L'usage d'une drogue provoque des perturbations physiques et mentales
ainsi qu'un état de dépendance psychologique
ainsi qu'un état de dépendance psychologique
Une drogue est toute substance, autre que les aliments,
qui est absorbée pour modifier la façon dont le corps ou l'esprit fonctionne. C’est un composé
chimique, biochimique ou naturel, capable d'altérer une ou plusieurs activités
neuronales et/ou de perturber les communications neuronales.
Agissant sur le système nerveux central, l'usage abusif d'une drogue
provoque des perturbations physiques et mentales ainsi qu'un état de dépendance
physique, un état de dépendance psychologique et de tolérance.
Les drogues sont essentiellement des poisons. L’effet dépend de la
quantité absorbée.
Une faible quantité agit comme un stimulant. Une plus grande quantité
agit comme un sédatif. Une quantité encore plus grande empoisonne et tue.
C’est vrai pour n’importe quelle drogue. Seule la quantité nécessaire
pour obtenir un effet change.
Mais la plupart des drogues comportent un autre risque : elles
affectent directement le mental. Elles peuvent modifier la perception de
l’utilisateur par rapport à ce qui se passe autour de lui. Les actions de la
personne peuvent s’avérer bizarres, irrationnelles, inappropriées, voire
destructrices.
Les drogues bloquent toutes les sensations, souhaitables ou non. Ainsi,
tout en apportant une aide à court terme en soulageant la douleur, elles
effacent également toute capacité et vivacité en troublant la pensée.
Les médicaments sont des drogues conçues pour accélérer, ralentir ou
modifier d’une façon ou d’une autre la manière dont le corps fonctionne, pour
tenter d’améliorer son fonctionnement. Ils sont parfois nécessaires. Mais cela
reste des drogues : ils agissent en tant que stimulants ou sédatifs, et en
prendre trop peut tuer. Si on n’utilise pas ces médicaments selon leur
prescription, ils peuvent s’avérer aussi dangereux que des drogues illégales.
Narcotique. Substance provoquant un état de torpeur ou un sommeil artificiel.
Narcotique vient du grec narkè qui signifie torpeur : ralentissement des
fonctions vitales et/ou de l'activité psychique, diminution de la sensibilité.
Psychotrope. C'est
toute substance qui agit sur le psychisme en modifiant le fonctionnement
mental, entraînant des changements dans les perceptions, l’humeur, la
conscience, le comportement et diverses fonctions psychologiques et
organiques. Le terme psychotrope
signifie littéralement qui agit, qui donne une direction (trope) à
l'esprit ou au comportement (psycho).
Stupéfiant. Se
dit des substances dont les effets
psycho-actifs peuvent entraîner des effets de tolérance et de dépendance. Plus correctement, ce terme ne devrait
s’utiliser que pour désigner les dépresseurs du système nerveux central tels
que les opiacés.
Raisons possibles de l'usage des drogues
Face aux problèmes suivants, certaines personnes peuvent utiliser des
drogues pour les résoudre : la faim, l’ennui, les problèmes familiaux, la peur,
la douleur physique, la solitude, l’isolement social, la fatigue due au manque
de sommeil, le besoin d’être toujours éveillé pour le travail ou la protection,
le fait d’être conscient de la violence physique importante ou soudaine, le
manque de moyens de loisir, les troubles d’endormissement provoqués par le
bruit ou le surpeuplement, le désir sexuel ou l’engagement dans le travail
sexuel, le manque de médicaments et les soins médicaux, la honte, la dépression
et le désespoir.
Cinq types d’usage de drogues
Usage expérimental. Les enfants et les jeunes sont naturellement curieux. Au fur et à
mesure qu’ils grandissent, ils tentent d’explorer de nouvelles expériences. Ils
peuvent expérimenter l’usage de drogues, considéré comme une expérience
provoquant chez eux de nouveaux sentiments et sensations. Souvent, les amis et
les pairs peuvent les persuader d’essayer les drogues.
