Le développement de l'autonomie personnelle est un
objectif prioritaire dans l'éducation d'un enfant. Un enfant
autonome est celui qui est capable d'accomplir les tâches et les activités des
enfants de son âge et de son environnement socioculturel.
Un enfant qui n'est pas autonome est un enfant à
charge, qui a besoin d'une aide continue, avec peu d'initiative, surprotégé.
Les enfants qui ont peu d'autonomie ont généralement
des problèmes d'apprentissage et de relation avec les autres. D'où l'importance
de leur développement : normalement, lorsqu'ils progressent dans cet
aspect, ils le font aussi dans leur apprentissage et leur relation avec les
autres.
L’autonomie
permet à un enfant de se débrouiller au quotidien, de devenir de plus en plus
indépendant et de pouvoir prendre ses propres décisions. Le besoin d’autonomie
évolue pendant toute l’enfance et l’adolescence. Devenir autonome, c’est
acquérir peu à peu une forme de contrôle sur soi-même et sur sa vie. C’est un
élément essentiel de la confiance en soi.
L’autonomie
se développe dans plusieurs sphères de la vie. Elle touche les habiletés
physiques, la pensée, l’acquisition de connaissances, l’interaction avec les
autres, la gestion des émotions et la distinction entre le bien et le mal.
Promouvoir l'autonomie dès les premières années de
la vie est la base de l'apprentissage.
Cela rend les enfants plus confiants en
eux-mêmes et en leurs capacités tout en apprenant à prendre des risques et à
évaluer leurs chances de réussite. D'autre part, un enfant à charge a besoin d'une aide continue et a peu
d'initiative, présente généralement des problèmes d'apprentissage et de
relation avec les autres.
Aider les enfants à être plus autonomes est une
tâche relativement simple, puisqu'il s'agit de leur permettre de prendre des
décisions et d'assumer des responsabilités. Il ne s’agit pas de grands
exploits, mais plutôt des compétences et des tâches adaptées à leur âge comme
ramasser, commander, manger seul, préparer leur sac à dos ...
En règle générale, tout ce que l'enfant peut faire
seul, pourvu qu'il n'entraîne pas de danger, doit le faire lui-même.
La plupart des enfants travaillent très bien avec
les routines, alors l'idéal est de faire en sorte que ces habitudes deviennent
routinières. Avec une bonne pratique, les habitudes sont acquises de 20 à 30 jours.
Apprendre
à devenir autonome, c’est également apprendre à devenir responsable, c’est à
dire être capable de prendre seul les bonnes décisions.
En
devenant autonome, l’enfant acquiert aussi un sentiment d’importance et d’appartenance : il est capable de contribuer à la vie
familiale et se sent à sa place dans ce premier “groupe social“ auquel il
appartient.
Enfants de 2 à 3 ans : stimuler leur autonomie et leur indépendance
L'enfant grandit et devient plus autonome et
indépendant. Bien que maintenant il soit encore petit, il récupère déjà son espace et
veut faire beaucoup de choses par lui-même, sans l'aide de personne.
On commence à remarquer ce processus autour de 18
mois, quand l'enfant commence à dire “moi tout seul, pas toi”. Ces désirs
impérieux de se débrouiller sont encore plus grands, et on doit les respecter, les
laisser essayer de faire les choses par eux-mêmes. Les aider dans le nécessaire et leur enseigner
les étapes à suivre, mais en stimulant et encourageant leur autonomie. Très
tôt, le tout-petit a très envie (et même besoin) de faire un grand nombre de
choses seul.
Les surprotéger, faire
pour eux des choses qu'ils savent déjà faire, conduit à l'insécurité de
l'enfant,
qui estime qu’il n'est pas assez capable pour le faire tout seul et finit par
s'habituer à ce que les parents continuent à le nourrir, l'habiller et le laver.
Il est important qu'ils
soient encouragés et autorisés à se débrouiller, en les encourageant on leur
permettra de pratiquer ces compétences nouvellement acquises.
