jeudi 15 septembre 2016

Le Curcuma – Propriétés et Bienfaits





Le curcuma est une épice de couleur dorée qui est souvent utilisée dans la cuisine indienne. On en retrouve trace dans des écrits sanskrits datant de 4.000 ans avant Jésus-Christ. Le curcuma est l'un des éléments essentiels de la médecine ayurvédique. Les médecines traditionnelles de Chine, de Thaïlande ou d'Indonésie l'utilisent également depuis des siècles pour stimuler la digestion et traiter les troubles qui y sont liés.


L'arrivée du curcuma en Europe correspond à celle des currys ramenés par les Britanniques depuis leur Empire des Indes. La reconnaissance de ses propriétés médicinales est récente en Occident. Son efficacité dans le traitement des troubles digestifs n'en est pas moins reconnue par l'Organisation mondiale de la Santé et la Commission européenne.

Protecteur gastro-intestinal et puissant anti-inflammatoire, le curcuma révèle bien d'autres vertus que son simple usage alimentaire. Il soigne les troubles digestifs, apaise les douleurs dues aux gastrites et autres inflammations de l'intestin et joue un rôle protecteur pour l'estomac et le foie. Le curcuma est de plus très efficace dans la prévention de certains cancers.

Le curcuma est une plante vivace à tige courte, mesurant entre 60 et 100 cm, et originaire d'Asie du sud. Le genre curcuma, proche cousin du bananier, regroupe une quarantaine de variétés qui ont en commun des feuilles lancéolées et un rhizome noueux à la chair jaune ou orange vif. Les fleurs de curcuma peuvent être de différentes couleurs. Son nom scientifique est Curcuma longa, Curcuma aromatica.

On la connaît sous d’autres noms comme safran des Indes, turmerie sauvage. En anglais : turmeric.

On utilise son rhizome  partie souterraine et parfois subaquatique de la tige de certaines plantes vivaces  qui est séché et réduit en poudre. La racine de curcuma, ce cousin du gingembre, se distingue grâce à ses curcuminoïdes jaunes qui sont de puissants antioxydants.

Principes actifs


La curcumine


Molécule très puissante, la curcumine a le pouvoir de :

* Moduler l’expression d’environ 700 de nos gènes
* Moduler positivement plus de 160 différentes fonctions physiologiques
* Rendre les cellules des membranes cellulaires plus ordonnées
* Influencer la signalisation moléculaire.

Par exemple, on a démontré que la curcumine interagissait directement avec :
* Les molécules inflammatoires
* Les protéines impliquées dans la survie cellulaire
* Les histones
* La protéase et l’intégrase du virus du SIDA (VIH1)
* L’ADN et l’ARN
* Plusieurs types de protéines de transport et les ions métalliques.

La curcumine possèderait plus de 150 activités potentiellement thérapeutiques, incluant une activité anti-inflammatoire et antimicrobienne, en plus de ses propriétés anti-cancer qui ont abondamment été étudiées.

Autres principes actifs : bornéol (effet hépatoprotecteur), curcumène, curcuménone (agent anti-vieillissement), acide caféique, huile essentielle.

L'histoire du curcuma s'écrit aussi au futur puisque de nombreuses recherches scientifiques sont en cours, particulièrement sur les effets de l'un de ses principaux composants, la curcumine, dans la prévention et le traitement de certains cancers.

Études scientifiques


Le curcuma peut contribuer à la régénération du cerveau endommagé


Selon une étude réalisée par des chercheurs de l’Institut de Neuroscience et Médicine à Jülich, Allemagne, publiée dans la revue Stem Cell Research & Therapy en septembre 2014, un composant bioactif du curcuma  la turmérone aromatique  aide la croissance des cellules souches neurales.

Injectée dans le cerveau des rats, cette substance a permis de stimuler les zones du cerveau impliquées dans la croissance des cellules nerveuses, qui font partie du kit d'auto réparation du cerveau. Potentiellement, la turmérone favorise la production de ces cellules et donc la prolifération des neurones.

