Le curcuma est une épice de couleur dorée qui est souvent utilisée dans la cuisine indienne. On en retrouve trace dans des écrits sanskrits datant de 4.000 ans avant Jésus-Christ. Le curcuma est l'un des éléments essentiels de la médecine ayurvédique. Les médecines traditionnelles de Chine, de Thaïlande ou d'Indonésie l'utilisent également depuis des siècles pour stimuler la digestion et traiter les troubles qui y sont liés.
L'arrivée du curcuma en Europe correspond à celle des currys ramenés par les Britanniques depuis leur Empire des Indes. La reconnaissance de ses propriétés médicinales est récente en Occident. Son efficacité dans le traitement des troubles digestifs n'en est pas moins reconnue par l'Organisation mondiale de la Santé et la Commission européenne.
Protecteur
gastro-intestinal et puissant anti-inflammatoire, le curcuma révèle bien
d'autres vertus que son simple usage alimentaire. Il soigne les troubles
digestifs, apaise les douleurs dues aux gastrites et autres inflammations de
l'intestin et joue un rôle protecteur pour l'estomac et le foie. Le curcuma est
de plus très efficace dans la prévention de certains cancers.
Le curcuma est une plante vivace à tige courte, mesurant
entre 60 et 100 cm, et originaire d'Asie du sud. Le genre curcuma, proche
cousin du bananier, regroupe une quarantaine de variétés qui ont en commun des
feuilles lancéolées et un rhizome noueux à la chair jaune ou orange vif. Les
fleurs de curcuma peuvent être de différentes couleurs. Son nom scientifique est Curcuma longa, Curcuma
aromatica.
On la connaît sous d’autres noms comme safran des
Indes, turmerie sauvage. En anglais :
turmeric.
On utilise son rhizome – partie souterraine et
parfois subaquatique de la tige de certaines plantes vivaces – qui est séché et
réduit en poudre. La racine de curcuma, ce cousin du gingembre, se
distingue grâce à ses curcuminoïdes
jaunes qui sont de puissants antioxydants.
Principes actifs
La curcumine
Molécule très puissante, la curcumine a le pouvoir de :
* Moduler l’expression d’environ 700 de nos gènes
* Moduler positivement plus de 160 différentes
fonctions physiologiques
* Rendre les cellules des membranes cellulaires
plus ordonnées
* Influencer la signalisation moléculaire.
* Les molécules inflammatoires
* Les protéines impliquées dans la survie
cellulaire
* Les histones
* La protéase et l’intégrase du virus du SIDA
(VIH1)
* L’ADN et l’ARN
* Plusieurs types de protéines de transport et les
ions métalliques.
La curcumine possèderait plus de 150 activités
potentiellement thérapeutiques, incluant une activité anti-inflammatoire et
antimicrobienne, en plus de ses propriétés anti-cancer qui ont abondamment été
étudiées.
Autres principes actifs : bornéol (effet
hépatoprotecteur), curcumène, curcuménone (agent anti-vieillissement), acide
caféique, huile essentielle.
L'histoire du curcuma s'écrit aussi au futur
puisque de nombreuses recherches scientifiques sont en cours, particulièrement
sur les effets de l'un de ses principaux composants, la curcumine, dans la
prévention et le traitement de certains cancers.
Études scientifiques
Le curcuma peut contribuer à la régénération du cerveau endommagé
Selon une étude réalisée par des chercheurs de
l’Institut de Neuroscience et Médicine à Jülich, Allemagne, publiée dans la revue Stem Cell Research & Therapy en septembre
2014, un composant bioactif du curcuma – la turmérone
aromatique – aide la croissance des cellules souches
neurales.
Injectée dans le cerveau des rats, cette substance
a permis de stimuler les zones du cerveau impliquées dans la croissance des
cellules nerveuses, qui font partie du kit d'auto réparation du cerveau.
Potentiellement, la turmérone favorise la production de ces cellules et donc la
prolifération des neurones.
Les scientifiques ont aussi démontré que les
cellules souches neurales des rats se développent plus vite lorsqu’elles sont
plongées dans la turmérone. Lors de leur expérience, plus la concentration de
turmérone était importante, et plus les cellules se développaient. Or ces
cellules peuvent se transformer en n'importe quel type de cellule cérébrale et
pourraient avoir un rôle dans la réparation des dommages du cerveau.
