La capacité à communiquer et à grandir sur
le plan
émotionnel peut se développer dès le plus jeune âge
émotionnel peut se développer dès le plus jeune âge
Être intelligent, c’est être capable
de logique, de déduction, d’abstraction. C’est répondre haut la main aux tests
de QI, lesquels, inspirés des travaux d’Alfred Binet, au début du XXe,
dominent la manière de concevoir l’intelligence.
L'intelligence émotionnelle (IE)
est la capacité à gérer et à utiliser positivement ses émotions dans sa
relation à soi et au monde.
Être émotionnellement
intelligent nous permet d'exprimer de manière appropriée notre bonheur, notre
tristesse ou notre colère. Cela nous permet aussi de vivre en
harmonie avec les autres, d'avoir confiance en nous, d'être
préparé pour affronter des échecs ou de savoir accepter une critique, en
transformant ces moments en quelque chose de constructif.
Qui a
développé ce genre d’intelligence émotionnelle sait percevoir ses
capacités, se motiver et affronter les frustrations de la vie. Il dispose également
d'une grande empathie, c'est-à-dire qu'il est capable de capter les
émotions des autres.
Le terme émotion est composé du verbe
latin «motere», mouvoir, et du
préfixe «e», qui signifie un mouvement vers l’extérieur. Une émotion réfère à
un état psychologique et biologique particulier qui pousse à agir.
Les émotions
Les émotions
Tous les jours de notre vie, pour ne
pas dire toutes les minutes et même toutes les secondes nous avons à faire face
à nos émotions et à celles des autres. Les émotions jouent un rôle très
important dans notre vie. Elles peuvent tantôt nous dominer, tantôt nous rendre
très heureux et tantôt nous rendre très malheureux.
Les émotions sont reconnues comme
étant un des quatre types d’opération mentale, à savoir : la
motivation, les émotions, les cognitions et (moins fréquemment) la conscience.
Composantes de l’émotion
Conscience de soi
* Se connaître
: connaître ses sentiments, comprendre la relation entre pensées, sentiments et
actions.
* Se comprendre
: identifier ses tendances dans sa vie affective, reconnaître ces mêmes
tendances chez les autres.
* Intégrer ses
sentiments : être conscient de son dialogue intérieur, voir comment on gère ses
expériences, découvrir les sentiments déterminants.
* Se révéler :
développer l'ouverture, créer la confiance dans ses relations. Déterminer quand
cette révélation est appropriée.
Empathie
* Accepter
l’autre : le considérer avec une attitude positive. Considérer les
ressemblances et les différences comme un atout.
* Écouter
l’autre : développer l'ouverture, l’accueil, l’intérêt pour le vécu de l’autre.
* Comprendre
les sentiments des autres : percevoir les sentiments et préoccupations des
autres, saisir leur point de vue.
Confiance en soi
* S'accepter :
se considérer avec une attitude positive, éprouver de la fierté, reconnaître
ses forces et ses lacunes..
* S'affirmer :
exprimer ses sentiments et préoccupations sans agressivité ni passivité.
Assumer son expérience personnelle. Émettre des messages je.
Efficience personnelle
* Prendre des
décisions conscientes : examiner ses actions et en évaluer les conséquences,
les prévoir.
* Assumer ses
responsabilités : reconnaître les conséquences de ses décisions et de ses
actions. Tenir ses engagements.
* Gérer son
stress : apprendre la valeur et les techniques de visualisation, de relaxation.
Compréhension interpersonnelle
* Comprendre
les relations : saisir l’effet de son comportement sur les sentiments des
autres et les effets des comportements des autres sur ses sentiments.
* Comprendre la
dynamique de l’inclusion et de l’influence dans un groupe.
Interaction sociale
* Travailler en
groupe, en équipe : coopérer, savoir quand et comment diriger, quand et comment
collaborer, quand et comment faire confiance.
* Résoudre les
conflits : confronter loyalement les autres. Reconnaître les besoins
réciproques. Négocier avec créativité et respect.
