Une activation excessive du stress et de l'anxiété peut entraîner des altérations psychophysiologiques telles que la difficulté à s'endormir, l’hypertension, la perte d'appétit, des dysfonctions sexuelles, etc.
Le
rythme de vie frénétique que nous suivons transforme le stress dans le malheur
de notre société. Les experts mettent
en garde contre les effets dévastateurs du stress, de l'anxiété et de la
dépression dans le cerveau et la possibilité de les combattre avec de différentes
activités. Les techniques basées
sur la méditation semblent être les plus efficaces.
Le terme stress dérive du latin stringere,
qui signifie provoquer des tensions. En physique, il se réfère à
la force qui est appliquée à un objet, qui peut le casser ou le déformer.
Dans les sciences humaines, il était
utilisé comme synonyme d'adversité, d'affliction.
Le terme stress a été incorporé dans la biologie par
W. Cannon en 1911. La notion de stress
a été introduite par l'endocrinologue Hans Selye, qui publie en 1956 The
stress of life (Le Stress de la vie). Il y décrit le mécanisme du
syndrome général d'adaptation, c'est-à-dire l’ensemble des modifications qui
permettent à un organisme de supporter les conséquences d’un traumatisme
naturel ou opératoire.
Dans
le langage courant, on parle de stress positif appelé eustress ou
négatif appelé distress. Le stress est différent de l'anxiété, celle-ci
est une émotion alors que le stress est un mécanisme de réponse pouvant amener
différentes émotions, dont l'anxiété.
Le
stress se définit par des réactions
de l'organisme, tant émotionnelles
que physiques, face à une
situation particulière ou à des facteurs de stress. Le stress est une réaction
naturelle si celle-ci n'est pas excessive. Cela se traduit par une tension
nerveuse.
A
contrario, une situation de stress chronique peut être considérée
comme étant pathologique et peut entraîner des désordres digestifs, des céphalées, des troubles du sommeil ou encore d'autres atteintes physiologiques.
Le
stress est, en biologie,
l'ensemble des réponses d'un organisme soumis à des pressions ou contraintes de
la part de son environnement. Ces réponses dépendent toujours de la perception
qu'a l'individu des pressions qu'il ressent. Selon la définition médicale, il s'agit
d'une séquence complexe d’événements provoquant des réponses physiologiques,
psychosomatiques. Par extension tous ces événements sont également qualifiés de
stress.
Pour faire face à de telles situations, le corps
doit être doté rapidement d'une énergie suffisante. C'est
pourquoi les cellules commencent à cataboliser – simplifier les substances et
les éléments en les transformant – l'énergie accumulée dans l'organisme.
Les cellules, qui travaillent très
vite, produisent des déchets et ont besoin de nouveaux nutriments en continu.
Le sang, qui contient ces nutriments,
doit circuler plus rapidement, de sorte que le rythme cardiaque s'accélère.
Cela augmente aussi la respiration. Les
poumons sont connectés au cœur lorsqu'ils passent du premier au second
ventricule. De cette façon, la
fréquence cardiaque et la respiration sont réglées pour pouvoir apporter le
maximum de ressources disponibles aux cellules.
D'autre part, une réponse au stress implique une
augmentation de la fréquence des ondes cérébrales. Les ondes
cérébrales sont produites par l'activation de milliers de neurones agissant en
même temps. Plusieurs types
d'ondes ont été distingués en fonction de leur fréquence et de leur
amplitude :
* Rythmes delta : se
produisent pendant le sommeil réparateur.
* Rythmes thêta : se
produisent au début du sommeil ou de la somnolence.
* Rythmes bêta
faibles : liés à la résolution de problèmes et à l'attention.
* Rythmes bêta :
générés lors d'épisodes de stress, d'inquiétude ou de peur.
Différents
types de stress
Les réactions de stress sont normales et utiles. On parle alors
de “bon stress” qui permet d’accroître le niveau de performance dans
l’accomplissement de certaines tâches ou actions. Mais cela dépend
principalement de l’intensité et de la durée des réactions de stress chez
certaines personnes. Après la période dite de stress, le système nerveux
enclenche une réaction de détente qui semble chez certains tarder à se mettre
en place.
Le
degré de tolérance au stress est donc variable selon les individus et se
manifeste de différentes façons selon les personnalités.
Stress aigu
L’état
de stress aigu correspond aux réactions de notre organisme quand nous faisons
face à une menace ou un enjeu ponctuel (prise de parole en public, changement
de poste, situation inattendue…). Quand la situation prend fin, les symptômes
de stress s’arrêtent peu après.
Comme il s'agit d'une situation à court terme, le
stress aigu n'a pas assez de temps pour causer les dommages importants associés
au stress à long terme. Le stress aigu peut survenir dans la vie de
tout un chacun et il est très traitable et gérable.