Les chercheurs en ont conclu qu’il est possible
que les cellules du cerveau puissent se réparer plus rapidement sous l'effet du
curcuma. Autrement dit, si les résultats peuvent s’appliquer à l’homme, le curcuma
pourrait permettre de produire des médicaments pour soigner la forme de démence
la plus courante: la maladie d’Alzheimer.
Le curcuma empêche le fluorure de détruire le cerveau
Une étude dirigée par
des chercheurs du Département de Zoologie, de la Faculté des Sciences de
l’Université ML Sukhadia à Udaipur, en Inde, publiée dans le
Journal de Pharmacognosie en 2014, prouve que le fluorure endommage gravement
le cerveau, et révèle que la curcumine du curcuma (3 curcuminoïdes)
protège contre les différents effets sur la santé du fluorure.
Le fluorure induit des changements neuro-dégénératifs
graves dans le cerveau, en particulier dans les cellules de l’hippocampe et le
cortex cérébral. Le fluorure provoque également divers types de cancer,
des effets néfastes sur la reproduction, une augmentation des maladies cardiovasculaires
et neurologiques.
L’étude a porté sur la neurotoxicité induite par
le fluorure, l’identification de l’excitotoxicité – stimulation du neurone à
l’article de la mort – et le stress oxydatif comme les deux principaux moteurs
de la neuro-dégénérescence.
On a
également observé que les sujets atteints d’asfluorosis, marbrure de
l’émail des dents provoquée par l’exposition excessive au fluorure au cours du
développement de la dent, ont également
des changements neuro-dégénératifs associés à une forme de stress oxydant connu
comme la peroxydation des lipides. L’excès de peroxydation lipidique dans le
cerveau peut conduire à une diminution de la teneur totale en phospholipides
dans cerveau.
Les chercheurs ont identifié le polyphénol
primaire dans l’épice curcuma, le principal des
trois curcuminoïdes, la curcumine connue comme agent idéal au
pouvoir antioxydant et neuro-protecteur le plus puissant connu à ce jour.
Afin d'évaluer les effets neurotoxiques du fluor
et de prouver le rôle protecteur du curcuma contre le premier, les chercheurs
ont réparti aléatoirement des souris en quatre groupes, pendant 30 jours :
1- Groupe-témoin, pas de fluor
2- Fluor (120 ppm) : fluor dans de l'eau distillée
de la boisson donnée à volonté.
3- Fluor (120 ppm/30 mg/kg de masse corporelle) +
curcumine : dose orale de curcuma dissoute dans de l'huile d'olive et
fluor dans l'eau de boisson.
4- Curcumine (30 mg/kg de masse corporelle).
Afin de s'assurer de l'effet produit par le
traitement, les chercheurs ont mesuré le contenu en malondialdéhyde (MDA)
présent dans le cerveau des différentes souris traitées. Le MDA est un marqueur
connu du stress ou dommage oxydatif.
Seul le groupe traité uniquement au fluor a révélé
des niveaux de MDA très élevés comparé au groupe-témoin non traité au fluor. Le
groupe F + curcumine a montré des niveaux réduits de MDA comparé au groupe
uniquement traité au fluor, démontrant l'activité neuro-protectrice du curcuma
contre la neuro-toxicité associée au fluor.
L’étude démontre ainsi qu'une simple dose
quotidienne de 120 ppm de fluor a pour conséquence une très forte augmentation
de la LPO – la peroxydation lipidique, c'est-à-dire du rancissement du cerveau –, ainsi que des altérations neuro-dégénératives du corps cellulaire des
neurones des régions sélectionnées de l'hippocampe. Une complémentation en
curcuma réduit de manière significative et à un niveau presque normal l'effet
toxique du fluor en augmentant la défense anti-oxydante grâce à ses propriétés
de piégeage, et elle fournit la preuve d'un rôle thérapeutique face à la
dégénérescence neuronale à médiation par stress oxydatif.
