Des milliards de
nanoparticules d'origine artificielle, y compris dans les aliments
et dans l'industrie pharmaceutique, sont ingérées quotidiennement par les humains
et dans l'industrie pharmaceutique, sont ingérées quotidiennement par les humains
Qu’est-ce qu’une nanoparticule ?
Ce sont des molécules ayant
une taille nano-métrique, entre 1 et 100 nano-mètres, (1 nanomètre est 1000
millions de fois plus petit qu'un mètre). L'échelle est de l'ordre des molécules.
Elles sont plus grandes que des atomes et plus petites qu’une cellule. Présentes
à l’état naturel ou dégagées accidentellement, on les appelle particules
ultrafines. Fabriquées pour des besoins médicaux ou technologiques, elles
prennent leur nom de “nanoparticules”.
On distingue les
nanoparticules ‘élaborées’, fabriquées artificiellement, et les émissions
secondaires, ‘sous-produits’ d’une réaction, comme les particules présentes
dans la fumée de cigarette.
Les nanoparticules
existent dans la nature – dans les éruptions volcaniques par exemple, ou encore
sous les pattes du lézard gecko, qui s'accroche à toute surface. Elles peuvent
aussi naître de l'activité humaine – comme les particules fines, issues par
exemple de la combustion dans les moteurs diesel. Enfin, il y a les
nanoparticules manufacturées, intentionnellement créées par l'homme.
Les nanoparticules
artificielles sont fabriquées soit par fractionnement d’un matériau massif
(approche descendante), soit par agglomération d’atomes (approche ascendante).
Elles se présentent sous la forme de poudres, de gel ou de solutions. Leur
intérêt réside dans leur taille qui leur confère des propriétés
physico-chimiques inédites. Une même molécule peut d’ailleurs être inactive à
l’échelle microscopique (10-6 m), et devenir très efficace à l’échelle
nanoscopique.
Il existe des
nanoparticules de n’importe quel matériau : carbones, céramiques, métaux,
etc. Chacune a ses propres caractéristiques, notamment en ce qui concerne la
toxicité et la pénétration. Elles sont aujourd’hui utilisées dans de nombreux
domaines : électronique, cosmétique, automobile, chimie, textile,
pharmacie, agroalimentaire, optique, etc.
Les nanoparticules
peuvent représenter un risque pour la santé à cause de leur petite taille. Les
nanoparticules ont une taille qui les place entre la matière macroscopique et
l’échelle moléculaire, elles sont dangereuses pour l’organisme, car elles sont
plus petites que nos cellules. Elles sont si petites qu’elles traversent notamment
sans difficulté la barrière encéphalique chez les humains. Au-dessous de 100
nanomètres, la surface de contact avec le milieu extérieur devient
proportionnellement très importante par rapport au volume total de la
particule. Elle devient donc particulièrement réactive. Un exemple de ceci est
le fer. Un clou de fer ne brûle pas, mais la même quantité de fer sous forme de
poussières très fines est extrêmement inflammable lorsqu'il est exposé à l'air.
De même, les substances qui sont normalement inertes, peuvent causer des
réactions chimiques inattendues dans le corps humain ou l'environnement
lorsqu'elles sont sous forme de nanoparticules.
Leur impact n’est pas
encore bien connu, car l’usage des nano-matériaux ne date que des
années 1990. L’évaluation des risques liés aux nanotechnologies a du
retard. Et si les experts sont unanimes sur la nécessité d’augmenter les
recherches, l’ampleur de la tâche est titanesque. Des centaines de
nano-matériaux différents sont déjà sur le marché.
Les nanoparticules
peuvent également avoir un impact négatif sur l’environnement, car à cause de
leur taille, elles ne sont pas filtrées dans l’eau ou dans l’air et se répandent
directement dans la nature.
Des chercheurs montrent l'influence des nanoparticules sur l'absorption du fer
Des chercheurs de l'Université de Binghamton et de Cornell University dans une étude, publiée dans la revue Nature
Nanotechnology en février 2012, affirment qu’une exposition par voie orale
à des nanoparticules de polystyrène affecte l'absorption du fer. Ces particules
minuscules, même à faibles doses, peuvent avoir un impact important sur notre
santé à long terme.
