La mal
bouffe c’est consommer trop d’aliments malsains, mais c’est surtout
consommer des aliments qui ont été dans la plupart des cas transformés
consommer des aliments qui ont été dans la plupart des cas transformés
Mise à jour : Octobre 27, 2015
La
malbouffe est une expression familière couramment utilisée pour désigner la nourriture jugée mauvaise sur le plan
diététique en raison notamment de sa faible valeur nutritive et de sa
forte teneur en graisses, en sel ou en sucres. Le mot d’argot «junk
food» pourrait en être la traduction américaine.
D'après Olivier De Schutter, le
Rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l’alimentation, qui a présenté, en mars
2012, un rapport sur la nutrition
au Conseil des droits de l’homme des Nations unies : « l’urbanisation,
la supermarchéisation et la diffusion mondiale de styles de vie modernes
ont ébranlé les habitudes alimentaires traditionnelles, avec pour conséquence
un désastre sanitaire public:
un septième de la population
mondiale est sous-alimentée et bien plus encore souffrent de la
«faim cachée» provoquée par une carence en micronutriments, tandis
que 1,3 milliards de personnes sont en
surpoids ou obèses. »
La
malbouffe est nocive pour notre organisme et ses conséquences sur notre santé
sont désastreuses à long terme. Quand des produits riches en graisses et en
sucres et pauvres en apports nutritifs sont consommés régulièrement, certains
cancers et maladies cardiovasculaires peuvent apparaître, ainsi qu'une obésité,
du diabète, des dépressions.
La
malbouffe est composée d’aliments qui sont :
* Trop riches en sucre et en sel
* Avec
un faible apport en fibres (voire inexistant)
* Avec un faible apport en vitamines
* Bourrés
de produits chimiques
Les
études scientifiques déplorent un véritable problème de santé publique, les
constats sont alarmants et, malgré cela, les grandes chaînes de restauration
rapide ne désemplissent pas et les rayons des supermarchés sont remplis
d’aliments dont nous pourrions pourtant nous passer.
Les effets néfastes vont bien au-delà d’un simple malaise ou d’une
fatigue passagère, l’organisme subit les conséquences d’une alimentation
déséquilibrée, couplée à une sédentarité en constante augmentation, notre santé
se détériore à tous les niveaux. A ce propos, un autre effet néfaste de la
malbouffe que les chercheurs mettent de plus en plus en avant est
l’augmentation de 39% des risques d’allergies, d’asthme et d’eczéma chez les
enfants et les adolescents qui consomment de la nourriture de type fast-food
plus de trois fois par semaine, selon des chercheurs de l’université d’Auckland
en Nouvelle-Zélande.
La malbouffe cause des dommages au cerveau
Une
étude de la nutrition et son influence sur le développement du cerveau, réalisé
par Gene Bowman, de l'Université de l'Oregon Health and Science, a révélé que
manger de la malbouffe en excès peut affecter le fonctionnement de notre
système nerveux.
La
plupart des recherches axées sur la relation entre l'alimentation et le
vieillissement du cerveau sont basées sur des enquêtes de personnes au sujet de
leur régime alimentaire hebdomadaire. Cependant, Bowman a proposé une nouvelle
approche en étudiant directement le type de nutriments présents dans le sang.
Les
résultats, publiés dans la revue Neurology
en avril 2012, ont trouvé un lien fort entre les niveaux élevés de gras trans
et le rétrécissement du cerveau et les capacités cognitives. L'étude a révélé
que manger des aliments riches en gras trans, la plupart du temps comme les
bonbons et les viandes transformées peuvent provoquer des lésions cérébrales.
L'étude
a été réalisée en utilisant les données de seulement 100 personnes, toutes des
personnes âgées. Il soulève un terme plus large pour tester la relation de la
recherche de résultats positifs, les possibilités de traitement des maladies du
cerveau seraient beaucoup plus grandes qu'à l'heure actuelle.
La malbouffe affecte le développement de l'intelligence
Selon une étude britannique publiée en février 2011 dans le Journal of Epidemiology and Community Health, une
alimentation comportant beaucoup d'aliments transformés industriellement, riches
en graisses et en sucres, chez les jeunes enfants affecterait le développement
du cerveau et de l'intelligence.