Les
symptômes les plus communs sont :
* Agonie
émotionnelle : une combinaison de colère ou d'irritabilité, d'anxiété et
de dépression, les trois émotions du stress.
* Les problèmes
musculaires qui comprennent des maux de tête tendus, maux de dos, douleurs dans
la mâchoire et les tensions musculaires qui conduisent à la déchirure
musculaire et des problèmes dans les tendons et les ligaments.
* Problèmes gastriques et
intestinaux tels que brûlures d'estomac, flatulences, diarrhée, constipation et
syndrome du côlon irritable.
* Surexcitation temporaire
entraînant une pression artérielle élevée, un rythme cardiaque rapide, la
transpiration des paumes, des palpitations, des vertiges, des migraines, des
mains ou des pieds froids, des difficultés respiratoires et des douleurs
thoraciques.
Stress
aigu épisodique
D'un autre côté, il y a des gens qui ont souvent un
stress aigu, dont la vie est tellement désordonnée qu'ils sont objet d’étude de
chaos et crise. Ils sont toujours pressés, mais ils sont
toujours en retard. Si quelque
chose pourrait mal tourner, cela va mal tourner. Ils assument de nombreuses responsabilités, ils ont trop de choses entre
leurs mains et ils ne peuvent pas organiser la quantité de demandes
auto-imposées ou les pressions qui exigent leur attention. Ils semblent être perpétuellement en proie à
un stress aigu.
Il est fréquent que les personnes ayant des
réactions de stress aigu soient trop agitées, aient un mauvais caractère,
soient irritables, anxieuses et tendues.
Elles sont souvent décrites comme des
personnes ayant “beaucoup d'énergie nerveuse”. Toujours pressées, elles ont tendance à être coupantes et parfois leur
irritabilité se transmet comme une sorte d’hostilité. Les relations interpersonnelles se
détériorent rapidement lorsque d'autres réagissent avec une réelle hostilité.
Le travail devient un endroit très
stressant pour eux.
Souvent, le style de vie et les traits de
personnalité sont tellement enracinés et habituels chez ces gens qu'ils ne
voient rien de mal dans la façon dont ils mènent leur vie. Ils
blâment les autres personnes et les événements extérieurs pour leurs maux.
Ils voient souvent leur style de vie,
leurs schémas d'interaction avec les autres et leurs façons de percevoir le
monde comme faisant partie intégrante de ce qu'ils sont et de ce qu'ils font.
Ces personnes peuvent être extrêmement résistantes
au changement. Seule la promesse de soulagement de la douleur et de l'inconfort de leurs
symptômes peut les faire accepter le traitement et rester sur la bonne voie
dans leur programme de récupération.
Stress chronique
L’état
de stress chronique est une réponse de notre corps à une situation de stress
qui s’installe dans la durée. Le stress chronique a toujours des effets
néfastes sur la santé.
Le stress chronique détruit le corps, l'esprit et la
vie. Il ravage à travers l'usure à long terme. C'est le stress de la pauvreté, des familles dysfonctionnelles, d’être
pris au piège dans un mariage malheureux ou dans un travail ou une carrière que
l’on déteste.
Le stress chronique survient lorsqu'une personne ne
voit jamais le moyen de sortir d'une situation déprimante. C'est le
stress des demandes et des pressions incessantes au cours de périodes
apparemment interminables. Sans
espoir, la personne abandonne la recherche de solutions.
Le pire aspect du stress chronique est que les gens
s'y habituent, oublient qu’il est là. Les gens prennent immédiatement conscience du
stress aigu parce que c’est nouveau ; Ils ignorent le stress chronique parce qu'il est ancien, familier et
parfois même confortable.
Le stress chronique tue par le suicide, la violence,
les crises cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et même le cancer. Les gens
s'usent jusqu'à ce qu'ils atteignent une dépression nerveuse finale et fatale.
Parce que les ressources physiques et
mentales sont consommées par l'épuisement à long terme, les symptômes du stress
chronique sont difficiles à traiter et peuvent nécessiter un traitement médical
et comportemental et une gestion du stress.
Symptômes
du stress
Le
stress peut se manifester à la fois par des signes et des symptômes
émotionnels, mentaux et physiques.
Émotionnellement,
une personne stressée peut se trouver surmenée, irritable, anxieuse, angoissée
ou encore perdre l'estime d'elle-même.
Mentalement,
les signes peuvent s'apparenter à un abus de pensées, à un état d'inquiétude
constant, à des difficultés de concentration ou encore à des difficultés de
prendre des décisions et à faire des choix.
Les
symptômes physiques liés au stress sont tels que des maux de tête, des douleurs
musculaires, des vertiges, des
nausées, des troubles du sommeil, une fatigue intense ou encore des troubles de
l'alimentation.
Les
causes du stress
Le stress est déclenché par des situations qui
représentent un "danger" pour l'individu ou par des facteurs stressants.
