de l’autre. Quand il s'agit de répondre aux chansons contenant des paroles, il y a une superposition.
Afin d'identifier les sons ou les éléments sonores si essentiels, puisque le cerveau alloue une partie de la matière grise à la tâche de les détecter, les chercheurs ont obtenu un ensemble de 165 fragments sonores distincts et facilement identifiables de deux secondes chacun. Puis ils ont scanné le cerveau de 10 volontaires (aucun d'entre eux n’était musicien) pendant qu’ils écoutaient ces fragments sonores.
Ils se sont concentrés sur la région auditive du cerveau, située dans les lobes temporaux juste au-dessus des oreilles ; ils ont analysé mathématiquement les voxels (pixels en trois dimensions) des images pour détecter les modèles d'excitation ou de calme neuronal.
Ils ont généré six modèles de base de la réponse, six manières dont le cerveau a catalogué les bruits entrants.
En assemblant les fragments de son avec les modèles d'activation, les chercheurs ont déterminé que quatre modèles étaient liés à des propriétés physiques générales du son comme le ton et la fréquence.
Le cinquième suivait la perception du langage du cerveau, et quant au sixième les données sont devenues opérationnelles en révélant un site spécifique neuronal dans la rainure du cortex auditif, qui a réagit à tous les fragments musicaux reproduits par les chercheurs.
L'impact de la musique sur le cerveau et les capacités
intellectuelles
Par tout son système
organisationnel, c’est-à-dire les notes, les mesures, les rythmes, le tempo et
l’harmonie, la musique fait appel au
cerveau gauche de l’enfant par leurs fonctions logiques, symboliques et
analytiques.
De la même façon, par son expressivité, soit dans
l’écoute ou l’exécution, la musique fait appel au cerveau droit dans ses
dimensions affective et non-verbale de la communication, dans la créativité et
l’imagination.
Donc la musique dans ce qui la constitue demande
une collaboration constante entre les deux hémisphères du cerveau, ce qui
favorise une activité humaine plus harmonieuse.
L’ouïe est le premier sens qui se développe, même
à l’état utérin chez l’enfant, la musique siège dans les premières couches du
cerveau. Ce qui l’amène à avoir un impact sur les différentes couches de
celui-ci. Entre autres elle touche au système limbique où elle rejoint la vie
émotionnelle, et également les relations sociales par ses interrelations des
sons au point de vue harmonique (plusieurs notes jouées de façon simultanées)
ou polyphonique (plusieurs instruments qui jouent en même temps). Et toute la
transposition de symboles musicaux en émission sonore sur un instrument demande
les fonctions symboliques et abstraites du cortex.
La musique par son aspect plaisant a un impact sur
le système limbique – qui a des liens avec le plaisir, la satisfaction et la
motivation –, puisqu’une information chargée émotivement va provoquer
l’activation du cortex et s’engrammer (laisser une trace) plus profondément, ce
qui joue un rôle important dans la formation de la mémoire à long terme.
Au point de vue corporel, la musique dans son
exécution, permet le développement de la motricité grosse et fine, ainsi que de
la coordination. Elle permet également l’apprentissage de la gestion
énergétique.
De plus, par son essence, la musique favorise le
développement de la concentration et de l’attention, et de toutes les gestions
émotionnelle, relationnelle et d’expression.
Musique, Développement et Apprentissage
L’apprentissage de la musique favoriserait
notamment le développement des habiletés cognitives, langagières,
psychomotrices et sociales. Il a été démontré que l’étude de la musique améliorerait
la pensée abstraite dès la petite enfance. Les activités d’écoute, de
discrimination sonore et les jeux rythmiques aideraient également à stimuler le
développement de la conscience phonologique (pré-lecture) avant l’entrée à
l’école.
De plus, par l’entremise d’activités rythmiques,
la musique serait un médium unique pour améliorer la coordination, l’équilibre,
le tonus et l’orientation spatiale. Enfin, l’apprentissage de la musique aurait
des retombées notables sur les interactions avec les pairs et sur la facilité à
exprimer ses sentiments.
L’écoute, mais surtout l’apprentissage de la
musique, peut avoir un certain impact sur le développement de la mémoire. À
l’aide de techniques d’imagerie cérébrale, il a été démontré que la région du
lobe temporal gauche, liée à la mémoire verbale, est plus développée chez les
enfants et les adultes qui pratiquent régulièrement la musique. Les impacts de
l’apprentissage musical sont aussi considérables sur les plans sensoriel et
moteur.