Pauline Emmett de l'Université de Bristol et ses collègues ont mené cette étude auprès de 14.000 enfants en Grande-Bretagne, tous nés en 1991 ou en 1992. Leur état de santé et leur mode de vie ont été étudiés entre l'âge de 3 et 8 ans et demi, tandis que leurs parents se sont engagés à répondre à un questionnaire concernant l'alimentation de leur enfant. À 8 ans et demi, les enfants, originaires de Bristol, se sont vus proposer un test de Q.I.
Pauline Emmett de l'Université de Bristol et ses collègues ont mené cette étude auprès de 14.000 enfants en Grande-Bretagne, tous nés en 1991 ou en 1992. Leur état de santé et leur mode de vie ont été étudiés entre l'âge de 3 et 8 ans et demi, tandis que leurs parents se sont engagés à répondre à un questionnaire concernant l'alimentation de leur enfant. À 8 ans et demi, les enfants, originaires de Bristol, se sont vus proposer un test de Q.I.
Trois
types de régime alimentaire émergeaient :
* un
régime comportant beaucoup d'aliments transformés et de commodité, riches en
graisse et en sucre, ainsi qu'en additifs
* un
régime traditionnel de viandes, pommes de terre et légumes
* un
régime plus soucieux de la santé, comportant plus de salades, fruits et
poissons.
Quatre
milles questionnaires complets ont été recueillis et les résultats montrent que
les enfants ayant une alimentation riche en sucres et en graisses ont un QI inférieur aux enfants suivant un régime alimentaire équilibré.
Les
enfants qui, à l'âge de 3 ans, faisaient partie des 20% dont l'alimentation
comportait plus d'aliments transformés avaient, à l'âge de 8 ans et demi, un QI
moyen de 101 points, comparativement à 106 points chez les enfants faisant
partie des 20% dont l'alimentation était plus saine. L'alimentation entre 4 et
7 ans n'avait pas d'impact sur le quotient intellectuel.
Les
effets des habitudes alimentaires dans la petite enfance sur la compréhension
et le comportement peuvent perdurer plus tard, même si le régime alimentaire a
changé. La croissance du cerveau étant la plus importante avant l'âge de 3 ans,
une alimentation saine pendant cette période peut favoriser la croissance
optimale. Toutefois, l'étude a également pris en compte le niveau d'éducation
de la mère, sa classe sociale, le fait de vivre en HLM, l'utilisation de livres
et de la télévision, pour tenter de pondérer ces facteurs.
Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), agence de l’Organisation mondiale de la santé, dans un document publié dans la revue médicale The Lancet Oncology en octobre 2015, a annoncé le classement de la consommation de viande rouge comme probablement cancérogène pour l’homme (Groupe 2A). Celle des produits carnés transformés a été classée comme cancérogène pour l’homme (Groupe 1).
Viande rouge
Après avoir soigneusement examiné la littérature scientifique accumulée, un Groupe de travail de 22 experts venus de 10 pays différents, réuni par le Programme des Monographies du CIRC, a classé la consommation de la viande rouge comme probablement cancérogène pour l'homme, sur la base d’indications limitées selon lesquelles la consommation de viande rouge induit le cancer chez l’homme, soutenues par de fortes indications d’ordre mécanistique militant en faveur d’un effet cancérogène.
Cette association a principalement été observée pour ce qui concerne le cancer colorectal, mais d’autres associations ont également été observées pour les cancers du pancréas et de la prostate. La viande rouge fait référence à tous les types de viandes issus des tissus musculaires de mammifères comme le bœuf, le veau, le porc, l’agneau, le mouton, le cheval et le chèvre .
Viande transformée
Le CIRC s'est basé sur plus de 800 études pour ranger la viande transformée dont fait partie la charcuterie dans la catégorie des agents cancérogènes pour l'homme, sur la base d’indications suffisantes selon lesquelles la consommation de viande transformée provoque le cancer colorectal chez l'homme.
Les experts ont conclu que chaque portion de 50 grammes de viande transformée consommée quotidiennement accroît le risque de cancer colorectal de 18%. Ce risque augmente avec la quantité.
Les produits carnés transformés (ou viande transformée) font référence à la viande qui a été transformée par salaison, maturation, fermentation, fumaison ou d'autres processus mis en œuvre pour rehausser sa saveur ou améliorer sa conservation. La plupart des viandes transformées contiennent du porc ou du bœuf, mais elles peuvent également contenir d'autres viandes rouges, de la volaille, des abats ou des sous-produits carnés comme le sang.