Domaines
principaux
* La maîtrise de ses émotions. C'est la
capacité d'adapter ses sentiments à chaque situation et cela dépend de la
conscience que l'on a de soi-même.
* La motivation. Les gens qui
possèdent cette aptitude sont en général extrêmement productifs et efficaces
dans tout ce qu'ils entreprennent.
* La perception des émotions d'autrui.
Ces personnes sont alors douées pour l'enseignement, la vente, la gestion, et
les autres métiers où l'intérêt pour les autres est primordial.
* La maîtrise des relations humaines.
Savoir entretenir de bonnes relations avec les autres, c'est en grande partie
savoir gérer leurs émotions.
L'intelligence émotionnelle et la relation parents-enfants
L'intelligence émotionnelle et la relation parents-enfants
L'intelligence émotionnelle est l'ingrédient principal de toute bonne relation, notamment la relation parents-enfants. Lorsque vous comprenez comment votre enfant se sent vous pouvez ajuster votre attitude et lui donner un feed-back précis.
Lorsqu'un
enfant se sent compris, il est beaucoup plus enclin à coopérer, négocier et
obéir. Pour cela, il faut vous exercer à mettre des mots sur vos propres
émotions d'abord. Un enfant n'apprendra pas à verbaliser ses émotions si
personne dans son entourage ne lui montre comment s'y prendre.
Mettre
des mots sur ses émotions ne signifie pas que l'on accepte tous les
comportements, par contre nous n'avons aucun jugement de valeur à émettre sur
le ressenti des autres. Il n'y a pas de bonne ou mauvaise émotion. Toutes les
émotions sont réelles et valables.
Lorsque
votre enfant développe un vocabulaire des émotions, il se sent immédiatement
soulagé et contrôle plus facilement les situations délicates.
Pour développer l'intelligence
émotionnelle de leur enfant, les parents doivent commencer par reconnaître ses
besoins affectifs dès son plus jeune âge. Cela commence par l'énonciation de
phrases telles que "Tu es en colère, tu es triste".
Cela aidera l'enfant à mettre un nom sur ses
émotions. Les parents sont d'ailleurs invités à en faire de
même pour leur propre ressenti : "Je suis en colère, je vais aller me
calmer".
Chez les plus petits, cela peut aussi
passer par des jeux de rôle :
"Qu'aurait fait l'ours face à cette
situation ? Se serait-il bagarré ?".
Enfin, il est
important qu'après une crise, les parents prennent le temps d'analyser la
situation avec l'enfant, et lui apprennent à la gérer à l'avenir.
Qu’est-ce que vous faites déjà pour élever un
enfant émotionellement intelligent et qu’est-ce vous pouvez faire en plus.-
1. Occultez-vous les problèmes graves à votre enfant?
Oui ----- Non
No. La majorité des
psychologues pensent que les parents ne devraient pas cacher les problèmes graves
à ses plus petits enfants. Les enfants sont beaucoup plus flexibles que ce que
l’on pense et bénéficient des explications réalistes des problèmes.
2. Discutez-vous
ouvertement vos erreurs?
Oui ----- Non
Oui. Pour devenir
réalistes dans leur pensée et leurs expectatives, les enfants doivent apprendre
à accepter les attributs positifs et les défauts de ses parents.
3. Votre enfant
regarde plus de douze heures de télévision par semaine?
Oui ----- Non
No. L'enfant moyen regarde en
réalité 24 heures hebdomadaires de télévision, et cela est trop. Cette activité
passive fait très peu pour promouvoir les capacités en I.E. Les programmes
violents à la télé sont particulièrement problématiques pour les enfants qui
ont des difficultés à contrôler leur colère.
4. Avez-vous un
ordinateur à la maison?
Oui ----- Non
Oui. Il y a un temps
on croyait que les ordinateurs et les jeux exerçaient une influence
préjudiciable sur le développement social de l'enfant, mais il semble que
l'opposé est vrai. Les enfants (et les adultes) trouvent des nouvelles manières
d'utiliser la computation et les services on line (Internet) qui en réalité
augmentent les capacités du Q.I.
