Pour bien grandir, maintenir un bon état de santé
et se développer,
l’adolescent a besoin des apports nutritionnels importants
l’adolescent a besoin des apports nutritionnels importants
La nutrition est essentielle pour la survie, la
croissance physique, le développement mental, les performances de l’individu,
la productivité, la santé et le bien-être tout au long de la vie : dès les
premiers stades du développement fœtal, à la naissance, pendant les premières
années, l’enfance, l’adolescence et l’âge adulte.
L'adolescence est une période charnière de la vie.
Cela est vrai, également dans le domaine nutritionnel. Du fait d’une croissance
et d’un développement accéléré, les besoins nutritionnels sont énormes. Et
comme cette période correspond à des changements d’habitude et de mode de vie,
la tentation des boissons sucrées, des distributeurs automatiques et des
fast-food ou à l’inverse de sauter des repas pour garder la ligne, entraîne une
alimentation déséquilibrée, avec des produits hypercaloriques, trop sucrés,
trop gras et déséquilibrés.
Une période de changement
L’adolescence constitue une période de changement
importante sur les plans tant physique que psychologique et social. L’enfant
devient peu à peu un adulte. Il voit sa taille, son poids, sa morphologie et sa
composition corporelle se modifier. 50% du poids à l’âge adulte est d’ailleurs
gagné durant l’adolescence. Dès les premiers signes de puberté, la croissance
s’accélère généralement grâce à l’effet des hormones sexuelles qui influencent
parfois différemment les besoins en éléments nutritifs des filles et des
garçons. Le bagage génétique et l’alimentation des jeunes influencent également
fortement leur croissance. Chez les filles, la poussée de croissance a
généralement lieu entre 10 et 15 ans, avec une pointe à 12 ans. Chez les
garçons, cette période survient plus tard et dure plus longtemps: elle peut
s’échelonner de 12 à 19 ans, avec une pointe vers l’âge de 14 ans.
Pour bien grandir, maintenir un bon état de santé
et se développer, l’adolescent a besoin d’une plus grande quantité d’énergie.
C’est pourquoi les parents d’un adolescent ont parfois l’impression de nourrir
deux personnes plutôt qu’une. Comme les besoins en énergie augmentent, il n’est
pas surprenant que les besoins en protéines, en glucides, en matières grasses,
en vitamines et en minéraux s’accroissent aussi.
Les comportements alimentaires, comme tous les
comportements des adolescents, sont influencés par l’effet de mode, de groupe
et l’image de soi. Les adolescents mangent souvent à l’extérieur, entre amis et
il n’est pas toujours facile d’équilibrer leurs repas. L’apport calorique idéal
varie d’un jeune à l’autre et s’équilibre sur plusieurs jours. Il n’y a pas de
normes : cela dépend des individus et du rythme de leur croissance.
Des besoins nutritionnels plus élevés
L'adolescence est, avec la période fœtale et la
première année de vie, la période de plus grande croissance. En 5 ans le poids
double et pendant quelques années l'enfant grandit de 8 à 12 cm par an. Les
apports nutritionnels augmentent considérablement pour atteindre voire dépasser
les apports conseillés aux adultes, et les risques de déséquilibre alimentaire
sont très importants. Les bouleversements corporels sont aussi d'ordre
psycho-affectif et sociaux car au-delà de la satisfaction des besoins
strictement nutritionnels. Les comportements alimentaires prennent un sens
particulier chez l'adolescent à la recherche d'une identité et d'une
appartenance à un groupe.
Comme dans d'autres domaines, les comportements
alimentaires de l'adolescent sont très influencés par le groupe, par la mode ou
par une certaine image corporelle, surtout chez les filles.
En cette période de croissance, les besoins nutritionnels
des adolescents sont importants et variés. De plus, ils doivent apprendre à
manger équilibré.
Chez les filles. L’adolescence est la période exigeant plus d’énergie (calories) que toute autre, à l’exception de la grossesse
et de l’allaitement. L’adolescente doit manger suffisamment pour déclencher et
maintenir ses menstruations. Pour ce faire, le corps de l’adolescente doit
avoir une réserve d’au moins 17 % de gras corporel. Le gras corporel joue un
rôle important dans la production des hormones sexuelles féminines
(œstrogènes). La composition du corps des adolescentes se transforme
naturellement et celui-ci accumule de la graisse au niveau des hanches, des
fesses, des bras et de la poitrine. Avec l’arrivée des menstruations, les
besoins en fer augmentent
considérablement chez les jeunes filles. Le fer perdu dans le sang des
menstruations doit être repris dans les aliments consommés.