Les humains consomment énormément de
nanoparticules, environ 100 billions tous les jours, étant donné qu'elles ont
une ultra-petite taille leur utilisation est de plus en plus courante et
commune dans les produits alimentaires industriels et les produits
pharmaceutiques.
Les chercheurs ont pensé que la meilleure façon de
mesurer les effets plus subtils de ce type de consommation était de surveiller
la réaction des cellules intestinales, de deux manières: in vitro, par le biais de cellules de muqueuses intestinales de
l'homme cultivées en laboratoire, et in
vivo, à travers les muqueuses intestinales de poulets vivants – le tractus
gastro-intestinal d'un poulet a des caractéristiques très semblables à celles
d'un être humain –. Les deux séries de résultats ont indiqué la même chose: une
exposition aux nanoparticules influe sur l'absorption des nutriments dans la
circulation sanguine. L'absorption du fer, un nutriment essentiel, était d'un
intérêt particulier en raison de la façon dont il est absorbé et transformé à
travers les intestins.
Utilisant des cellules intestinales en plaques de
Pétri, ainsi que des poulets vivants, les chercheurs ont vérifié les effets d’une
exposition aiguë et d’une exposition chronique aux nanoparticules.
50 nm nanoparticules de polystyrène carboxylés (en vert) en interaction avec un modèle de culture cellulaire de l'épithélium intestinal (en rouge) |
Alors que des expositions prononcées par voie
orale ont causé des perturbations au transport intestinal du fer, l'exposition
chronique a provoqué un remodelage des villosités intestinales qui sont
essentielles à la capacité des intestins à absorber les nutriments, ce
remodelage les rend plus grandes et plus larges, permettant ainsi au fer
d'entrer dans la circulation sanguine plus rapidement.
Des cellules intestinales exposées aux nanoparticules |
Micro-sphères de polystyrène |
La prochaine étape est de mesurer si les
perturbations semblables ont aussi lieu dans l'absorption d'autres nutriments
comme le calcium, le cuivre et le zinc, ainsi que d'autres nutriments tels que
les vitamines liposolubles A, D, E et K.
Les enfants sont les premiers exposés aux nanoparticules de dioxyde de titane
Selon une étude – “Titanium Dioxide Nano-particles in Food and Personal Care Products” – de l’Arizona State University, publiée dans Environmental Science & Technology, la revue de l’American Chemical Society en 2012, les enfants seraient les plus exposés
aux nanoparticules de dioxyde de titane – utilisées comme colorant blanc (E171) – en raison de leur consommation de bonbons.
Les chercheurs soulignent que le dioxyde de titane
est un additif commun à de nombreux produits de consommation, de la peinture à
l’alimentation en passant par les cosmétiques. Le dioxyde de titane sous forme de
nanoparticule est classé cancérigène possible pour l’homme, par le Centre
International de Recherche sur le Cancer (CIRC) depuis 2007, il est considéré
comme un perturbateur des fonctions cérébrales.
Notre corps libère des nanoparticules qui passent
à travers les mailles des usines de traitement des eaux usées pour se retrouver
dans les lacs et les rivières.
Les chercheurs ont acheté et testé des aliments,
des produits de soins personnels, des peintures et des adhésifs. 36% des particules
sont inférieures à 100 nm dans au moins une de leurs dimensions et se
dispersent facilement dans l’eau sous forme de colloïdes assez stables.
Les aliments les plus riches en dioxyde de titane
incluent les bonbons, chewing-gums et autres friandises. Parmi les produits de
soins personnels, les dentifrices et les crèmes solaires contiennent, en
moyenne, 1% à plus de 10% de leur poids en titane. En revanche, les crèmes de
soin, en dépit de leur couleur blanche, la plupart des shampooings, déodorants
et crème à raser contiennent les niveaux les plus bas en titane. Pour plusieurs
produits pharmaceutiques très consommés, la teneur en titane varie de moins de
la limite de détection (0,0001 μg Ti / mg) à un maximum de 0,014 μg de Ti / mg.
