jeudi 5 février 2015

Glutamate Monosodique – GMS : Additif alimentaire dangereux





Le glutamate est une excitotoxine qui engendre des troubles pathologiques
 
liés à l’altération et la destruction neuronale

La glutamine


C’est un acide aminé présent naturellement dans le corps et utilisé surtout par le système nerveux.

C’est l'acide aminé le plus abondant dans le sang et dans les muscles. La glutamine joue un rôle dans la synthèse des protéines, la protection immunitaire, le maintien de l’intégrité de la paroi intestinale et l’équilibre acido-basique de l’organisme. Elle sert aussi à la fabrication de la glucosamine endogène qui, à son tour, participe à la réparation des cartilages et tendons.

La glutamine n’est pas considérée comme un acide aminé essentiel parce que le corps est capable de la synthétiser lui-même, à partir de plusieurs aliments protéinés végétaux ou animaux (asperge verte, coquille saint-Jacques, tomate, morue, parmesan, lait, etc.), en fonction de ses besoins. L’exercice physique modéré, pratiqué de façon régulière, augmente le taux de glutamine dans le sang.

L'acide glutamique présent dans beaucoup d'aliments n'est pas dangereux pour la santé, c'est juste quand il subit des modifications grâce à l'intervention de l'homme qu’il devient dangereux.

Le glutamate monosodique


C’est un exhausteur de goût. C’est une substance qui n'a pas de saveur marquante et qui permet d'augmenter le goût et/ou l'odeur d'un produit alimentaire, sans en modifier le goût. Cette substance en renforçant le goût des ingrédients présents dans l’aliment agit comme un excitant sur les papilles et surtout, sur le cerveau.

Le glutamate opère comme le ferait n’importe quelle drogue sur le cerveau. De l’avis des experts, les exhausteurs d’appétit agiraient sur les neurones, empêchant le bon fonctionnement des mécanismes inhibiteurs de l’appétit.

Couramment appelé glutamate, c’est un des additifs alimentaires (code E 621) les plus utilisés dans l'industrie agro-alimentaire et dans la cuisine asiatique.

Chimiquement, le glutamate monosodique est le sel sodium de l'acide glutamique (l'un des 20 acides aminés naturels non essentiels qui composent les protéines). Cela explique le nom de "glutamate de monosodium".

Il s'agit d'une poudre blanche composée de petits cristaux qui se dissout rapidement dans l'eau ou la salive. Une fois dissoute, cette substance se sépare en sodium et en glutamate. Le glutamate est fabriqué en fermentant un féculent et un sucre (canne à sucre, mélasse).

L'acide glutamique fût isolé en premier lieu à partir du gluten (blé) et fût découvert comme l'essence des goûts délicieux des bonnes soupes préparées au Japon. A l’origine, il était utilisé dans la cuisine asiatique, et particulièrement chinoise. Il est aujourd’hui présent dans de nombreux produits, et notamment ceux qui laissent un goût fumé ou de «jus de viande» à l’instar des chips aromatisées, biscuits ou bouillons.

Depuis plus de 50 ans, le glutamate de sodium fabriqué industriellement, est utilisé dans l’industrie alimentaire comme exhausteur de goût. Cette substance est ajoutée à un produit alimentaire pour compléter ou améliorer (dans le sens de renforcer) son goût ou arôme original, sans modifier le goût de ce produit alimentaire. Un autre terme souvent utilisé pour désigner des substances similaires au glutamate de monosodium est "potentialisateur de saveur".

Pour les industriels de l’alimentation son emploi est devenu une nécessité commerciale car il permet de rendre les consommateurs dépendants des aliments qui en contiennent. Les consommateurs choisissent leurs produits plutôt que ceux des concurrents, et mangent ainsi davantage que si le glutamate monosodique n’avait pas été ajouté.

Les différents noms du Glutamate de sodium


Le GMS est une sorte de « poison caméléon » qui peut se cacher sous différents noms selon les fabricants d’aliments.

