Cet édulcorant est l'un des plus utilisés
par l'industrie agroalimentaire. Il a été découvert en 1965 et mis sur le
marché pour la première fois aux Etats-Unis en 1974. En France, il a été
autorisé à partir de 1981.
L’aspartame est un édulcorant non
nutritif, une substance qui a une saveur sucrée très supérieure à celle du
saccharose (le sucre), de l’ordre de 200 fois, et qui permet de remplacer
celui-ci dans les aliments et les boissons, sans apporter de calories en
quantité appréciable.
L’aspartame est utilisé soit comme
édulcorant de table (sucrettes) ou comme ingrédient ajouté aux aliments et aux
boissons, sous différentes marques commerciales : AminoSweet, NutraSweet,
Equal, Spoonful, Equal-Measure.
Il lui a été attribué la référence E951
dans l’Union européenne et est utilisé dans environ 6000 produits alimentaires
dans plus de 90 pays dans le monde. Il est aussi employé dans de nombreuses
spécialités pharmaceutiques.
L’histoire de l’aspartame
L’aspartame a été découvert par tout
hasard par James Schaltter, un chimiste de la société pharmaceutique Searle qui réalisait des recherches sur les
remèdes anti-ulcère.
Autorisé en tant
qu’additif alimentaire en 1974 par la Food and Drug Administration (FDA), l’aspartame sera ensuite produit
par l’entreprise Searle sous le nom de Nutrasweet. Mais des doutes sont
vite émis sur l’objectivité des études réalisées par Searle, incitant la FDA à
mener une enquête qui conclura à une manipulation
des résultats de l’étude. En effet, les animaux sur lesquels la première
étude a été réalisée ont été autopsiés 1 an après la fin des tests, révélant
des tumeurs malignes qui n’avaient pas été mentionnées dans les résultats de
l’étude (ou mentionnées comme bénignes).
L’aspartame est malgré tout ensuite
autorisé en Angleterre puis dans le reste du monde y compris en France où les
autorités sanitaires s’appuient sur les études de Searle.
Depuis sa commercialisation, de nombreuses
études ont été réalisées sur l’aspartame. Parmi les 174 études réalisées, 74 on été financées par l’industrie de
l’aspartame et 100% d’entre elles assuraient la sécurité de cet édulcorant.
À l’inverse, sur les 91 études
indépendantes, 92% ont relevé un ou plusieurs problèmes liés à l’usage de
l’aspartame.
Controverse
Des controverses
ont émané laissant croire que le dossier est loin d’être neutre: publications scientifiques contradictoires,
anciens membres du comité chargés d’évaluer la nocivité de l’aspartame
embauchés chez Searle, campagnes de politiciens financés par la famille Searle,
etc. Tout laisse à penser que la légalisation de l’aspartame est basée sur
des conflits d’intérêts.
L’aspartame suscite une vive polémique
depuis son autorisation de mise sur le marché. Des laboratoires accusent la
Food and Drug Administration de s’être basée uniquement sur les études
scientifiquement critiquées menées par Searle.
De manière plus générale, c’est le lien
entre industrie et administrations sanitaires qui revient constamment au cœur
du débat, la plupart des études sur le sujet ayant été financées par les
industriels.
Quand J.W. Olney publie en 1996 un article
accusant l’aspartame d’être à l’origine de l’augmentation des tumeurs au cerveau
aux Etats-Unis, il remet en cause l’innocuité d’un produit alimentaire
quotidiennement utilisé.
Suite à ce débat, les autorités sanitaires
de nombreux pays ont procédé à de nouvelles études publiques et en ont informé
les consommateurs. Ainsi, l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA)
a lancé une réévaluation complète des risques sanitaires liés à l’aspartame le
8 janvier 2013.
Le résultat de cette nouvelle étude,
publié en décembre 2013, permet à l’EFSA de conclure que “L’aspartame et ses
produits de dégradation sont sûrs pour la consommation humaine aux niveaux
actuels d’exposition“.
Si la réévaluation récente et voulue
exhaustive des risques sanitaires liés à l’aspartame menée par l’EFSA conclut
qu’il n’existe pas de dangers aux doses d’expositions habituelles, cependant,
comme pour de nombreux composés il existe un risque à hautes doses.
Composition de l’aspartame
L’aspartame est
une combinaison de trois produits chimiques: l’acide aspartique (40%), la
phénylalanine (40%) et le méthanol (10%).
Acide aspartique
C’est un acide aminé qui détruit les
cellules neurologiques du cerveau et provoque des pertes de mémoire et des maladies neurologiques (sclérose en
plaques, maladie d’Alzheimer, maladie de Parkinson, etc.).