L’équipe conclut que les enfants consomment plus
de dioxyde de titane que les adultes parce que les sucreries comme les bonbons,
guimauves et glaces sont parmi les produits à plus hauts niveaux de dioxyde de
titane. L’exposition typique pour un adulte (américain) a été évaluée de
l’ordre de 1 mg par kilogramme de poids corporel/par jour.
Les chercheurs insistent sur la nécessité de
réguler les teneurs dans les produits alimentaires car ils sont de loin, les
plus susceptibles de représenter un risque potentiel pour la santé des humains
et des animaux et de contaminer l’environnement.
Néanmoins, l'inventaire le plus complet est celui réalisé par le Think Tank Woodrow Wilson Institute en 2011, le "Project on Emerging
Nanotechnologies". Il a recensé 1.371 produits dans le monde, dont 367 en Europe.
Près d'un sur dix concernait le secteur alimentaire : revêtement intérieur
des bouteilles de bière Corona, eau pour femmes enceintes et bébés (La Posta
del Águila), nombreux compléments alimentaires, vitamines et produits
amaigrissants. En France l'inventaire se borne à des produits cosmétiques,
comme le parfum Mademoiselle de Chanel.
Un rapport des Amis de la Terre cite aussi de
nombreux produits, de la vitamine E soluble de BASF au revêtement intérieur des
réfrigérateurs LG Electronics. Beaucoup
de plus grandes entreprises de l'industrie alimentaire, dont Nestlé, Unilever
et Kraft, font des recherches en nanotechnologies pour la transformation et
l'emballage des aliments. D'après l'association, BASF, Cadbury
Schweppes, Danone, Mars Inc. ou encore Pepsico font aussi partie des
principales firmes qui investissent dans la recherche sur ces nano-matériaux.
Rapport de l'OCDE sur la pollution par les nanoparticules industrielles
L’Organisation de coopération et de développement
économique (OCDE) – qui regroupe les 34 États les plus riches de la planète – a publié
en mars 2016 un rapport
démontrant que les nanomatériaux ne sont pas traités par les stations
d’épuration et les usines d’incinération. Ces particules se diffusent ainsi
largement dans l’environnement.
On utilise de plus en plus de matériaux d’une
taille comprise entre un et cent nano-mètres. Lorsqu’ils arrivent en fin
d’utilisation, il est très difficile de les récupérer lors des traitements des
déchets solides et des eaux usées des ménages et des industriels. On assiste
donc aujourd’hui à une dispersion à grande échelle de ces substances qui ont un
impact non évalué sur l’environnement.
Le succès des nanomatériaux peut être qualifié de
fulgurant. Présents dans les produits cosmétiques, les engrais et pesticides,
l’électronique, les textiles antibactériens, les articles de sport ou encore
les batteries lithium-ion, les nanomatériaux équipent désormais plus de 1300
produits de consommation. Les applications ont été multipliées par 5 entre 2006
et 2011. En 2012, il s’en est fabriqué 11 millions de tonnes pour une valeur de
20 milliards d’euros. Malgré cette
tendance et les risques qui y sont associés, les déchets contenant des
nanomatériaux sont mélangés avec les autres résidus sans aucune précaution ou
traitement particulier. A défaut d’être récupérées, ces particules très
fines se retrouvent dans la boue des stations d’épuration, dans les fumées des
incinérateurs ou dans les lixiviats (jus pollués) des décharges.
Tout aussi abyssale est l’ignorance sur l’effet
des particules sur les sols, dans l’air et dans les eaux, assure encore l’OCDE.
L’inquiétude porte notamment sur la qualité des sols agricoles. Les boues de
stations d’épuration servent d’engrais. Quel est le comportement des noirs de
carbone et oxydes de titane dans le sol ? Sont-ils absorbés par les plantes ?
Peuvent-ils à terme affecter la santé humaine ? Ces questions seraient
aujourd’hui sans réponse. Ingérés, ces matériaux pourraient provoquer des
cancers du poumon et des effets toxiques sur le système nerveux.
