Le cerveau, comme n’importe quel autre muscle du
corps,
doit s’entraîner pour fonctionner à son niveau optimal
doit s’entraîner pour fonctionner à son niveau optimal
Mise à jour : Février 17, 2018
Dernière mise à jour : Septembre 12, 2019
Notre santé dépend de plusieurs facteurs, y
compris l’alimentation, la quantité de toxines qu’on a dans le corps, nos
gènes, le stress, les pensées, les émotions, et de l’ensemble de l’activité
physique que nous faisons.
Les études ont prouvé que le bénéfice de
l’exercice physique se rajoute aux facteurs qui déterminent la santé et que
l’activité physique est absolument essentielle pour une santé optimale.
Depuis une dizaine d'années, les preuves s’accumulent sur les
bienfaits du sport sur le cerveau. Selon les spécialistes, il améliorerait la
mémoire et la concentration, agirait sur l’humeur et permettrait même la
formation de nouveaux neurones. La pratique régulière d’une activité physique
allégerait ainsi les symptômes de différentes pathologies chroniques comme la
dépression ou la maladie d’Alzheimer.
En fait, 60% de la population adulte est
sédentaire, tant sur le lieu de travail que dans les loisirs, et environ 25% de
la population ne pratique aucune activité sportive. Même les enfants sont
sédentaires – avec la télévision et les jeux vidéo qui remplacent les jeux en plein air des enfants d’autrefois. Ce niveau sédentaire garantit la maladie.
Dans une société sédentaire, la pratique régulière
de l'exercice physique plusieurs fois par semaine – cinq fois pendant trente
minutes au moins – a démontré son efficacité pour réduire le risque de diabète,
d'hypertension, d'obésité, d'attaques cardiaques et cérébrales.
La pratique régulière de l’exercice physique a un
impact bénéfique sur la santé physique et psycho-affective. Un entraînement
régulier aurait également des effets bénéfiques sur certains aspects du
traitement cognitif.
Les effets immédiats de l’exercice sur le
fonctionnement cognitif semblent dépendre à la fois de l’intensité et de la
durée de l’activité. Une activité physique continue menant à la déshydratation
et aux changements métaboliques qui y sont associés, cause une baisse significative
du fonctionnement cognitif. C’est
lorsque l’exercice est d’une intensité et d’une durée modérées qu’il y a une
facilitation de certains processus cognitifs immédiatement après l’activité.
Art Kramer, professeur
de psychologie à l’Université de l’Illinois, est un expert reconnu sur le rôle
de la condition physique sur la cognition. Il a dit que des dizaines d’études
ont montré que l’exercice aérobie, comme la marche trois fois par semaine, peut
augmenter la taille des structures cérébrales critiques et améliorer la
cognition chez les enfants et les adultes plus âgés et augmenter la puissance
du cerveau.
L’irisine, la molécule qui améliore les capacités cérébrales lors d’un exercice physique
Des chercheurs
de l’université Harvard dans une étude publiée dans la revue Cell Metabolism
en ocotbre 2013, ont
identifié la molécule qui améliore les capacités cérébrales lors d’un exercice
physique. Produite dans le sang, elle circulerait jusqu’au cerveau, et
favoriserait la mémoire et l’apprentissage chez la souris.
Les scientifiques savent depuis
plusieurs années que l’exercice physique optimise la synthèse du facteur BDNF (Brain
Derived Neurotrophic Factor), une neurotrophine du cerveau qui favorise la
survie et la différenciation des neurones. Cependant, les mécanismes cachés
derrière cette activation étaient jusqu’ici obscurs. Ce phénomène serait lié à
la libération d’une protéine appelée irisine, déjà connue pour brûler les
graisses pendant un exercice physique.
Au cours de cette étude, les
chercheurs ont étudié les cerveaux de souris pendant un exercice d’endurance.
Selon leurs observations, cela entraînerait l’accumulation de la protéine
membranaire FDN5, le précurseur de l’irisine, dans l’hippocampe. Une fois
clivée, la molécule d’irisine pourrait activer la synthèse du facteur BDNF et
améliorer les fonctions cérébrales.
En d’autres termes, l’irisine du
sang est capable de communiquer des informations au cerveau. Il est possible
qu’elle traverse la barrière hématoencéphalique, ou qu’elle contrôle une autre
molécule capable de le faire, entraînant alors la production de BDNF.
Des études sur les enfants et adolescents
Les études avec des enfants
et adolescents sur la pratique de l'activité physique ont démontré les mêmes
bienfaits qui étaient trouvés dans des animaux et des adultes. Comme une
conséquence de l'exercice physique, sont sécrétés toute une série de
neurotransmetteurs et des facteurs cérébraux de croissance qui stimulent le
développement de nouveaux neurones sur l'hippocampe et la fortification des
connexions neuronales qui facilitent la mémoire et l'apprentissage.