5. Êtes-vous quelqu’un
d’optimiste?
Oui ----- Non
Oui. Les études
montrent que les enfants qui sont optimistes sont plus heureux, ils ont plus de
succès à l'école et sont réellement plus sains du point de vue physique. La
forme fondamentale dans laquelle vos enfants développent une attitude optimiste
ou pessimiste est en vous observant et en vous écoutant.
6. Aidez-vous
votre enfant à se faire des amis?
Oui ----- Non
Oui. Les chercheurs
dans le domaine du développement infantile croient qu'avoir un 'meilleur ami',
particulièrement entre 9 et 12 ans constitue une borne de développement
critique dans l'apprentissage pour avoir des relations intimes. L'enseignement
des capacités pour cultiver des amis devrait commencer dès que votre enfant commence à marcher.
7. Contrôlez-vous
le contenu violent de programmes de télévision et les jeux vidéo de votre
enfant?
Oui ----- Non
Oui. Bien qu’il
n'existe pas une preuve claire de ce qu’en regardant des programmes violents à
télévision ou jouer avec des jeux vidéo violents conduise les enfants à
l'agressivité, on peut affirmer que cela les désensibilise en ce qui
concerne les sentiments et le souci des autres.
8. Passez-vous 15
minutes par jour ou plus avec votre enfant dans des jeux ou des activités non
structurées?
Oui ----- Non
Oui. Lamentablement,
les parents d'aujourd'hui passent de moins en moins de temps avec leurs
enfants. Consacrer un temps déterminé pour jouer avec les plus petits et dans
des activités non structurées avec les fils ainés, améliore leur propre image
et leur confiance en eux- mêmes.
9. Avez-vous des
moyens clairs et cohérents pour discipliner votre enfant et faire respecter les
règles?
Oui ----- Non
Oui. Les parents
autoritaires pourraient prévenir un nombre significatif de problèmes
expérimentés actuellement par les enfants. Être parents dans une forme
autoritaire en combinant la stimulation avec la discipline cohérente et
appropriée. Beaucoup d'experts croient que les parents totalement permissifs
sont la cause d'un nombre croissant de problèmes de l'enfance, y compris la
conduite provocante et antisociale.
10. Participez-vous
régulièrement à des activités de service communautaire avec votre enfant?
Oui ----- Non
Oui. Les enfants
apprennent à se préoccuper des autres en faisant, pas simplement en parlant.
Les activités de service la communauté apprennent aussi aux enfants beaucoup de
capacités sociales et les aident à se maintenir éloignés des inconvénients.
11. Etes-vous
sincère et honnête avec votre enfant, même à l'égard des questions douloureuses
comme la maladie ou la perte d'un emploi?
Oui ----- Non
Oui. Beaucoup de
parents pour protéger leurs enfants du stress, de préserver l'innocence de leur
enfance, ne le sont pas, mais en réalité cela produit plus du dommage que du bien.
Les enfants qui n'ont pas effectivement appris à affronter le stress deviennent
vulnérables à de problèmes plus graves quand ils grandissent, en particulier
dans leurs relations.
12. Apprenez-vous
à votre enfant à se détendre comme un moyen de composer avec le stress, la
douleur ou l'anxiété?
Oui ----- Non
Oui. Vous pouvez
apprendre des formes de relaxation même aux enfants de 4 ou 5 ans. Cela ne les aidera
pas à affronter les problèmes immédiats, mais peut les aider à vivre plus longtemps
et d'une manière plus salutaire.
13. Parlez-vous à
votre enfant lorsqu’il a de la difficulté à résoudre un problème?
Oui ----- Non
No. D’après les
investigations les enfants peuvent résoudre des problèmes bien avant de ce que
l’on croit. Quand les enfants apprennent à résoudre leurs propres problèmes,
ils acquièrent une confiance en eux- mêmes et apprennent des capacités sociales
importantes.
