mardi 31 décembre 2024

La Flexibilité Cognitive Est Essentielle pour Naviguer dans un Monde en Mutation




Les fonctions cognitives

Ce sont les capacités de notre cerveau qui nous permettent d’être en interaction avec notre environnement : elles permettent de percevoir, se concentrer, acquérir des connaissances, raisonner, s’adapter et interagir avec les autres.

Il existe plusieurs fonctions cognitives :

L’attention. Capacité à se concentrer pendant une certaine durée, à faire deux choses en même temps.

La mémoire. Capacité à retenir des informations visuelles, verbales à court et long terme.

La mémoire de travail. Manipuler une information en mémoire (exemple, le calcul mental).

Les fonctions visuo-spatiales. Capacité à s’orienter et se repérer.

La cognition sociale. Ce sont les capacités à comprendre les autres, à identifier les différentes émotions et à interpréter correctement son environnement.

Les fonctions exécutives. Capacités à s’organiser, à mettre en place des stratégies pour faire face à des situations inhabituelles. Elles constituent l’ensemble des processus mentaux que met en œuvre une personne pour gérer ses comportements, ses pensées et ses émotions lors d’une situation nouvelle qui nécessite de résoudre un problème pour lequel nos stratégies habituelles et connues ne suffisent pas. Elles sont en action dans toutes les situations où il est indispensable pour réussir de devoir s’arrêter, réfléchir, créer une solution originale, puis vérifier si le but est bien atteint.

Les trois principales fonctions exécutives sont la mémoire de travail, la flexibilité cognitive et le contrôle de l'inhibition.


La Flexibilité Cognitive



La flexibilité cognitive ou mentale peut être définie comme la capacité de notre cerveau à adapter notre conduite et notre pensée à des situations nouvelles, changeantes ou inattendues. En d'autres termes, la flexibilité cognitive est la capacité à nous rendre compte que quelque chose ne fonctionne pas ou plus, et que par conséquent, nous devons revoir notre conduite, pensée et opinions pour nous adapter à notre environnement et aux nouvelles situations.

La flexibilité cognitive joue un rôle important dans l'apprentissage et la capacité à résoudre des problèmes des plus complexes. Elle nous permet de choisir la meilleure stratégie afin de nous adapter aux nouvelles situations que nous rencontrons. Elle nous aide également à retenir des informations et y répondre de manière flexible et adéquate tout en nous ajustant aux changements et exigences de la situation.

La flexibilité cognitive est essentielle, puisqu’elle permet d’adapter notre comportement en fonction de l'environnement. Elle permet de développer des stratégies appropriées afin de faire face aux défis du quotidien.

La rigidité cognitive, à l’inverse, rend l’adaptation difficile. Elle est caractéristique de certains troubles de santé mentale comme la schizophrénie, ainsi que de conditions comme les troubles du spectre de l’autisme et la déficience intellectuelle.

La flexibilité mentale nous permet de nous ajuster au changement, de percevoir les multiples facettes d’une situation ou de concevoir quelque chose d’un angle tout à fait nouveau. Elle est liée à l'intelligence fluide, au raisonnement fluide ainsi qu'à la capacité à résoudre de nouveaux problèmes de manière flexible et efficace.

Une bonne flexibilité cognitive nous permet de prendre en compte d'autres croyances, valeurs, idées ou manières de penser. Ce qui nous aide à mieux comprendre le point de vue des autres, et à évaluer d'autres options qui ne sont pas les nôtres. C'est pourquoi, la flexibilité mentale est très liée à l'empathie et à notre manière de d'interagir socialement.

Où se trouve la flexibilité cognitive dans le cerveau ?

Chez l’homme, l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) montre que des régions spécifiques du cerveau, notamment les cortex pré-frontal, cingulaire antérieur et pariétal postérieur, ainsi que les noyaux gris centraux, sont activées lorsqu’une personne s’engage dans des procédures de changement de tâches qui nécessitent une flexibilité cognitive.
La flexibilité cognitive dépend du lobe pré-frontal du cerveau, qui est la structure cérébrale qui met le plus de temps à atteindre sa maturation. On remarque que la majorité des jeunes enfants veulent les choses immédiatement, n'importe quel changement de routine les affecte, ils s'énervent très souvent ; ceci peut être dû au fait que leur flexibilité mentale est en pleine maturation et qu'ils ne tiennent pas en compte les différentes options ou alternatives qui peuvent s'offrir à eux.

La flexibilité cognitive, aussi bien que le langage ou les compétences motrices, est une habileté cognitive qui dépend d'un processus de développement et d'une maturation cérébrale. La maturation de la flexibilité cognitive est totale aux alentours des 20 ans. Nous commençons à l'entraÎner dès le plus jeune âge, en la mettant à épreuve tous les jours.

Caractéristiques d'une bonne flexibilité mentale ou cognitive

* Une bonne flexibilité cognitive ou mentale nous permet de nous adapter rapidement aux changements ou aux nouveautés de notre environnement.

* La flexibilité cognitive nous aide à tolérer les changements qui peuvent survenir lorsque nous résolvons un problème ou faisons un exercice. Elle nous permet également de trouver des alternatives.

* Les personnes disposant d'une bonne flexibilité mentale font facilement la transition d'une activité à une autre et savent se comporter de manière adéquate pour chaque situation.

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 Elles peuvent également voir plusieurs dimensions depuis une même réalité, regarder depuis différentes perspectives et établir des relations cachées, et par delà trouver facilement plusieurs solutions à un même problème.

* Les personnes disposant d'une bonne flexibilité mentale tolèrent mieux les erreurs et les changements de programme, elles ont plus de facilité à se mettre à la place de l'autre et elles arrivent plus facilement à trouver des arrangements communs.

La flexibilité cognitive chez les enfants

La flexibilité cognitive est une compétence qui se développe tout au long de l’enfance. Les enfants qui ont une bonne flexibilité cognitive sont mieux équipés pour résoudre les problèmes et pour s’adapter aux situations nouvelles ou inattendues.

Les enfants peuvent développer leur flexibilité cognitive en jouant à des jeux qui encouragent la pensée créative et la résolution de problèmes. Les activités qui impliquent la planification et la prise de décisions, telles que les jeux de rôle, peuvent également aider à développer la flexibilité cognitive.

La flexibilité cognitive chez les adultes et les seniors

La flexibilité cognitive continue de se développer tout au long de la vie adulte, mais elle peut diminuer avec l’âge. Les adultes et les seniors qui ont une bonne flexibilité cognitive sont mieux équipés pour s’adapter aux changements dans leur vie professionnelle et personnelle, et pour maintenir une bonne santé mentale.

Il est possible de stimuler la flexibilité cognitive chez les adultes et les seniors en encourageant la pratique de la méditation, du yoga, des activités artistiques et créatives, et en favorisant l’apprentissage continu. Les activités qui impliquent l’apprentissage de nouvelles compétences ou la résolution de problèmes peuvent aider à maintenir et à améliorer la flexibilité cognitive. Comme toute fonction cognitive, aussi pour la flexibilité cognitive, un entraînement cérébrale est très utile.