Usage occasionnel. Certains enfants et jeunes
peuvent utiliser les drogues par curiosité, certains les utilisent pour des
objectifs spécifiques dans leur vie tels que la détente, le soulagement de
l’anxiété ou l’ennui ou le fait d’être éveillé. Certains jeunes peuvent aussi
les utiliser pour s’endormir, soulager leur faim et leur douleur, se sentir
bien et rêver. Ces types d’usage sont surtout dus à certaines circonstances et
situations spécifiques. Les enfants et les jeunes peuvent changer les
substances selon la situation pour atteindre les effets désirés. Parfois, ils
sont des utilisateurs expérimentés qui connaissent les types de drogues, leur
durée et leur mode d’utilisation. Si l’usage des drogues ne cause pas de
problèmes sérieux, ils n’essaient pas d’arrêter l’usage.
Usage dysfonctionnel. Cet usage provoque des
troubles psychologiques et sociaux tels que des problèmes relationnels. Sous
l'effet de drogues, certains adolescents peuvent déclencher des bagarres
ou argumenter avec les autres ou les membres de la famille. Les résultats
scolaires ou au travail diminuent. Ils ne sont plus capables d’accomplir
les tâches de base importantes telles que trouver de la nourriture adéquate et
éviter la violence. Ce comportement pourrait causer l’aliénation, y compris le
rejet des autres jeunes. Les bénéfices qu’ils perçoivent avec la consommation
de drogues font qu'il est difficile pour eux de stopper cette habitude.
Usage dangereux. Pour ce type d’usage, les drogues
ont des effets nuisibles pour la santé physique et mentale. Les problèmes
de santé physique sont le résultat de l’intoxication. Ces dangers
comportent les blessures traumatiques dues aux accidents et à la violence,
le surdosage et l’empoisonnement, la suffocation, les brûlures et les
convulsions. Les autres dangers résultent des voies d’administration de
drogues. L’injection de drogues par intra veineuse est particulièrement
dangereuse en raison des risques d’hépatite, VIH et autres infections
causées par les aiguilles et seringues contaminées, ainsi que le collapsus
veineux et le surdosage. Fumer les drogues peut provoquer des problèmes du
système respiratoire et des brûlures. Certaines substances, comme le pétrole,
le benzène et les pâtes de coca, sont particulièrement toxiques et peuvent
causer les problèmes de santé même en petite quantité.
Bien que des problèmes de santé sont surtout observés chez les
individus utilisant régulièrement et intensivement des drogues, on peut aussi
les trouver chez les utilisateurs expérimentaux et occasionnels (intoxication
par exemple).
Usage dépendant. La dépendance est le nom donné pour
la forme intensive de l’usage de drogues. Les consommateurs qui sont dépendants
ne peuvent contrôler l'usage qu'ils font de la drogue. Ils peuvent continuer à
les consommer en dépit de conséquences très sérieuses et dépenser
d'importantes sommes d'argent pour les acquérir (d'où le risque de sombrer
dans le commerce sexuel).
Les consommateurs dépendants peuvent développer une tolérance pour
certaines drogues c’est-à-dire leur corps a besoin d'ajuster la dose de ces
drogues afin d’obtenir le même effet. Ils peuvent également expérimenter les
symptômes du sevrage.
Classification des drogues
Les drogues sont classées selon une échelle de dangerosité, en trois catégories, selon leurs effets
sur le système nerveux central.
* Perturbateurs : cannabis, solvants
et produits volatiles, hallucinogènes
* Stimulants : cocaïne, amphétamines, caféine, nicotine
* Dépresseurs : alcool,
barbituriques, benzodiazépines, opiacés
Catégorie. Dépresseurs
Son nom usuel. Drink,
boisson, fort, etc.
L’alcool est obtenu par la fermentation de certains fruits ou certaines
céréales ou par la distillation.
Ses effets et risques
* Il agit sur le système nerveux central en engourdissant le cerveau et
en ralentissant le fonctionnement du corps.