C’est spécialement
important les études avec les enfants dans lesquelles est démontré
l'amélioration des fonctions exécutives basiques comme la capacité d'inhibition,
la mémoire de travail ou la flexibilité cognitive, qui sont indispensables pour
le bon développement académique et personnel des élèves.
L’exercice physique améliore la fonction cérébrale chez les enfants
Une étude menée à
l’Université de l’Illinois, publiée dans Pediatrics
en décembre 2014, a montré que l’exercice régulier a des bénéfices sur la
matière blanche.
Les chercheurs ont
évalué le lien entre la condition physique et le cerveau des 220 enfants entre
7 et 9 ans. Les enfants qui étaient en meilleure forme physique avaient une
plus grande capacité de mémoire, d’attention, et d’efficacité cognitive. En
plus d’améliorer la santé des tout-petits, faire de l’activité physique tous
les jours favoriserait l’apprentissage et le bon fonctionnement du cerveau.
En effectuant une revue
des différentes études réalisées sur le sujet, les scientifiques ont mis en
évidence les liens suivants entre l’activité physique, le développement du
cerveau et la réussite scolaire.
* Chez les enfants
actifs, les noyaux gris centraux du cerveau et l’hippocampe sont plus
développés. Ces deux zones du cerveau sont impliquées dans le contrôle des
pensées, du comportement et des actions, de même que dans la prise de décision.
* Les enfants actifs ont
de meilleures capacités d’attention et de concentration. Ils sont aussi plus
persévérants.
* Les enfants actifs
réussissent mieux dans les activités scolaires, y compris lors des évaluations.
* L’activité physique
améliore la performance scolaire des enfants qui souffrent de déficit
d’attention, d’hyperactivité ou de troubles du spectre autistique.
Ces bienfaits s’ajoutent
à ceux associés à la santé physique comme le développement des os et des
muscles, l’amélioration de la force et de l’endurance, le contrôle du poids
corporel, du taux de cholestérol et de la pression sanguine. Enfin, l’activité
physique est également un excellent moyen de favoriser l’estime de soi et de
réduire le stress et l’anxiété.
Toutes ces raisons devraient
motiver les adultes à favoriser l’activité physique quotidienne chez les
enfants, croient les chercheurs. Ils suggèrent entre autres aux parents de
faire eux-mêmes plus d’activité physique puisque cela incitera leurs enfants à
les imiter.
L'exercice physique pour améliorer les habilités cognitives des enfants
Les chercheurs ont
analysé le cerveau de 49 enfants avec l’imagerie par résonnance magnétique
(IRM), en plus d’évaluer leur condition physique en les faisant marcher sur un
tapis roulant.
Les enfants qui
s’adonnent à des activités physiques ont l’hippocampe, la partie du cerveau qui
gère la mémoire et l’apprentissage, 12% plus développé que les enfants
qui ne bougent pas. Ils obtiennent de meilleurs résultats dans les tests de
mémoire et aussi à l’école.
Lien entre la pratique d’une activité sportive et le développement d’une bonne mémoire chez l’enfant
Les scientifiques ont
sélectionné 48 individus âgés de 9 à 10 ans, plus ou moins sportifs, pour une
expérience qui s’est déroulée sur deux journées. Le premier jour, les auteurs
ont demandé aux participants de retenir des noms de régions sur une carte. Le
second jour, ils ont testé leur mémoire en réalisant différents exercices.
Leurs résultats concluent
que les enfants les plus sportifs ont une mémoire plus performante que les
autres.
Les enfants sportifs ont de meilleures notes scolaires
Selon des scientifiques de l'Université de Vrije
(Hollande) – sur la base d’une révision d’études préalables – le lien entre
l'activité physique et le rendement scolaire découle de ce que le cerveau est
nourri et tonifié par le sang et l’oxygène.
Le sport réduit les effets de la dépression,
l'autoestime augmente, il permet une plus grande tolérance au stress, génère l’adrénaline
en transformant les personnes dans des êtres plus heureux et plus sociables.
De plus faire l’exercice
au moins trois fois par semaine (dans des séances d'au moins 40 minutes)
améliore les fonctions cardiaques, la capacité pulmonaire, oxygène le cerveau
en régénérant les cellules nerveuses.
Dans le cas des plus
petits, avoir une routine sportive hebdomadaire améliore leur comportement à
l’école et, avec cela, les probabilités d'une meilleure concentration dans le cursus
académique est augmenté.