Ces situations peuvent s'apparenter par divers contextes en fonction de l'âge
de la personne.
Les causes du stress sont différentes pour chaque
personne. On peut avoir du stress en raison de bons défis et aussi à cause des
mauvais. Les pressions qui sont extrêmement intenses, qui durent longtemps, ou
les problèmes qui doivent être affrontés sans aide, peuvent causer une
surcharge de stress. La cause du stress est la présence d'un "stresseur".
* Être victime
d'intimidation ou être exposé à la violence ou à des blessures physiques.
* Les
relations tendues, les conflits familiaux, la tristesse causée par un cœur brisé
ou la mort d'un être cher.
* Les problèmes continus à
l'école causés par un problème d'apprentissage ou tout autre problème comme le
TDAH, qui cesse de causer du stress une fois qu'il est reconnu et traité avec
un soutien adéquat.
* Être toujours pressé, ne
pas avoir le temps de se reposer et de se détendre, être toujours en mouvement.
D'autres origines peuvent être également associées à
une situation de stress : le tabagisme, l'utilisation de substances
illicites, des troubles du sommeil ou encore de l'alimentation.
Réponse
au stress
Le corps humain répond à ces situations en activant
le système nerveux et certaines hormones. L'hypothalamus envoie des signaux aux
glandes surrénales pour produire plus d'adrénaline et de cortisol et envoyer
ces hormones dans la circulation sanguine. Ces hormones augmentent la fréquence
cardiaque, la fréquence respiratoire, la pression sanguine et le métabolisme.
Les vaisseaux sanguins s'élargissent pour permettre plus de circulation
sanguine aux muscles, les mettant en état d'alerte. Les pupilles se dilatent
pour améliorer la vision. Le foie libère une partie du glucose stocké pour
augmenter l'énergie du corps. Et le corps produit de la sueur pour se
refroidir.
Tous ces changements physiques préparent la personne
à réagir rapidement et efficacement lorsqu'elle ressent une tension
émotionnelle.
Cette réaction est connue comme une réponse au
stress. Quand cela fonctionne correctement, cette réaction est le meilleur
moyen pour la personne de fonctionner sous pression. Mais la réponse au stress
peut également causer des problèmes lorsqu'elle est extrême.
Lorsque l’on souffre de stress chronique, le corps
reste alerte même s'il n'y a pas de danger. Au fil du temps, il y a le risque
de problèmes de santé.
Le
syndrome de stress post-traumatique
Le syndrome de stress post-traumatique ou TSPT est
une maladie réelle. Il s’agit d’un trouble anxieux sévère qui apparaît à la
suite d’un événement traumatique qui a éventuellement exposé à la mort. La
personne qui présente un stress post-traumatique peut être la victime
elle-même de l'événement ou le témoin d'une catastrophe ayant concerné de
nombreuses victimes.
Les principaux symptômes de stress post-traumatique
sont les insomnies, les cauchemars, l'irritabilité, l’isolement, la colère, la
peur, parfois les violences ou les conduites pathologiques (alcoolisme…) et
même la dépression. Chez certaines personnes, le stress post-traumatique peut
faire apparaître des troubles plus invalidants comme les évitements (éviter la
foule, les transports en commun…).
On parle également de "syndrome du
survivant" chez les victimes ou témoins qui développent un sentiment de
culpabilité parce qu’ils sont vivants et que d’autres sont morts sur les lieux
de la catastrophe.
La
prise en charge du trouble de stress post-traumatique
La première étape de la prise en charge consiste à
écouter et rassurer les victimes. Le
soutien aux personnes qui souffrent de stress post-traumatique est très
important. Dans l’urgence, il n’y a pas de thérapie spécifique à mettre en
place sinon accompagner la victime. Un traitement médicamenteux peut
être envisagé si les symptômes persistent pendant plusieurs jours et deviennent
gênants au quotidien.
Stress
au travail et sa prévention
Le stress survient lorsqu'il existe un déséquilibre
entre la perception qu'une personne a des contraintes que lui impose son
environnement et la perception qu'elle a de ses propres ressources pour y faire
face.
Les situations stressantes qui s’installent dans la
durée ont toujours un coût pour la santé des individus qui les subissent. Elles
ont également des répercussions négatives sur le fonctionnement des entreprises – turnover, journées de travail perdues, perte de qualité de la production,
démotivation –.
Mais les réponses face aux demandes n’ont pas
toujours un caractère négatif, car elles sont souvent nécessaires pour faire
face à des situations difficiles et pour survivre. Chaque personne a besoin de
niveaux de stress modérés pour répondre de manière satisfaisante non seulement
à ses propres besoins ou attentes, mais aussi aux exigences de l'environnement.
Et de très faibles niveaux de stress sont liés à la démotivation, au
conformisme et au désintérêt.