* L’effet de l’alcool se fera sentir plus vite s’il est consommé à jeun
ou trop rapidement.
* L’alcool passe d’abord par le système digestif, puis se
rend dans le sang pour, finalement, agir sur tout le corps. Il est ensuite
lentement éliminé par le foie.
Catégorie. Stimulants majeurs
Leur nom usuel. Speed, peanut, wake-up, pep pilule, pill, etc. Son surnom peut varier
souvent en fonction de l’apparence du comprimé et du logo imprimé.
Les amphétamines sont des drogues de synthèse, elles sont composées de
molécules chimiques synthétisées en laboratoire, par opposition aux substances
qui proviennent de la nature.
Leurs effets et risques
* Les
amphétamines produisent des effets euphorisants et stimulants, elles procurent
une sensation d’énergie, une impression de puissance physique et mentale et de
bien-être.
* Elles réduisent l’appétit et l’impression de fatigue; elles
augmentent la vigilance, entraînent l’euphorie et provoquent la logorrhée
(diarrhée verbale), l’agitation et l’insomnie.
* Les amphétamines
peuvent également entraîner de la fièvre, des troubles cardiaques, des
éruptions cutanées, du bruxisme (crispation des mâchoires pouvant causer des
dommages aux dents) et des tics.
Dans certains cas, lorsque
prises à répétition ou à doses élevées, elles peuvent provoquer des convulsions
et même causer le décès.
Catégorie. Perturbateurs/hallucinogènes
Son nom usuel. Pot, marijane, herbe, weed, joint, pétard, spliff, kif, etc.
On trouve les produits du cannabis sous trois formes : la marijuana, le
haschich et l’huile de haschich.
Ses effets et risques
* Il modifie les communications entre les cellules nerveuses et perturbe
les sens
* La perception du temps et de l’espace peut être modifiée et les
perceptions sensorielles peuvent être changées (couleurs plus éclatantes, sons
plus distincts).
* Chez certaines personnes plus fragiles, le cannabis peut déclencher
des hallucinations et modifier la perception de soi.
Catégorie. Perturbateurs/hallucinogènes
Leur nom usuel. Mush,
mushroom, champignon, shroomz.
Il existe plusieurs sortes de champignons magiques. On peut les
retrouver à l’état sauvage, mais ils sont aussi cultivés. Ils sont consommés
frais ou séchés. Ils peuvent être bus en infusion, mais ils sont plus
fréquemment cuisinés, fumés ou simplement mâchés, puis avalés.
Leurs effets et risques
* Ils agissent sur le système nerveux central en modifiant les
sensations et les perceptions de la réalité.
* La personne éprouve souvent les symptômes suivants : estomac
endolori, diarrhée, palpitations cardiaques et respiration accélérée.
* Leur consommation entraîne une très forte tolérance, le corps s’y
habitue et demande des doses plus importantes pour obtenir les effets ressentis
au départ. Plus une personne en consomme, plus les risques d’intoxication sont
élevés.
Catégorie. Stimulants
majeurs
Son nom usuel. Coke,
poudre, coco, coca, snow.
La cocaïne est extraite des feuilles du coca, un arbrisseau cultivé en
Amérique du Sud, en Indonésie et dans l’est de l’Afrique. On retrouve la
cocaïne sous deux formes : la cocaïne et le crack. Lorsque la cocaïne est
chauffée avec du bicarbonate de sodium et de l’eau, elle devient du crack.
Ses effets et risques
* La cocaïne
provoque une contraction des vaisseaux sanguins; une irrégularité du rythme
cardiaque; de l’hypertension artérielle.
* Elle procure une euphorie, une impression de puissance. La personne
qui en consomme ne ressent plus de fatigue, plus d’appétit et plus de douleur.
* Prise sous forme de crack, la cocaïne a des effets qui se font sentir
plus rapidement et plus intensément, mais ils durent moins longtemps. C’est
pourquoi une nouvelle dose devient vite nécessaire.