Musicothérapie
La musique et la médecine sont deux arts
complémentaires depuis les origines de l’humanité.
La liaison Musique-Médecine peut s’appeler
Musicothérapie dès le moment où elle repose sur un protocole scientifique qui
exige des recherches rigoureuses établissant les effets de la musique, des sons
et des rythmes sur l’être humain.
Les deux principales méthodes utilisées en
musicothérapie sont la musicothérapie active et la musicothérapie réceptive.
La musicothérapie active est créée par le patient qui chante ou joue d’un
d’instrument mis à sa disposition ; son impératif technique est d’établir
la communication. C’est la méthode la plus utilisée chez l’enfant : elle
permet en effet la rupture de la quotidienneté, la conjuration de l’angoisse
par le jeu, la réhabilitation du vécu corporel, le développement des
possibilités d’expression et du désir de communication,
La musicothérapie
réceptive, appelée aussi passive,
consiste à écouter un programme sonore, choisi et prescrit par un thérapeute.
Elle permet la production d’effets régressifs et l’ouverture des canaux de
communication qui donnent accès à la dynamique psychique, le déclenchement
d’effets réactifs, la rééducation émotionnelle, l’atténuation de l’agressivité,
le rétablissement des rythmes biologiques – tout corps vivant est animé par des
vibrations rythmiques –, la relaxation et la détente.
L’importance de la musique pour le développement
du bébé
Les bienfaits de la musique pour le fœtus
In utéro, les émotions du fœtus sont décuplées
lorsqu’il entend de la musique. Bien avant la formation de son système auditif,
l’enfant perçoit les vibrations des sons de l’extérieur grâce aux os de son
crâne et au bassin maternel qui agissent comme des résonateurs. Ainsi, dès la
7ème semaine de grossesse, les vibrations de la musique ou des divers sons
perçus procurent à l’enfant ses premières vraies émotions.
La femme enceinte qui chante fait aussi profiter
son bébé, car dans l’utérus, il est très sensible à la voix de maman qui est
conduite par le liquide amniotique et amplifiée par le bassin. Les sons et les
vibrations viennent comme des vagues caresser ses petites lèvres et ses mains.
Plus tard dans la grossesse, aux vibrations viennent
s’ajouter la capacité d’entendre les sons. Le fœtus est plus sensible aux sons
graves, les fréquences hautes étant filtrées par le liquide amniotique et la
paroi abdominale de la maman.
L’impact de la musique sur le développement des tout-petits
Lorsqu’il vient au monde, le patrimoine auditif du
bébé est déjà considérable. Dès sa naissance, le nouveau-né est très sensible
aux sons, à la musique et à son environnement. Les basses fréquences facilitent
son endormissement plusieurs mois après sa venue au monde.
Il est doté d’une mémoire auditive qui va influer
sur son tempérament. La musique que la mère a écoutée durant la grossesse va
éveiller en lui les anciens souvenirs de sa vie utérine. Elle lui permettra de
ressentir les émotions éprouvées dans le ventre. Il se rappellera des
sensations de chaleur, de confort et de protection lorsqu’il était niché dans l’utérus
et qu’il entendait les battements rassurants du cœur de la mère.
Résultat : le bébé est calme, détendu, apaisé.
L’écoute de la musique
contribue au développement de ses diverses habiletés :
Motricité globale. En
entendant une chanson qui lui plaît, il se balance ou sautille dans les
bras d’un adulte, puis quand il se tient assis, il se tortille. Debout, il
fléchit ses genoux de façon rythmée, remue ses bras, ses mains.
Motricité fine. Les
activités comme secouer un hochet, taper sur un clavier musical ou taper dans
ses mains aident l’enfant à contrôler les mouvements de ses mains et de ses
doigts.
Langage. Pour les bébés,
apprentissage musical et apprentissage du langage sont étroitement liés. Quand
on lui chante des chansons ou des comptines, il développe sa sensibilité
musicale mais aussi ses capacités langagières. On lui offre ainsi l’accès à
l’expression orale et à un vocabulaire riche. La mise en musique aide à la
mémorisation des mots, des phrases et des histoires. De plus, faire écouter
différentes musiques développe sa capacité à s’émouvoir.
Capacités cognitives.
Quand un enfant écoute de la musique, son cerveau est fortement sollicité. De
cette façon, la musique favorise son développement logique, la capacité de se
concentrer et la mémorisation. Elle l’aide aussi à accroître sa curiosité et
l’aide à mieux comprendre et interpréter le monde qui l’entoure, tout en stimulant
sa créativité.