Rigidité Cognitive : Défaillances au niveau de la flexibilité mentale

La rigidité cognitive est la conséquence du manque de flexibilité mentale. Par conséquent, elle peut être définie comme l'incapacité à changer de conduite ou de croyance même si celles-ci ne sont pas efficaces pour atteindre nos objectifs. La rigidité cognitive peut engendrer des modifications au niveau du contrôle de la conduite.

La sensation que genère le phénomène de rigidité cognitive est celle d'être bloqué ou coincé par quelque chose et ne pas être capable de trouver une sortie. Il est évident que la rigidité cognitive a des conséquences négatives sur les activités de la vie quotidienne.

Comment se produit la rigidité cognitive ? Le cerveau humain cherche la stabilité et essaye de réduire l'incertitude à tout prix. Les personnes souffrant d'une grande rigidité cognitive peuvent renoncer à tout changement ou nouveauté, en maintenant leur conduite ou manière de penser, néanmoins ceci ne les aidera pas à s'adapter à leur environnement. Il est normal que pour certains s'adapter aux changements soit tout un challenge, mais pour les personnes avec une faible flexibilité mentale, l'adaptation au changement peut être beaucoup plus complexe.

Troubles ou pathologies associées à une flexibilité cognitive déficiente ou rigidité mentale

Une diminution de la flexibilité cognitive a été observée dans divers troubles neuro-psychiatriques tels que :

* Chez les enfants qui ont des problèmes d'attention,

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 Chez les personnes ayant souffert d'un traumatisme crânien ( z, chute),

* Ictus ou troubles complexes comme celui du trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité (TDAH),

* Trouble obsessionnel-compulsif (TOC),

* Troubles du spectre autistique (Syndrome d'Asperger et l'autisme),

* Troubles d'alimentation (anoréxie nerveuse et boulimie nerveuse),

* Personnes souffrant d'adictions, etc...

* Schizophrénie.

Les personnes âgées sont souvent touchées par la détérioration de leur flexibilité mentale

Le vieillissement du cerveau implique des changements fonctionnels et physiques qui nuisent à la vitesse de traitement du cerveau et à son rendement cognitif. Les études démontrent que l'entraînement cognitif peut avoir des effets positifs sur l'induction de la plasticité cérébrale et, pourraient être aussi valide qu'une intervention visant à lutter ou à réhabiliter la détérioration de la fonction exécutive et la flexibilité cognitive.
Le déclin de la flexibilité cognitive lié à l'âge est associé aux niveaux de neurogenèse hippocampique. Le vieillissement est associé à des troubles de l'apprentissage, de la mémoire et de la flexibilité cognitive, ainsi qu'à un déclin progressif de la neurogenèse hippocampique.

La capacité à passer d’un type de stratégie cognitive de résolution de problèmes à un autre lorsque les circonstances changent, appelée adaptabilité ou flexibilité cognitive, est une fonction essentielle pour les humains. Lorsque cette capacité diminue – que ce soit par le vieillissement, la maladie, un traumatisme ou une exposition à l’environnement – le comportement mental devient plus rigide et une personne a du mal à s’adapter aux nouvelles exigences cognitives et reste coincée dans son ancien mode de pensée.


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Recherche

La flexibilité cognitive est essentielle pour naviguer dans un monde en mutation – Le cerveau apprend de nouvelles règles



Des chercheurs de l’Institut du Cerveau Inserm et du département de psychiatrie et sciences du comportement de l’Université de Californie dans une étude : “Neurons involved in cognitive flexibility communicate at a distance” (Les neurones impliqués dans la flexibilité cognitive communiquent à distance), publiée dans la revue Nature en juin 2023, ont décrit, chez la souris, une classe de neurones spécialisés dans la capacité d’adaptation.

Pour s’adapter aux changements perçus dans notre environnement, le cerveau modifie constamment l’activité des circuits neuronaux du cortex pré-frontal, une région impliquée dans l’attention, l’anticipation et la prise de décision. Mais jusqu’ici, les chercheurs ignoraient quels mécanismes étaient à l’origine de ces modifications, pourtant indispensables aux rongeurs, aux primates et aux humains pour survivre dans un monde en perpétuelle évolution.

L’équipe de neuro-scientifiques, étudie la manière dont le cerveau traite les informations et ce qui se passe lorsque cette fonction est altérée.

En étudiant cette fascinante capacité, ils ont trouvé un type de connexion neuronale spécifique dans le cortex pré-frontal, qui contribue à mettre à jour notre représentation du monde, et surtout, de ses règles. Grâce à elle, nous ne nous obstinons pas à employer une stratégie inadaptée pour atteindre un but.

Cette catégorie particulière de neurones dans le cortex pré-frontal pourrait permettre une flexibilité du comportement et qui, lorsqu’ils présentent des dysfonctionnements, risquent de mener à des pathologies telles que la schizophrénie et les troubles bipolaires.

Les neurones inhibiteurs et l’apprentissage de nouvelles règles

Les neurones inhibiteurs atténuent l’activité d’autres neurones dans le cerveau. Jusqu’à présent, les chercheurs considéraient que ces neurones n’envoyaient leurs signaux électriques et chimiques qu’aux neurones situés à proximité. Cependant, ils ont découvert une catégorie particulière de neurones inhibiteurs dans le cortex pré-frontal qui communiquent sur de longues distances avec ceux de l’hémisphère opposé du cerveau.

Ils se sont demandés si ces connexions inhibitrices à longue portée participaient à la coordination des changements dans les schémas d’activité des cortex pré-frontaux gauche et droit. Ce faisant, ils pourraient fournir les signaux cruciaux qui vous aideraient à modifier votre comportement au bon moment.

Pour tester la fonction de ces connexions inhibitrices à longue portée, ils ont observé des souris effectuant une tâche qui leur exigeait d’apprendre une règle pour recevoir une récompense, puis de s’adapter à une nouvelle règle afin de continuer à recevoir la récompense. Cette tâche consistait pour les souris à creuser dans des bols pour y trouver de la nourriture cachée. Au départ, une odeur d’ail ou la présence de sable dans un bol peuvent indiquer l’emplacement de la nourriture cachée. L’indice caractéristique associé à la récompense change ensuite, ce qui oblige les souris à apprendre une nouvelle règle.

Ils ont découvert que la suppression des connexions inhibitrices à longue portée entre les cortex pré-frontaux gauche et droit provoquait chez les souris un blocage, ou une persévérance, vis-à-vis d’une règle, et les empêchait d’en apprendre de nouvelles. Elles n’ont pas été capables de modifier leur stratégie et d’apprendre que l’ancien repère n’avait plus de sens et que le nouveau repère indiquait la présence de nourriture.

Les ondes cérébrales et la flexibilité comportementale

Ils ont également fait des découvertes surprenantes sur la manière dont ces connexions inhibitrices à longue portée créent une flexibilité comportementale. Plus précisément, elles synchronisent un ensemble d’ondes cérébrales – appelées oscillations gamma – dans les deux hémisphères. Ce sont des fluctuations rythmiques de l’activité cérébrale qui se produisent environ 40 fois par seconde. Ces fluctuations peuvent être détectées pour de nombreuses fonctions cognitives, par exemple lorsque vous effectuez une tâche qui nécessite de garder des informations en mémoire ou de faire différents mouvements selon les informations affichées sur l’écran d’un ordinateur.