14. Fêtez-vous régulièrement
des réunions en famille?
Oui ----- Non
Oui. Les enfants
utilisent les modèles comme la forme individuelle la plus importante pour
apprendre des capacités émotives et sociales. Les réunions en famille sont une
forme idéale pour les apprendre à résoudre des problèmes et à fonctionner dans
un groupe.
15. Tenez-vous à que
votre enfant aie toujours de bonnes manières avec les autres?
Oui ----- Non
Oui. Les bonnes
manières sont faciles à apprendre et extrêmement importantes pour l'école et le
succès social.
16. Avez-vous pris
le temps d'apprendre à vos enfants à percevoir l'humour de la vie quotidienne,
y compris leurs problèmes?
Oui ----- Non
Oui. Un nombre
croissant d'études montrent que le sens de l'humour constitue non seulement une
capacité sociale importante, mais représente aussi un facteur significatif pour
la santé mentale et physique de l’enfant.
17. Êtes-vous
flexible avec les habitudes d'étude et le besoin d'organisation de votre
enfant?
Oui ----- Non
No. Il est
nécessaire d’être flexible dans beaucoup d'aspects, mais non en ce qui concerne
les habitudes d'étude et les capacités de travail. Pour avoir du succès à
l'école et plus tard au travail, vos enfants ont besoin d'apprendre une
autodiscipline, un maniement du temps et des capacités d'organisation.
18. Encouragez-vous
votre enfant à continuer à persévérer, même quand il se plaint que quelque
chose est trop difficile ou même quand il échoue?
Oui ----- Non
Oui. L'un des
ingrédients les plus importants pour devenir un grand réalisateur est la capacité
de surpasser la frustration et de maintenir un effort persistant en face de
l'échec. En général, les parents n'exigent pas d'effort suffisant à leurs
enfants.
19. Tenez-vous à que
votre enfant maintienne un régime alimentaire sain et l'exercice quotidien?
Oui ----- Non
Oui. En plus des
bienfaits physiques évidents d'une bonne diète et de l'exercice, un style de
vie salutaire occupe un papier important dans la biochimie du cerveau en
développement de votre fils.
20. Savez-vous
quand votre enfant ne dit pas la vérité, même dans une affaire mineure?
Oui ----- Non
Oui. La
compréhension de la sincérité est modifiée chez les enfants à mesure qu'ils
grandissent, mais dans le cadre familier, il faudrait toujours mettre l'accent sur
le fait d'être vérace.
21. Respectez-vous
la vie privée de votre enfant, même si vous pensez qu’il fait quelque chose de
nocif pour lui-même et les autres?
Oui ----- Non
No. Quand on élève des
enfants, l'intimité et la confiance vont de la main. À tout âge, les enfants
devraient comprendre la différence entre ce qui peut se maintenir privé et ce
que vous devez savoir.
22. Permettez-vous
que l'enseignant de votre enfant gérer les problèmes de motivation à l'école
sans votre participation?
Oui ----- Non
No. La motivation commence
à la maison. Plus les parents participent à l'éducation de leurs enfants, plus les
enfants auront des probabilités d'avoir du succès.
23. Pensez-vous
que vous devriez être plus tolérant avec les problèmes de vos enfants puisque vous
avez les mêmes ou similaires?
Oui ----- Non
No. Il ne semble
pas surprenant que les enfants aient souvent les mêmes problèmes que leurs
parents. Si vous luttez contre des sujets sérieux comme la dépression ou le
mauvais caractère, vous devriez chercher des moyens de changer tant votre
propre comportement comme celui de votre fils.
24. Laissez-vous votre
enfant seul s’il ne veut pas parler de quelque chose qui l’irrite ou dérange?