Il faut aussi
admettre que ces désirs d'indépendance et d'autonomie génèrent en même temps
une partie de leurs crises et de leurs premières frustrations. Mais quand ils réussissent à faire quelque
chose par eux-mêmes, ils se sentent très satisfaits, ils se sentent autonomes
et parfaitement capables de faire ce qu'ils se ont proposé, ils aiment aussi
découvrir leurs nouvelles compétences. C’est pour l’enfant une manière
d’affirmer son individualité.
Sa
capacité à être autonome se développe à mesure qu’il prend conscience d’être
une personne à part entière.
Par contre, un enfant surprotégé est celui dont les
parents continuent de tout faire quand l'enfant est parfaitement capable de le
faire seul, comme :
* ils continuent à le
nourrir,
* ils continuent à l'habiller
et à le chausser,
* ils continuent à
l'accompagner aux toilettes.
* apprennent à être
dépendants de leurs parents,
* sont plus peureux,
* montrent des attitudes
immatures,
* ont peu de tolérance à
la frustration,
* ont tendance à être
timides et renfermés,
* ont une faible estime de
soi,
* et par conséquent ce
sont généralement des enfants avec peu d'amis.
Enfants de 3-6 ans : développement physique et psychologique
L’étape des enfants
de 3-6 ans est une période de
grandes avancées dans le développement physique, la croissance et la
coordination motrice. Il a laissé derrière lui la période la plus
vulnérable et a augmenté sa force physique et sa capacité à développer des
activités dissemblables et à faire face aux maladies.
La petite enfance est la période écoulée jusqu'à 6
ans de vie et elle est considérée comme l’étape où l'individu atteint ses plus
grandes réalisations. Et les compétences que les enfants montrent
sont considérées comme des indicateurs de leur développement physique et
psychologique. Elles se manifestent
dans la façon dont ils jouent, apprennent, parlent, se comportent et bougent.
La maturation du système nerveux de l'enfant ne
signifie pas seulement passer par des étapes biologiquement prédéterminées. Les
adultes, avec leur participation intelligente et engagée, pourront renforcer
leurs compétences motrices, intellectuelles et manuelles.
L'enfant, par nature, devient très agité et attentif
à tous les stimuli environnementaux. Tout est nouveau pour eux. Le contact avec l'environnement qui les
entoure façonnera leur personnalité et leur façon de penser et d'agir.
Indicateurs
de développement physique et psychologique chez les enfants entre 3 et 6 ans de
vie
Développement psychomoteur
L'un des indicateurs du développement physique et
psychologique est le psychomoteur, qui permet à l'enfant de se déplacer dans
toutes les dimensions, d'acquérir une pleine conscience de son corps et de
cultiver sa motricité.
Motricité fine
Au niveau du cerveau, les zones qui mûrissent le
plus évidemment sont celles liées à la motricité fine. Celles-ci
sont responsables de contrôler séparément les groupes musculaires plus petits,
fournissant de nouvelles capacités au corps dans son développement physique et
psychologique.
À 3 ans l’enfant commence à faire des traits
verticaux, horizontaux ou circulaires.
Au début, grands et hésitants, mais
progressivement il les rendra plus courts et plus précis, marquant le début de
l'apprentissage de l'écriture. Il
sera capable de copier un cercle, couper avec des ciseaux, se brosser les
dents, s'habiller, se déshabiller, boutonner et défaire les boutons sans aucune
aide.
À 4 ans, il pourra dessiner un carré, plier du
papier et colorier des formes simples, utiliser des ciseaux pour couper droit
et bien manipuler les couverts.
Entre 5 et 6 ans, le développement physique et
psychologique se traduit par de plus grandes capacités : tartiner avec un
couteau, dessiner des triangles, des étoiles et des diamants, et il peut
dessiner un corps humain complet en deux dimensions.
Compétences cognitives
La capacité de l'enfant à apprendre et à comprendre
démontre ses capacités cognitives, étant l'un des indicateurs les plus intéressants
du développement physique et psychologique.