Les scientifiques ont aussi démontré que les cellules souches neurales des rats se développent plus vite lorsqu’elles sont plongées dans la turmérone. Lors de leur expérience, plus la concentration de turmérone était importante, et plus les cellules se développaient. Or ces cellules peuvent se transformer en n'importe quel type de cellule cérébrale et pourraient avoir un rôle dans la réparation des dommages du cerveau.

Les chercheurs en ont conclu qu’il est possible que les cellules du cerveau puissent se réparer plus rapidement sous l'effet du curcuma. Autrement dit, si les résultats peuvent s’appliquer à l’homme, le curcuma pourrait permettre de produire des médicaments pour soigner la forme de démence la plus courante: la maladie d’Alzheimer.

Le curcuma empêche le fluorure de détruire le cerveau


Une étude dirigée par des chercheurs du Département de Zoologie, de la Faculté des Sciences de l’Université ML Sukhadia à Udaipur, en Inde, publiée dans le Journal de Pharmacognosie en 2014, prouve que le fluorure endommage gravement le cerveau, et révèle que la curcumine du curcuma (3 curcuminoïdes) protège contre les différents effets sur la santé du fluorure.

Le fluorure induit des changements neuro-dégénératifs graves dans le cerveau, en particulier dans les cellules de l’hippocampe et le cortex cérébral. Le fluorure provoque également divers types de cancer, des effets néfastes sur la reproduction, une augmentation des maladies cardiovasculaires et neurologiques.

L’étude a porté sur la neurotoxicité induite par le fluorure, l’identification de l’excitotoxicité  stimulation du neurone à l’article de la mort  et le stress oxydatif comme les deux principaux moteurs de la neuro-dégénérescence.

On a également observé que les sujets atteints d’asfluorosis, marbrure de l’émail des dents provoquée par l’exposition excessive au fluorure au cours du développement de la dent, ont également des changements neuro-dégénératifs associés à une forme de stress oxydant connu comme la peroxydation des lipides. L’excès de peroxydation lipidique dans le cerveau peut conduire à une diminution de la teneur totale en phospholipides dans cerveau.

Les chercheurs ont identifié le polyphénol primaire dans l’épice curcuma, le principal des trois curcuminoïdes, la curcumine connue comme agent idéal au pouvoir antioxydant et neuro-protecteur le plus puissant connu à ce jour.

Afin d'évaluer les effets neurotoxiques du fluor et de prouver le rôle protecteur du curcuma contre le premier, les chercheurs ont réparti aléatoirement des souris en quatre groupes, pendant 30 jours :

1- Groupe-témoin, pas de fluor
2- Fluor (120 ppm) : fluor dans de l'eau distillée de la boisson donnée à volonté.
3- Fluor (120 ppm/30 mg/kg de masse corporelle) + curcumine : dose orale de curcuma dissoute dans de l'huile d'olive et fluor dans l'eau de boisson.
4- Curcumine (30 mg/kg de masse corporelle).

Afin de s'assurer de l'effet produit par le traitement, les chercheurs ont mesuré le contenu en malondialdéhyde (MDA) présent dans le cerveau des différentes souris traitées. Le MDA est un marqueur connu du stress ou dommage oxydatif.

Seul le groupe traité uniquement au fluor a révélé des niveaux de MDA très élevés comparé au groupe-témoin non traité au fluor. Le groupe F + curcumine a montré des niveaux réduits de MDA comparé au groupe uniquement traité au fluor, démontrant l'activité neuro-protectrice du curcuma contre la neuro-toxicité associée au fluor.

L’étude démontre ainsi qu'une simple dose quotidienne de 120 ppm de fluor a pour conséquence une très forte augmentation de la LPO  la peroxydation lipidique, c'est-à-dire du rancissement du cerveau , ainsi que des altérations neuro-dégénératives du corps cellulaire des neurones des régions sélectionnées de l'hippocampe. Une complémentation en curcuma réduit de manière significative et à un niveau presque normal l'effet toxique du fluor en augmentant la défense anti-oxydante grâce à ses propriétés de piégeage, et elle fournit la preuve d'un rôle thérapeutique face à la dégénérescence neuronale à médiation par stress oxydatif.