Un minimum d'exercice améliore la mémoire
Selon une étude réalisée par des chercheurs de l’université de Californie Irving (UCI) et l'Université japonaise Tsukuba, publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences en août 2018, un peu d'exercice peut aider à améliorer la santé et la mémoire, non seulement chez les personnes âgées mais aussi chez les jeunes.
Les auteurs de l'article affirment que 10 minutes “d'effort modéré” peuvent entraîner des avantages cognitifs considérables, car elles facilitent la connectivité entre les zones du cerveau liées à la mémoire.
L'hippocampe est essentiel à la création de nouveaux souvenirs. C'est l'une des premières régions du cerveau qui se détériore avec l'âge et beaucoup plus gravement dans la maladie d'Alzheimer. Améliorer la fonction de l'hippocampe est très prometteur pour améliorer la mémoire dans les situations de tous les jours. Pour la recherche, élaborée en collaboration avec les analystes, des images par résonance magnétique à haute résolution ont été utilisées.
L'étude a été menée chez 36 jeunes adultes en bonne santé. Elle a montré que de courtes périodes d'exercice modéré augmentent la connectivité entre le gyrus denté de l'hippocampe et les zones corticales liées au traitement détaillé de la mémoire.
Les résultats de l'analyse constituent une ressource importante pour motiver les personnes âgées à pratiquer une activité physique modérée de façon régulière. Même de brèves pauses pendant la journée peuvent avoir des effets considérables sur l'amélioration de la mémoire et de la cognition.
Les chercheurs élargissent cette voie de recherche en évaluant les personnes âgées présentant un risque plus élevé de déficience mentale liée à l'âge, par le biais d'interventions à long terme, afin de déterminer si la pratique quotidienne d'exercices brefs et légers pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois peut avoir un impact positif sur la structure et la fonction de leur cerveau.
L'importance de comprendre la valeur de la prescription d'exercices parmi les recommandations visant à prévenir les déficiences cognitives a été soulignée.
Les experts de la santé exhortent constamment les personnes à surmonter le besoin d'exercice et d'activité physique. Après tout, des exercices réguliers aident à renforcer le corps et à se protéger contre les maladies. On sait depuis longtemps que l'entraînement physique garde non seulement le cœur jeune, mais aussi le cerveau. Et vous n’avez même pas besoin de vous laisser aller à des séances d’entraînement en sueur. Comme les chercheurs l'ont déjà découvert, le cerveau bénéficie déjà d'une activité physique minimale.
Un minimum d'exercice améliore la mémoire
Selon une étude réalisée par des chercheurs de l’université de Californie Irving (UCI) et l'Université japonaise Tsukuba, publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences en août 2018, un peu d'exercice peut aider à améliorer la santé et la mémoire, non seulement chez les personnes âgées mais aussi chez les jeunes.
Les auteurs de l'article affirment que 10 minutes “d'effort modéré” peuvent entraîner des avantages cognitifs considérables, car elles facilitent la connectivité entre les zones du cerveau liées à la mémoire.
L'hippocampe est essentiel à la création de nouveaux souvenirs. C'est l'une des premières régions du cerveau qui se détériore avec l'âge et beaucoup plus gravement dans la maladie d'Alzheimer. Améliorer la fonction de l'hippocampe est très prometteur pour améliorer la mémoire dans les situations de tous les jours. Pour la recherche, élaborée en collaboration avec les analystes, des images par résonance magnétique à haute résolution ont été utilisées.
L'étude a été menée chez 36 jeunes adultes en bonne santé. Elle a montré que de courtes périodes d'exercice modéré augmentent la connectivité entre le gyrus denté de l'hippocampe et les zones corticales liées au traitement détaillé de la mémoire.
Les résultats de l'analyse constituent une ressource importante pour motiver les personnes âgées à pratiquer une activité physique modérée de façon régulière. Même de brèves pauses pendant la journée peuvent avoir des effets considérables sur l'amélioration de la mémoire et de la cognition.
Les chercheurs élargissent cette voie de recherche en évaluant les personnes âgées présentant un risque plus élevé de déficience mentale liée à l'âge, par le biais d'interventions à long terme, afin de déterminer si la pratique quotidienne d'exercices brefs et légers pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois peut avoir un impact positif sur la structure et la fonction de leur cerveau.
L'importance de comprendre la valeur de la prescription d'exercices parmi les recommandations visant à prévenir les déficiences cognitives a été soulignée.