Catégorie. Stupéfiants
Son nom usuel. Drome, Dex, DXM, Robo,
Skittles, Sirop, Triple-C , Tussin.
Une substance apparentée aux opiacés contenue dans certains sirops pour
la toux. A faible dosage, c'est un antitussif très efficace, mais en plus
grande quantité, c'est une drogue dissociative très puissante.
Ses effets et risques
* Confusion,
étourdissement, une vision floue, des troubles d’élocution, une perte de
coordination physique, des maux de ventre, des vomissements et un rythme
cardiaque rapide.
* Dommages au cerveau irréversibles.
Catégorie. Perturbateurs/hallucinogènes/stimulants
Son nom usuel. E,
X, XTC, pilule, extase, etc. Son surnom peut varier souvent en fonction de
l’apparence du comprimé et du logo imprimé.
L'ecstasy est une drogue de synthèse, elle est composée de molécules
chimiques synthétisées en laboratoire. L’ecstasy est composée de MDMA, une
substance dérivée des amphétamines.
Ses effets et risques
* Elle peut
provoquer une hyperthermie (fièvre) sévère, la déshydratation, la rétention
urinaire (impossibilité de vider la vessie) et elle peut être extrêmement
toxique pour le foie.
* Lorsque son effet euphorisant est dissipé, un état dépressif lui
succède souvent.
Catégorie. Dépresseurs
Son nom usuel. GH,
jus, liquid ecstasy, liquid X, fantasy, scoop.
Le gamma-hydroxybutyrate ou GHB est issu de la famille des dépresseurs.
Il a parfois un goût légèrement salé et savonneux qui disparaît lorsqu’il est
mélangé à une boisson. Lorsqu’il
est dissous dans un verre de boisson alcoolisée, il est très difficile à
détecter, puisqu’il n’a ni odeur, ni saveur.
Ses effets et risques
* Le GHB agit
sur le système nerveux central en engourdissant le cerveau et en ralentissant
le fonctionnement du corps.
* Le GHB peut provoquer une désinhibition (élimine la gêne), une
diminution de l’anxiété, l’euphorie, la somnolence, la difficulté à coordonner
ses mouvements et la difficulté d’élocution.
Catégorie. Perturbateurs/hallucinogènes
Son nom usuel. Smack,
héro.
L’héroïne est un opiacé, elle est fabriquée à partir de la morphine qui
provient d’une plante appelée pavot. L’héroïne est un dérivé de la
morphine. Elle se présente sous forme d’une poudre blanche pouvant parfois
tendre vers le brun. La plupart du temps, elle est injectée par voie
intraveineuse, mais elle peut aussi être reniflée ou fumée.
Ses effets et risques
* L’héroïne agit
sur le système nerveux central en engourdissant le cerveau, en ralentissant le
fonctionnement du corps et en perturbant les sensations et les perceptions de
la réalité.
* Elle provoque une euphorie tranquille, un apaisement et une sensation
d’extase. Ces sensations sont souvent suivies d’épisodes de somnolence qui sont
parfois accompagnés de nausées, de vertiges et d’un ralentissement du rythme
cardiaque et respiratoire.
Catégorie. Perturbateurs/hallucinogènes/stimulants
Son nom usuel. Spécial
K, vitamine K, ket, ketty, ké.
Véritable anesthésiant utilisé en médecine humaine ou vétérinaire, la
kétamine est un perturbateur du système nerveux central; elle altère les
perceptions et peut provoquer des hallucinations.
On la retrouve sous forme de poudre, de liquide et, plus rarement, en
comprimés ou en capsules souvent présentés comme étant du speed ou de
l’ecstasy.
Ses effets et risques
* La kétamine
provoque une impression de flottement, de la désorientation, des nausées et des
étourdissements.
* Elle peut aussi engendrer une anesthésie (perte de sensibilité), une
analgésie (insensibilité à la douleur) et une paralysie sévère avec
préservation de l’état de conscience appelée K-Hole.