Régénération des cellules du cerveau après un accident vasculaire cérébral


Selon une étude présentée par des scientifiques du Centre médical Cedars-Sinai à Los Angeles, lors de la conférence annuelle de l'American Stroke Association en 2011, une version modifiée du curcuma a démontré des effets protecteurs sur les cellules cérébrales, contribuant à les régénérer après un accident vasculaire.

L’extrait de curcuma a été modifié afin de pouvoir passer au travers de la barrière hémato-encéphalique qui protège le cerveau. Baptisée CNB-001, cette version ne permet pas de dissoudre les caillots ayant obstrué un vaisseau dans le cerveau mais elle contribue à régénérer les tissus endommagés au niveau moléculaire. Elle peut réduire les effets du déficit de la motricité (diminution) lorsqu’une personne a subi un accident vasculaire cérébral, par exemple les problèmes  dans les muscles et le contrôle du mouvement.

Ce résultat a été expérimenté sur des animaux directement avec les épices, mais pour les êtres humains ce sera administré sous forme de médicaments, en espérant que le médicament soit effectivement capable de restaurer les chemins de cerveau pour rétablir une vie normale aux personnes touchées par l’accident vasculaire cérébral.

La curcumine inhibe les phénotypes de cellules souches du cancer colorectal


Une étude réalisée par des chercheurs britanniques, publiée dans Cancer Letters en août 2015, a évalué la curcumine  le polyphénol principal du curcuma  comme un complément possible pour améliorer le traitement conventionnel du cancer colorectal avec la chimiothérapie.

Le rôle principal des cellules souches du cancer à contribuer à la malignité du cancer ainsi que la résistance au traitement conventionnel sont abordés dans l’étude. Alors que les méthodes traditionnelles de recherche sur le cancer mettent l’accent sur la capacité d’un traitement pour réduire le volume de la tumeur, ou le nombre de cellules dans une culture de cellules cancéreuses, la théorie des cellules souches du cancer reconnaît que les traitements ont des effets très différents sur les différents types de cellules qui composent la tumeur; tandis que les cellules filles relativement bénignes d’une tumeur peuvent mourir lorsqu’elles sont exposées à la chimiothérapie, la population des cellules souches du cancer relativement résistantes à la chimiothérapie (cellules mères) peut augmenter en nombre alors que le volume de la tumeur diminue, ce qui entraîne la création d’une tumeur résistante au traitement bien plus petite, mais beaucoup plus dangereuse

Les chercheurs ont découvert que la curcumine est à la fois un complément sûr et efficace dans le traitement du cancer colorectal. Ils ont noté l’importance de ces résultats en soulignant que c’était la première fois que la curcumine pourrait améliorer la chimiothérapie à base d’oxaliplatine/5-FU dans des modèles provenant directement de patients pour lesquels les traitements sont finalement destinés. Plus précisément, la curcumine est capable d’inhiber ce qui est connu comme une “formation de sphéroïdes”, une configuration en 3 dimensions de cellules qui indique que les cellules souches du cancer ont entraîné une progression du cancer. La curcumine s’est également révélée capable de réguler vers le bas des marqueurs associés aux cellules souches du cancer.

La curcumine augmente les effets positifs de l’exercice sur les vaisseaux sanguins


Des chercheurs de l’Université Tsukuba au Japon dans deux études publiées dans la revue Artery Research y Nutrition Research en septembre et octobre 2012 respectivement, ont étudié l’effet de la curcumine sur les vaisseaux sanguins des femmes post-ménopausées.

Après la ménopause les femmes sont plus susceptibles de développer des maladies cardio-vasculaires, et les chercheurs ont cherché à déterminer si un programme d’exercices simples pourrait faire quelque chose pour remédier à ce trouble.

Au début du programme, les chercheurs ont fait participer 22 sujets à une course à pied ou à vélo pendant 30 minutes, trois fois par semaine à 60% de leur fréquence cardiaque maximale. A la fin de l’étude, les femmes travaillaient pendant 40 à 60 minutes à 70-75% de leur fréquence cardiaque maximale.

Onze femmes ont réalisé l’exercice seulement. Onze autres femmes se sont exercés et ont également pris 150 mg de curcumine par jour. Un groupe de contrôle composé de dix femmes n’a rien fait du tout.

La dilatation créée par le flux sanguin a augmenté de manière significative pour les groupes de l’exercice et de la curcumine. L’effet est légèrement plus fort dans le groupe curcumine, mais la différence entre l’amélioration procurée par l’exercice et les groupes avec extraits actifs du curcuma n’est pas significative.

Mais comment la curcumine augmente les effets de l’exercice, les chercheurs japonais ne le savent pas. Ils pensent que ce nutriment actif du curcuma bloque l’effet de la protéine inflammatoire TNF-alpha mais ils n’ont pas de données pour étayer cette thèse.

Les chercheurs concluent que la combinaison d’une ingestion de curcumine avec un entraînement d’exercices aérobiques augmente plus efficacement la compliance artérielle que l’ingestion de curcumine ou l’exercice aérobique seul. L’ingestion régulière de curcumine  et l’exercice aérobique peuvent entraîner des modifications du mode de vie efficaces pour réduire et inverser la perte de compliance artérielle carotidienne avec l’âge chez les femmes.


Propriétés médicinales du curcuma


Selon une étude publiée dans la revue Natural Product Reports en 2011, la curcumine aurait un effet thérapeutique pour les maladies suivantes:

* Maladies pulmonaires
* Maladies neurologiques
* Maladies métaboliques
* Maladies auto-immunes
* Maladies cardio-vasculaires
* Maladies inflammatoires

Contre le vieillissement cérébral et les maladies neuro-dégénératives


La curcumine aurait des effets positifs sur le cerveau, elle peut traverser la barrière hémato-encéphalique. La curcumine est le plus puissant inducteur de certaines protéines qui sont impliquées dans la défense des neurones, elle empêche la diminution de la fonction cognitive C'est une molécule prometteuse pour régénérer des cellules endommagées du cerveau dans les maladies neurologiques.

Un des composés du curcuma, le turmérone aromatique, aide les cellules souches neuronales à croître, et ces cellules jouent un rôle important dans les activités de réparation et de régénération des tissus cérébraux.

Le curcuma intervient dans la protection du système nerveux, y compris dans l’Alzheimer et le Parkinson, par augmentation surtout du taux de glutathion (antioxydant). Il agit aussi au-niveau des mitochondries du cerveau en limitant la formation des peroxynitrites, des ions contribuant à la mort des cellules.

Cette dégénérescence des facultés intellectuelles est marquée par l’inflammation neuronale et l’agrégation cérébrale de plaques amyloïdes, un ensemble de protéines gênant la transmission des informations dans le cerveau. Or la curcumine accroît la capacité d’élimination de la bêta-amyloïde et réduit également les fibrilles qui sont caractéristiques de la maladie d’Alzheimer. Ainsi, non seulement la curcumine permet de prévenir cette pathologie, mais elle permettrait aussi de contenir le processus une fois qu’il est apparu.

La curcumine semble être utile pour tout type de cancer


La curcumine est utile pour à peu près tous les types de cancers. Le stress oxydatif est clairement impliqué à tous les stades de cette maladie. Dans ce domaine la recherche est très active car les chercheurs pensent que les effets antioxydant et anti-inflammatoire de la curcumine pourraient être des atouts importants dans la prévention et le traitement du cancer.

Le cancer consiste en une grande variété de pathologies moléculaires. Une des raisons qui explique cette propension à être une molécule anti-cancer universelle est sa capacité à affecter les multiples cibles moléculaires, via plusieurs voies métaboliques. Une fois que la curcumine entre dans la cellule, elle affecte plus de 100 voies métaboliques différentes.

En luttant contre le stress oxydatif responsable de la dégénérescence cellulaire et contre l'inflammation, il agirait en prévention de certains cancers  de la sphère ORL, du poumon et du sein En Chine, on l'emploie pour traiter les premières phases du cancer du col de l'utérus, en parallèle des traitements allopathiques habituels et il est officiellement recommandé aux personnes à risque de cancer de l’œsophage.

Les études in vitro ont montré que le curcuma serait susceptible d’agir à trois niveaux : il diminuerait l’effet mutagène de certaines substances (comme celles présentes dans le tabac), faciliterait la mort prématurée des cellules en dégénérescence et aurait un effet anti-angiogénique en empêchant la vascularisation de la tumeur.

En outre, la curcumine est non-toxique, et n’a pas d’incidence défavorable sur les cellules saines, suggérant qu’elle cible les cellules cancéreuses de façon sélective, ce qui apparaît comme un avantage au sein d’un plan de traitement pour éliminer le cancer. La recherche a même démontré que la curcumine travaille en synergie avec certains traitements de chimiothérapie, augmentant ainsi le taux d’élimination des cellules cancéreuses.

C'est un anti-inflammatoire et antalgique puissant


Le curcuma est un anti-inflammatoire comparable aux médicaments de cette classe et même aussi efficace que la cortisone et la phénylbutazone. Il pourrait être plus puissant que l’hydrocortisone, en réduisant les niveaux d’histamine et augmentant le taux de cortisone naturelle, produite par les glandes surrénales. Lorsque le curcuma est associé à des acides gras essentiels (bonnes huiles), leurs actions anti-inflammatoires se potentialisent.

Le curcuma améliore dans le même temps la mobilité des articulations. Il aiderait aussi à réduire les douleurs articulaires  de la polyarthrite rhumatoïde et de l'arthrose, tendinite, névralgie, rhumatisme, sciatique , et les douleurs postopératoires, grâce à son pouvoir anti-inflammatoire. Cette plante protège également des maladies inflammatoires du foie et de l'intestin  obstruction du canal biliaire et maladies chroniques du foie comme l'hépatite . La prise de deux grammes de curcuma par jour pendant 6 semaines permettrait de soulager la douleur liée à l'arthrose, de la même manière que l'ibuprofène.

Problèmes cardiovasculaires


 Le curcuma peut abaisser le taux de mauvais cholestérol et augmente la fluidité du sang en ralentissant l'agrégation plaquettaire. Il protège le système cardiovasculaire diminuant ainsi les risques de phlébite et surtout d'athérosclérose (encrassement des artères). Il aurait même un rôle protecteur contre l'insuffisance cardiaque.

Le curcuma n'a pas un effet direct sur le cholestérol mais il abaisse le taux de triglycérides en réduisant le taux de sucre et il aide aussi à maintenir le taux de mauvais cholestérol bas. En préventif, il contribue à maintenir un taux de bon cholestérol. Il peut aussi être consommé en complément d'un traitement en cas de diabète.

C’est un anti-dépressif naturel



Il semblerait que la curcumine serait aussi efficace que le médicament Prozac et présenterait le grand avantage de n’avoir aucun effet secondaire lorsqu’il est utilisé pour traiter les patients souffrant de dépression.

La curcumine peut être utilisée comme un moyen efficace et sûr pour le traitement chez les patients souffrant de trouble dépressif majeur, neutralise les comportements suicidaires concurrents ou d’autres troubles psychotiques graves.


Il soulage les troubles digestifs


L'Organisation mondiale de la santé a reconnu son action positive contre les troubles digestifs. En plus d'apaiser les maux d'estomac, il optimise les fonctions biliaires perturbées, qui peuvent notamment être la cause d'une constipation, et il améliore la qualité des muqueuses perméables intestinales. Consommé quotidiennement, le curcuma réduit l'inflammation et a un effet préventif sur les ulcères.

En régulant l’hyperacidité, il prévient les parois de l’estomac contre les brûlures gastriques. Il protège également le foie contre un grand nombre de produits toxiques et interagit avec les enzymes du foie responsables de la détoxication. Il facilite ainsi l’élimination de certains toxiques, comme l’arsenic ou ceux liés à la prise de médicament.

Le curcuma a des effets protecteurs sur la muqueuse gastrique et qu'il peut détruire ou inhiber la bactérie Helicobacter Pylori, qui est responsable de la plupart des ulcères gastriques et duodénaux.

Contre les baisses de l’immunité


Le curcuma agit comme stimulateur du système immunitaire, ce qui représente une arme utile dans le traitement du SIDA. Le curcuma inhibe, en effet, la synthèse de l’enzyme intégrase qui permet au virus de s’intégrer au code génétique de la cellule hôte. En outre, le curcuma inhibe la production de cytokine par cette même cellule, cytokine qui stimule la formation du VIH dans les lymphocytes.

Problèmes respiratoires


La curcumine a une action anti-bronchial et anti-inflammatoire. Elle contribue à améliorer l’asthme chronique et à réduire la présence de champignons (candidose oropharyngée).

On  a observé que ces composés anti-inflammatoires sont efficaces pour agir dans les membranes muqueuses des poumons et la gorge.

Une source de vitamines



Riche en fer, manganèse, potassium, vitamines C et B6, le curcuma consommé régulièrement est un bon moyen de rester en bonne santé. En période de fatigue il donne un coup de fouet. C'est aussi un super-aliment préventif pour la santé de façon générale. En prévention, prendre une cuillère à café par jour de curcuma en poudre, saupoudré sur les plats.


Bienfaits médicinaux du curcuma


* Favoriser un niveau santé  de cholestérol
* Prévenir l’oxydation des lipoprotéines de basse densité (LDL ou mauvais cholestérol)
* Entraver l’agrégation plaquettaire
* Éviter les thromboses et les infarctus du myocarde
* Réduire les symptômes de l’arthrite rhumatoïde
* Réduire les symptômes de la sclérose en plaques
* Protéger des dommages causés par les radiations et les métaux lourds
* Inhiber la réplication du VIH
* Réduire l’inflammation systémique chez les individus obèses
* Activer la guérison des blessures
* Protéger contre les dommages au foie
* Augmenter la production de bile
* Éviter les cataractes
* Protéger contre la fibrose pulmonaire

Consommation du curcuma


En poudre comme complément alimentaire
En gélules, extrait de curcuma
En cataplasme, pour soigner les problèmes de peau comme le psoriasis, l’eczéma ou l’acné
En huile essentielle.

Utilisation du curcuma dans l’alimentation


Le curcuma en poudre s’utilise pour colorer et parfumer les soupes, tajines, pommes de terre, riz, plats en sauce, poisson, vinaigrette, mayonnaise.... Le curcuma s’incorpore très bien à une salade de fruits, dans les gâteaux, biscuits, pâte à tarte, où il sera ajouté en début de préparation et en toute petite quantité, ou dans les flocons de céréales du petit déjeuner en début de cuisson. Il a pour avantage de corriger l’acidité des plats.

A titre préventif, dans l’alimentation, cette curcumine doit être associée à de la pipérine (poivre noir) à raison de 1 % et à une huile végétale de qualité pour pouvoir passer la barrière intestinale. Le poivre multiplie par 2000 l'absorption du curcuma par l'organisme. D'autres substances comme la broméline de l'ananas ou le gingembre favorise son assimilation.

Il convient d’ajouter une à trois cuillères à café ducurcuma à la fin de la cuisson, plus ou moins entre une et trois minutes avant d’éteindre le feu. La cuisson détruit les curcuminoïdes, qui sont les principes actifs du curcuma. La meilleure façon d’utiliser le curcuma est donc à la fin de la cuisson.

Suppléments de curcuma


Il est conseillé de consulter les ingrédients du supplément et de rechercher sur l’étiquette la mention “extrait” ou la quantité de curcuma qui contient.

Dosage


Des effets bénéfiques ont été observés dans les études avec la dose de 1,2 grammes quotidiens d’extrait de curcuma. Selon le type d’extrait, il est recommandé de suivre les indications du récipient.

Précautions d'emploi du curcuma


Si le curcuma n'a jamais présenté d'effets nocifs, par mesure de précaution, une consommation à hautes doses est déconseillée aux femmes enceintes. Par ailleurs, toujours à forte dose, le curcuma peut provoquer une irritation des muqueuses ; les personnes souffrant d' ulcère gastrique doivent l'utiliser avec précaution.

Il est recommandé de respecter les dosages, sans dépasser 2 gr de curcuma par jour, et de consulter un médecin en cas d'aggravation des symptômes

Contre-indications. Le curcuma est contre-indiqué en cas d'obstruction des voies biliaires, par des calculs par exemple.



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