Les experts de la santé exhortent constamment les personnes à surmonter le besoin d'exercice et d'activité physique. Après tout, des exercices réguliers aident à renforcer le corps et à se protéger contre les maladies. On sait depuis longtemps que l'entraînement physique garde non seulement le cœur jeune, mais aussi le cerveau. Et vous n’avez même pas besoin de vous laisser aller à des séances d’entraînement en sueur. Comme les chercheurs l'ont déjà découvert, le cerveau bénéficie déjà d'une activité physique minimale.
Comment l’exercice physique garde le cerveau en forme
Une équipe française de
l’université de Montpellier a entrepris de mieux décortiquer ce mécanisme
(février 2015). L’explication évidente renvoie à une oxygénation plus efficace
du cerveau, en raison d’une meilleure santé cardiorespiratoire liée à la
pratique sportive.
L’équipe a constitué un
groupe de femmes âgées de 60 à 77 ans. Leur capacité cardiorespiratoire a été
évaluée par un test d’effort, appelée aussi VO2 Max. Cela correspond à la
quantité d’oxygène que l’organisme est capable de fournir aux cellules en plein
effort. Il s’agit d’un indicateur majeur de la condition physique.
Un exercice de
mathématiques a permis de cerner l’efficacité de la fonction exécutive, et en
particulier la flexibilité mentale qui s’altère au cours du vieillissement.
Cette fonction est régie par une structure spécifique du cerveau, le cortex
préfrontal dorsolatéral, dont le degré d’oxygénation a été mesuré au cours des
tests mathématiques.
Selon les résultats,
chez toutes les participantes, l’oxygénation (par voie sanguine) augmente
pendant les exercices mentaux, mais de manière beaucoup plus importante et plus
efficace chez celles qui présentent la meilleure condition physique, sachant
que cela se traduit par des performances exécutives nettement plus favorables.
Autrement dit, ceci souligne l’importance de la pratique régulière d’une
activité physique pour le maintien de la vitalité cérébrale, et spécifiquement
chez les seniors.
Des chercheurs de
l'université d'Otago, en Nouvelle-Zélande, dans une étude publiée dans la revue
Psychonomic Bulletin & Review
en 2012, ont analysé toute la littérature scientifique internationale
portant sur l'effet de l'exercice physique sur le cerveau. Leurs travaux
révèlent que, quelle que soit la tranche d'âge, l'activité physique améliore la
puissance du cerveau. En réduisant l'altération des artères cérébrales? En
améliorant l'oxygénation de l'encéphale? Par le biais de molécules telles que
les endorphines? Le mécanisme n'est pas clair, mais les faits sont là.
Selon les chercheurs,
les études menées sur les personnes âgées confirment que les individus toniques
et musclés ont de meilleurs résultats pour différents tests d'évaluations
cognitives : changement de tâche, concentration, mémoire. Par ailleurs,
des interventions spécifiques basées sur des séances d'activité physique
améliorent les compétences mentales globales des personnes âgées. De surcroît,
il a été démontré que cette pratique physique régulière renforce de manière
positive la réalisation de tâches nécessitant une implication mentale forte
(attention, contrôle, rapidité), comme par exemple la conduite automobile.
L'exercice physique augmente la taille de l'hippocampe
Selon une étude
américaine de l’Université de Pittsburgh en Pennsylvanie, publiée dans Proceedings
of the National Academy of Sciences en février 2011, marcher pendant 40
minutes, plusieurs fois par semaine, permettrait de préserver la mémoire et
protégerait du déclin des capacités mentales lié au vieillissement. L'étude
montre que l'exercice modéré augmente le volume de l'hippocampe, une région du
cerveau associée à la mémoire, et améliore la performance à des tests de
mémoire.
Les chercheurs ont
recruté 120 personnes en bonne santé mais sédentaires, âgées de 60 à 80 ans,
qui présentaient des signes normaux d'atrophie de l'hippocampe mais chez qui
aucune démence n'avait été diagnostiquée. Une moitié d'entre eux était assignée
à une marche d'intensité modérée de 40 minutes, 3 jours par semaine, et l'autre
moitié faisait des exercices d'assouplissement et de musculation.
Les deux groupes étaient
identiques en ce qui concerne le volume hippocampique et la mémoire à l'entrée
dans l'étude.
En un an, le groupe de
marcheurs a accru le volume de son hippocampe gauche et droit de 2,12% et
1,97%, respectivement. Alors que le groupe contrôle a, lui, enregistré une
diminution de 1,40 et 1,43% de ces régions cérébrales. Le groupe de marcheurs
a, en outre, été meilleur aux tests de mémoire rapporté aux performances à
l'entrée dans l'étude. Cette amélioration était associée à une augmentation de
la taille de l'hippocampe, laquelle était associée à des taux plus élevés du
facteur neurotrophique BDNF, une molécule impliquée dans l'apprentissage et la
mémoire.