Phénylalanine
Lorsque le taux de sérotonine est
perturbé, cela provoque des troubles
émotionnels tels que : dépression, schizophrénie, attaques épileptiques – ce qui expliquerait pourquoi la consommation d’aspartame entraînerait des
pertes de mémoire, voire même une destruction des neurones comme on l’observe
dans la maladie d’Alzheimer.
Méthanol
Aussi appelé “alcool de bois“, est connu
pour être un poison mortel.
Déclaré toxique par les
autorités sanitaires, il peut provoquer la mort même par inhalation en raison de ses propriétés qui ont
tendance à ralentir le fonctionnement du système nerveux central (de la même
façon que l’éthanol). Il peut provoquer des problèmes de vue ou d’autres symptômes, tels que des maux de tête,
des trous de mémoire, des engourdissements, problèmes gastro-intestinaux,
vertiges, etc.
Les dangers de l’aspartame
Selon les études réalisées jusqu’à
présent, la consommation d’aspartame entraîne des effets secondaires allant du simple mal de tête à des tumeurs au cerveau.
Selon la FDA, plus de 75% des signalements effectués par des consommateurs ayant été
victimes de réactions indésirables liés à des additifs alimentaires ont été
provoquées par de l’aspartame.
La liste des effets secondaires liés à la consommation d'aspartame est très longue.
Il y a 92 effets secondaires
officiellement reconnus depuis 1995 par la FDA aux Etats-Unis.
Quelques-uns des 92 effets secondaires.
Maux de tête, migraines,
étourdissements, crises d’apoplexie, nausées, engourdissements, spasmes
musculaires, gains de poids, irritations cutanées, dépression, fatigue,
irritabilité, tachycardie, insomnies, problèmes visuels, perte d’ouïe,
palpitations cardiaques, difficultés respiratoires, crises d’anxiété,
difficultés d’élocution, perte du goût, goût de fer, vertige, perte de mémoire
et douleurs articulaires.
Mais aussi troubles de la personnalité comme : soudaines crises
d'agressivité parfois avec violences physiques, paranoïa, agoraphobie, phobies,
paniques, sensations de "déjà vu", irritabilité, crises de démence,
altération du caractère, difficulté de concentration, confusion, hyperactivité.
De plus, l'aspartame provoque des
symptômes semblables aux maladies suivantes ou les aggrave : fibromyalgie,
arthrite, sclérose en plaques, maladie de Parkinson, lupus, diabète et
complications diabétiques, épilepsie, maladie d'Alzheimer, lymphome,
malformations congénitales, syndrome de fatigue chronique.
Les effets de l’aspartame sur le cerveau
Selon les recherches menées sur le sujet,
l’aspartame attaquerait le système nerveux et favoriserait le développement de
cellules cancérigènes. Il crée également des conditions favorables pour
le développement de maladies telles que la sclérose en plaques, la dépression,
le diabète, l’arthrite, l’épilepsie, la maladie d’Alzheimer, la maladie de
Parkinson.
Alors que la
plupart des produits nocifs ont des effets immédiats, l’aspartame s’accumule
lentement dans le corps pour ensuite perturber le cerveau et le système
hormonal.
L'aspartame fait partie des excitotoxines.
Ces excitotoxines sont neurotoxiques, c'est-à-dire qu'elles ont capacité de
détruire rapidement les neurones du cerveau en les excitant jusqu'à ce qu'ils
explosent.
L'aspartame se décompose dans les liquides
chauds en méthanol qui se décompose lui-même en formaldéhyde, en acide formique
et en dikétopipérazine, trois produits vecteurs des tumeurs cérébrales.
L'aspartame agit comme neurotransmetteur
dans le cerveau en facilitant la transmission de l'information entre les
neurones. Trop d'aspartame dans le cerveau détruit certains neurones en
autorisant l'invasion excessive de calcium dans les cellules. Cette invasion
déclenche des taux excessifs de radicaux libres qui tuent les cellules.
L'acide aspartique – pris sous sa forme
libre (non relié aux protéines) – élève d'une façon significative le niveau de
plasma sanguin en aspartame. L'excès d'aspartame dans le plasma sanguin peu
après son ingestion, provoque une élévation du niveau de ces neurotransmetteurs
dans certaines zones du cerveau.
Une étude de
l’Université du Dakota du Nord, publiée dans Research in Nursing & Health en juin 2014, a testé les limites “saines“
de consommation d’aspartame consommée sur une courte période de temps.
Les chercheurs ont découvert qu’en
ingérant ne serait-ce que la moitié de la consommation journalière saine selon
les standards de la FDA, l’aspartame causait des changements neuro-comportementaux
alarmants, allant de la déficience cognitive à la dépression, en passant par
une irritabilité prononcée.