* Le glutamate monosodique (additif alimentaire n° E621), communément nommé glutamate ou encore GMS est utilisé principalement comme exhausteur de goût dans l’alimentation. C’est un sel de l’acide glutamique.
* glutamate de potassium,
* glutamate de calcium,
* glutamate d’ammonium,
* glutamate de magnésium.

Les autre noms du glutamate monosodique : GMS, natrum glutamate, gélatine, protéines ou huiles végétales hydrogénées, certaines huiles de mais, extrait de levure, assaisonnement (lorsqu’il n’est pas défini), arôme naturel, attendrisseur naturel de viande.

Quelques marques responsables


Presque toutes les grandes marques d’aliments préparés ainsi que les chaînes de restauration rapide en font un usage copieux.

Le MSG est dans tout : Les soupes Campbell, les Doritos Hostess, les chips Lays assaisonnées, la garniture Ramen, le hamburger Helper de Betty Crocker, Maggi (puré, potages), la sauce ketchup de Heinz, les repas préparés gelés de Swanson, des sauces à salade Kraft.

Des restaurants comme McDonald’s, Burger King, Kentucky Fried Chicken, et autres enseignes de malbouffe utilisent aussi le glutamate en excès.

Lorsque les consommateurs ont commencé à demander des aliments sans GMS, les fabricants ont occulté le glutamate sous de nouveaux noms d’ingrédients: saveurs naturelles et artificielles, saveurs naturelle de porc, saveur naturelle de bœuf, saveur naturelle de poulet, sauce soja, isolat de protéine végétale hydrolysée, extrait de malt, extrait de levure, saveur d’orge, protéine de petit lait, maltodextrine, enzymes, etc.

Depuis sa découverte dans les années 50, de plus en plus d'aliments ont introduit dans leur liste d'ingrédients cet additif dans tout le monde industrialisé. En Europe sa déclaration est obligatoire dans l'étiquetage comme E-621 (Glutamate de sodium), E-622 Glutamate d'un potassium, E-623 Glutamate d'un calcium, E-624 Glutamate de magnésium, E-625 Glutamate de magnésium ou comme protéine hydrolysée ou extrait de levure. Dans l'Union Européenne, il est classé comme un additif alimentaire (E621) et des normes existent sur comment et quand il peut être ajouté aux aliments.

La puissante multinationale nippone, Ajinomoto (“essence du goût”), dont le fondateur est le professeur Kikunea Ikeda, est leader sur le marché. L'empire Ajinomoto est présent dans vingt-trois pays.

Saveur Umami


Umami vient du Japonais et veut dire « délicieux », « savoureux ». C’est le chimiste Japonais, Kikunae Ikeda, qui a découvert cette saveur en 1908 et qui a également breveté la fabrication du glutamate monosodique. On l’appelle « la cinquième saveur »  ou « le cinquième goût des êtres humains ».

Les 4 autres saveurs ou goûts classiques étant : sucré (sucre); salé (sel, eau de mer); amer (gentiane, chicorée sauvage, quinine); acide (citron).

Aujourd’hui les scientifiques savent que l’umami est un goût fondamental car des récepteurs spéciaux existent sur la langue pour le détecter.

L’umami laisse une sensation douce qui persiste en bouche.  Elle provoque la salivation et stimule la gorge, le palais et le dos de la langue. La rondeur provoquée par son absorption, rendrait les aliments plus savoureux, plus goûteux.

Chaque saveur de base (goût fondamental) a un rôle physiologique :

* le goût sucré informe l’organisme d’un apport en énergie,
* le goût salé est important pour l’équilibre en minéraux dans le corps,
* l’amer peut signaler la présence de nourriture périmée,
* l’acide aide le corps à détecter les toxines,
* l’umami est relié au métabolisme des protéines.