Par conséquent, la distinction peut être faite entre
eustress ou stress positif – niveau optimal d'activation pour effectuer les
activités nécessaires dans la vie quotidienne – qui exerce une fonction de
protection de l'organisme et détresse ou stress négatif – niveau d'activation
de l'organisme excessif ou inadéquat à la demande de la situation – qui
provoque des dysfonctionnements chez la personne.
Il convient également de noter le facteur de double
présence selon lequel les femmes, en plus d'effectuer leur travail à
l'extérieur du domicile, assument généralement la responsabilité de la plupart
des tâches familiales et domestiques. Cela peut signifier que les femmes sont
plus sujettes au stress au travail que les hommes.
Comment
le stress au travail se produit-il ?
Le stress au travail ou le stress élevé survient
lorsque les exigences du travail sont élevées, et en même temps, la capacité de
contrôler la prise de décision – en raison du manque de ressources – est faible.
Les autres relations possibles entre la demande et
le contrôle sont : faible stress – faible demande et contrôle élevé –,
actif – forte demande et contrôle élevé – et passif – faible demande et
maîtrise –.
À d'autres moments, le stress au travail se produit
lorsque le travailleur fait un effort élevé et reçoit une faible récompense.
L'effort élevé au travail peut être extrinsèque – exigences et obligations – ou
intrinsèque – motivation élevée avec adaptation –. La faible récompense est
basée sur trois types de récompenses fondamentales : l'argent, l'estime et
le contrôle du statut. Le stress au travail survient parce qu'il y a un manque
de bilan – équilibre – entre l'effort et la récompense obtenue.
Face
à des manifestations ou des plaintes de stress, il est pourtant primordial de
rechercher les liens possibles avec le contexte professionnel. La surcharge de
travail, des objectifs insuffisamment définis, des relations difficiles avec la
hiérarchie ou les collègues, un manque d’autonomie peuvent être en cause. Si
des facteurs de stress liés au travail sont mis en évidence, des mesures de
prévention adaptées permettront en priorité de les supprimer ou, au moins, de
les réduire.
Prévention
ou réduction du stress au travail
Comme la source du stress au travail peut être
multiple, les mesures préventives pour éliminer ou réduire le stress au travail
peuvent aussi être multiples ; et par conséquent, le travailleur et
l'organisation seront intéressés.
Intervention
sur le travailleur
Grâce à différentes techniques, les travailleurs
peuvent disposer de ressources d'adaptation pour le stress lié au travail
lorsque les mesures organisationnelles ne donnent pas de résultats. Il faut
faire de l'exercice, éviter la consommation de stimulants tels que le tabac, le
café ou l'alcool, et éviter les communications passives ou agressives,
développer la tolérance et respecter les autres.
Intervention
sur l'organisation
Cette intervention devrait toujours être faite en
premier. Pour éviter le stress, il est nécessaire de commencer à intervenir
dans la phase de conception, en tenant compte de tous les éléments du lieu de
travail, en intégrant l'environnement physique et social et ses éventuelles
répercussions sur la santé.
Les interventions peuvent et doivent être orientées
vers la structure de l'organisation, le style de communication, les processus
décisionnels, les fonctions et les tâches au travail, l'environnement physique
et les méthodes de formation des travailleurs.
La base pour réduire le stress est d'améliorer la
communication, d'augmenter la participation des travailleurs aux décisions
concernant le travail, d'améliorer les conditions environnementales ; la
variété et la stimulation dans les tâches de travail devraient également être prises
en compte.
Un aspect important de la prévention du stress est
l'augmentation du soutien social dans les organisations, favorisant la cohésion
des groupes de travail et des superviseurs de la formation pour adopter une
attitude d'aide envers les subalternes, puisque le soutien social réduit non
seulement la vulnérabilité au stress mais aussi ses effets négatifs.
L'employeur
doit assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses
salariés au travail. Pour remplir cette obligation, il doit privilégier les
actions de prévention collective. La
démarche de prévention collective consiste à réduire les sources de stress dans
l'entreprise en agissant directement sur l'organisation, les conditions de
travail, les relations sociales. Celles-ci permettent en effet d’agir
sur les causes du stress plutôt que sur ses symptômes.
*
* *
Pour
que notre cerveau soit en bonne santé, il est préférable d'apprendre à gérer le
stress correctement. De nombreuses études soulignent les effets nocifs du
stress chronique sur la santé. De nouvelles recherches scientifiques
fournissent plus de données pour corroborer ces connaissances, en se
concentrant sur l'hippocampe, une
structure cérébrale très pertinente pour le bon fonctionnement de la mémoire.
Le
stress est lié aux changements dans le cerveau
Des
chercheurs de l'Université Fordham ont mené
une étude, publiée dans PLoS ONE en
juin 2016, avec l’objectif d'analyser
la relation entre le stress psychologique et la santé de l'hippocampe.