L’étude a été conduite en recrutant 28
étudiants universitaires sains pour 4 semaines de test. Les participants ont
reçu 3 repas par jour et 2 en-cas pendant 8 jours. Les repas étaient prévus
pour contenir soit un taux élevé d’aspartame (25 mg/kg par personne et par
jour), soit un taux réduit d’aspartame (10 mg/kg par personne et par
jour).
Après les 8 premiers jours, les
participants ont débuté un régime neutre de 2 semaines, et ont ensuite inversé
leurs régimes d’aspartame avec l’autre groupe. Les nourritures contenant de l’aspartame étaient des yaourts, des crèmes
glacées, des gelées et sirops, des gélatines, des boissons et des desserts.
L’aspartame provoque une déficience cognitive
Les chercheurs ont conclu que les
capacités d’orientation spatiale étaient réduites de manière significative chez
les participants ayant suivi un régime à haute teneur en aspartame par rapport
aux participants ayant consommé moins d’aspartame. Ceci confirme les résultats
d’une étude antérieure sur 90 étudiants universitaires qui avait mis en
évidence que les consommateurs d’aspartame rapportaient des troubles de la
mémoire plus sévères que les étudiants qui ne consommaient pas ce produit
chimique.
L’aspartame provoque la dépression et une humeur irritable
Dans l’étude aucun étudiant n’a rapporté
de signes de dépression après avoir consommé des mets à faible teneur en
aspartame. Cependant, l’autre groupe, qui consommait des repas à haute teneur
en aspartame, a démontré des signes clairs de dépression. Les participants de
ce groupe ont par ailleurs démontré une certaine irritabilité.
Les chercheurs ont estimé que ces
résultats corroboraient les conclusions d’une étude antérieure, en double
aveugle, randomisée et croisée, qui avait démontré que la dépression était liée
à l’aspartame. Cette étude concernait 40 participants souffrant de dépression
et 40 participants ne souffrant pas de dépression, et ces derniers ont reçu des
doses même plus élevées d’aspartame dans leur régime (30 mg/Kg par personne et
par jour) ou du sucre de pâtisserie. De manière assez surprenante, l’étude a dû
être arrêtée plus tôt que prévu car les patients souffrant de dépression ont
rapporté plusieurs réactions sévères à l’aspartame.
Ces chercheurs ont remarqué que c’est en
fait la composition chimique de l’aspartame qui est en partie responsable de
ses effets sur le cerveau. L’aspartame est métabolisée et génère de l’acide
aspartique – connu comme étant un neurotransmetteur excitant –, de la phénylalanine et du méthanol. Le méthanol se sépare, une fois dans le corps, en
formaldéhyde.
D’autres chercheurs ont découvert un lien
entre l’augmentation substantielle de phénylalanine et d’acide aspartique, et
la réduction de la production de dopamine et de sérotonine à la suite de
l’ingestion d’aspartame.
Ces chercheurs expliquent qu’il y a
relativement peu d’études cliniques jusqu’à présent qui mesurent les effets
neuro-comportementaux à court terme de la consommation d’aspartame. Il est
nécessaire d’effectuer davantage de recherches, surtout sur les effets à long
terme de l’utilisation quotidienne d’aspartame.
Produits contenant de l’aspartame
Petits-déjeuners instantanés
Rafraîchisseurs d'haleine
Céréales
Gommes à mâcher sans sucre
Mélanges au cacao
Boissons au café
Desserts réfrigérés
Desserts gélatineux
Boissons au lait
Boissons non alcoolisées
Sodas light
Laxatifs
Multi-vitamines pour adultes et pour
enfants
Médicaments et suppléments nutritifs
Édulcorants de table
Mousses et crèmes décoratives
Vinaigrettes
pour salade
Glaçages
Yaourts
Certaines confitures
Comment éviter l’aspartame ?
De nos jours, l’aspartame se trouve dans
tellement de produits communs qu’il est de plus en plus difficile de l’éviter
complètement. Il faut lire méticuleusement les emballages sur tous les produits
alimentaires emballés. On doit éviter ces petits condiments emballés dans les
restaurants.
Essayer plutôt la Stévia. C’est un
édulcorant tout à fait naturel, extrait directement des feuilles d’une plante
originaire d’Amérique du Sud. On la connaît aussi comme “sweetleaf“ ou sucre
vert.
Le miel et le xylitol sont d’autres bonnes
alternatives naturelles.
Ne sachant pas à quoi s'en tenir concernant l'aspartame, le meilleur conseil pouvant être donné serait sans en stopper la consommation, tout du moins de la limiter afin d'appliquer le principe de précaution. La réaction suite à la consommation d'aspartame peut différer d'une personne à l'autre et si l'aspartame provoque chez un consommateur une réaction d'intolérance quelle qu'elle soit, il lui est conseillé d'éviter cette substance dans l'avenir.
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