Capacités sociales. Un
enfant qui vit avec la musique développe une capacité de communication plus
étendue avec son entourage.
Activités pour stimuler le bébé par la musique
L’éveil et la stimulation par la musique amèneront
l’enfant à développer sa capacité d’adaptation aux différentes situations de la
vie courante puisqu’il fera appel à son écoute, sa concentration et sa
curiosité.
Pour obtenir ces bienfaits, l’éveil de l’enfant
par la musique doit idéalement se faire au quotidien. Il n’est pas nécessaire
de posséder de grandes connaissances musicales ni de savoir jouer d’un
instrument. Il s’agit plus simplement de laisser libre cours à l’imagination et
aux souvenirs de la propre enfance. Les moindres activités musicales enregistrées
dans la mémoire peuvent inspirer puisque l’éveil est et doit demeurer un moment
de partage entre l’adulte et l’enfant.
Le bébé est capable d’entendre dès le sixième mois
de grossesse; il perçoit les rythmes de la voix de maman et du cœur, les bruits
extérieurs qui sont déformés et même la voix de papa.
Dès sa naissance, l’enfant reconnaît la voix de
maman parmi celles qui l’entourent. Il sait distinguer et réagir de différentes
manières selon les bruits qu’il entend. Durant ses six premiers mois, il
développe un répertoire de vocalises comprenant tous les sons.
La berceuse est la première chanson du bébé. C’est un moment très privilégié d’échange avec
les parents. Tout le stimule : le contact physique intime, la stimulation
de ses oreilles de même que le doux va-et-vient des bras qui bercent favorisent
le développement de son cerveau. La berceuse, pour sa part, sera réservée au
moment de l’endormissement : préparation au sommeil ou retour au calme,
pour amener le silence qui berce et protège.
Les
comptines remplacent les berceuses. Les mois passent et ces chansons entrainantes sont souvent associées à des
jeux de mains, de doigts. Grâce à ce mélange des voix et des gestes, le bébé ne
se lasse pas, car le jeu n’est jamais le même. La comptine étant l’expression
traditionnelle des jeux vocaux entre l’adulte et l’enfant, elle est utilisée
durant les moments d’éveil (soins d’hygiène, repas, jeux, etc.). Elle enrichit
les situations quotidiennes puisque l’adulte l’accompagne généralement de
gestes d’amour et d’attention.
Les bienfaits de la musique sur le développement des enfants
La musique a plusieurs
bienfaits sur le développement des enfants. De plus, une expérience musicale
dans la petite enfance favorise le développement de la sensibilité musicale.
La pratique de la
musique enrichit la conscience phonologique et la reconnaissance des mots. Elle
favorise la perception auditive, la mémoire phonologique et le développement
des capacités d’écoute.
Les habilités cognitives
L’apprentissage de la
musique a des impacts sur le développement de la mémoire. Il a été démontré que
la région du lobe temporal gauche, liée à la mémoire verbale, est plus
développée chez les enfants qui pratiquent régulièrement la musique.
La motricité et l’orientation spatiale
L’apprentissage musical a des impacts considérables sur les plans sensoriel et moteur. Les jeunes musiciens ont une meilleure planification et exécution de mouvements.
Les mathématiques et la pensée abstraite
Plusieurs recherches
indiquent que diverses composantes de la musique contribuent à une meilleure
maîtrise des notions de fractions. La pensée abstraite peut être améliorée avec
l’étude de la musique dès la petite enfance.
De plus, la musique
apprise comme une expérience corporelle favorise le développement des
compétences à plusieurs niveaux :
Le fait d'associer le
son avec le mouvement motive aux enfants à écouter attentivement pour savoir ce
qu’ils doivent faire activement avec leur corps. Ainsi, l'attention des enfants
va être stimulé et maintenue. Les enfants qui sont capables de soutenir leur
attention pour plus longtemps sont des enfants qui ont un apprentissage plus
efficace dans leur vie scolaire.
La mémoire corporelle
Le mouvement corporel est au centre du processus de l’apprentissage et il stimule la mémoire. Apprendre par le mouvement physique et la mémoire du corps aide au cerveau à mieux mémoriser et à apprendre. La mémoire corporel est une source d’apprentissage à vie.