L'étude
fait partie d'une recherche menée entre 2011 et 2014 avec des personnes de plus
de 70 ans du quartier du Bronx à New York. Pour cela, les chercheurs ont compté
sur la collaboration d'un total de 116 personnes chez qui la présence de la
démence a été exclue. Tous ont subi des résonances magnétiques et ont été
invités à compléter une échelle de stress perçu et une échelle de dépression.
Les
résultats ont montré que les niveaux de
stress les plus élevés étaient liés à un volume global inférieur de
l'hippocampe et en particulier à certaines de ses régions, comme l'aire
CA2/CA3 (la Corne d'Amon) et l'aire CA4/le gyrus denté. De plus, ces résultats
resteraient significatifs malgré l'élimination des participants présentant des
symptômes cliniques de dépression.
Les
auteurs concluent que ce travail est un échantillon de la relation qui a été
établie entre le stress et le volume de l'hippocampe chez les humains en bonne
santé, quelque chose qui avait déjà été décrit chez les rongeurs. Compte tenu
du rôle de cette structure dans la mémoire, il semble souhaitable d'apprendre à gérer correctement le stress
afin d'avoir un cerveau aussi sain que possible.
Le stress modifie la régulation de la
réponse inflammatoire
Selon
l'étude, menée par des chercheurs de l'Université Carnegie Mellon (Pittsburgh, USA) et publiée dans la revue Proceeding
of the National Academy of Sciences (PNAS) en 2012, ce qui importe le plus
n'est pas le niveau de cortisol produit mais la façon dont les tissus de l'organisme répondent à ce cortisol.
Apparemment, l'hormone cortisol influence la réponse inflammatoire et affecte la
réponse immunitaire du corps.
Grâce
à plusieurs expériences, les chercheurs ont constaté que les cellules de ceux
qui sont soumis à un stress chronique étaient incapables de répondre
correctement aux signaux hormonaux qui régulent normalement l'inflammation, et
par conséquent ils étaient plus susceptibles de souffrir d'un rhume que les
personnes sans stress.
Les
scientifiques expliquent que l'inflammation
est en partie régulée par l'hormone cortisol et quand elle ne fonctionne pas
bien, l'inflammation est hors de contrôle. La capacité du système
immunologique de régler l'inflammation a prédit dans cette étude qui va développer un rhume, mais plus
important encore,
il offre une explication de la façon dont le stress favorise une maladie.
En
bref, dans les situations de stress, les cellules du système immunitaire sont
incapables de répondre correctement au contrôle hormonal et, par conséquent,
elles deviennent enflammées jusqu'à ce qu'elles atteignent la maladie. C'est
pourquoi il est essentiel de connaître
notre corps et d'analyser nos
pensées pour être conscient quand avons-nous commencé à être stressés
et mettre un frein à la situation. Les techniques de relaxation, de massage et
de méditation nous aident à nous entraîner dans ce “se rendre compte”, pour
garder notre corps et notre esprit en bonne santé et en équilibre.
* *
*
Anxiété
Différence
entre stress et anxiété
L’anxiété
est une émotion, un ressenti, alors que le stress est en fait une situation
déclenchant des réactions qui empêchent notre organisme de s'adapter.
L'anxiété
est une réaction excessive mais passagère à une situation ressentie comme une
menace.
L’anxiété
peut se déclencher avec le stress, suite à un événement personnel difficile ou
à une expérience négative. Elle se manifeste notamment par une inquiétude
diffuse, des douleurs musculaires, des problèmes de sommeil et de
concentration.
Quand
la cause du stress cesse, la réaction de stress disparaît. En revanche, une
personne anxieuse continue de ressentir de l’inquiétude et une certaine tension
malgré la disparition de la situation stressante.
On
parle de troubles anxieux, lorsque l'anxiété s'installe dans la durée, et crée
une souffrance telle qu'elle perturbe durablement la vie quotidienne.
L'anxiété
est considérée comme un problème de santé mentale lorsqu'elle cause de la
souffrance (à la personne elle-même et à son entourage), lorsqu'elle empêche de
réaliser ses objectifs et d'établir des relations épanouissantes, ou
lorsqu'elle nuit aux activités “normales”.
Le
diagnostic d’anxiété est posé en présence de symptômes caractéristiques et
lorsque le patient se plaint de soucis incontrôlables depuis plus de six mois. Elle
peut se manifester aussi par une fatigue, des troubles du sommeil ou une
tension musculaire.
Le
traitement repose sur la psychothérapie, voire sur la prise d’anxiolytiques. Le
sport, la relaxation et une bonne hygiène de vie contribuent aussi à prévenir
et traiter l’anxiété. Enfin, l’accompagnement des proches est essentiel pour le
patient concerné.
Réponse
d'anxiété
Cette activation de l'organisme face à une situation
menaçante peut d'abord provoquer une réaction de peur ou d'anxiété ; lorsque
cette activation est maintenue pendant de longues périodes sans récupérer les
niveaux avant l'apparition de la situation, alors nous parlerions de stress.