Développement du langage
Apprendre le sens des mots dépend dans une large
mesure des adultes qui sont en charge des enfants. L'association
de noms avec des objets, raconter des histoires, leur enseigner des livres et
des dessins, imiter des sons et chanter des chansons devraient être encouragés.
Il est très important, en outre, de leur apprendre à
prononcer correctement les mots et les règles élémentaires de
l'éducation : saluer, dire au revoir et ne pas interrompre, entre autres. Ce sont
quelques-unes des stratégies qui permettront d'améliorer le langage dans leur
développement physique et psychologique.
Comportement affectif et social
Avant 2 ans, les relations sociales tournent autour
de la famille, mais par la suite, une étape commence où le lien familial
supplémentaire doit être renforcé.
Les enfants, en général, transfèrent leur
comportement à la maison à l'environnement social dans le cadre de leur
développement physique et psychologique et, malheureusement, il est fréquent
d'observer des comportements coléreux et agressifs qui dénotent la relation
inadéquate entre l'enfant et la famille.
Ils doivent considérer comme normal le fait de mettre
à l’épreuve leurs limites physiques, comportementales et émotionnelles, mais
cela oblige les parents à établir des règles disciplinaires et un environnement
sûr. Cela devrait être lié au développement de l'initiative, à la curiosité,
au désir d'explorer et de jouir – sans se sentir coupable ou inhibé – mais ils
ne devraient pas non plus être autorisés à agir à volonté et librement.
Développement intellectuel
Cette étape est connue comme une période
pré-opérationnelle ou l’intelligence virtuelle et intuitive, où l'enfant est
immergé dans un monde d'objets physiques avec lesquels il interagit et de
personnes avec lesquelles il est en relation.
Son développement est dirigé fondamentalement par la
formation de symboles mentaux, c'est-à-dire qu'il ne prend pas l'objet pour ce
qu'il est mais pour ce qu'il représente, comme dessiner un animal qui ne voit
pas, imiter une voiture et faire semblant de manger sur une assiette vide. A cela
s'ajoute le langage et les sons. Son
attention gagnera en contrôle, en adaptation et en capacité de planification.
Le jeu continuera à être une activité primaire dans
le développement physique et psychologique des enfants, constituant le moyen
idéal pour stimuler le langage, la mémoire, la capacité de raisonnement, la
planification et la créativité. Il ne faut pas sous-estimer le potentiel
d'apprentissage de l'enfant, mais
favoriser le déploiement de toutes ses capacités.
Développement de la personnalité
Cette étape préscolaire est cruciale pour le
développement de la personnalité. Selon le contexte familial et la façon dont
les souhaits et les comportements de l'enfant sont traités, un individu
équilibré, autonome, doté d'une conscience morale et d'une grande estime de soi
en dépendra. Pour qu'un enfant
soit valorisé, il doit se sentir valorisé et l'éducation affective appropriée
est fondamentale pour développer une personnalité adéquate.
Il est normal qu'ils expriment ouvertement leurs
sentiments et leurs émotions, mais ils doivent apprendre à se contrôler et à se
comporter dans les limites permises. Inévitablement, ils devront faire face à des
défis et les adultes ont l'obligation de les préparer à ces moments.
Le
tout-petit subit de véritables tempêtes émotionnelles du fait de l’immaturité
de son cortex préfrontal, la partie du cerveau qui permet de réguler les
émotions. Mais l’adulte peut, par son accompagnement bienveillant, aider ce
cortex préfrontal à arriver à maturation plus vite ou, par des comportements
inadaptés, retarder cette maturation.
Activité physique
L'activité physique devrait être encouragée chez les
enfants âgés de 3 à 6 ans. Leur grande énergie et leur endurance
devraient être canalisées vers des activités de plein air. C'est une étape très importante dans le
développement de leur motricité, dans la coordination et dans leur capacité à
jouer et à réaliser des activités sportives de manière plus stable.
Les jeux de plein air et la pratique de tout sport
préviendront le surpoids et leur donneront une routine quotidienne essentielle. Avec eux,
il développe la motricité et améliore la coordination.