Le syndrome du restaurant chinois

Découvert à la fin des années 1960, le syndrome du restaurant chinois regroupe un ensemble de symptômes qui surviendraient dans les quelques minutes qui suivent un repas dans un restaurant chinois. La présence en grande quantité de glutamate dans la cuisine chinoise en serait responsable. Les symptômes en question :

* flush, c’est-à-dire des rougeurs cutanées sur le cou, le visage et la partie supérieure du tronc,
* les yeux injectés de sang,
* des céphalées,
* des sensations de brûlure dans tout le corps,
* des sensations d’oppression thoracique,
* des nausées et des vomissements,
* des démangeaisons.

Certains restaurants asiatiques aux États-Unis affichent clairement «No MGS» sur leur devanture, rassurant ainsi leurs clients sur le fait qu’ils n’ajoutent pas de glutamate dans leurs plats.


Relation entre le glutamate, l’excès d’appétit et l’obésité

Des études menées sur le rat par Jesús Fernández-Tresguerres, directeur du Département de Physiologie de la Faculté de Médecine de l'Université Complutense de Madrid, dont les résultats ont été publiés dans Annals of Human Biology, ont montré que cet additif augmente la sensation de faim de 40%. Chez l'homme, l'inhibition pharmacologique de ce composé peut induire des pertes de poids. Cette découverte pourrait apporter de nouvelles pistes pour lutter contre l'actuelle épidémie d'obésité.


Selon les chercheurs, le glutamate agit sur les neurones et empêche le bon fonctionnement des mécanismes inhibiteurs de l'appétit. Les études réalisées sur le rat ont montré que le glutamate stimule la voracité et la faim.

Son utilisation croissante dans les aliments pourrait avoir de graves effets sur la tendance à l'obésité en augmentant la sensation de faim. De plus, à partir de certaines quantités, il pourrait aussi avoir des effets toxiques sur l'organisme en détruisant des parties du cerveau impliquées dans le contrôle de l'appétit.



Des dommages aux yeux

Des chercheurs à l’université  Hirosaki au Japon dirigés par Hiroshi Ohguro ont trouvé que les rats nourris avec de fortes doses de MSG souffrent de perte de vision et ont un amincissement de la rétine par rapport au groupe témoin.

Selon le rapport publié dans New Scientist en 2003, on y explique que les rats ont été nourris avec trois diètes différentes pendant six mois, contenant soient des quantités élevées, ou moyennes ou sans MSG. Chez les rats nourris avec de grandes quantités de MSG, la rétine avait aminci de 75% et les tests avec la lumière ont démontré que ces rats ne voyaient plus aussi bien. Chez les rats nourris avec des quantités moyennes de MSG avaient également des dommages aux yeux mais moins élevés que le premier groupe.


Glutamate, hyperactivité et autisme

John Erb, assistant à la recherche à l’Université de Waterloo en Ontario, a fait une découverte étonnante en passant en revue des centaines d’articles de recherches scientifiques pour l’écriture de son livre intitulé: “L’Empoisonnement lent de l’Amérique”. Il a présenté son rapport sur la question lors d’une conférence donnée à Defeat Autism Now Conference à Washington, D.C. en avril 2004.

Il a souligné comment le MSG peut avoir des effets sur le fœtus avant même qu’il ne soit âgé d’un mois. La barrière du placenta n’est pas encore développée et l’embryon obtient la dose complète d’agents chimiques que la mère consomme et qui se trouve dans son sang. Durant ce premier mois, le cerveau se forme et le glutamate peut altérer sa croissance normale menant à ADHD, (déficit de l’attention menant à l’hyperactivité) et dans des cas plus graves à l’autisme.

Le  glutamate détruit certains neurones en autorisant l’invasion excessive de calcium dans les cellules. Cette invasion déclenche des taux excessifs de radicaux libres qui tuent les cellules. Ces composés appelés excitotoxines sont neurotoxiques, c’est-à-dire qu’elles ont la capacité de détruire rapidement les neurones du cerveau en les excitant jusqu’à ce qu’ils explosent.

Toxicité



Le glutamate monosodique est une excitotoxine, terme désignant une substance chimique qui excite les neurones et qui peut provoquer leur mort. Les excitotoxines comme le GMS peuvent aggraver de nombreux troubles neurologiques tels que la maladie d'Alzheimer et la maladie de Parkinson.