Chez les garçons. Les besoins en énergie sont encore plus grands, car leur masse musculaire prend
davantage d’ampleur. Cette augmentation de la masse musculaire exige un plus
grand volume sanguin et un nombre plus élevé de globules rouges, donc une
consommation plus forte de protéines
et de fer. Tout comme pour les
jeunes filles, les besoins en zinc
et en calcium des adolescents
augmentent durant cette période.
Les apports énergétiques
Chez des jeunes du même âge, les besoins varient
énormément en fonction de la vitesse de croissance et il est impossible
d'établir des normes pour un individu donné à un âge donné. Les apports
énergétiques calculés sur une moyenne vont en augmentant pour dépasser ceux de
l'adulte.
Les Glucides
Les apports en glucides sont généralement bien
couverts chez l’enfant. Il est toutefois fréquent de retrouver un défaut de
diversification des sucres lents, et une orientation défavorable vers les
sucres rapides (produits sucrés) qu’il faudra corriger. La diversification des
sucres lents et des produits céréaliers concoure également à satisfaire les
besoins en minéraux.
Les Lipides
Les lipides sont souvent quantitativement
excessifs, mais surtout déséquilibrés sur le plan qualitatif. Les apports en
acides gras insaturés sont souvent insuffisants, alors qu’ils constituent une
priorité. Un apport lipidique couvrant environ 1/3 des dépenses énergétiques
journalières est conseillé, sous forme de corps gras diversifiés. Il faudra
privilégier les poissons gras, les fruits oléagineux, plutôt que les huiles
d’assaisonnement sur les crudités. A l’inverse, les acides gras saturés sont
souvent excessifs, par la consommation de graisses cachées dans les grignotages
gras et sucrés, qu’il faudra écarter des habitudes.
Les Protides
Les protides sont indispensables à la croissance
et au renouvellement cellulaire. Parce qu'il grandit rapidement en poids et en
taille l'adolescent a besoin d'un surcroît en protéines. Elles constituent 10 à
20 % de la ration énergétique dont un quart de protéines d'origine
animale, comme la viande, les œufs, le poisson.
Les Minéraux
Calcium
Le métabolisme du calcium est étroitement lié à
celui du phosphore et de la vitamine D, celle-ci étant fabriquée naturellement
par la peau sous l’effet du rayonnement solaire.
Les apports conseillés
en calcium sont très élevés, de
1 200 jusqu'à 1 500 mg/jour lors des poussées de croissance car
l'adolescence est une période clé pour le capital osseux. Jusqu'à l'âge de
20 ans, c'est le moment de plus grande période de croissance osseuse. A cette
période, plus la consommation de calcium est importante plus la masse osseuse
s'accroît. Un apport optimal de calcium à cet âge est une mesure préventive
importante de l'ostéoporose. On le trouve notamment dans les produits laitiers.
Fer
Les besoins en fer sont généralement couverts par
une alimentation variée équilibrée, sauf si l’alimentation en produits carnés
fait défaut.
Les apports en fer doivent être augmentés à cause
de la croissance des tissus et de la multiplication des globules rouges. Ils se
situent entre 12 et 18 mg par jour pour les garçons et entre 13 et
18 mg pour les filles chez lesquelles s'ajoutent les pertes de fer lors
des menstruations On le trouve dans la viande, le poisson, la volaille.
Sodium
Il n’y a pas de besoin spécifique en sodium chez l’enfant.
Il s’agit plus de modifier les habitudes gustatives pour éviter l’accoutumance
au goût salé, qui conduit aux consommations
excessives de sel de table à l’âge adulte.
Il faudra toutefois être attentif aux pertes
excessives en sodium en rapport avec une sudation profuse, lors de certaines
conditions de pratique en ambiance chaude. L’adjonction d’une pincée de sel
(soit 1g/litre) dans l’eau de boisson d’effort est alors recommandée.
Les apports spécifiques
des adolescents en vitamines sont mal
connus, mais on observe des déficiences en vitamines du groupe B, mais
aussi A et E chez les filles en particulier. La prise de contraceptifs oraux
augmente les besoins en vitamines B6, B2 et en acide folique.
Diététique et nutrition de l’enfant sportif
L’alimentation doit couvrir les besoins
spécifiques à l’activité sportive, à fortiori si elle est intense, en adaptant
les apports énergétiques, et en proposant sur le plan qualitatif une
répartition des nutriments équilibrée.
Le temps de pratique sportive associé aux
contraintes scolaires diminuent considérablement le temps consacré à la
restauration. La durée des repas est souvent réduite au maximum, voire parfois
inexistante, se réduisant à un sandwich ou une collation pendant le transport.