Oui ----- Non
No. Il plaît à très
peu d'enfants parler de ce qui les perturbe, mais depuis la perspective de
l'intelligence émotive, vous devriez encourager vos enfants pour qu'ils parlent
de leurs sentiments. Parler des problèmes et utiliser des mots pour les
sentiments peut changer la forme dont le cerveau des enfants se développe, en formant
des liens entre la partie émotive et la partie pensante du cerveau.
25. Croyez-vous
que chaque problème a une solution?
Oui ----- Non
Oui. On peut apprendre
aux enfants, ainsi qu'aux adolescents et aux adultes, à chercher des solutions
au lieu de dilater les problèmes. Cette forme positive de voir le monde peut
améliorer la confiance en soi-même et les relations de votre fils.
Extrait du
livre "L’Intelligence Émotionnelle des Enfants" de Lawrence Shapiro
Qu’est-ce un enfant émotionnellement
intelligent ?
Chez les
enfants, être émotionnellement intelligent signifie savoir reconnaître ses
émotions et celles des autres, être capable de contrôler ses pulsions, savoir
se motiver soi même, savoir retarder les gratifications, et en général être
capables d’affronter avec réalisme et optimisme les hauts et les bas de la vie.
Les recherches
en psychologie montrent que les enfants élevés avec intelligence émotionnelle
jouissent de meilleure santé, ils ont des meilleures qualifications scolaires,
ils entretiennent des meilleures relations avec leurs pairs, ils ont moins de
problèmes de comportement, ils sont moins violents et ils ont plus de
sentiments positifs. De plus, ils sont capables de se consoler plus vite après
une déception et de se remettre plus facilement d’un découragement ou d’une
angoisse afin de retourner à des activités productives.
Comment apprendre à vos enfants à
être émotionnellement intelligent ?
Les enfants
apprennent principalement en observant et en imitant leurs parents. Pour avoir
des enfants émotionnellement intelligents les parents doivent être émotionnellement
intelligents et les guider à travers le monde des émotions.
* Les parents
émotionnellement intelligents acceptent les sentiments de leurs enfants de
manière inconditionnelle. Ils n’essaient pas de nier ces sentiments ni de les
ignorer. Ils ne diminuent pas leur importance ni ridiculisent l’enfant qui les
exprime.
* Les parents EI
sont conscients de leurs propres émotions et celles de leurs êtres chers, même
de celles considérées négatives comme la tristesse, la rage et la
peur.
* Les parents EI
n’ont pas peur de monter leurs émotions à leurs enfants. Par exemple, ils
peuvent pleurer devant eux quand ils sont tristes, ils peuvent s’énerver et
dire à leurs enfants ce qui les rend furieux.
* Les parents EI
comprennent les émotions et ont confiance en eux mêmes pour exprimer colère,
tristesse et peur d’une manière constructive. Ils se savent un exemple pour
leurs enfants puisque l’expression émotionnelle d’un parent peut donner une
information très précieuse à l’enfant sur comment gérer ses sentiments.
Par
exemple : un enfant qui voit ses parents entamer une dispute et ensuite
résoudre leurs différences amicalement, apprend une riche leçon sur la
résolution de conflits et sur la stabilité des relations amoureuses. Un enfant
qui voit ses parents extrêmement tristes, suite à la mort d’un être proche,
peut apprendre comment vivre et à surmonter la peine et le désespoir, d’autant
plus si les parents se soutiennent et se consolent l’un l’autre. L’enfant peut
alors apprendre que le fait de partager la tristesse mène à être plus unis.
* Les parents EI
ne tentent pas de protéger leurs enfants des situations fortement chargées en
émotions, ils savent que les enfants ont besoin de ces expériences pour
apprendre à gérer leurs émotions.
* Quand les
parents EI blessent leur enfant, ils n’ont pas honte de demander pardon et de
chercher à apprendre de l’incident en lui apprenant ainsi à gérer des émotions
gênantes comme la honte, la culpabilité et les remords.
* Les parents EI
ne surprotègent pas leur enfants, ils leur font fort confiance, sachant que l’estime
de soi de l’enfant grandit à chaque opportunité qu’il a de résoudre ses propres
problèmes par lui même.