Leur sécurité est d'une grande importance et l’on
devra sélectionner des activités physiques fiables et utiliser les moyens de
protection appropriés pour chaque activité et âge. Sur la
base de ce qui précède, il est conseillé de promouvoir le développement d'activités
physiques en famille, afin qu'ils s'amusent tout en profitant d'un moment
inoubliable en famille.
Des
enfants frustrés ... des adultes peu sûrs
Les enfants surprotégés et luttant pour faire face à
leurs frustrations seront, demain, des adultes ayant de graves difficultés
émotionnelles à se débrouiller avec aisance dans la vie.
L'adulte qui ne tolère pas la frustration est coléreux,
immature, incapable de gérer ses déceptions et de générer des plans d'action
alternatifs pour atteindre le même objectif qui avait été soulevé au début. Il a des
difficultés à identifier et exprimer ses propres émotions, peu d'intelligence
émotionnelle et de sérieuses barrières qui l'empêchent d'être empathique – capacité de s'identifier à autrui dans ce qu'il ressent –, assertif
et résolutif.
L'adulte manquant
d’assurance, qui ne tolère pas la frustration était un jour un enfant, un
enfant qui n'a pas acquis les compétences qui lui permettront plus tard d'être
un adulte autonome, équilibré et adaptatif. C'était un enfant anxieux, qui
devenait de plus en plus exigeant et impatient, qui était perturbé par les
changements, qui était impulsif (parfois même agressif), qui apprenait qu'il
valait mieux laisser tomber les tâches difficiles et s'attendre à qu’elles soit
résolues à sa place, qui était fâché de l'absence de résultats immédiats et
qui, de la rigidité cognitive qui se développait progressivement, finit par
craindre tant l'échec qu'il devint inactif.
Dès le début, l'enfant commence à exprimer ses
désirs et sa volonté prévaut : il demande ce qu'il veut, il exige même, il
rejette ce qu'il n'aime pas... Et les parents ne peuvent pas simplement
succomber. A eux de gérer ce torrent d'impatience, c'est à eux d'éduquer. Parce que, à partir de ce moment, les
demandes iront en augmentation, tout devient compliqué.
Le
père et la mère, ou le soignant correspondant, en tant que figures d'autorité,
assurent la sécurité de l'enfant et lui servent de soutien émotionnel constant.
Ce sont les seules figures qui acceptent sans condition l'enfant mais
remplissent en même temps une autre fonction plus complexe : celle d'imposer
des limites et des règles qui guident son développement. Grâce à ce guide, le
futur adulte intériorise les valeurs qui marqueront son identité. En fin de
compte, cette limite qui coûte parfois tellement cher est ce dont l'enfant a le
plus besoin et ce qu'il appréciera le plus à l'avenir.
L’objectif
de tout parent est de préparer son
enfant à devenir un adulte autonome (qui sait prendre des décisions,
faire des choix), responsable
(qui assume les conséquences de ses choix, de ses actes) et épanoui.
Créer
des adultes psychologiquement sains
* Bannir l'immédiateté. La responsabilité des parents et des
éducateurs est d'enseigner que les renforts attendus devant un certain
comportement n'arrivent pas, peuvent être différents de ceux attendus ou peuvent
arriver d'une manière retardée.
* Alterner la nature des renforcements avec ceux utilisés
pour l’éducation. Le renfort peut
être manipulé de manière différée, pas immédiatement et pas toujours lié au
matériau. Les renforts sociaux
et affectifs contribuent au développement d'une estime de soi plus saine et à
la construction d'une personne plus résistante à l'adversité.
* Être un exemple d'équilibre émotionnel et de
richesse dans les réponses face aux conflits. Tout ce qui est fait dans des situations conflictuelles n'est pas
toujours le plus approprié : il y a beaucoup de situations dans lesquelles
toutes les faiblesses sont montrées et bien sûr ce n’est pas le meilleur
exemple.