Les nanoparticules peuvent cependant être
filtrées. Les meilleures stations d’épuration arrivent à éliminer jusqu’à 80%
de cette charge polluante. Les systèmes de lavage de fumée sont également très
efficaces. Mais ces techniques de dépollution sont encore peu répandues parmi
les États membres. Leur diffusion serait pourtant d’autant plus nécessaire que
les nanoparticules perturbent l’efficacité des traitements biologiques des eaux
usées.
L’OCDE préconise d’augmenter l’effort de recherche
sur la toxicité des nanomatériaux dans l’environnement, de moderniser les
systèmes de traitement des déchets et d’améliorer les taux de recyclage des
objets utilisant ces produits.
*
* *
Des applications variées de nanoparticules
Les nanoparticules sont à peu près bonnes à tout
faire, pour des applications plus ou moins utiles. Dans les emballages
alimentaires, elles peuvent servir à barrer la route aux UV, à imperméabiliser
un contenant, mais aussi de filtre anti-microbien, d'agent anti-odeurs, de
capteur d'humidité. Le nano-aluminium, par exemple, rend le papier aluminium
plus réfléchissant et moins collant.
Dans les vêtements, elles peuvent apporter des qualités anti-bactériennes et limiter les
odeurs. On les utilise aussi pour fabriquer des verres de lunettes et peintures résistants, ou pour
augmenter l’adhésion des pneus à la route. Les particules d’argile dans le
plastique rendent les bouteilles de bière plus solides.
En medicine, des nanoparticules sont capables de cibler directement le cœur des tumeurs cancéreuses pour leur
livrer un traitement à domicile. Les chimiothérapies classiques
diffusent dans tout l’organisme et ne distinguent pas entre les tissus sains et
les tissus malades, d’où des effets secondaires généralement très importants.
Ici, les nanoparticules ne relâchent le produit qu’une fois en contact de la
tumeur. Elles ont permis d’utiliser un
médicament plus concentré et moins risqué pour le reste de l’organisme.
Des doses minimes de médicament ont suffi au nano-traitement pour faire
effet : seulement 20 % de ce qui est prescrit habituellement.
Certaines nanoparticules ont des effets toxiques
Le corps humain ne fait
pas exception : les nanoparticules peuvent s’y infiltrer, par voie cutanée, digestive ou par inhalation.
Elles peuvent migrer vers différents organes, ou encore traverser la barrière
hémato-encéphalique et se retrouver dans le cerveau.
Il est assez
difficile de déterminer leurs effets nocifs. Les études de
toxicité des nanoparticules par voie orale sont rares. Mais plusieurs travaux
scientifiques suggèrent que les nanoparticules ayant traversé la barrière
gastro-intestinale se retrouvent dans le foie, les reins, le cœur et le
cerveau.
Nanoparticules dans les aliments
Les nanoparticules sont également présentes dans
notre alimentation. Elles peuvent modifier
la couleur, l’odeur, le goût, la fluidité, la texture, la conservation des
aliments mais aussi être incorporés aux emballages pour agir sur leur
conservation, leur traçabilité et leur recyclage. Elles peuvent
renforcer les arômes ou les effets nutritionnels d'un aliment, réduire les
graisses et les calories qu'il contient, augmenter le nombre de fibres, de
protéines, ou encore de vitamines, changer sa couleur.
Par exemple, les nanoparticules d’oxyde de silice
(E551) améliorent les émulsions. Elles sont ajoutées dans le sel, les soupes,
les laits, le chocolat, les crèmes en poudre et les hamburgers. Quant au
dioxyde de titane sous forme nano, il est utilisé comme agent blanchissant pour
le glaçage, mais aussi pour l’enrobage des bonbons afin d’empêcher l’oxygène et
l’humidité d’altérer le produit et ainsi accroitre sa durée de conservation.
Plus de 300
nano-aliments ont été répertoriés et
constituent déjà un marché de plusieurs centaines de milliards de dollars dans
le monde, les Etats-Unis en tête, suivis par le Japon et la Chine.
Il y a de multiples moyens, pour une
nanoparticule, de pénétrer dans notre alimentation.