Protéine BDNF Facteur neurotrophique dérivé du cerveau |
Cette étude conduit à
deux conclusions importantes. La première est que le cerveau reste modifiable
jusqu'à des âges avancés de la vie, et cela donne beaucoup d'espoir en termes d'actions
et de traitements susceptibles de prévenir, de retarder, voire de reverser
l'atrophie du cerveau. Le deuxième message est qu'il n'est jamais trop tard
pour se mettre à l'exercice physique.
C'est important parce
que l'on sait que la maladie d'Alzheimer démarre et cible cette partie de
l'hippocampe. Ces résultats permettent d'expliquer comment l'exercice peut
réduire le risque de maladie d'Alzheimer, et cela constitue une autre raison
pour laquelle tous les groupes d'âges, mais en particulier les plus âgés,
devraient, en s'appuyant sur les résultats de cette étude, se mettre à
l'exercice physique.
Les effets de l’activité physique sur la plasticité du cerveau
La recherche suggère
qu’une séance de 30 minutes d’exercice vigoureux peut conduire à des
changements dans le cerveau qui le rendent plus plastique, y compris l’amélioration
de la mémoire et de la compétence de la coordination motrice.
La plasticité du cerveau
est aussi importante pour la récupération de lésions cérébrales. Plus le
cerveau devient plastique, plus il est capable de se réorganiser, modifier le
nombre et la force des connexions entre les cellules nerveuses et les
différentes régions du cerveau.
Cette étude ouvre des
pistes thérapeutiques potentielles pour les patients. D’autres recherches
seront nécessaires pour voir quels sont les avantages possibles à long terme, que ce soit pour les patients ou même pour les personnes en bonne santé.
L’activité physique améliore la fonction cérébrale des seniors
Selon une étude réalisée
par des chercheurs de l’Alzheimer’s Disease Center de l’Université du Kansas,
publiée dans la revue PLoS ONE
en juillet 2015, les seniors peuvent améliorer leur concentration et
leur attention en élevant leur niveau de condition physique.
Les chercheurs ont
conduit une étude de 6 mois avec des seniors de plus de 65 ans en bonne santé
et qui ne montraient aucun signe de déclin cognitif.
Ce test contrôlé
randomisé a tenté de déterminer la quantité idéale d’exercice physique
nécessaire pour obtenir des avantages sur le cerveau. Les participants ont été
placés soit dans un groupe de contrôle, lequel n’a pas participé aux exercices
physiques, soit dans l’un des trois autres groupes : 1 groupe avec 150
minutes d’exercices physiques par semaine, un second avec 75 minutes et un dernier
avec 225 minutes.
Tous les groupes qui ont
pratiqué de l’exercice physique ont obtenu des avantages, et pour ceux qui ont
pratiqué le plus, les avantages étaient plus conséquents, en particulier dans
l’amélioration du traitement visuo-spatial, c’est-à-dire la capacité à
percevoir où les objets se situent dans l’espace et à quelle distance ils se
trouvent les uns des autres.
Les participants qui ont
exercé ont également montré une augmentation de leurs niveaux d’attention
globale et de capacité à se concentrer. Fondamentalement,
plus on fait d’exercices, plus le bénéfice pour le cerveau est important.
Selon des travaux scientifiques menés par des chercheurs de l'université Wake Forest de Caroline du Nord, publiés dans la revue The Journals of Gerontology en avril 2017, boire du jus de betterave avant de pratiquer une activité physique apporte de grands avantages pour la santé du cerveau des sujets âgés.
Pour les besoins de cette expérience, 26 volontaires âgés de 55 ans et plus ont été recrutés. Les participants ne pratiquaient pas d'exercice physique, avaient une tension artérielle élevée et prenaient au moins 2 médicaments pour réguler leur tension artérielle.
Pendant 6 semaines, à raison de 3 prises hebdomadaires, la moitié d'entre eux a bu un supplément de jus de betterave contenant 560 mg de nitrate. Une heure après cette prise, ils s'entraînaient durant 50 minutes à faire un exercice modérément intense sur un tapis de course. L'autre moitié des volontaires a reçu une boisson placebo constituée du jus de betterave, mais très faiblement dosée en nitrates.
Les betteraves contiennent des taux élevés de nitrate qui sont dégradés par la salive en nitrites, puis en oxyde nitrique. Cette puissante molécule joue un rôle de vasodilatation et augmente l'oxygénation des muscles, mais aussi de toutes les parties du corps qui ont besoin d'oxygène et plus particulièrement le cerveau.
Les chercheurs ont constaté sur les volontaires que le jus de betterave combiné à l'exercice physique augmentait l'oxygénation du cerveau et créait un excellent environnement renforçant le cortex somato-moteur – la zone du cerveau qui commande la motricité des muscles squelettiques –. Le groupe ayant bu le jus de betterave présentait de plus importants niveaux de nitrates et de nitrites que le groupe placebo.
Les chercheurs savaient que cette molécule peut augmenter la performance sportive. Mais avec leurs travaux, ils montrent aussi que par rapport à l'exercice physique seul, le jus de betterave avant l'activité permet de retrouver une connectivité cérébrale de jeune adulte.
Boire du jus de betterave avant le sport : véritable élixir de jouvence
Selon des travaux scientifiques menés par des chercheurs de l'université Wake Forest de Caroline du Nord, publiés dans la revue The Journals of Gerontology en avril 2017, boire du jus de betterave avant de pratiquer une activité physique apporte de grands avantages pour la santé du cerveau des sujets âgés.
Pour les besoins de cette expérience, 26 volontaires âgés de 55 ans et plus ont été recrutés. Les participants ne pratiquaient pas d'exercice physique, avaient une tension artérielle élevée et prenaient au moins 2 médicaments pour réguler leur tension artérielle.
Pendant 6 semaines, à raison de 3 prises hebdomadaires, la moitié d'entre eux a bu un supplément de jus de betterave contenant 560 mg de nitrate. Une heure après cette prise, ils s'entraînaient durant 50 minutes à faire un exercice modérément intense sur un tapis de course. L'autre moitié des volontaires a reçu une boisson placebo constituée du jus de betterave, mais très faiblement dosée en nitrates.
Les betteraves contiennent des taux élevés de nitrate qui sont dégradés par la salive en nitrites, puis en oxyde nitrique. Cette puissante molécule joue un rôle de vasodilatation et augmente l'oxygénation des muscles, mais aussi de toutes les parties du corps qui ont besoin d'oxygène et plus particulièrement le cerveau.
Les chercheurs ont constaté sur les volontaires que le jus de betterave combiné à l'exercice physique augmentait l'oxygénation du cerveau et créait un excellent environnement renforçant le cortex somato-moteur – la zone du cerveau qui commande la motricité des muscles squelettiques –. Le groupe ayant bu le jus de betterave présentait de plus importants niveaux de nitrates et de nitrites que le groupe placebo.
Les chercheurs savaient que cette molécule peut augmenter la performance sportive. Mais avec leurs travaux, ils montrent aussi que par rapport à l'exercice physique seul, le jus de betterave avant l'activité permet de retrouver une connectivité cérébrale de jeune adulte.
Faire du sport améliore les performances du cerveau
Des résultats de recherches, présentés lors du
Congrès canadien sur la santé cardiovasculaire en octobre 2012 à Toronto, ont
montré les effets bénéfiques de l'exercice physique sur le cerveau.
Selon les chercheurs, le sport permettrait même
une diminution du rétrécissement de la taille du cerveau.
Les chercheurs se sont concentrés sur le débit
cardiaque, la composition corporelle, la tolérance à l'effort mais aussi sur
les capacités cognitives des participants. Au terme des quatre semaines, les
résultats ont montré une nette amélioration de leurs conditions physiques et de
leur santé, mais aussi des progrès flagrants sur la cognition, grâce à
plusieurs tests.
150 minutes d’activité physique et sportive
modérée par semaine peuvent faire considérablement baisser le risque de maladie
cardiovasculaire et d'arrêt cardiaque.
Cerveau : l'exercice aérobie est bénéfique après 50 ans
D’après les conclusions de l’université de Canberra (Australie) à partir d’une méta-analyse basée sur les résultats de 39 études antérieures, parues dans le British Journal of Sports Medicine en février 2018, certains types d’exercice physique améliorent en effet les fonctions cognitives, chez les personnes de plus de 50 ans.
Les résultats des chercheurs montrent que les différents types d’activité physique ont des effets variés. Ainsi, les exercices dits de type aérobie améliorent la fonction cognitive générale. Vélo, footing mais aussi Cardio-boxing ou Zumba : ce sont quelques exemples de disciplines qui correspondent à cette définition. Toutes partagent un point commun. Elles sont suffisamment douces pour ne pas provoquer de difficultés respiratoires ou de douleurs musculaires, si elles sont pratiquées à une intensité raisonnable.