Régénération
des cellules du cerveau après un
accident vasculaire cérébral
Selon une étude présentée par des scientifiques du
Centre médical Cedars-Sinai à Los Angeles, lors de la conférence annuelle
de l'American Stroke Association en 2011, une version modifiée du curcuma a
démontré des effets protecteurs sur les cellules cérébrales, contribuant à les
régénérer après un accident vasculaire.
L’extrait de curcuma a été modifié afin de pouvoir
passer au travers de la barrière hémato-encéphalique qui protège le cerveau.
Baptisée CNB-001, cette version ne permet pas de dissoudre les caillots
ayant obstrué un vaisseau dans le cerveau mais elle contribue à régénérer les
tissus endommagés au niveau moléculaire. Elle peut réduire les effets du
déficit de la motricité (diminution) lorsqu’une personne a subi un accident
vasculaire cérébral, par exemple les problèmes dans les muscles et le contrôle du mouvement.
Ce résultat a été expérimenté sur des animaux
directement avec les épices, mais pour les êtres humains ce sera administré
sous forme de médicaments, en espérant que le médicament soit effectivement
capable de restaurer les chemins de cerveau pour rétablir une vie normale aux
personnes touchées par l’accident vasculaire cérébral.
La curcumine inhibe les phénotypes de cellules souches du cancer colorectal
Une étude réalisée par des chercheurs britanniques,
publiée dans Cancer Letters en août 2015, a évalué la curcumine – le
polyphénol principal du curcuma – comme un complément possible pour
améliorer le traitement conventionnel du cancer colorectal avec la
chimiothérapie.
Le rôle principal des cellules souches du cancer
à contribuer à la malignité du cancer ainsi que la résistance au traitement
conventionnel sont abordés dans l’étude. Alors que les méthodes
traditionnelles de recherche sur le cancer mettent l’accent sur la capacité
d’un traitement pour réduire le volume de la tumeur, ou le nombre de cellules
dans une culture de cellules cancéreuses, la théorie des cellules souches du
cancer reconnaît que les traitements ont des effets très différents sur les
différents types de cellules qui composent la tumeur; tandis que les cellules
filles relativement bénignes d’une tumeur peuvent mourir lorsqu’elles sont
exposées à la chimiothérapie, la population des cellules souches du cancer
relativement résistantes à la chimiothérapie (cellules mères) peut augmenter en
nombre alors que le volume de la tumeur diminue, ce qui entraîne la
création d’une tumeur résistante au traitement bien plus petite, mais beaucoup
plus dangereuse
Les chercheurs ont découvert que la curcumine est
à la fois un complément sûr et efficace dans le traitement du cancer
colorectal. Ils ont noté l’importance de ces résultats en soulignant que
c’était la première fois que la curcumine pourrait améliorer la chimiothérapie
à base d’oxaliplatine/5-FU dans des modèles provenant directement de patients pour
lesquels les traitements sont finalement destinés. Plus précisément, la
curcumine est capable d’inhiber ce qui est connu comme une “formation de
sphéroïdes”, une configuration en 3 dimensions de cellules qui indique que les
cellules souches du cancer ont entraîné une progression du cancer. La curcumine
s’est également révélée capable de réguler vers le bas des marqueurs
associés aux cellules souches du cancer.
La curcumine augmente les effets positifs de l’exercice sur les vaisseaux sanguins
Des chercheurs de l’Université Tsukuba au Japon dans
deux études publiées dans la revue Artery Research y Nutrition
Research en septembre et octobre 2012 respectivement, ont étudié
l’effet de la curcumine sur les vaisseaux sanguins des femmes post-ménopausées.
Après la ménopause les femmes sont plus
susceptibles de développer des maladies cardio-vasculaires, et les chercheurs
ont cherché à déterminer si un programme d’exercices simples pourrait faire
quelque chose pour remédier à ce trouble.
Au début du programme, les chercheurs ont fait
participer 22 sujets à une course à pied ou à vélo pendant 30 minutes, trois
fois par semaine à 60% de leur fréquence cardiaque maximale. A la fin de
l’étude, les femmes travaillaient pendant 40 à 60 minutes à 70-75% de leur fréquence
cardiaque maximale.
Onze femmes ont réalisé l’exercice seulement. Onze
autres femmes se sont exercés et ont également pris 150 mg de curcumine par
jour. Un groupe de contrôle composé de dix femmes n’a rien fait du tout.