L'OMS classe la charcuterie et la viande rouge comme cancérogènes
Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), agence de l’Organisation mondiale de la santé, dans un document publié dans la revue médicale The Lancet Oncology en octobre 2015, a annoncé le classement de la consommation de viande rouge comme probablement cancérogène pour l’homme (Groupe 2A). Celle des produits carnés transformés a été classée comme cancérogène pour l’homme (Groupe 1).
Viande rouge
Cette association a principalement été observée pour ce qui concerne le cancer colorectal, mais d’autres associations ont également été observées pour les cancers du pancréas et de la prostate. La viande rouge fait référence à tous les types de viandes issus des tissus musculaires de mammifères comme le bœuf, le veau, le porc, l’agneau, le mouton, le cheval et le chèvre .
Viande transformée
Le CIRC s'est basé sur plus de 800 études pour ranger la viande transformée dont fait partie la charcuterie dans la catégorie des agents cancérogènes pour l'homme, sur la base d’indications suffisantes selon lesquelles la consommation de viande transformée provoque le cancer colorectal chez l'homme.
Les experts ont conclu que chaque portion de 50 grammes de viande transformée consommée quotidiennement accroît le risque de cancer colorectal de 18%. Ce risque augmente avec la quantité.
Les produits carnés transformés (ou viande transformée) font référence à la viande qui a été transformée par salaison, maturation, fermentation, fumaison ou d'autres processus mis en œuvre pour rehausser sa saveur ou améliorer sa conservation. La plupart des viandes transformées contiennent du porc ou du bœuf, mais elles peuvent également contenir d'autres viandes rouges, de la volaille, des abats ou des sous-produits carnés comme le sang.
La malbouffe menace les scolaires : 18% des enfants touchés
La
qualité nutritionnelle des repas servis dans les cantines scolaires, épinglée
par une demi-douzaine d'enquêtes publiées dans les années 2000, semble depuis
peu en nette amélioration.
L'association
UFC-Que Choisir a sondé en mars 2013 les menus proposés dans 606 établissements
et communes en France. Les progrès accomplis depuis une précédente étude
réalisée en 2005 sont remarquables dans les écoles primaires publiques.
L'étude
évalue la fréquence avec laquelle sont proposés sur une période de vingt jours
les principaux types de produits composant une alimentation équilibrée et ne
porte pas sur la qualité gustative des repas.
Les résultats dans le privé
sont décevants. L'équilibre est également mis à mal dans les collèges et
lycées. En cause, le principe des menus «avec choix» laissant aux adolescents
la possibilité de préférer les aliments les moins diététiques, qui sont aussi
les plus appétissants et les moins onéreux.
Une
bonne partie de ces stands sont sous la responsabilité de grands groupes de
restauration scolaire. Cette junk-food s'installe et se développe en dehors de
toute obligation. Depuis juillet 2011, un décret rend obligatoire l'équilibre
nutritionnel dans les restaurants scolaires, incitant à consommer 5 fruits et
légumes par jour, à manger moins gras, moins salé, moins sucré. Il impose aux
cantines scolaires de ne proposer plus qu'une fois par semaine un aliment frit,
afin de privilégier les légumes dans l'alimentation des élèves.
L'association
demande par ailleurs que le décret de 2011 s'applique aux cafétérias servant de
la malbouffe dans les établissements du secondaire, parfois en dehors des
heures des repas.
L'équilibre
alimentaire est un enjeu historique et il est important de surveiller la nourriture
dans les cantines, car 18% des enfants sont obèses ou en surpoids.
Le manque de sommeil rendrait la malbouffe plus alléchante
Des
chercheurs de l’hôpital St Luke - Roosevelt et de l’Université de
Columbia de New York ont étudié l’activité cérébrale de personnes privées
de sommeil regardant des images de nourriture saine et de nourriture de
mauvaise qualité (trop grasse, trop sucrée ou trop salée). 25 hommes et femmes
de poids normal ont participé à cette expérience de cinq jours.