* La consommation de kétamine peut entraîner des dommages aux cavités
nasales (lorsque sniffée) et, à long terme, une consommation chronique risque
d’entraîner de graves séquelles à l’appareil urinaire.
Catégorie. Perturbateurs/hallucinogènes
Son nom usuel. Buvard, acide.
Le LSD agit sur le système nerveux central en perturbant les sensations
et les perceptions de la réalité.
Il se présente
sous forme de buvard (un papier imprégné d’une goutte de solution de LSD), de
comprimés, d’une micropointe (cela ressemble à un bout de mine de crayon) ou,
plus rarement, sous forme liquide.
Ses effets et risques
* Le LSD est un
puissant hallucinogène qui modifie intensément les sensations.
* Il provoque des hallucinations, des fous rires incontrôlables ou des
délires.
* Les effets durent de cinq à douze heures, parfois plus longtemps. La
personne peut alors ressentir de l’angoisse, de la panique, de la paranoïa ou
de la peur.
Catégorie. Stimulants
majeurs
Son nom usuel. Crystal
meth, tina, ice, glace, speed, chalk, jib, speed, meth.
La méthamphétamine est une substance composée d’éphédrine et de
pseudoéphédrine (deux substances que l’on retrouve dans certains médicaments
pour le rhume) et elle est mélangée avec plusieurs des produits suivants : acide
muriatique, éther, acide sulfurique, insecticides, solvants, engrais, iode,
lessive caustique, etc.
Ses effets et risques
* À petites
doses, elle produit des effets euphorisants et stimulants similaires à ceux des
amphétamines, mais elle est plus puissante et son potentiel de dépendance et de
toxicité est aussi plus élevé.
* En raison de
son intensité, peut provoquer un état d’épuisement général, de l’agressivité et
un état dépressif pouvant aller jusqu’aux idées suicidaires.
* Elle est aussi susceptible d’entraîner des comportements sexuels à
risque.
Catégorie. Stimulants
La nicotine (qui doit son nom au fait que le tabac a été
introduit en France par Jean Nicot) est un alcaloïde présent dans les plantes
de la famille des solanacées, notamment dans les feuilles de tabac. Elle imite
l'action d'un neuromédiateur naturel, l'acétylcholine. Elle se lie aux
récepteurs nicotiniques dans le cerveau.
Ses effets et risques
* L’absorption
de nicotine par l’inhalation de fumée de cigarette est très rapide, de l’ordre
de quelques secondes. La nicotine atteint le cerveau deux fois plus vite que si
on l’administrait par voie intraveineuse.
* Les gros fumeurs subissent une altération des mécanismes
d'apprentissage et de mémorisation.
* Un surdosage en nicotine se manifeste par les symptômes
suivants : nausées, palpitations, maux de tête (céphalées), insomnies,
diarrhées, lipothymies (malaise, vertige, étourdissement, etc.), sècheresse
buccale, hyper salivation, douleurs abdominales, diminution de l'acuité
auditive, faiblesse générale, etc.
Catégorie. Perturbateurs/hallucinogènes
Son nom usuel. Mescaline,
Mess, angel dust, peace pill, fairy dust, cristal.
Créé au départ comme analgésique, il a rapidement été retiré du marché
à cause de sa dangerosité et il n’est produit maintenant que par des
laboratoires clandestins.
Ses effets et risques
* Le PCP agit
sur les sensations et les perceptions de la réalité.
* C’est un hallucinogène très puissant qui agit sur tous les sens et
dont l’effet dure entre 4 et 6 heures.
* Il produit également une anesthésie générale en réduisant ou en
éliminant la sensibilité et la perception de la douleur. Le PCP est l’une des drogues les plus dangereuses qui soient, car
il peut causer des dommages psychologiques et physiques qui peuvent être
irréversibles.
Catégorie. Dépresseur
Son nom usuel. Rocha, roche, ropes,
roofies, roples, ruffles, rophies.