* Soutenir l'enfant à éprouver ses propres
émotions, même quand elles sont aversives. Si les enfants ont du mal à résister à la frustration et tolérer les
incertitudes, la principale erreur des parents est qu'ils ne tolèrent en aucune
façon la souffrance de l'enfant. La
douleur émotionnelle indique que quelque chose dans la sphère cognitive,
sociale, émotionnelle ou comportementale ne fonctionne pas bien et mérite de
l'attention, elle mérite d'être résolue. Pour changer, s'améliorer, se développer à n'importe quel niveau, la
douleur ne peut pas être négligée dans la vie et on doit autoriser les enfants à
apprendre quel est son rôle et comment y faire face de façon adaptative.
* Ne pas anticiper leurs besoins ou résoudre tous
leurs problèmes. Pour former les
futurs adultes avec autonomie et efficacité pour la vie, il est nécessaire que
les parents ne fusionnent pas avec leurs enfants, leur permettant d’essayer
leurs propres stratégies et déployer leurs propres réponses : tous les
succès de l'enfant ne sont pas attribuables aux parents ou tous les échecs non
plus. Un enfant qui se
sent respecté et capable sera beaucoup plus à l’aise sur le plan affectif qu’un
enfant trop “couvé“.
* Proposer des alternatives sur demande, mais pas
LA solution pour tout. Parce que
l'adulte doit prendre soin de prévenir les conséquences possibles ou les
dommages majeurs à long terme. C'est
pourquoi il est essentiel de trouver un équilibre : aide et conseils, mais
la protection excessive doit être exclue de toute négociation, offrant des alternatives
d'action pour résoudre véritablement leurs problèmes.
* Permettre aux enfants d'assumer des
responsabilités. L'enfant, toujours
en fonction de son niveau de développement et de ses compétences, doit résoudre
les problèmes lui concernant et assumer progressivement ses responsabilités.
Il s'agit de construire progressivement
sa propre autonomie et de s'exposer à la prise de décision correspondant aux
situations quotidiennes qu'il est capable de gérer.
*
* *
Les
enfants autonomes ont de plus grandes capacités cognitives
Une étude menée par des chercheurs de l’Université
de Montréal en janvier 2013 révèle que les enfants dont la mère soutient avec
constance le développement de leur autonomie présentent des habilités
cognitives supérieures (apprentissage,
mémoire, langage).
Les
chercheurs ont démontré que les fonctions exécutives de l’enfant sont associées
au degré de soutien à l’autonomie que la mère manifeste en sa présence durant
les premières années de vie. Le soutien à l’autonomie réfère au degré avec
lequel le parent encourage et aide l’enfant à résoudre par lui-même les
problèmes qu’il rencontre tout en prenant sa perspective et en s’assurant qu’il
joue un rôle actif dans la réalisation de la tâche.
Afin de réaliser cette étude et de parvenir à ces
conclusions, les chercheurs ont analysé les données relatives à
soixante-dix-huit mères et leurs enfants.
L’équipe de recherche a rendu visite, à deux reprises, aux mères participantes.
La première fois lorsque le bébé avait 15 mois, et la deuxième fois, plus tard,
après le troisième anniversaire de l’enfant.
Chacune des visites durait entre 60 et 90 minutes
durant lesquelles les chercheurs demandaient aux mères d’aider leurs enfants à
réaliser des tâches trop difficiles à accomplir pour leur âge comme par exemple
construire une tour, résoudre un casse-tête ou encore trier des blocs par
couleur. Chaque activité était enregistrée sur vidéo puis visionnée par les
chercheurs qui ont ensuite pu analyser les stratégies utilisées par les mères
afin de soutenir l’autonomie de leur enfant (l’encourager à persévérer, suivre
son rythme, lui donner la possibilité de faire des choix, etc.).
Les résultats de l’étude sont clairs et les
chercheurs sont formels : les enfants qui ont obtenu les meilleurs scores
de réussite sont ceux dont les mères ont conservé un haut degré de soutien à
l’autonomie de leur enfant durant toute la durée de l’étude (entre 15 mois et
trois ans). A l’inverse, les enfants des mères qui ont conservé un degré de
soutien jugé “faible” ont obtenu les scores de réussite les plus bas.
Voir
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