Par un effet cumulatif, si on utilise beaucoup de sauces et de condiments, on peut ingérer des doses relativement importantes de glutamate dans une même journée et de façon répétée tout au long de l’année.



Risques pour la santé

Pour les Femmes Enceintes

Le GMS passe la barrière placentaire et des quantités importantes de glutamate monosodique peuvent atteindre le cerveau du bébé et provoquer un retard mental. Le MSG peut avoir des effets sur le fœtus avant même qu’il ne soit âgé d’un mois. La barrière du placenta n’est pas encore développée et l’embryon obtient la dose complète d’agents chimiques que la mère consomme et qui se trouve dans son sang. Durant ce premier mois, le cerveau se forme et le glutamate peut altérer sa croissance normale.


Dangers potentiels du glutamate de monosodium


* Sensations de brûlure dans le dos, le cou, la poitrine, la bouche,
* Engourdissement dans les mêmes régions du corps,
* Paralysie,
* Bronchospasme (difficulté à respirer) chez les personnes asthmatiques qui souffrent d'intolérance au GMS, incapacité à respirer, manque de souffle,
* Enflure,
* Transpiration excessive,
* Picotements ou chaleur au visage, aux mains, au dos,
* Nausées,
* Faiblesse,
* Contraction faciale,
* Accélération du rythme cardiaque,
* Douleurs à la poitrine,
* Crises d'asthme,
* Somnolence,
* Envies de manger des nourritures malsaines.

Les réactions à cet additif alimentaire peuvent avoir lieu juste après la consommation jusqu'à 2 jours après. En général, les effets secondaires apparaissent 20 minutes après la consommation et s'en vont au bout de 2 heures. Les experts considèrent que ces réactions allergiques ne causent pas de danger pour la santé à long terme, mais recommandent aux personnes hypersensibles au glutamate monosodique d'éviter la consommation de nourritures qui en contiennent.

Des doses importantes et/ou répétées de glutamate monosodique, en augmentant artificiellement l’envie de manger, peuvent entrainer un surpoids menant à l’obésité, puis au diabète chez une personne sensible  notamment les enfants.

Les produits qui contiennent du  glutamate monosodique

Le GMS est utilisé dans le monde entier dans les soupes ou bouillons, sauces, jus de viande, assaisonnements, mélanges d'épices. Il est également présent dans une variété de nourritures transformées, en conserve ou congelées. Dans certains pays, il est utilisé comme condiment, à l’instar de la moutarde ou du poivre.

* les chips,
* les soupes en sachets,
* les bâtonnets de crabes,
* certaines charcuteries,
* presque tous les bouillons en cubes,
* certains mélanges d’épices,
* de très nombreux plats préparés,
* des centaines de desserts, bonbons et autres gourmandises pour enfant,
* les produits dits de régime,
* de nombreux produits au soja.


Comment éviter le glutamate

Le GMS se trouvant en grande partie dans les produits manufacturés, le mieux pour l’éviter reste de consommer le moins possible de produits industriels. Préférer dans la mesure du possible l’alimentation bio pour laquelle tous les exhausteurs de goûts sont proscrits, et priviléger les aliments ayant subi le moins de transformation possible.

En général, si un aliment est transformé, on peut assumer qu’il contient du MSG. On s’en tenant à des aliments frais et entiers, on est assuré de rester éloigné de cette toxine.

Il faut surveiller certains ingrédients sur les emballages et lire les étiquettes. Voici une liste d’ingrédients qui en contiennent toujours.
* Levure autolysée
* Caseinate de calcium
* Gélatine
* Glutamate
* Acide glutamique
* Protéine hydrolysée
* Monopotassium glutamate
* Monosodium glutamate
* Caséinate de Sodium
* Protéines texturisées,
* Extrait de levure.



Les plus sensibles sont les enfants (quatre fois plus vulnérables que les adultes) dont la barrière hémato-encéphalique n’est pas encore complétement développée et les personnes âgées dont la barrière hémato-encéphalique peut commencer à se détériorer.


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