La dilatation créée par le flux sanguin a augmenté
de manière significative pour les groupes de l’exercice et de la curcumine.
L’effet est légèrement plus fort dans le groupe curcumine, mais la différence
entre l’amélioration procurée par l’exercice et les groupes avec extraits
actifs du curcuma n’est pas significative.
Mais comment la curcumine augmente les effets de
l’exercice, les chercheurs japonais ne le savent pas. Ils pensent que ce
nutriment actif du curcuma bloque l’effet de la protéine inflammatoire
TNF-alpha mais ils n’ont pas de données pour étayer cette thèse.
Les chercheurs concluent que la combinaison d’une
ingestion de curcumine avec un entraînement d’exercices aérobiques augmente
plus efficacement la compliance artérielle que l’ingestion de curcumine ou
l’exercice aérobique seul. L’ingestion régulière de curcumine et
l’exercice aérobique peuvent entraîner des modifications du mode de vie
efficaces pour réduire et inverser la perte de compliance artérielle carotidienne
avec l’âge chez les femmes.
Propriétés médicinales du curcuma
Selon une étude publiée dans la revue Natural
Product Reports en 2011, la curcumine aurait un effet thérapeutique pour
les maladies suivantes:
* Maladies pulmonaires
* Maladies neurologiques
* Maladies métaboliques
* Maladies auto-immunes
* Maladies cardio-vasculaires
* Maladies inflammatoires
Contre le vieillissement cérébral et les maladies neuro-dégénératives
La curcumine aurait des effets positifs sur le
cerveau, elle peut traverser la barrière hémato-encéphalique. La curcumine est
le plus puissant inducteur de certaines protéines qui sont impliquées dans la
défense des neurones, elle empêche la diminution
de la fonction cognitive C'est
une molécule prometteuse pour régénérer des cellules endommagées du cerveau
dans les maladies neurologiques.
Un des composés du curcuma, le turmérone
aromatique, aide les cellules souches neuronales à croître, et ces cellules
jouent un rôle important dans les activités de réparation et de régénération
des tissus cérébraux.
Le curcuma intervient dans la protection du
système nerveux, y compris dans l’Alzheimer et le Parkinson, par augmentation
surtout du taux de glutathion (antioxydant). Il agit aussi au-niveau des
mitochondries du cerveau en limitant la formation des peroxynitrites, des ions
contribuant à la mort des cellules.
Cette dégénérescence des facultés intellectuelles
est marquée par l’inflammation neuronale et l’agrégation cérébrale de plaques
amyloïdes, un ensemble de protéines gênant la transmission des informations
dans le cerveau. Or la curcumine accroît
la capacité d’élimination de la bêta-amyloïde et réduit également les
fibrilles qui sont caractéristiques de la maladie d’Alzheimer. Ainsi, non
seulement la curcumine permet de prévenir cette pathologie, mais elle permettrait aussi de contenir le
processus une fois qu’il est apparu.
La curcumine semble être utile pour tout type de cancer
La curcumine est utile pour à peu près tous les
types de cancers. Le stress oxydatif
est clairement impliqué à tous les stades de cette maladie. Dans ce domaine la
recherche est très active car les chercheurs pensent que les effets antioxydant
et anti-inflammatoire de la curcumine pourraient être des atouts importants
dans la prévention et le traitement du
cancer.
Le cancer consiste en une grande variété de
pathologies moléculaires. Une des raisons qui explique cette propension à être
une molécule anti-cancer universelle est sa capacité à affecter les multiples
cibles moléculaires, via plusieurs voies métaboliques. Une fois que la
curcumine entre dans la cellule, elle affecte plus de 100 voies métaboliques
différentes.
En luttant contre le stress oxydatif responsable
de la dégénérescence cellulaire et contre l'inflammation, il agirait en
prévention de certains cancers – de la sphère ORL, du poumon et du sein –. En Chine, on l'emploie pour traiter les
premières phases du cancer du col de l'utérus, en parallèle des traitements
allopathiques habituels et il
est officiellement recommandé aux personnes à risque de cancer de l’œsophage.