* Les parents EI posent des limites et donnent à leurs enfants des
messages claires et consistants sur les comportements acceptables et sur ceux
qui ne le sont pas. Lorsqu’un enfant connaît les règles et comprend les
conséquences si elles ne sont pas respectées, il se sent plus responsable de
son comportement.
L’éducation émotionnelle fonctionne bien avec des types de discipline basés sur l’établissement de règles claires et de conséquences cohérentes lors de mauvais comportements.
Aidez votre
enfant à développer son intelligence émotionnelle
Les parents
peuvent encourager l'apprentissage émotionnel de leur enfant de deux
manières :
* Par
l'intermédiaire de l'éducation
* En donnant
l'exemple
Eduquer les sentiments
Il
est possible d'apprendre à un enfant à distinguer et à exprimer
ses sentiments. Quand un enfant tombe, il se met à pleurer. S'il
veut quelque chose et que vous ne cédez pas, il se met aussi à
pleurer. Plutôt que de l'obliger à se taire, de l'ignorer ou de le consoler,
vous pouvez établir un échange avec lui et lui faire comprendre que
pleurer parce qu'on s'est fait mal ou pleurer pour un caprice sont deux choses
différentes.
Les parents
doivent apprendre à leur enfant à comprendre les nuances que
possèdent les différents sentiments. Vous devez lui enseigner la
différence entre le sentiment de mécontentement parce que vous
ne lui avez pas acheté un jouet et la tristesse qu'il ressent
quand qu'il ne veut pas aller à la crèche ; la mélancolie quand il est
rejeté par les autres enfants de son âge et la souffrance quand quelque
chose de mal arrive à un être cher.
Maman et papa
doivent aider leur enfant à exprimer les émotions qu'il ressent, mais
ils doivent aussi être les premiers à extérioriser leurs
émotions correctement, car un parent qui adopte des
attitudes inappropriées, en criant sur son enfant par exemple, ne va pas
aider son enfant à reconnaître ses sentiments.
Enseigner la maîtrise de soi : apprenez à votre enfant à réagir de façon constructive
Les parents qui
réussissent à enseigner la maîtrise de soi à leurs enfants ont quelque chose en
commun: ils ont développé six habitudes saines qui leur permettent
d'aborder de front les émotions de leur enfant :
* Ils sont sensibles à l'état émotionnel de
leur enfant et engagent toujours la conversation avec lui s'il y a quelque
chose qui cloche.
* Ils encouragent leur enfant à révéler ses
émotions et profitent de cette opportunité pour lui enseigner la maîtrise de
soi et se rapprocher de lui.
* Ils font l'effort réfléchi de nommer les
émotions afin que leur enfant apprenne à identifier correctement ses propres
sentiments.
* Ils font preuve d'empathie lorsqu'ils sont
à l'écoute de leur enfant, et confortent fréquemment les sentiments de ce
dernier.
* Ils encouragent leur enfant à chercher
lui-même des solutions au problème.
* Ils établissent des normes
comportementales claires et apprennent à leur enfant à différencier les
comportements appropriés (lorsqu'il exprime ses émotions) des comportements
inacceptables.
L’intelligence émotionnelle
des enseignants et la réussite scolaire
L’éducation ne comporte pas que des
apprentissages intellectuels, culturels ou techniques. Mais aussi l’éducation
émotionnelle, et qui comporte une palette variée d’apprentissages liés à la
connaissance de soi, au développement de compétences personnelles,
relationnelles, sociales et de communication.
Il est désormais incontestable également que
tout apprentissage, et donc toute réussite scolaire, dépend essentiellement de
facteurs étroitement liés à l’émotionnel. La réussite scolaire repose sur une
combinaison d’attitudes, de schémas de croyances, d’états émotionnels et d’un
contexte favorables aux apprentissages – les derniers conditionnant considérablement les premiers. Il en résulte évidemment que tout enseignant,
pour être efficace, doit nécessairement être capable de gérer des aspects
relationnels et communicationnels de l’enseignement qui n’ont à priori rien à
voir avec la matière qu’il est chargé d’enseigner.