Puissant tranquillisant faisant partie
de la famille des benzodiazépines. Sa réputation de "drogue du viol"
en a fait un sédatif rapidement populaire à cause des périodes d'amnésie totale
qu'il provoque lorsque consommé avec de l'alcool.
Le Rohypnol peut
être avalé, mâché, dissous sous la langue ou dans un liquide, écrasé, reniflé,
injecté et fumé. Il est sans goût, sans odeur, sans couleur et, de ce fait,
peut être mélangé à tout breuvage. Il est absorbé par le système
gastro-intestinal et rapidement redistribué dans les tissus humains. Il est
difficile à détecter car, une fois ingéré, il se retrouve rapidement dans les
urines et très peu dans le sang.
Ses effets et risques
* Ses effets se font sentir dans les
20 à 30 minutes après l'ingestion et jusqu’à huit heures, son effet optimal
survenant entre une et deux heures plus tard.
* Ce produit diminue fortement
l’inhibition du consommateur.
* Dépendamment de la dose absorbée,
celui-ci aura des pertes de jugement et de mémoire, une démarche chancelante,
sera amnésique et pourra même, à forte dose, perdre conscience.
Solvants et produits volatiles – Les drogues par inhalation
Ce sont les vapeurs de stupéfiants toxiques qui sont inhalées dans le
but d’atteindre rapidement l’euphorie. Sur les plus de 1000 produits ménagers
et autres produits courants dont on peut utiliser abusivement comme une drogue
par inhalation, les produits les plus utilisés sont le cirage, la colle, le
toluène, l’essence, l’essence à briquet, l’oxyde nitreux ou le whippets, la
peinture au pistolet, le liquide correcteur, le liquide de nettoyage, le
nitrite d’amyle ou poppers, désodorisants pour vestiaire ou rush et diluant à
peinture ou autres solvants de peinture.
Ses effets et risques
* Sont similaires aux anesthésiants, qui ralentissent les fonctions corporelles.
* Après une euphorie initiale et une libération de ses inhibitions, on
ressent de la somnolence, des étourdissements et de l’agitation.
Comment se faire aider ?
L’usager
Les usages de drogue se développent souvent dans un certain secret
vis-à-vis des proches. La culpabilité, la peur d’être jugé, celle de faire mal
à ceux qu’on aime sont des freins au fait d’en parler avec eux.
Pourtant l’entourage peut, si on lui dit les choses honnêtement, se
montrer plus compréhensif que ce que l’on pensait. S’il avait des doutes, il
peut même se sentir soulagé de connaître la vérité. Cela lui évite d’imaginer
le pire. Ainsi, si on en parle clairement, en apparaissant conscient du
problème, une fois passé le choc de l’annonce, il peut vraiment se montrer à l’écoute
et soutenir l’usager de drogue.
Et si en parler à son entourage reste vraiment
trop difficile, alors il existe des personnes compétentes et neutres, qui
assurent la confidentialité des échanges : médecins ou psychologues, dans
un cabinet libéral ou dans un centre spécialisé en addictologie.
Chaque parent s’interroge sur les drogues, sur la manière et le moment
pour en parler avec ses enfants. La crainte d’être maladroit, de laisser
transparaître ses propres angoisses ou, plus simplement, le manque d’informations
simples sur lesquelles s’appuyer font que parfois l’on s’abstient ou que, en
tout cas, on ne sait pas comment s’y prendre.
Il est toujours utile de solliciter directement l’aide d’un professionnel
* En appelant le numéro vert 0 800 23 13 13 en parlant à un chargé
d’accueil téléphonique qui saura conseiller et orienter. L’appel est gratuit
depuis un téléphone fixe.
* En se rendant chez le médecin traitant.
* En s’adressant à une structure de soins spécialisée, agréée par
l’état, qui accueillera gratuitement et en toute confidentialité : on peut
trouver les adresses proches du domicile dans la rubrique Adresses
utiles
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