Les études in vitro ont
montré que le curcuma serait susceptible d’agir à trois niveaux : il
diminuerait l’effet mutagène de certaines substances (comme celles présentes
dans le tabac), faciliterait la mort prématurée des cellules en dégénérescence
et aurait un effet anti-angiogénique en empêchant la vascularisation de la
tumeur.
En outre, la curcumine est non-toxique, et n’a pas
d’incidence défavorable sur les cellules saines, suggérant qu’elle cible les
cellules cancéreuses de façon sélective, ce qui apparaît comme un avantage au
sein d’un plan de traitement pour éliminer le cancer. La recherche a même
démontré que la curcumine travaille en synergie avec certains traitements de
chimiothérapie, augmentant ainsi le taux d’élimination des cellules cancéreuses.
C'est un anti-inflammatoire et antalgique puissant
Le curcuma est un anti-inflammatoire comparable
aux médicaments de cette classe et même aussi efficace que la cortisone et la
phénylbutazone. Il pourrait être plus puissant que l’hydrocortisone, en
réduisant les niveaux d’histamine et augmentant le taux de cortisone naturelle,
produite par les glandes surrénales. Lorsque le curcuma est associé à des
acides gras essentiels (bonnes huiles), leurs actions anti-inflammatoires se
potentialisent.
Le curcuma améliore dans le même temps la mobilité
des articulations. Il aiderait aussi à réduire les douleurs articulaires – de
la polyarthrite rhumatoïde et de l'arthrose, tendinite, névralgie, rhumatisme, sciatique –, et les douleurs
postopératoires, grâce à son pouvoir anti-inflammatoire. Cette plante protège
également des maladies inflammatoires du foie et de l'intestin – obstruction du
canal biliaire et maladies chroniques du foie comme l'hépatite –. La prise de
deux grammes de curcuma par jour pendant 6 semaines permettrait de soulager la
douleur liée à l'arthrose, de la même manière que l'ibuprofène.
Problèmes cardiovasculaires
Le
curcuma peut abaisser le taux de mauvais
cholestérol et augmente la fluidité
du sang en ralentissant l'agrégation plaquettaire. Il protège le système
cardiovasculaire diminuant ainsi les risques de phlébite et surtout d'athérosclérose
(encrassement des artères). Il aurait même un rôle protecteur contre l'insuffisance cardiaque.
Le curcuma n'a pas un
effet direct sur le cholestérol mais il abaisse le taux de triglycérides en
réduisant le taux de sucre et il aide aussi à maintenir le taux de mauvais
cholestérol bas. En préventif, il
contribue à maintenir un taux de bon cholestérol. Il peut aussi être consommé
en complément d'un traitement en cas de diabète.
C’est un anti-dépressif naturel
Il semblerait que la curcumine serait aussi efficace que le médicament Prozac et présenterait le grand avantage de n’avoir aucun effet secondaire lorsqu’il est utilisé pour traiter les patients souffrant de dépression.
La curcumine peut être
utilisée comme un moyen efficace et sûr pour le traitement chez les patients
souffrant de trouble dépressif majeur, neutralise les comportements suicidaires
concurrents ou d’autres troubles psychotiques graves.
Il soulage les troubles digestifs
L'Organisation mondiale
de la santé a reconnu son action positive contre les troubles digestifs. En plus d'apaiser les maux d'estomac, il
optimise les fonctions biliaires perturbées, qui peuvent notamment être la
cause d'une constipation, et il améliore la qualité des muqueuses perméables
intestinales. Consommé quotidiennement, le curcuma réduit l'inflammation
et a un effet préventif sur les ulcères.
En régulant l’hyperacidité, il prévient les parois
de l’estomac contre les brûlures gastriques. Il protège également le foie
contre un grand nombre de produits
toxiques et interagit avec les enzymes du foie responsables de la
détoxication. Il facilite ainsi l’élimination de certains toxiques, comme
l’arsenic ou ceux liés à la prise de médicament.
Le curcuma a des effets protecteurs sur la muqueuse gastrique et qu'il peut
détruire ou inhiber la bactérie Helicobacter Pylori, qui est
responsable de la plupart des ulcères gastriques et duodénaux.