Les fluctuations de l’activité 
neuronale se manifestent sous
forme d’ondes cérébrales
ou d’oscillations neuronales
Bien que les scientifiques aient observé la présence d’oscillations gamma depuis plusieurs décennies, leur fonction est controversée. Beaucoup de chercheurs pensent que la synchronisation de ces fluctuations rythmiques dans diverses régions du cerveau n’a aucune utilité. D’autres ont émis l’hypothèse que cette synchronisation entre différentes régions du cerveau améliorait la communication entre ces régions.

Ils ont trouvé un rôle potentiel complètement nouveau pour la synchronisation gamma. Lorsque les connexions inhibitrices à longue portée coordonnent les oscillations gamma dans les cortex pré-frontaux gauche et droit, elles semblent également ouvrir la communication entre eux.

Quand les souris apprennent à ignorer une règle précédemment établie qui ne conduit plus à une récompense, ces connexions synchronisent les oscillations gamma et semblent empêcher un des hémisphères de maintenir des modèles d’activité inutiles dans l’autre hémisphère. En d’autres termes, les connexions inhibitrices à longue portée semblent éviter que les données provenant d’un hémisphère ne “se mettent en travers” de celles de l’autre hémisphère lorsque ce dernier essaie d’apprendre quelque chose de nouveau.

Par exemple, le cortex pré-frontal gauche peut “remémorer” au cortex pré-frontal droit votre itinéraire habituel pour vous rendre au travail. Mais lorsque des connexions inhibitrices à longue portée synchronisent ces deux zones, elles semblent également interrompre ces rappels, et permettre à de nouveaux schémas d’activité cérébrale correspondant à votre nouveau trajet de se mettre en place.

Enfin, ces connexions inhibitrices à longue portée déclenchent aussi des effets durables. En coupant ces connexions, ne serait-ce qu’une seule fois, les souris ont eu du mal à apprendre de nouvelles règles plusieurs jours plus tard. À l’inverse, la stimulation rythmique de ces connexions pour synchroniser artificiellement les oscillations gamma peut inverser ces déficits et rétablir un apprentissage normal.

Flexibilité cognitive et troubles psychiatriques

Les connexions inhibitrices à longue portée jouent un rôle important dans la flexibilité cognitive. L’incapacité à mettre à jour de manière appropriée les règles apprises précédemment constitue une forme caractéristique de déficits cognitifs dans les troubles psychiatriques tels que la schizophrénie et les maladies affectives bipolaires.

La recherche a également mis en évidence des déficiences dans la synchronisation gamma et des anomalies dans une catégorie de neurones inhibiteurs pré-frontaux, dont ceux étudiés, chez les personnes souffrant de schizophrénie. Dans ce contexte, l’étude suggère que les traitements qui ciblent ces connexions inhibitrices à longue portée peuvent contribuer à améliorer la cognition chez les individus atteints de schizophrénie en synchronisant les oscillations gamma.

De nombreux détails sur la manière dont ces connexions affectent les circuits cérébraux demeurent inconnus. Par exemple, les auteurs ne savent pas exactement quelles cellules du cortex pré-frontal reçoivent des informations de ces connexions inhibitrices à longue portée et modifient leurs schémas d’activité pour apprendre de nouvelles règles. Ils ignorent également s’il existe des voies moléculaires particulières qui produisent des changements durables dans l’activité neuronale.

La réponse à ces questions pourrait dévoiler la façon dont le cerveau passe avec souplesse de la conservation à la mise à jour d’informations anciennes, et conduire éventuellement à de nouveaux traitements de la schizophrénie et d’autres maladies psychiatriques.


Des nouvelles recherches recherches révèlent un lien étroit entre la flexibilité cognitive et la neurogenèse



Une équipe de chercheurs de l’Université de Stony Brook dans une étude, publiée dans Frontiers in Neuroscience en août 2023, pense avoir une nouvelle compréhension de l’adaptabilité cognitive et du rôle de la neurogenèse adulte.

L’équipe de neuro-scientifiques étudie la manière dont le cerveau traite les informations et ce qui se passe lorsque cette fonction est altérée.

Les mêmes conditions défavorables – la maladie et le vieillissement – affectent également le processus de création de nouveaux neurones longtemps après la naissance, appelé neurogenèse adulte. Cependant, le lien entre les deux conditions reste difficile à établir.

Selon les chercheurs l'ensemble des conséquences ayant un impact sur la flexibilité cognitive reste difficile à cerner pour les scientifiques, en grande partie à cause d'un manque de modèles de recherche efficaces.

Ils ont développé un nouveau modèle animal centré sur des tâches comportementales conçues pour mettre au défi les souris de répondre à divers signaux pour se déplacer dans un labyrinthe. La version courante de cette tâche demande à la souris de trouver une plate-forme immergée dans un bassin d'eau, de se souvenir de la position de la plate-forme par rapport à divers signaux entourant le bassin – par exemple des cercles et des croix fixés sur les murs de la zone –, puis d'utiliser ces signaux pour naviguer jusqu'à la plate-forme, comme on apprendrait l'emplacement d'un magasin de vélos local par rapport à d'autres panneaux de magasin du même pâté de maisons.

Les auteurs ont conçu un nouvel essai comportemental en ajoutant d'autres variables à la tâche commune, comme l'alternance quotidienne de la couleur de la piscine, le fait d'avoir des jouets pour enfants suspendus au-dessus de la piscine et le changement de position de la plate-forme, comme s'ils changeaient les couleurs du magasin et du bâtiment autour du magasin de vélos.

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Comment renforcer les fonctions cognitives ?



Des fonctions cognitives en pleine forme sont un bien précieux qu’il faut entretenir. Ces dernières peuvent se dégrader avec l’âge, mais ce n’est pas forcément une fatalité. Il existe des moyens de prévenir ou au moins de ralentir ce déclin des capacités cérébrales.

Il n’y a pas d’âge pour prendre soin de ses fonctions cérébrales. Non seulement cela soutient une bonne mémoire et une bonne réactivité, mais cela permet également de prévenir les risques de sénilité.

Pour augmenter le niveau de flexibilité de vos muscles, vous devez effectuer un travail qui comprend des exercices de respiration, des étirements statiques et des étirements dynamiques. L'ajout d'un entraînement musculaire peut améliorer encore la flexibilité et la mobilité.

Il est possible d’améliorer la flexibilité cognitive à tout âge. Voici quelques méthodes pour stimuler cette fonction cognitive :

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La pratique régulière de la méditation ou du yoga peut aider à améliorer la flexibilité cognitive. Ces pratiques encouragent la concentration, la conscience de soi et la régulation émotionnelle, toutes des compétences liées à la flexibilité cognitive.

* Les activités artistiques et créatives, telles que la peinture, la sculpture ou la musique, peuvent également aider à améliorer la flexibilité cognitive. Ces activités stimulent la créativité et encouragent l’exploration de nouvelles idées et perspectives.

* L’apprentissage continu est un autre moyen efficace d’améliorer la flexibilité cognitive. L’apprentissage de nouvelles compétences ou la découverte de nouvelles informations stimule le cerveau et peut aider à améliorer la flexibilité cognitive.