L’intelligence corporelle
Elle est stimulée par
l’association du mouvement avec la musique. Les activités rythmiques ont des
impacts positifs sur l'intelligence corporelle dans la mesure qu'elles améliorent
la coordination, l’équilibre, le tonus et l’orientation spatiale.
L’expressivité
Développer la capacité
d’exprimer des émotions par les mouvements et d’exprimer les sons qu'ils
ressentent avec leurs corps, aide les enfants à gagner leur assurance en soi,
et les permet d'avoir une expression corporelle plus libre et naturelle.
Développer l’expressivité des enfants stimule leur intelligence émotionnelle et
facilite leur interaction avec leurs pairs.
Le fait de participer
dans un cours dynamique, étant conscient des rythmes et de l'intensité, et
pouvoir apprendre à les suivre avec le corps et l’esprit, favorise chez les
enfants une meilleure capacité d’adaptation à la vie sociale et du groupe.
L’imagination et la créativité
La conscience sur notre
corps comme une unité favorise la connectivité et la synchronisation en
stimulant le pouvoir de l’imagination et de la créativité.
Comment motiver les enfants à la pratique d'un instrument de musique
Beaucoup de parents souhaitent que leurs enfants
apprennent à jouer d'un instrument de musique, Soit le piano, le violon ou la guitare.
Cependant, beaucoup d'enfants préfèrent jouer avec leurs appareils
électroniques, jouer des jeux vidéo ou faire du sport.
Beaucoup d'enfants n’ont pas un talent naturel ou
la passion pour l'apprentissage de la musique, mais l'intérêt pour la musique
peut être cultivé dans la plupart des enfants.
La clé pour motiver un enfant à s’intéresser à un
instrument et apprendre à l'utiliser est de commencer jeune, au départ en les
exposant à écouter la musique, le chant, la danse.
Il est important de déterminer s'ils sont prêts ou
s’ils ont la maturité suffisante pour choisir un instrument et des leçons.
Cependant, les parents peuvent commencer à aider leurs enfants à développer des
compétences simples pour identifier des rythmes musicaux, mélodies, ou des
instruments. Ils peuvent prendre des leçons lorsqu'ils sont assez âgés pour
promouvoir leur compréhension de la musique.
L’important est de mettre les enfants en contact
avec la musique. Plusieurs recherches indiquent que les petits devraient être
exposés à la musique au moins 20 minutes par jour. En contexte familial,
plusieurs activités peuvent être favorisées.
Les faire écouter différents styles de musique
afin de les initier aux différentes cultures musicales. Chanter avec eux. Leur
réciter également de nombreuses comptines pour favoriser le développement de la
mémoire, le langage oral et les habiletés rythmiques.
À quel âge l’enfant peut-il commencer l'apprentissage d'un instrument de musique ?
Vers l'âge de sept ans, l'enfant a plus de chances
d'être prêt physiquement et intellectuellement à commencer une formation
musicale, car cette période coïncide avec l'apprentissage de la lecture et de
l'écriture. L'âge recommandé pour commencer à apprendre à jouer d'un instrument
varie cependant en fonction de l'instrument choisi.
Apprendre à jouer d'un instrument demande une
certaine maturité et exige de la discipline. Le bonheur de faire de la musique
rime avec plaisir, mais implique également la pratique, la constance et
l'effort.
L'enfant qui n'est pas prêt risque de trouver les
pratiques quotidiennes contraignantes et il sera peut-être tenté d'abandonner à
la première difficulté. Lorsqu'une expérience se révèle négative, il est
difficile ensuite de convaincre l'enfant de s'y remettre, même après plusieurs
années.
L'éveil musical à la maison
Avant sept ans l'éveil musical peut très bien
débuter à la maison, où le parent prend le rôle d'initiateur. Celui-ci peut
créer des ambiances musicales enrichissantes en favorisant l'écoute de
différents styles musicaux : musique du monde, musique classique, musique
pour enfants.
Se procurer de petits instruments de percussion,
un harmonica ou un gros tambour et en jouer en accompagnant un disque constitue
déjà une activité formatrice. Profiter de chaque occasion pour susciter
l'intérêt des enfants pour la musique: chanter, danser, mimer et jouer au son
de celle-ci.
La musique est importante comme patrimoine culturel familial, mais aussi universel, car elle accompagne l’enfant dans la construction de sa pensée et la découverte du monde. Les activités musicales présentées à l’enfant sont des éléments d’éducation qui façonnent les aspects physique, psychomoteur et socio-affectif de ce petit être.
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