Contre les baisses de l’immunité
Le curcuma agit comme stimulateur du système
immunitaire, ce qui représente une arme utile dans le traitement du SIDA. Le
curcuma inhibe, en effet, la synthèse de l’enzyme intégrase qui permet au virus
de s’intégrer au code génétique de la cellule hôte. En outre, le curcuma inhibe
la production de cytokine par cette même cellule, cytokine qui stimule la
formation du VIH dans les lymphocytes.
Problèmes respiratoires
La curcumine a une
action anti-bronchial et anti-inflammatoire. Elle contribue à améliorer
l’asthme chronique et à réduire la présence de champignons (candidose
oropharyngée).
On a observé que ces composés anti-inflammatoires
sont efficaces pour agir dans les membranes muqueuses des poumons et la gorge.
Une source de vitamines
Riche en fer, manganèse, potassium, vitamines C et B6, le curcuma consommé régulièrement est un bon moyen de rester en bonne santé. En période de fatigue il donne un coup de fouet. C'est aussi un super-aliment préventif pour la santé de façon générale. En prévention, prendre une cuillère à café par jour de curcuma en poudre, saupoudré sur les plats.
Bienfaits médicinaux du curcuma
* Favoriser un niveau santé de cholestérol
* Prévenir l’oxydation des lipoprotéines de basse
densité (LDL ou mauvais cholestérol)
* Entraver l’agrégation plaquettaire
* Éviter les thromboses et les infarctus du
myocarde
* Réduire les symptômes de l’arthrite rhumatoïde
* Protéger des dommages causés par les radiations
et les métaux lourds
* Inhiber la réplication du VIH
* Réduire l’inflammation systémique chez les
individus obèses
* Activer la guérison des blessures
* Protéger contre les dommages au foie
* Augmenter la production de bile
* Éviter les cataractes
* Protéger contre la fibrose pulmonaire
Consommation du curcuma
En poudre comme complément alimentaire
En gélules,
extrait de curcuma
En cataplasme,
pour soigner les problèmes de peau comme le psoriasis, l’eczéma ou l’acné
En huile
essentielle.
Utilisation du curcuma dans l’alimentation
Le curcuma
en poudre s’utilise pour colorer et parfumer les soupes, tajines, pommes
de terre, riz, plats en sauce, poisson,
vinaigrette, mayonnaise.... Le curcuma s’incorpore très bien à une
salade de fruits, dans les gâteaux,
biscuits, pâte à tarte, où il sera ajouté en début de préparation et en
toute petite quantité, ou dans les flocons
de céréales du petit déjeuner en début de cuisson. Il a pour avantage de
corriger l’acidité des plats.
A titre préventif, dans l’alimentation, cette curcumine doit être
associée à de la pipérine
(poivre noir) à raison de 1 % et à une huile
végétale de qualité pour pouvoir passer la barrière intestinale. Le
poivre multiplie par 2000 l'absorption du curcuma par l'organisme. D'autres
substances comme la broméline de
l'ananas ou le gingembre
favorise son assimilation.
Il convient d’ajouter une à trois cuillères à café
ducurcuma à la fin de la cuisson, plus ou moins entre une et trois minutes
avant d’éteindre le feu. La cuisson détruit les curcuminoïdes, qui sont les
principes actifs du curcuma. La meilleure façon d’utiliser le curcuma est donc
à la fin de la cuisson.
Suppléments de curcuma
Il est conseillé de
consulter les ingrédients du supplément et de rechercher sur l’étiquette la
mention “extrait” ou la quantité de curcuma qui contient.
Dosage
Des effets bénéfiques
ont été observés dans les études avec la dose de 1,2 grammes quotidiens d’extrait
de curcuma. Selon le type d’extrait, il est recommandé de suivre les
indications du récipient.
Précautions d'emploi du curcuma
Si le curcuma n'a jamais présenté d'effets nocifs,
par mesure de précaution, une consommation à hautes doses est déconseillée aux
femmes enceintes. Par ailleurs, toujours à forte dose, le curcuma peut
provoquer une irritation des muqueuses ; les personnes souffrant d' ulcère
gastrique doivent l'utiliser avec précaution.
Il est recommandé de respecter les dosages, sans
dépasser 2 gr de curcuma par jour, et de consulter un médecin en cas
d'aggravation des symptômes
Contre-indications. Le curcuma est contre-indiqué en cas d'obstruction
des voies biliaires, par des calculs par exemple.
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