* Les jeux de société, les puzzles et les jeux vidéo peuvent également aider à améliorer la flexibilité cognitive. Ces activités stimulent la résolution de problèmes, l’attention et la mémoire de travail, toutes des compétences liées à la flexibilité cognitive.

* La pratique de la pleine conscience peut aider à améliorer la flexibilité cognitive. La pleine conscience consiste à être pleinement conscient de l’instant présent, sans jugement. Cette pratique encourage la concentration, la conscience de soi et la régulation émotionnelle, toutes des compétences liées à la flexibilité cognitive.

Conseils pour entretenir et entraîner ses fonctions cognitives

Lire beaucoup

Quand on parle d’entretenir son cerveau on pense tout de suite lecture. Et nous avons raison. La lecture permet d’entretenir à peu de frais nos fonctions cérébrales, et notamment notre mémoire et nos capacités d’apprentissage. En plus cela est distrayant.

Faire des activités sur ordinateur

L’ordinateur, les smartphones et autres tablettes n’ont pas que des défauts, loin de là. Leur usage régulier permet aussi de stimuler notre réactivité et la coordination de nos mouvements. Ce qui fait une bonne raison de moins culpabiliser d’en avoir un usage régulier. Vos fonctions cognitives en sont renforcées. Cependant si vous voulez bien dormir, évitez de les utiliser en soirée.

Soigner son alimentation

Une alimentation saine, riche en produits naturels, est bénéfique pour le cerveau. En effet, le sel et les graisses augmentent le risque d’accidents vasculaires cérébraux et sont dommageables pour la circulation cérébrale. On privilégie les jus de fruits et de légumes bio sans additifs, les sels aux herbes et les plats faits maison.

Faire du sport

Le sport est bénéfique pour l’ensemble du corps, y compris le cerveau. Sa pratique permet d’entretenir la coordination des mouvements, les réflexes et la réactivité, mais aussi de favoriser la circulation du sang, y compris dans le cerveau. Ce qui en fait un excellent allier pour l’entretien des fonctions cognitives.

Avoir recours aux aides naturelles

Il existe des plantes qui permettent de soutenir la santé cérébrale et d’entretenir les fonctions cognitives. La plus célèbre de ces plantes est le ginkgo. Cette plante stimule la circulation sanguine dans le cerveau et soutient ainsi la santé de ce précieux organe. De quoi poursuivre sa vie en pleine possession de ses moyens.

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En conclusion, la flexibilité cognitive est une fonction cognitive importante qui nous permet de nous adapter aux situations nouvelles et changeantes. Elle est étroitement liée à d’autres fonctions cognitives telles que la mémoire de travail, l’attention et l’inhibition. La flexibilité cognitive peut être améliorée à tout âge grâce à des activités telles que la méditation, les activités artistiques, l’apprentissage continu, les jeux de société et la pleine conscience. En gardant notre cerveau actif et stimulé, nous pouvons maintenir et améliorer notre flexibilité cognitive tout au long de notre vie.




Pour nous adapter aux petits et grands événements qui donnent au monde son caractère changeant, 
nous disposons d’une capacité essentielle : la flexibilité cognitive. 
Elle nous permet d’improviser en cas de perturbations sur notre trajet matinal,
 de faire face au comportement inattendu d’un proche, ou de nous accoutumer à la vie dans un nouveau pays


Voir aussi…

mercredi 27 novembre 2024

L'activité Physique et la Santé Cérébrale Sont Étroitement Liées



La réalisation d’activités physiques régulières contribue à la santé et 
au développement du cerveau, tant chez le jeune que l’adulte vieillissant


L’exercice et la santé cérébrale sont étroitement liés. En effet, tout comme les muscles des bras et des jambes, le cerveau fonctionne de façon optimale quand on fait de l’exercice régulièrement. Malgré le fait qu’aucun appareil du gym ne fait travailler le cerveau, celui-ci tire tout de même des bienfaits de l’activité physique.

Au-delà des exercices physiques et sportifs, les activités de la vie quotidienne comme marcher, monter les escaliers ou encore faire le ménage peuvent aussi contribuer à la santé de notre cerveau.

En plus d’être bénéfique pour notre corps, l’activité physique joue aussi un rôle crucial, souvent insoupçonné, dans le développement et la modification de notre cerveau. À travers la naissance de nouveaux neurones – la neurogenèse – et la création de connexions entre les neurones – la synaptogenèse – et de vaisseaux sanguins qui améliorent l’irrigation du cerveau – angiogenèse –, l’activité physique sculpte le cerveau au même titre que le muscle et participe à améliorer nos capacités cognitives. Notre cerveau est le chef d’orchestre de notre corps, en organisant nos mouvements et nos actions.

Les chercheurs se concentrent actuellement sur la création d'une recette idéale et motivante pour l'entraînement des seniors qui combine à la fois des exercices physiques et cognitifs.

Se concentrer, acquérir des connaissances, raisonner, s’adapter et interagir avec les autres : toutes ces facultés qui permettent d’être en interaction avec l’environnement sont regroupées dans ce que l’on appelle les capacités cognitives. Elles jouent un rôle crucial dans les activités de la vie quotidienne et permettent de maintenir une bonne qualité de vie.

Leur détérioration, au même titre que celle des fonctions physiques, affecte la qualité de vie et perturbe le quotidien des personnes. Il est important de solliciter un maximum notre cerveau afin qu’il reste efficace le plus longtemps possible.

Cognition et bien-être améliorés grâce à l’activité physique

À travers ces modifications structurales – c’est-à-dire la neurogénèse, la synaptogenèse et l’angiogenèse –, les impacts de l’activité physique sont multiples.

Sur le plan cognitif, de nombreux travaux ont mis en lumière une amélioration significative de la mémoire, de l’attention, de la vitesse de traitement de l’information et même de la créativité chez les individus physiquement actifs. Ces changements fonctionnels sont le résultat direct des modifications structurelles et physiologiques induites par l’activité physique. Des effets bénéfiques ont également été observés sur la prévention du déclin cognitif lié à l’âge.

Une méta-analyse – un travail de recherche qui mène une analyse statistique en combinant les données de différentes études – comprenant 15 études longitudinales et totalisant 33 816 participants âgés de plus de 55 ans (sans antécédents de démence) a été conduite pour évaluer l’influence de l’activité physique sur le déclin cognitif. Les résultats montrent que les individus pratiquant une activité physique régulière et soutenue diminuaient de 38 % le risque de développer des troubles cognitifs comparés aux individus sédentaires.

Sur le plan émotionnel, l’activité physique influence également notre santé mentale, en réduisant les symptômes de la dépression et de l’anxiété, grâce à la régulation de certains neurotransmetteurs, tels que la sérotonine et la dopamine.

Des résultats récents ont par ailleurs mis en évidence que les bénéfices de l’activité physique sur le plan émotionnel étaient particulièrement importants chez des individus ayant un faible niveau d’activité physique antérieur.

De plus, étant donné que la dépression et l’anxiété nuisent à des aspects importants de notre cognition – comme l’attention, la concentration, la mémoire, la vitesse de traitement de l’information ou encore la prise de décision –, l’activité physique peut jouer un rôle protecteur pour les individus touchés par ces troubles.

Désormais, les mécanismes à l’œuvre au niveau cérébral quand on pratique une activité physique sont bien connus. Pour bénéficier pleinement de ces effets, il n’est pas nécessaire de devenir un athlète de haut niveau : une routine d’activité physique modérée mais régulière est suffisante.


Mécanismes cérébraux qui sont à l’œuvre


L’activité physique régulière ne se contente pas de remodeler notre silhouette, mais façonne également l’architecture même de notre cerveau. La recherche actuelle établit un lien entre l’exercice régulier et l’amélioration de la fonction cérébrale. Le fait de bouger aussi peu que de 30 à 45 minutes par jour suffit à déclencher une cascade de bienfaits pour le maintien de la mémoire.

La naissance de nouveaux neurones

La naissance de nouveaux neurones ou neurogenèse a été pendant longtemps considérée comme un processus se limitant à la période de développement embryonnaire. Toutefois, des études ont montré que l’exercice physique stimule la neurogenèse chez l’adulte, et ce particulièrement dans l’hippocampe, une structure clé dans les processus de mémorisation et d’apprentissage.

Parallèlement, les activités nécessitant un apport important en oxygène, comme la course à pied ou la natation, favorisent la libération de facteurs de croissance tels que le BDNF – Brain-Derived Neurotrophic Factor ou facteur neurotrophique dérivé du cerveau –, des protéines essentielles à la survie et à la croissance des neurones existants ainsi qu’au développement de nouvelles cellules cérébrales.

Protéines et neurotransmetteurs libérés pendant l'exercice

Le BDNF (facteur neurotrophique dérivé du cerveau) est une protéine qui protège et favorise la croissance des neurones, les aidant à communiquer entre eux. Il contribue également à la construction et à l'entretien des circuits de notre cerveau.

Le VEGF (facteur de croissance de l'endothélium vasculaire) est une protéine qui favorise la santé des vaisseaux sanguins.

La dopamine est un neurotransmetteur que notre cerveau produit lorsque nous faisons quelque chose d'agréable, faisant ainsi partie de notre “système de récompense” qui nous motive à nous engager dans des activités. Elle joue un rôle dans la mémoire, l'attention, l'humeur, l'apprentissage, le comportement et la cognition.

De faibles niveaux de dopamine sont associés à de nombreuses maladies, notamment le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH) et la maladie de Parkinson. Des niveaux élevés de dopamine, en revanche, sont associés à la dépendance, à la manie et à l'obésité.

Lorsqu'il y a trop d'activité dopaminergique dans certaines régions du cerveau et pas assez dans d'autres, on parle de “dysrégulation dopaminergique”. La schizophrénie en est un exemple.

La norépinéphrine (noradrénaline) est un neurotransmetteur et une hormone liée à notre réaction de “lutte ou de fuite” qui aide à maintenir la tension artérielle et la vigilance en cas de stress. Elle agit également sur l'humeur, la mémoire, le cycle du sommeil et l'attention.

De faibles niveaux de noradrénaline sont associés à l'anxiété, à la dépression, au TDAH et à des problèmes de mémoire et de sommeil. Des niveaux élevés de noradrénaline sont associés à l'hypertension artérielle et à un risque accru de dommages au cœur, aux vaisseaux sanguins et aux reins.

La sérotonine est un neurotransmetteur et une hormone. En tant que neurotransmetteur, elle régule l'humeur, contribue à la qualité du sommeil et favorise la digestion. Nos “sensations instinctives” peuvent être dues à l'activité de la sérotonine dans notre tractus gastro-intestinal et notre cerveau. La sérotonine est également liée au contrôle des impulsions et à l'estime de soi. Un faible taux de sérotonine est fortement associé à la dépression et à l'anxiété.

Une augmentation du volume cérébral à tous les âges

D’autres recherches ont montré que l’activité physique régulière modifie aussi la structure de notre cerveau : elle augmente le volume de certaines structures cérébrales, notamment de l’hippocampe et des régions préfrontales. L’hippocampe – situé dans le lobe temporal – est une structure essentielle pour la mémoire et l’apprentissage tandis que le cortex préfrontal est impliqué dans des fonctions dites exécutives – de haut niveau – telles que le raisonnement, la planification, l’inhibition, la prise de décision, la résolution de problèmes.

Ces changements ont été observés quel que soit l’âge des sujets, tant à l’âge adulte, dans l’enfance, l’adolescence et même chez les personnes âgées. Chez ces derniers, la pratique régulière d’une activité physique pourrait constituer un facteur neuroprotecteur du risque de développer des pathologies neurodégénératives. La réalisation d’activités physiques régulières contribue à la santé et au développement du cerveau, tant chez le jeune que l’adulte vieillissant.

Des travaux chez l’animal suggèrent que ces changements structurels pourraient s’accompagner d’une amélioration de la connectivité entre les différentes zones du cerveau – en créant de nouvelles synapses, ces régions où ont lieu les interactions entre cellules nerveuses –, ce qui rendrait la communication plus efficace entre neurones.

Une meilleure oxygénation et irrigation

L’activité physique améliore l’irrigation du cerveau. En augmentant le débit sanguin, l’activité physique – en particulier aérobie – stimule la création de nouveaux vaisseaux sanguins. Ce processus, nommé angiogenèse, améliore l’efficacité de l’apport d’oxygène et de nutriments aux neurones.

Un moteur de la plasticité cérébrale

En stimulant la création de nouveaux neurones et la formation de connexions synaptiques, l’activité physique agit comme un puissant moteur de la plasticité cérébrale. On nomme “plasticité cérébrale” la capacité du cerveau à se remodeler en réponse aux stimulations de l’environnement, en modifiant la force des connexions entre les neurones ou en formant de nouvelles voies neuronales.

Cette adaptabilité du cerveau est cruciale pour l’apprentissage, la mémoire, mais aussi la réorganisation après une lésion cérébrale. Cette capacité est essentielle tout au long de la vie, permettant des améliorations cognitives et une résilience accrue face au vieillissement et aux maladies neuro-dégénératives.

Dans le contexte de pathologies neurologiques telles que la sclérose en plaques, l’activité physique adaptée se révèle être un outil précieux, non seulement pour la réhabilitation motrice, mais aussi pour la réhabilitation cognitive.


Les bénéfices de l’activité physique sur les capacités cognitives après 60 ans



De nombreux travaux ont montré que l’activité physique améliorait les capacités cognitives, même après 60 ans. Gain de mémoire, meilleure réactivité, plus fortes capacités de planification : les bénéfices sont multiples.

Malgré cela, les seniors restent peu nombreux à pratiquer de l’activité physique adaptée à leur situation de santé, de manière suffisamment soutenue. Le manque d’envie, d’accessibilité et d’attractivité des pratiques font partie des barrières de l’engagement dans un style de vie actif.

L’offre d’activité physique ainsi que les recherches dans ce domaine ont longtemps tourné autour du même triptyque : gymnastique douce, marche, yoga. Cependant, la combinaison de différentes composantes à l’entraînement peut générer des gains supérieurs.

L’exercice fait augmenter la taille de l’hippocampe

L’hippocampe est la zone du cerveau responsable de l’apprentissage et de la mémoire verbale. Lorsque vous faites de l’exercice, le volume de l’hippocampe augmente : il croît, littéralement. Les neurones dans l’hippocampe se densifient et les connexions de cette région se renforcent grâce à l’activité physique.

L’hippocampe est la première zone du cerveau à perdre de la vigueur avec l’âge. L’exercice régulier aide à maintenir son acuité et le protège contre le déclin normal associé au vieillissement.

Il suffit d’à peine 10 minutes d’exercice léger à modéré pour renforcer les connexions entre les neurones et les régions du cerveau dédiées à la mémoire.

L’amélioration des connexions dans l’hippocampe peut mener à de meilleurs résultats aux tests de mémoire et de compétences cognitives. De brèves séances d’exercice peuvent même favoriser la mémorisation. Cela peut notamment signifier la capacité à vous rappeler où vous avez garé la voiture, ou quels sont vos rendez-vous pour la journée.

L’entraînement réduit la production d’hormones liées au stress qui inhibent l’activité cérébrale

Bon nombre de personnes se soulagent du stress en faisant une marche ou en allant courir. Lorsque vous êtes stressé, votre cerveau l’est également, et l’exercice est un outil puissant pour relaxer votre esprit.

L’activité physique entraîne une réduction de la production des hormones du stress – le cortisol et la norépinéphrine en particulier – qui s’accumulent dans votre cerveau lorsque vous avez des inquiétudes et que vous vivez de l’anxiété. Lorsqu’elles sont présentes en trop grande quantité, les hormones du stress peuvent entraîner de la léthargie et des difficultés de concentration, ce qui peut ralentir vos compétences cognitives et atténuer votre puissance cérébrale.

Les endorphines libérées dans votre cerveau après l’exercice le débarrassent des hormones du stress et améliorent votre humeur. L’exercice et les endorphines stimulent également la croissance de l’hippocampe.

L’exercice favorise un sommeil de qualité

L’exercice contribue à améliorer votre esprit en vous aidant à bien dormir la nuit. En effet, le fait de relever des défis physiques chaque jour facilite l’assoupissement.

Un sommeil réparateur améliore également la clarté mentale et les fonctions exécutives. Vous avez besoin d’un sommeil de qualité pour être en mesure de vous concentrer, prendre des décisions et gérer vos émotions. Même si le cerveau continue de travailler pendant que vous dormez, le sommeil lui procure une pause nécessaire en lui permettant de se reposer et de se préparer pour les tâches à venir.

Après une bonne nuit de sommeil, le cerveau est au maximum de sa capacité, les capacités cognitives sont aiguisées et la mémoire est renforcée.

L’exercice aérobique déclenche la libération des facteurs de croissance

La mémoire dépend des voies neuronales et des connexions profondes dans le cerveau. Le cerveau a besoin de protéines, appelées les facteurs de croissance, pour créer de nouvelles connexions et renforcer celles qui existent déjà.

Le mouvement déclenche la libération du facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF). Cette protéine aide le cerveau à synthétiser de nouvelles cellules et à préserver celles qui vieillissent. Le BDNF est également responsable de la formation de nouveaux vaisseaux sanguins dans le cerveau et autour de celui-ci, ce qui permet une circulation plus importante de nutriments et de sang dans cette région. Le taux de BDNF augmente chaque fois que vous faites de l’exercice, même pendant seulement quelques minutes.

L’exercice régulier ralentit le vieillissement cérébral

Le fait de vieillir ne veut pas nécessairement dire que le cerveau doit ralentir. Il y a des modifications que vous pouvez apporter à votre style de vie afin de préserver votre mémoire et votre acuité mentale. L’habitude de faire de l’exercice tout au long de la vie peut vous aider à garder un cerveau en santé plus tard.

La recherche montre que les adultes d’un certain âge qui ont fait régulièrement de l’exercice durant leur jeunesse ont constamment de meilleurs résultats que leurs pairs aux tests de mémoire et de capacités cognitives. En fait, leurs résultats sont comparables à ceux d’autres personnes qui ont jusqu’à dix ans de moins qu’eux.

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Routine d’activité physique à adopter

Les experts et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommandent au moins 150 minutes d’activité aérobie d’intensité modérée par semaine ou 75 minutes d’activité plus intensive combinée à des exercices de musculation deux fois par semaine. Par jour, entre 5.000 et 7.000 pas sont recommandés chez l’adulte.

Au-delà des exercices physiques et sportifs, correspondant à toutes activités aérobiques, qui nécessitent un apport important en oxygène comme la course à pied ou la natation, ou musculaires planifiées, structurées et répétitives, avec ou sans compétitions, l’activité physique comprend également les activités de la vie quotidienne : marcher, monter les escaliers, tondre la pelouse, jardiner, faire le ménage…

Courir, nager, danser – mais aussi tondre la pelouse, promener son chien, ou prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur – sont autant d’activités accessibles qui peuvent contribuer à la santé de notre cerveau.

Trois ingrédients pour entraîner le cerveau des seniors

* Intégrer une stimulation physique et motrice complexe d’intensité au moins modérée

Une activité physique d’endurance, avec une intensité d’effort au moins modérée, peut non seulement améliorer la santé cardiorespiratoire mais aussi rendre le cerveau plus performant. Elle génère une amélioration de l’aptitude cardiovasculaire, ce qui permet au cerveau de recevoir plus d’oxygène. Des travaux de recherche ont montré que cela peut également s’accompagner de la création de nouveaux neurones dans l’hippocampe, siège de la mémoire.

Il est nécessaire de combiner les programmes qui excellent pour améliorer les fonctions cognitives à des exercices de renforcement musculaire, de souplesse et d’équilibre pour entraîner des bénéfices supérieurs. De plus, les chercheurs insistent sur l’intérêt d’ajouter des situations nécessitant des habiletés motrices complexes et de la coordination car elles solliciteraient notablement les fonctions cognitives : la mémoire, l’attention ou la flexibilité mentale, notamment chez les personnes âgées.

* Intégrer une stimulation cognitive dans l’entraînement

C’est la stimulation qui fait appel aux fonctions cognitives, comme retenir une information pendant un temps et l’exécuter, anticiper des actions, mettre en place une stratégie, etc. Lorsque la stimulation cognitive est associée à l’activité physique, cela peut produire des effets synergiques et, de ce fait, être plus efficient sur les fonctions cognitives.

* Intégrer des activités collectives qui entraînent des interactions sociales


Le fait de pratiquer au sein d’un groupe susciterait une augmentation de l’observance à un programme, c’est-à-dire de l’assiduité dans le suivi de ce programme. L’attractivité inhérente aux activités physiques proposées doit être un levier pour engager les personnes dans la pratique physique.

Deux types de pratiques pourraient s’avérer intéressantes et font actuellement l’objet de recherche auprès des seniors :

Opter pour des sports collectifs de coopération et d’opposition

Les sports collectifs offrent bien plus que de simples séances d’exercice physique. Ils sollicitent l’endurance cardiorespiratoire mais engagent également l’ensemble de la condition physique. Ils peuvent convenir même après 60 ans, s’ils sont réalisés et encadrés de manière adaptée.

Sur le plan cognitif
, ces activités créent des situations toujours nouvelles, riches et stimulantes. Cette double combinaison de stimulations s’appelle l’entraînement simultané. Plusieurs chercheurs mettent en lumière l’importance de cet engagement cognitif dans les sports collectifs et encouragent leur pratique, en particulier chez les personnes âgées.