Comment les émotions conditionnent la performance
Dans cette
perspective, l’enseignant est invité à opérer toute une série de recadrages de
son action pédagogique. Il est désormais un médiateur/facilitateur dans un
processus d’apprentissage, plutôt qu’un modèle à suivre ou un fournisseur
d’information. Il pose des questions plus que n’offre des réponses, guidant la
découverte plutôt qu’évaluant l’assimilation. Il soutient, apprécie et
encourage plutôt que n’indique les erreurs ou manquements
* Il faudra savoir comment aider à identifier
les schémas négatifs et amener à faire le choix de les recadrer en affirmations
positives.
* Il faudra rendre à l’élève son pouvoir,
reconnaître ses choix et l’aider à clarifier ses intentions, à identifier, le
cas échéant, des objectifs et des choix plus satisfaisants.
* Sachant que l’environnement joue un rôle
important, l’enseignant devra savoir comment modifier certains aspects
environnementaux afin de permettre d’explorer des perspectives et des
expériences différentes.
* Il facilitera les processus de groupe et en
gèrera la dynamique de manière à obtenir un environnement positif et stimulant,
dans lequel chacun se sent entendu et reconnu.
* Il saura reconnaître, accueillir et gérer les
émotions, démontrant une maîtrise personnelle, une acceptation et une capacité
à refléter, renvoyant chacun à son propre vécu, à ses propres apprentissages,
en invitant à prendre responsabilité et à solutionner les éventuels conflits.
L’éveil de l’Intelligence Émotionnelle
C’est donc essentiel pour permettre à l'enfant et à l'élève de comprendre ce que sont les émotions afin de lui donner la chance de sortir de leurs emprises et d’en retirer le maximum pour leur bien-être. D’où l’importance d’apprendre, le plus tôt possible dans l'enfance, à les maîtriser et à les empêcher de naître.
Les objectifs
* Définir ce qu’est une émotion, ce qu’elle
apporte comme changement dans le corps et ses caractéristiques.
* Comprendre comment se fait l’apprentissage
d’une émotion
* Étudier les étapes que suit une émotion sa
vitesse de réaction, son fonctionnement, ses relations avec la pensée, le
système de croyances et de valeurs de l’individu.
* Découvrir l’importance du plaisir
* Apprendre à se fixer des objectifs et à les
réaliser
* Décrire comment une décision se prend
* Expliquer le rôle du langage non verbal
dans la communication
* Étudier les traits de personnalité
* Voir les bienfaits des enseignements de
l’intelligence émotionnelle
* Permettre d’accroître l’intelligence
émotionnelle en donnant des exercices pratiques et des techniques concrètes
* Apprendre à désamorcer une émotion, surtout
de ne pas la laisser naître
* Contrôler ses pensées
* Apprendre à se préparer à l’incontrôlable
et à l’imprévisible.
Dans un deuxième temps, l’éveil de l’intelligence émotionnelle amène l’élève à :
* Identifier ses propres émotions et celles
des autres
* Exprimer correctement ses émotions et
d’aider l’autre à exprimer les siennes
* Comprendre ses propres émotions et celles
des autres
* Gérer ses émotions et de s’adapter à celles
des autres
* Utiliser ses émotions et les habiletés
propres à l’intelligence émotionnelle pour: bien communiquer, prendre de bonnes
décisions. se motiver et motiver les autres et entretenir de bonnes relations
interpersonnelles.
La réussite de l’enfant dépend davantage de son quotient émotionnel que de son quotient intellectuel |
Les personnes les plus heureuses dans leur vie et dans leurs relations sociales ne sont pas les plus intelligentes mais bien celles qui sont «émotionnellement intelligentes», c'est-à-dire, celles qui reconnaissent et comprennent leurs sentiments ainsi que ceux des autres.
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