Les exercices de résistance musculaire ont tendance à améliorer la fonction exécutive, la mémoire et la mémoire fonctionnelle. Cela correspond aux exercices qui sollicitent les muscles, avec ou sans poids et autres haltères. Squats, abdominaux et yoga entrent, par exemple, dans cette catégorie.
Le Tai-Chi, pour sa part, présente un intérêt spécifique. Il améliore la fonction cognitive mais nécessite peu d’énergie. Les chercheurs n’écartent pas pour autant cette solution. Elle s’avère, de fait, particulièrement intéressante pour les personnes à faible mobilité, incapables de pratiquer des activités plus exigeantes. Les bénéfices doivent tout de même être confirmés auprès de groupes plus larges.
Reste la question de la durée. A quelle fréquence l’activité physique est-elle bénéfique ? Une fois par semaine suffit, concluent les auteurs. Mais à une condition, se plier à une routine inébranlable. 45 minutes par séance, c’est le seuil minimal, et son intensité se doit d’être modérée ou vigoureuse. Que le patient souffre ou non d'une pathologie neuro-dégénérative, les bénéfices s'observent tout de même.
Mais les chercheurs le soulignent, il est préférable de répéter l’exercice autant que possible dans la semaine. Un conseil d’autant plus précieux que les bénéfices de l’activité physique sont loin de se limiter au cerveau. Une combinaison reste particulièrement recommandée : un mélange d’exercices aérobie et de résistance musculaire.
Le faisceau de preuves en faveur de l’effet protecteur de l’activité physique sur le cerveau ne cesse de s’élargir. Il pourrait s’expliquer par l’impact de cette pratique sur l’organe. Le sport aurait tendance à favoriser la neurogenèse et l’angiogenèse, mais aussi la plasticité cérébrale, tout en réduisant les processus inflammatoires et le stress cellulaire.
L'exercice, y compris l'aérobic, l'entraînement contre résistance et le taichi sont bénéfiques pour la santé du cerveau, comme l'a confirmé cette recherche. De plus, l'exercice a des effets positifs bien connus sur l'amélioration de l'état de santé général et la réduction du risque de diverses maladies.
Cerveau : l'exercice aérobie est bénéfique après 50 ans
D’après les conclusions de l’université de Canberra (Australie) à partir d’une méta-analyse basée sur les résultats de 39 études antérieures, parues dans le British Journal of Sports Medicine en février 2018, certains types d’exercice physique améliorent en effet les fonctions cognitives, chez les personnes de plus de 50 ans.
Les résultats des chercheurs montrent que les différents types d’activité physique ont des effets variés. Ainsi, les exercices dits de type aérobie améliorent la fonction cognitive générale. Vélo, footing mais aussi Cardio-boxing ou Zumba : ce sont quelques exemples de disciplines qui correspondent à cette définition. Toutes partagent un point commun. Elles sont suffisamment douces pour ne pas provoquer de difficultés respiratoires ou de douleurs musculaires, si elles sont pratiquées à une intensité raisonnable.
Les exercices de résistance musculaire ont tendance à améliorer la fonction exécutive, la mémoire et la mémoire fonctionnelle. Cela correspond aux exercices qui sollicitent les muscles, avec ou sans poids et autres haltères. Squats, abdominaux et yoga entrent, par exemple, dans cette catégorie.
Le Tai-Chi est particulièrement bénéfique après 50 ans |
Reste la question de la durée. A quelle fréquence l’activité physique est-elle bénéfique ? Une fois par semaine suffit, concluent les auteurs. Mais à une condition, se plier à une routine inébranlable. 45 minutes par séance, c’est le seuil minimal, et son intensité se doit d’être modérée ou vigoureuse. Que le patient souffre ou non d'une pathologie neuro-dégénérative, les bénéfices s'observent tout de même.
Mais les chercheurs le soulignent, il est préférable de répéter l’exercice autant que possible dans la semaine. Un conseil d’autant plus précieux que les bénéfices de l’activité physique sont loin de se limiter au cerveau. Une combinaison reste particulièrement recommandée : un mélange d’exercices aérobie et de résistance musculaire.
Le faisceau de preuves en faveur de l’effet protecteur de l’activité physique sur le cerveau ne cesse de s’élargir. Il pourrait s’expliquer par l’impact de cette pratique sur l’organe. Le sport aurait tendance à favoriser la neurogenèse et l’angiogenèse, mais aussi la plasticité cérébrale, tout en réduisant les processus inflammatoires et le stress cellulaire.
L'exercice, y compris l'aérobic, l'entraînement contre résistance et le taichi sont bénéfiques pour la santé du cerveau, comme l'a confirmé cette recherche. De plus, l'exercice a des effets positifs bien connus sur l'amélioration de l'état de santé général et la réduction du risque de diverses maladies.