Et en premier lieu, de manière fortuite. Elles
sont en effet utilisées dans des domaines extrêmement variés – pneus, crèmes
solaires, panneaux photovoltaïques, etc. – et peuvent donc être relâchées dans
la nature. Elles sont aussi utilisées dans l’agriculture, par exemple dans
certains pesticides. Des chercheurs ont montré que des plants de soja pouvaient
par exemple absorber, jusque dans leurs haricots. Des nanoparticules d’oxyde de
zinc sont présentes dans des produits cosmétiques.
Elles sont de plus en plus présentes
dans le secteur alimentaire pour les innombrables propriétés qu’elles font
miroiter – pour les emballages en particulier.
Enfin, elles sont directement incorporées dans les
aliments via les additifs alimentaires.
Législation
Difficile de savoir quels produits alimentaires
contiennent des nanomatériaux. Leur usage demeure opaque. La France a adopté
dès le 1er janvier 2013, l’obligation de déclaration des produits
qui en contiennent. L’obligation d’étiquetage a été différée par la Commission
européenne sous la pression de l’industrie agro-alimentaire.
Les industriels n'étant pas sommés, jusqu'ici, de
déclarer les produits contenant des nanoparticules, l'information à ce sujet se
fait rare et partielle. S'il existe plusieurs inventaires de ces produits dans
le commerce, ils se fondent uniquement sur ce qu'affichent les entreprises – or, l'usage des nanotechnologies est de moins en moins brandi comme argument
commercial –, sans vérification possible.
Dernier ajout en mars
2016. Le nouveau texte rend obligatoire la demande d'autorisation préalable à
la mise sur le marché des denrées alimentaires contenant des nanomatériaux.
Malgré cette avancée, la surveillance de l'innocuité des nanomatériaux dans
l'alimentation demeure largement en deçà de ce que la société civile et les
députés européens les plus sensibilisés aux risques demandent, depuis des
années désormais.
Étant donné que les
fabricants ne sont pas obligés d'informer
sur l'inclusion des nanoparticules et que très peu d’analyses ont été
effectués sur les aliments transformés afin de déterminer leur présence, il est
impossible de fournir une liste complète des aliments qui contiennent des
nanoparticules.
Comment éviter les nanoparticules alimentaires ?
L’étiquetage des nanoparticules est en principe
obligatoire depuis décembre 2014, mais de nombreux industriels souhaitent
retarder son application. Il a été suspendu par la révision du règlement sur
les «nouveaux aliments» finalement voté au Parlement européen à la fin
d'octobre 2015.
Les stratégies visant à empêcher les
nanoparticules sont les mêmes que pour éviter les toxines présentes dans les
aliments.
1) Il faut apprendre à les repérer :
* Le nano-argent. Puissant antibactérien et
conservateur dans les plats préparés, les charcuteries, les légumes épluchés,
pâtisseries industrielles, les sodas et boissons aux fruits.
* Les nanoparticules d’oxyde de silice. Dans les
farines blanches fluides, le sucre et le sel en poudre raffinés, les conserves
et les plats tout préparés (soupes, mayonnaises, sauces) et même les yaourts.
* Les nanoparticules de dioxyde de titane. Accentuent
les couleurs ou au contraire le blanchissement, dans les bonbons, les yaourts
mais aussi dans les produits frais (salades, fruits, légumes, crevettes) pour
leur conserver des couleurs éclatantes.
2) Supprimer les plats tout préparés, les aliments
raffinés (farine, sucre et sel), les aliments sur-emballés ou ayant voyagé
longtemps sur de longues distances, les bonbons, les boissons industrielles.
3) Privilégier les circuits courts, les produits
biologiques. Il faut se méfier des conservateurs alimentaires qui contiennent
souvent des nanoparticules, ainsi que des emballages.
Il est impossible d’éviter les nanoparticules si l'on consomme des aliments transformés, et on ne peut pas le savoir parce que l'étiquette ne le signale pas. Beaucoup plus préoccupante est l'utilisation de méthodes de culture qui utilisent également des nanoparticules.
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