L'anxiété se manifeste aussi comme une réponse en
principe adaptative, pour donner une réponse immédiate à une situation
menaçante. C'est une réaction situationnelle limitée dans le temps, de sorte que l’anxiété
se manifeste comme un signal d’alerte, avec une grande intensité. Contrairement
à la réaction d’alarme qui caractérise le stress.
L'anxiété est considérée comme une réponse
émotionnelle qui a différents degrés d'activation, qui apparaît phylogénétiquement
(du point de vue de l'évolution, des organismes vivants considérés) chez l'être
humain comme un mécanisme de défense, pour le préparer à un événement
important, dangereux ou appétissant. Étant une réponse essentielle à la survie en
tant qu'espèce.
Trouble
d'anxiété généralisé
Le
trouble d'anxiété généralisé se caractérise par un état d'inquiétude
généralisée et permanente excessive qui est accompagné de symptômes somatiques,
tels qu'une tension musculaire. Les préoccupations quotidiennes, telles que
celles concernant le travail, la santé ou les finances, peuvent entraîner un
malaise et une détresse prononcés.
Différence entre anxiété et peur
La
peur est une émotion forte et
intense que l’on ressent en présence d’un danger plus ou moins immédiat. Si le
danger est bien réel, la peur, en revanche, est subjective et personnelle, car
l’imagination joue un rôle important dans la perception de ce danger. L’angoisse
et l’anxiété en revanche, sont des sentiments plus diffus.
L’anxiété est une émotion vague de malaise, qui se traduit
par un état d’appréhension, de détresse plus ou moins intense, de nervosité :
on a la gorge ou l’estomac noué, des difficultés à respirer, des palpitations,
on transpire.
Gérer
le stress sous contrôle
Apprendre
à maîtriser son stress peut prendre un certain temps, mais tout le monde en est
capable. Pour cela, il est nécessaire de bien se connaître et d'avoir les
bonnes clés.
Ce
qui soulage le stress n'est pas le même pour tout le monde. Faire certains
changements dans le style de vie est le meilleur début.
La
meilleure méthode pour faire face au stress est d'apprendre à gérer le stress
qui accompagne tout défi, bon ou mauvais. L'art de gérer le stress est parfait
s'il est utilisé régulièrement, et pas seulement sous pression. Savoir comment
éliminer le stress et le faire lors de situations calmes peut aider à traverser
les circonstances difficiles qui peuvent survenir.
Apprendre
à gérer son stress. Avant de
tenter de résoudre le stress, il est important de savoir ce qui l'a provoqué.
En réfléchissant en amont aux causes, on peut éviter certaines conséquences.
Apprendre
à se connaître. Il existe différentes méthodes pour lutter contre le stress, mais
l'objectif est de déterminer quelles sont celles adaptées à votre profil.
Travailler
son mental à l'instant
* Avant un entretien stressant, pour chasser l'angoisse, essayez de visualiser un
événement joyeux, un souvenir heureux : vous apparaîtrez plus détendu et
souriant et donnerez une bonne image de vous.
* Avant un événement stressant, créez un environnement mental positif en sortant
du cadre anxiogène : pensez aux choses simples qui vous plaisent au
quotidien, à vos vacances, à vos projets en cours...
Décidez
de la façon dont vous allez vivre un événement. Un événement qui vous arrive peut n'avoir aucun
effet sur vous jusqu'au moment où vous choisissez des mots pour le qualifier.
Il devient alors heureux, ennuyeux, triste, ou extraordinaire. En le
qualifiant, vous le modifiez un peu, et surtout, vous modifiez votre perception
de cet événement. Relativiser l'importance d'un événement peut vous permettre
d'évacuer votre angoisse ou votre colère.
Gérer
sa condition physique. Des études ont démontré qu'un individu doit pratiquer au moins une
demi-heure de sport par jour Si vous n'êtes pas un grand sportif, vous pouvez
commencer en douceur : la natation, le jogging, un art martial, la danse,
le vélo, etc.
S'aménager
des périodes de détente. C'est prouvé, la relaxation diminue les effets du
stress. Avec un peu d'entraînement, vous pourrez mettre votre cerveau en état
de veille quand vous en aurez besoin.
Pratiquer
le yoga. Le
yoga permet de gérer son stress et d'améliorer son bien-être. Pratiquer le yoga
une fois par semaine offre un moment de détente, de lâcher-prise et de
connaissance de soi. Il existe de nombreuses disciplines basées sur ce
même principe : le reiki, le shiatsu, le Jin Shin Jyutsu ; le
Qi Qong, le Tai Chi Chuan, etc.
Faire
une cure. Une personne stressée souffre parfois de douleurs dorsales, cervicales ou
même de maux de tête ou d'estomac. Elle peut également souffrir d'insomnies, de
troubles articulaires, de troubles respiratoires ou de rhumatismes. En soignant
efficacement ces douleurs, cela permet au corps de se soulager et à l'esprit de
chasser le stress.