Les restaurations collectives des stages
d’entraînement, déplacements, ou tout simplement des collèges et lycées, ne
sont que rarement adaptées à la nutrition des jeunes sportifs.
Le manque de connaissance des enfants sur
l’alimentation ne leur permet pas de discerner les recommandations les plus
objectives, ce qui les fragilise d’autant plus.
Les déficits
d’apport énergétique auront des répercussions sur le développement de
l’enfant, (d’autant plus que l’entraînement est intensif) d’où amaigrissement, retard
de croissance, retard pubertaire, aménorrhées et autres troubles hormonaux. Ils
sont également source de fatigue qui est un signe d’alarme chez l’enfant
sportif.
Certaines disciplines sont particulièrement
exposées au risque de carence d’apport énergétique : Les sports à risque, les sports à
catégories de poids, les sports à composante esthétique (gymnastique, danse),
les sports à forte représentativité corporelle (lancer, rugby, endurance).
A l’inverse, les excès d’apport énergétique
conduisent au surpoids, même lorsqu’il y a activité sportive, d’où prise de
poids, avec des répercussions éventuelles sur le squelette et la statique.
Cette prise de poids est parfois souhaitée, dans les sports d’opposition à un
adversaire.
Les apports énergétiques devront s’adapter à
l’activité sportive pratiquée, en fonction du type de discipline, et de
l’intensité de la pratique. Il s’agit de trouver un juste milieu entre
nécessités nutritionnelles et gourmandise.
Les aliments délaissés par les adolescents
Les légumes et fruits, ainsi que les produits
laitiers représentent les deux groupes alimentaires les plus souvent délaissés
par les adolescents. Plus de la moitié des adolescents ne consomment pas le
minimum de portions de fruits et légumes et de produits laitiers par jour.
Ainsi, une proportion importante des adolescents a un apport insuffisant en
calcium et en d’autres micronutriments, telle l’acide folique et la vitamine C.
Des collations peu nutritives et moins de repas en famille
Les chips, les grignotines, les pâtisseries, les
boissons sucrées : voici quelques exemples “d’autres aliments“,
fréquemment consommés en collation par les adolescents. Souvent riches en gras,
en sel et en sucre, ces aliments contribuent à près de la moitié des apports
caloriques chez les 14 à 18 ans. De plus, que ce soit devant la télévision,
l’ordinateur ou la tablette, plusieurs adolescents ont tendance à consommer des
aliments devant un écran, ce qui peut biaiser leurs signaux de faim et de
satiété et réduire la qualité de leur alimentation.
Les adolescents ont également tendance à
fréquenter la restauration rapide. Compte tenu du niveau d’autonomie qui
s’accroit à l’adolescence, les parents peuvent avoir du mal à contrôler
l’alimentation de leur jeune. De toute façon, le priver de visiter ces chaines
de restauration rapide ne ferait qu’accroitre l’attrait pour les aliments peu
nutritifs qui y sont offerts. Il vaut mieux miser sur l’offre alimentaire à la
maison en préparant des collations maison et des déjeuners nutritifs
variés pour aider les jeunes à développer de saines habitudes alimentaires. Les
repas pris en famille favorisent également une alimentation plus équilibrée.
Les erreurs à éviter
* Sauter un des 4 repas car il est prouvé
scientifiquement que moins on fait de repas par jour, plus une prise de poids
est envisageable.
* Grignoter entre ces repas car l'alimentation se trouve
totalement déséquilibrée. Au bout du compte, on apporte beaucoup plus d’énergie
que le corps en demande, ce qui aboutit à une prise de poids.
* Prendre des boissons sucrées (sodas, jus de fruit, thé ou café sucré,…)
entre les repas est assimilé à du grignotage.
* Manger quand on s’ennuie.
* Mettre de la mayonnaise, du ketchup et autres
sauces.
* Resaler un plat avant de l’avoir goûté.
De bonnes habitudes alimentaires dès l’adolescence
Les habitudes et les goûts alimentaires changent
considérablement entre l’enfance et l’adolescence. Un enfant qui mange peu peut
développer un gros appétit à l’adolescence. Il faut instaurer une alimentation
variée et équilibrée, comme chez l’adulte, mais en prenant en compte les
besoins plus importants de cette période, tels que les lipides, les glucides,
les vitamines et minéraux.
Les mauvaises habitudes peuvent vite s’installer
et mener au surpoids. On écarte les sucreries et les grignotages en dehors des
repas, on boit de l’eau et on évite les boissons sucrées, on ne mange pas
toujours les mêmes choses. On ne saute pas de repas (par exemple le
petit-déjeuner ou le goûter) et on fait en sorte de ne pas manger trop souvent
à l’extérieur.
De bonnes habitudes alimentaires auront un effet bénéfique non
seulement sur le poids, mais aussi la croissance en général, la santé et sur la
peau des adolescents, très souvent sujette aux boutons. Un peu de sport, sans
excès, aide aussi à entretenir la forme, la concentration et réguler l’appétit.
Les conseils aux adolescents et aux parents
L'alimentation d'un
adolescent reste identique à celle qu'il avait enfant. Seules les proportions
et les besoins spécifiques changent. Il n'est pas toujours facile d'orienter
ses choix alimentaires car le jeune adulte commence à avoir un avis bien précis
sur ce dont il a envie. Cependant, les
parents doivent rester vigilants et attentifs sur l'alimentation de
l'adolescent. Il existe des règles à respecter, tout en laissant un degré de
liberté. Ces règles permettent d'aider les parents et adolescents à faire des
choix conciliant plaisir et santé.
* Faire 4 repas par jour
(petit-déjeuner, déjeuner, goûter et
dîner) pour avoir un apport d’énergie régulier et suffisant au cours de
la journée.
* Consommer 4 portions
de produits laitiers par jour pour avoir un apport en calcium suffisant d’une
part et d’autre part un apport en protéines de bonne qualité, deux composants
indispensables à une bonne croissance.
* A la différence des
enfants, consommer 1 portion de viande ou poisson ou œufs au déjeuner et au
dîner pour les protéines de bonne qualité et les vitamines, minéraux et
oligoéléments – surtout le fer – qu’ils apportent.
* Essayer de consommer
du poisson 2 à 3 fois par semaine notamment ceux gras : saumon, maquereau,
anguille, sardines. Ces nutriments et micro nutriments sont nécessaires pour
une croissance de qualité et une bonne santé physique et morale.
* Consommer à chaque repas des féculents,
en alternant ceux complets (pain
complet, lentilles, pois chiches, céréales complètes, riz complet) et
ceux raffinés (baguette classique,
pâtes, riz blanc, semoule) essentiellement pour les glucides – carburant de l’organisme – et les
vitamines du groupe B – vitamines qui
permettent la transformation des nutriments en énergie – qu’ils
apportent.
* Consommer 5 à 6 portions de végétaux (légumes et fruits) crus et cuits par
jour pour leur apport en vitamines, minéraux – bon fonctionnement de l’organisme – et en fibres – amélioration du transit et prévention de
certaines pathologies –.
* Limiter la consommation de graisses,
en limitant celles ‘visibles’ (beurre,
crème, mayonnaise, margarine…) mais surtout en limitant fortement celles
‘cachées’ (snack, pâtisseries, viennoiseries,
charcuteries, biscuits apéritifs, frites,
chips…). Ces graisses prises en excès sont à l’origine de prise de poids
et de problèmes de santé à l’âge adulte.
* Privilégier les bonnes graisses (huiles végétales : olive, colza, soja,
noix…, poisson gras : saumon, anguille, maquereau, sardine…).
* Limiter la consommation de produits
sucrés (sucre, bonbons,
friandises, viennoiseries, pâtisseries, céréales du petit déjeuner chocolatées
ou au miel ou fourrées, barres chocolatées) car ils sont responsables
d’une prise de poids.
* Limiter la consommation de sel de
table et de sel caché (qui se trouve
dans les charcuteries, les fromages, les frites, les chips, les plats cuisinés
du commerce, les eaux minérales gazeuses) car il est néfaste pour le bon
fonctionnement du système cardiovasculaire.
* Boire au moins 1,5 litre d’eau par jour et de
façon régulière car le corps est composé à plus de 70% d’eau, l’eau étant la
seule boisson indispensable.
* Faire au moins 1 fois par jour 30 minutes
minimum d’activités physiques et/ou sportives qui remplaceront les moments
d’ennui qui sont souvent source de grignotage.
* Les repas au fast-food ou au snack ne sont pas
interdits mais à limiter. Une fréquence de 1 à 2 fois par semaine maximale est
recommandée car les produits proposés dans ce type de restauration sont très
gras et/ou très sucrés et/ou très pauvres en vitamines, minéraux et
oligoéléments.
Avoir de l’énergie tout au cours de la journée
Obtenir les vitamines et minéraux dont tu as
besoin
Te maintenir fort pour pratiquer des sports et
d'autres activités
Atteindre ta taille maximale, si tu grandis encore
Maintenir un poids qui soit le meilleur pour ton
corps
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vrai, merci, ça m'a aidé en AP Hist
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