Bienfaits du sport sur le cerveau
Pour une meilleure acuité mentale. Pendant l'exercice physique, le corps produit une
protéine dite neurotrophique, le BDNF (brain-derived neurotrophic factor) qui
favorise la mémorisation et renforce l'acuité mentale.
Pour améliorer l'attention chez les enfants. La production de la protéïne BDNF permet également
de diminuer les troubles du déficit de l'attention (TDAH), particulièrement
chez les enfants. Encourager les enfants à faire du sport, c'est améliorer leur
capacité à se concentrer.
Pour trouver des solutions rapidement. Le sport favorise la vivacité intellectuelle,
indispensable pour trouver des solutions de repli dans n'importe quelle
situation, notamment dans les jeux de casse-tête.
Pour une meilleure mémoire. L'exercice physique permet d'améliorer ce qui est
communément appelé la “mémoire musculaire“ ou “mémoire motrice“.
Pour diminuer les risques de dépression. Pendant l'exercice physique, l'hypophyse et
l'hypothalamus secrètent des endorphines, connues aussi sous le nom d'hormones
du bonheur. Celles-ci aident à atténuer le stress et la douleur causée par la
dépression.
Pour réduire le stress. Bien que l'exercice physique augmente le niveau de
cortisol – l'hormone qui provoque le stress – son effet est en réalité inversé.
Le sport va augmenter le seuil de tolérance au cortisol et endurcir face au
stress.
Pour préserver la mémoire en vieillissant. Le sport permet de retarder la perte de mémoire
liée à l'âge. En vieillissant, une zone du cerveau appelée l'hippocampe se
rétrécit, ce qui provoque des pertes de mémoire. Mais cette zone génère aussi
la production de neurones tout au long de notre vie. Et l'exercice physique
favorise cette production.
Pour optimiser ses fonctions cognitives à
n'importe quel âge, mieux vaut pratiquer une activité sportive régulière. Soit
en moyenne 30 minutes d'activité modérée 5 fois par semaine pour les adultes.
Il faut éviter de tomber
dans le surentraînement. En ressentant les effets positifs, certaines personnes
vont s’entraîner à l’excès et même développer une dépendance, ce qui rendra les
symptômes de la dépression encore plus intenses. Il est préférable d’intégrer
graduellement l’activité physique à son mode de vie afin de maintenir les
bienfaits à long terme.
Bénéfices de l’exercice physique régulier pour le cerveau
* Il augmente l’estime de soi.
* Il remonte le moral.
* Il favorise les fonctions cognitives comme
mémoire, attention, langage, raisonnement et orientation.
* Il satisfait les besoins ludiques.
Plusieurs études ont montré que l’exercice peut
entraîner la création de nouveaux neurones (neurogenèse) et augmenter ainsi les
performances du cerveau. Les protéines sécrétées dans le corps permettent une
meilleure prise de décisions, et de plus grandes capacités de réflexion et
d’apprentissage. Entre 25 et 45 ans tout particulièrement, l’exercice permet
d’éviter la dégénérescence de l’hippocampe, une zone du cerveau importante pour
la mémoire et l’apprentissage.
L’exercice est bénéfique pour l’estime de soi et
pour contrer le retrait social. Les gens qui souffrent de dépression et
d’autres problèmes de santé mentale deviennent souvent très isolés, puis
sédentaires. En adoptant un programme d’exercice régulier, cela contribue à une
meilleure santé mentale.
Le rebounding
Le rebounding donne du tonus, renforce et soigne
le corps tout entier en faisant 15 minutes par jour. C’est une façon plus
efficace de faire de l’exercice parce qu’il fait travailler chaque cellule. La
pesanteur supplémentaire causée par le mouvement du rebounding renforce les os
et les articulations sans risques.
Cet exercice aide à acheminer les substances
nutritives essentielles et à éliminer les déchets toxiques. En faisant du
rebounding, le corps entier – les organes, les os, les tissus et la peau – deviennent plus forts, plus souples, et en meilleure santé. La circulation du
sang ainsi que le drainage lymphatique sont énormément améliorés.
Le rebounding prend seulement 15 à 30 minutes par
jour et même si on n’en fait que 5 minutes, c’est bénéfique. On peut faire 2
séances par jour, 15 minutes le matin et 15 minutes le soir.
Le cerveau est un organe qui grandit avec son
usage et s’atrophie s'il n'est pas stimulé
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très bon site qui m'a apprit beaucoup de choses et m'a permis e réussir mon DHTC n*1 SVT je conseille et recommande sans hésitation.
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