Des études récentes, comme celle menée en 2022 par des chercheuses françaises, ont montré que la participation à des sports collectifs améliorait la mémoire visuo-spatiale, qui permet, par exemple, de se rappeler l’emplacement de certains objets pendant un temps limité à court terme et les capacités de planification chez les personnes âgées.

Pratiquer les jeux vidéo qui font bouger le corps : les Exergames

Ces jeux vidéo appelés “exergames” nécessitent que les joueurs bougent leur corps pour interagir avec les jeux. Ils portent ce nom en référence à la contraction d’“exercise” (exercice) et “games” et ont été popularisés depuis les années 2000 avec des consoles comme la Wii et la Switch de Nintendo ou la Kinect de Microsoft.

Ils sont conçus pour solliciter différents aspects de la condition physique, comme l’équilibre, l’endurance, la force et la coordination, tout en stimulant simultanément les fonctions cognitives. Chez les seniors, plusieurs recherches montrent que ce type d’entraînement est efficace pour améliorer de nombreuses capacités physiques et cognitives.

Courant 2020, une nouvelle génération d’exergames est apparue, utilisant des murs interactifs pour créer une expérience de jeu encore plus immersive, telle que Neo-One de Neo Xperiences, l’ExerCube de Sphery ou l’Aire interactive de Lü. Dans ces jeux qui mêlent mondes réels et virtuels, des objets physiques, comme des ballons, et numériques coexistent et interagissent en temps réel.

Une étude récente a comparé un programme d’exergames assisté par un mur immersif à un programme de marche et de renforcement musculaire. Ses résultats suggèrent que cette nouvelle génération d’exergames peut se révéler plus efficace sur les capacités cognitives que des entraînements classiques.

Choisissez l’exercice aérobique ou anaérobique pour avoir un cerveau en bonne santé

Les activités énergiques comme le tennis, le vélo, la natation et le soccer font monter la fréquence cardiaque au-dessus de sa fréquence normale au repos. Les mouvements de ce type entrent dans la catégorie des exercices aérobiques et sont excellents pour faire circuler le sang rapidement dans tout l’organisme. L’exercice aérobique et la santé cérébrale vont de pair.

Les mouvements au rythme rapide font augmenter le flux sanguin dans la tête et le cou, fournissant ainsi au cerveau de l’oxygène et des nutriments en abondance.

L’exercice anaérobique donne des résultats similaires. Les exercices qui travaillent la force et la résistance sont également d’excellents entraînements pour le cerveau.

Il n’est même pas nécessaire de se donner à fond pour récolter des bienfaits pour votre cerveau. En fait, des activités comme le yoga, le tai-chi et d’autres sports à faible impact accroissent la capacité de concentration tout en abaissant le niveau de stress.

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Effets de l’intervention avec l’exercice sur les fonctions cognitives dans des populations en bonne santé

Des chercheurs de l’Université du sport de Shanghai ont effectué une méta-analyse, publiée dans Elsevier en décembre 2023, pour évaluer les effets de l’exercice sur les fonctions cognitives dans des populations en bonne santé.

L'intervention par l'exercice chronique est une thérapie non pharmacologique suggérée pour améliorer la fonction cognitive dans diverses populations. Cependant, peu de méta-analyses ont évalué les bénéfices cognitifs associés à toutes les variables FITT-VP (fréquence de l'exercice , intensité , durée de l' exercice , type , volume ou durée totale de l'intervention et progression) dans des populations en bonne santé selon l'âge.

Ainsi, cette méta-analyse a évalué les effets de chaque variable FITT-VP sur la fonction cognitive chez les enfants, les adultes et les personnes âgées en bonne santé. Cette étude a suivi les directives PRISMA. Après avoir effectué des recherches dans PubMed et le Web of Science, les chercheurs ont inclus 54 essais contrôlés randomisés pour examiner les effets des variables FITT-VP sur cinq domaines cognitifs : la cognition globale, la fonction exécutive, la mémoire, l'attention et le traitement de l'information.

Les analyses de modération ont évalué les effets par âge et par chaque variable d'exercice. L'exercice a bénéficié à la cognition globale et à tous les domaines sous-cognitifs. Les exercices d'aérobie et de résistance ont montré respectivement les plus grands avantages sur la cognition globale et la fonction exécutive, tandis que les exercices corps-esprit ont bénéficié à la mémoire. Parmi toutes les populations, les personnes âgées ont montré les plus grands bénéfices de l'exercice sur la cognition globale, la fonction exécutive et la mémoire par rapport aux témoins.

Des études supplémentaires sont nécessaires pour évaluer les effets de l'exercice sur l'attention et le traitement de l'information. Cette méta-analyse offre de nouvelles informations sur les relations entre la cognition et les variables d'exercice FITT-VP dans des populations en bonne santé.


Impact d’un programme d’activité physique de coopération et d’opposition sur les fonctions cognitives de personnes âgées

Des chercheuses de l’Université Paris Cité ont réalisé une étude, publiée dans Elsevier en juin 2022, afin d’évaluer si l’activité physique de coopération avec un ou plusieurs partenaires et d’opposition avec un ou plusieurs adversaires peut générer des bénéfices cognitifs chez les personnes âgées.

La méthode pré-test – entraînement (3 mois) – post-test a été utilisée, comparant un groupe intervention à un groupe contrôle passif. Les sujets ont réalisé une batterie de tests évaluant leurs fonctions cognitives et leurs capacités fonctionnelles afin d’évaluer l’impact cognitif et physique du programme.

L’étude a été réalisée auprès de 15 personnes âgées. Le groupe contrôle comportait 8 femmes et le groupe intervention 6 femmes et 1 homme.

La première étape de l’analyse a consisté à vérifier si les deux groupes ne présentaient pas de différences avant le programme. Pour l’ensemble des tests – fonctions cognitives et capacités fonctionnelles – et des variables indépendantes.

Les scores de progrès – résultats post-test – pré-test – ont été calculés pour les deux groupes. Une amélioration de la planification et de la mémoire visuo-spatiale à court terme a été constatée pour le groupe intervention. Il n’y a pas eu de modification de la mémoire de travail visuo-spatiale, de l’inhibition et de la flexibilité mentale. L’équilibre dynamique est conservé pour le groupe intervention, alors qu’il est détérioré chez les sujets du groupe contrôle.

Cette étude exploratoire a montré des améliorations significatives sur deux fonctions cognitives – planification et mémoire visuo-spatiale à court terme – pour les sujets ayant suivis le programme de coopération et d’opposition. Les recherches à propos des bénéfices chroniques de l’activité physique montrent une relation positive entre la pratique d’une activité physique régulière et la vitalité cognitive des personnes âgées. Le travail cognitif et l’environnement riche émanant de la coopération et de l’opposition peuvent être à l’origine de l’amélioration des fonctions cognitives.

Ces résultats laissent présager que la coopération et l’opposition pourraient être des leviers intéressants à inclure dans un programme de stimulations afin d’améliorer certaines fonctions cognitives chez les personnes âgées. Seules de futures expérimentations permettront de le confirmer.