Les
scientifiques ont comparé les résultats de scans du cerveau pris après des
nuits de quatre heures avec ceux de scans pris après des nuits normales allant
jusqu’à neuf heures de sommeil ininterrompu. Ils ont observé que les deux types
de nourriture – saine ou malsaine – activaient des régions différentes du
cerveau et que les régions du cerveau associées à l’envie
de malbouffe étaient plus actives en cas de restriction du sommeil.
Les chercheurs ont trouvé que la vue
d’images de nourriture de type junk food stimule davantage certaines
zones du système de récompense du cerveau chez les personnes privées de
sommeil. Le système de récompense ou système de renforcement fait partie des
centres du plaisir du cerveau: il fournit la motivation nécessaire à la
réalisation d’actions et de comportements alimentaires notamment.
Ces
résultats suggèrent que nous succombons plus facilement à la tentation de consommer
des aliments trop gras, trop sucrés ou trop salés lorsque nous n’avons pas
dormi assez longtemps. Ils confirment le lien entre manque de sommeil et
surpoids.
D’autres
études montrent le lien entre la dérégulation de l’appétit et le manque de
sommeil : privées de sommeil, les personnes en bonne santé et de poids
normal mangent plus que d’ordinaire.
Le
temps de sommeil nécessaire varie considérablement d’une personne à l’autre. Il
diminue généralement à mesure que l’on avance en âge. Le nourrisson dort
presque tout le temps entre ses repas, les enfants ont besoin de dix à douze
heures de sommeil par jour et les adultes, de six à neuf heures.
La Tartrazine : le danger jaune
La
tartrazine est un colorant azoïque aussi connu sous le nom E102 en Europe, et
également sous le nom de Yellow n° 5. C’est un colorant qui peut causer de
graves crises chez les asthmatiques en plus de provoquer des crises d’urticaire
et d’eczéma chez nombres de personnes. La tartrazine fait partie des 6 colorants
européens qui doivent porter la mention «Peut
avoir des effets indésirables sur l’activité et l’attention chez les enfants».
On
la retrouve principalement
* Boissons
gazeuses: Mountain Dew, boissons énergisantes
* Puddings
instantanés
* Croustilles
assaisonnées, exemple : Doritos
* Pop-Corn
(spécialement celui qui est jaune)
* Nouilles
et mélanges instantanés, exemple : Kraft Dinner, vol-au-vent commercial
* Soupes, cubes de bouillon
* Soupes, cubes de bouillon
* Cornichons,
relish, moutarde, raifort
* Beurre,
margarine
* Crème glacée, yogourt
* Crème glacée, yogourt
* Produits
à base de guimauve
* Pastilles
pour la gorge, gomme à mâcher, vitamines
La
tartrazine est un additif qui présente un risque élevé d'allergie chez les
personnes sensibles, les enfants, les asthmatiques et les personnes allergiques
à l'aspirine. Des troubles de l'attention et hyperactivité chez les enfants, en
particulier quand la tartrazine est associée aux benzoates (E210 à E215). Il
existe une sensibilité croisée entre la tartrazine et l’acide acétylsalicylique
(aspirine). Plusieurs enfants hyperactifs réagissent déjà mal aux
salicylates naturels (raisins, pommes, tomates, concombres), la prise de
tartrazine semble provoquer le même type de comportement suite à son ingestion.
De
plus, ce colorant peut entrainer une déficience en vitamine B6 et en Zinc. La
vitamine B6 est une vitamine essentielle pour le bon fonctionnement des
neurones. Le zinc est quant à lui impliqué dans pas moins de 200 réactions
enzymatiques diverses, entre autres dans la régulation de la dopamine, un
neurotransmetteur présent en moins grande quantité chez les enfants
hyperactifs.
Les
compagnies alimentaires continuent d’utiliser la tartrazine principalement à
cause de son faible coût, alors qu’il existe des alternatives de coloration
naturelle, comme par exemple la bêta-carotène.
Taxe
sur les sodas. La mise en place d’une taxe de deux centimes sur les sodas, a
été appliquée dès le début de l’année 2012. Elle rapporterait 120 millions
d’euros dans les caisses de la Sécurité sociale. Selon le gouvernement, ce
prélèvement permettrait également de diminuer les cas d’obésité en France.
Cette nouvelle mesure ne concerne pas toutefois les produits qui contiennent
des édulcorants.
Les
boissons sucrées et non alcoolisées sont déjà assujetties à une taxe spécifique
dans certaines villes américaines.
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