Faire
appel aux médecines douces. Les médecines douces sont des méthodes naturelles pour
se sentir mieux dans son corps et dans sa tête. Par exemple :
* La réflexologie plantaire utilise des points d'acupuncture situés sur la
voûte du pied pour soigner les maux du corps et de l'esprit.
* La sophrologie apprend à détendre les muscles et à lâcher prise grâce à la respiration.
Cette médecine douce se pratique en groupe ou individuellement.
Se
soigner par les plantes. La consommation de plantes peut soigner les maux
liés aux stress sans recourir à des solutions médicamenteuses coûteuses et parfois
addictives. Ces médecines basées sur les plantes portent principalement sur la
phytothérapie ou l'aromathérapie. Il s'agit de remplacer les médicaments par
des huiles essentielles, des compléments alimentaires, des
infusions.
Regarder
un film d'horreur. Il est prouvé
que les films de ce genre se révèlent d'excellents stimuli pour la santé
mentale. La concentration libère de l'énergie vers des neurotransmetteurs,
appelés glutamate, dopamine et sérotonine. Tout au long de l'action, le
spectateur reste en éveil, son activité cérébrale accrue. Les signaux
envoyés stimulent les glandes surrénales, qui vont produire de l'adrénaline.
L'adrénaline libérée soulage les douleurs du corps à la manière d'un
anesthésique. Quand le film se termine, le corps et le cerveau se calment. Le
spectateur se sent un peu plus fort.
Une
tablette de chocolat à chaque crise.
Le chocolat contient de la phényléthylamine et de la sérotonine qui
transmettent au cerveau la vitamine B1 et du magnésium, de véritables
antistress.
Un
fou rire par jour. Les chercheurs
ont démontré que le rire est excellent pour la santé et a notamment un impact
réel sur le stress et même sur les premiers signes de l'âge.
Prendre
des cours de théâtre. Pour les
personnes timides ou facilement anxieuses, le théâtre apprend à gérer la peur
de s'exprimer en public, mais aussi à gérer le stress par plusieurs exercices
de respiration.
Prendre
soin de son sommeil. Pour
améliorer son sommeil en période de stress surveiller son alimentation. Se préparer à dormir, bien se réveiller.
Faites des siestes après le repas, si vous le pouvez de 15 à 20 min.
Gérer
son emploi du temps. Écrivez les tâches que vous devez régler et classez-les par ordre
d'urgence. Au bureau réorganisez des tâches, rangez votre espace de travail,
remplacez des outils si besoin, formez-vous à de nouvelles compétences si
nécessaire. Établissez l'emploi du temps du lendemain, en comptant un temps de
pause. Ne vous affolez pas si toutes les tâches ne sont pas remplies.
Augmenter
la résistance
Certaines personnes semblent s'adapter à des
circonstances difficiles sans s’altérer. Elles restent calmes sous la pression
et peuvent résoudre les problèmes à mesure qu'ils surviennent. Les chercheurs
ont identifié les qualités qui rendent certaines personnes naturellement
résistantes même face à des circonstances stressantes.
* Penser aux changements
comme des défis normaux dans la vie.
* Reconnaître les retards
et les défaites comme un problème momentané qui peut être résolu.
* Penser que l’on aura du
succès si on continue à avancer vers l'objectif.
* Résoudre les problèmes
lorsqu'ils surviennent.
* Établir des relations
solides et remplir les engagements avec la famille et les amis.
* Obtenir un bon système
de soutien et demander de l'aide.
* Participer à des
activités pour se détendre et s'amuser régulièrement.
L'exercice
alimente les atténuateurs de stress cérébraux
Les personnes physiquement actives ont des taux
d'anxiété et de dépression plus faibles que les personnes sédentaires.
Pour déterminer comment l'exercice peut apporter des
avantages à la santé mentale, certains chercheurs analysent les liens possibles
entre l'exercice et les substances chimiques du cerveau associées au stress, à
l'anxiété et à la dépression.
Il a été découvert que l'exercice augmente la
concentration de norépinéphrine dans les régions du cerveau qui sont impliquées
dans la réponse du corps au stress. Cinquante pour cent de l'apport de
norépinéphrine au cerveau se produit dans le locus ceruleus, une région du
cerveau qui relie la plupart des régions du cerveau impliquées dans les
réponses émotionnelles et le stress. On pense que le produit chimique joue un
rôle important dans l'action d'autres neurotransmetteurs plus courants qui ont
un effet direct sur la réponse au stress.