Les effets à long terme de l'exercice sur la cognition pour les individus en bonne santé

Des chercheurs de l’Université de Bâle ont publié, dans Nature Human Behaviour en mars 2020, une revue systématique et méta-analyse portant sur les modérateurs des effets à long terme de l'exercice sur la cognition pour les individus en bonne santé.

La fonction cognitive étant liée à la réussite scolaire, à la réussite professionnelle et à la santé mentale, il est nécessaire de comprendre comment les avantages cognitifs de l’exercice à long terme peuvent être optimisés.

La méta-régression comprenait 80 essais contrôlés randomisés et examinait les modérateurs des effets de l'exercice sur la cognition chez des individus en bonne santé. L’effet résumé était faible et ne différait pas entre les domaines cognitifs.

Des bénéfices plus élevés de l’exercice sur la fonction cognitive ont été constatés après un exercice de coordination par rapport à d’autres types d’exercice. Avec une durée d'intervention plus longue, la taille de l'effet augmentait avec la durée de la séance. L'exercice était moins efficace chez les femmes que chez les hommes, et la relation dose-réponse différait entre les sexes.

Les résultats suggèrent un effet général de l'exercice sur la cognition, plutôt que spécifique à un domaine  qui est influencé par le sexe, le type d'exercice et les relations réciproques entre les paramètres de dose. Les chercheurs formulent des recommandations spécifiques au sexe sur la manière dont les bénéfices cognitifs peuvent être optimisés en fonction de l'intensité de l'exercice, de sa progression et du type d'exercice.


L'efficacité de l'exercice aérobique et de l'entraînement en résistance pour les troubles et les constructions liés à l'anxiété

Des chercheurs du Département de psychologie de l’Université de Regina au Canada, ont publiée, dans Elsevier en décembre 2017, un essai contrôlé randomisé sur l'efficacité des différentes modalités d'exercice et des prédicteurs de changement.

Au total, 48 personnes souffrant de troubles liés à l'anxiété ont été randomisées pour suivre des exercices d'aérobie, un entraînement en résistance ou une liste d'attente. Les symptômes des troubles liés à l'anxiété, les concepts associés et le plaisir de l'exercice ont été évalués avant l'intervention et chaque semaine pendant l'intervention de 4 semaines. Les participants ont été évalués en outre 1 semaine et 1 mois après l'intervention.

Les deux modalités d’exercice se sont révélées efficaces pour améliorer l’état des troubles. De plus, l’exercice aérobique a amélioré la détresse psychologique générale et l’anxiété, tandis que l’entraînement en résistance a amélioré les symptômes spécifiques au trouble, la sensibilité à l’anxiété, la tolérance à la détresse et l’intolérance à l’incertitude. La condition physique prédisait une réduction de la détresse psychologique générale pour les deux types d’exercice et une réduction du stress pour l’exercice aérobique.

Les résultats mettent en évidence l’efficacité de différentes modalités d’exercice pour traiter de manière unique les symptômes et les concepts des troubles liés à l’anxiété.

Les objectifs du présent essai étaient les suivants :

* Quantifier les effets de l'exercice aérobique et de l'entraînement en résistance sur l'état, les symptômes et les concepts des troubles liés à l'anxiété, y compris les troubles anxieux, le trouble obsessionnel-compulsif et le trouble de stress post-traumatique.

* Évaluer si les deux modalités d'exercice étaient équivalentes.

* Déterminer si le plaisir de l'exercice et la forme physique sont associés à la réduction des symptômes.

Le présent essai est le premier à étudier l'efficacité de différents types d'exercices sur les troubles liés à l'anxiété et les concepts associés et à utiliser une conception contrôlée randomisée. L’exercice aérobique et l’entraînement en résistance semblent tous deux efficaces pour améliorer les symptômes des troubles liés à l’anxiété et les concepts associés. Bien que le plaisir de faire de l’exercice ne semble pas prédire l’efficacité de l’exercice, une condition physique moindre est associée à une plus grande réduction des activités spécifiques.


L'entraînement physique augmente la taille de l'hippocampe et améliore la mémoire

Des chercheurs de l’Instituto Beckman et de la Université de l’Illinois dans une étude, publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) en janvier 2011, montrent que l'entraînement physique augmente la taille de l'hippocampe et améliore la mémoire.

L’hippocampe rétrécit à la fin de l’âge adulte, entraînant des troubles de la mémoire et un risque accru de démence. Les volumes de l'hippocampe et du lobe temporal médial sont plus importants chez les adultes en meilleure forme physique, et l'entraînement à l'activité physique augmente la perfusion hippocampique, mais la mesure dans laquelle l'entraînement par exercices aérobiques peut modifier le volume de l'hippocampe à la fin de l'âge adulte reste inconnue. Marcher pendant 40 minutes, plusieurs fois par semaine, permettrait de préserver la mémoire et protégerait du déclin des capacités mentales lié au vieillissement.

Les chercheurs montrent dans un essai contrôlé randomisé portant sur 120 personnes âgées, que l’entraînement aérobique augmente la taille de l’hippocampe antérieur, conduisant à des améliorations de la mémoire spatiale. L'entraînement physique a augmenté le volume de l'hippocampe de 2 %, inversant ainsi la perte de volume liée à l'âge de 1 à 2 ans.

Ils démontrent également qu'une augmentation du volume de l'hippocampe est associée à des taux sériques plus élevés de BDNF – un médiateur de la neurogenèse dans le gyrus denté –. Le volume de l'hippocampe a diminué dans le groupe témoin, mais une forme physique plus élevée avant l'intervention a partiellement atténué cette baisse, ce qui suggère que la forme physique protège contre la perte de volume. Les volumes du noyau caudé et du thalamus n’ont pas été affectés par l’intervention.

Ces résultats théoriquement importants indiquent que l’entraînement aérobique est efficace pour inverser la perte de volume de l’hippocampe à la fin de l’âge adulte, ce qui s’accompagne d’une amélioration de la fonction de mémoire.

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L’augmentation de la fréquence cardiaque active le cerveau. Bien sûr, le fait de bouger est bénéfique pour la maîtrise du poids et la mémoire, mais le cerveau bénéficie également de l’augmentation de la circulation sanguine qui découle d’un exercice régulier.

Lorsqu’il a accès à une grande quantité de sang et de nutriments, le cerveau est prêt à donner un rendement optimal. Bouger au quotidien permet également aux nouveaux neurones de se développer tout en renforçant les voies neuronales. L’exercice améliore la mémoire et favorise le maintien de la santé cognitive au fil du vieillissement.

L'hippocampe reste plastique à la fin de l'âge adulte et un exercice modéré suffit à améliorer son volume. Cela se traduit par une amélioration de la fonction de mémorisation et une augmentation de la concentration en BDNF. Ces résultats indiquent clairement que l'exercice aérobie est neuro-protecteur et qu'il est utile de l'entreprendre à l'âge adulte pour améliorer ou augmenter la cognition ou le volume cérébral.



L’exécution de mouvements variés est bonne pour le corps et pour le cerveau. Votre objectif devrait être
 de mettre au point des entraînements qui comprennent une variété de mouvements dont certains font
 travailler la force, d’autres l’équilibre, tandis que d’autres sont de type aérobique ou à faible impact


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