Biologiquement, l'exercice semble donner au corps la
capacité de faire face au stress. Il oblige les systèmes physiologiques
corporels, qui sont impliqués dans la réponse au stress, à communiquer beaucoup
plus que d'habitude. Le système cardiovasculaire communique avec le système
rénal, qui à son tour communique avec le système musculaire. Tous ces systèmes
sont contrôlés par les systèmes nerveux central et sympathique, qui doivent
également communiquer entre eux. Cette séance d'exercice du système de
communication corporelle peut être la vraie valeur de l'exercice ; plus
nous sommes sédentaires, moins notre corps réagit efficacement au stress.
L'importance
de la relaxation pour le stress et l'anxiété
L'apprentissage des techniques de relaxation et de
respiration peut aider à diminuer l'activation excessive, qui provoque
l'apparition de stress et d'anxiété.
Le rythme actuel de la société dans laquelle nous
vivons facilite de nombreuses réponses de ce type, qui finissent par devenir
chroniques, il est donc essentiel d'utiliser des stratégies pour calmer notre
esprit et notre activation physiologique.
Il existe des techniques telles que l'entraînement
autogène, la relaxation progressive, la respiration abdominale, le biofeedback,
etc., qui peuvent être utilisées comme une ressource personnelle pour contrer
les effets négatifs du stress et de l'anxiété. Elles peuvent également servir
de mesure préventive, afin de réduire les niveaux d'activation dans des
situations qui ont cessé d'être menaçantes.
Face au stress et à
l'anxiété, les techniques de relaxation servent à augmenter l'activité du
système autonome parasympathique et à diminuer l'activité du système
sympathique.
Neurofeedback
Le concept Brain Fitness est basé sur
l'établissement d'habitudes saines de vie cérébrale par l'entraînement
cérébral, le contrôle du stress, la neuro-nutrition et l'exercice physique.
Le biofeedback est une technique largement utilisée
en recherche et en clinique qui consiste à surveiller ses propres réponses
corporelles. En observant vos propres réponses, vous pourrez peut-être
développer des stratégies pour les contrôler.
Le neurofeedback est une forme de biofeedback dans
lequel l'activité électrique des neurones du tronc cérébral est enregistrée par
un encéphalogramme (EEG). En ce qui concerne la gestion du stress, il a été
démontré qu'un plan d'entraînement pour générer des ondes alpha combiné à un
plan d'entraînement pour supprimer les ondes bêta aide à contrôler les réactions
de stress et d'anxiété.
Le Neurofeedback est un système d'entraînement cérébral découvert au début des années 60 aux États-Unis.
Il aide le cerveau à s'autoréguler et à se
réorganiser grâce à un support informatique et auditif qui renvoie des
informations sur son propre état et dont l'objectif principal est que le
cerveau adopte un meilleur fonctionnement, en sollicitant ses qualités
principales telles que la plasticité, la résilience (capacité d’adaptation à de
nouvelles situations) et la capacité d'apprendre.
Une désorganisation des ondes cérébrales entraîne
des problèmes physiques, cognitifs ou émotionnels.
Ce n'est pas un traitement médical, mais un
entraînement cérébral qui ne nécessite aucun effort de concentration. C'est un
mécanisme simple qui aide le cerveau à se réorganiser, le processus n'est pas
conscient.
Pour
en savoir plus
Brochure
Organisation du travail et stress
Le présent ouvrage fournit des conseils pratiques sur la manière de faire face au stress professionnel. Il s’adresse aux employeurs, aux cadres et aux représentants syndicaux, dans le cadre d’une initiative d’éducation à la gestion du stress professionnel. La nature du problème, ses causes et ses effets, ainsi que les stratégies de prévention et l’évaluation des risques et les méthodes de gestion du stress sont successivement passées en revue. Le rôle de la culture d’entreprise dans ce processus et les ressources qui peuvent être utilisées pour gérer le stress professionnel sont également examinés.
Brochure
Le stress au travail
Document de synthèse expliquant ce qu'est le stress, ses risques pour les salariés, et les démarches de prévention à mettre en œuvre dans l'entreprise.
Cette brochure destinée aux dirigeants de PME précise les causes et les manifestations du stress au travail. Elle en souligne les conséquences sur la santé des individus et pour l'entreprise, et détaille les signaux d'alerte.
Voir
aussi…
Trouble de déficit d'attention avec ou sans hyperactivité chez l’enfant |
Le stress prénatal maternel affecte le bébé |
Anxiété et stress chez l’enfant |
Le système glymphatique nettoie le cerveau |
Deuxième cerveau L'intestin |
Hyperactivité chez l'adulte |
Cerveau social le cerveau a besoin d'amis pour bien fonctionner |
Neurosciences du bonheur et du bien-être le cerveau heureux |
L’importance du rire |
L'exercice physique améliore le fonctionnement du cerveau |
Des activités pour exercer le cerveau |
L’importance de la sieste |
Effets de la méditation sur la structure du cerveau |
Microbiote intestinal et santé |
Les ondes cérébrales |
La structure cérébrale des hommes et des femmes |
Vieillissement cérébral |
Le système nerveux sympathique |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire