L'autisme est un trouble neurodéveloppemental. Le développement du cerveau se fait de manière anormale pendant la petite enfance. Les causes sont multifactorielles ; on pense aujourd'hui qu'il existe une forte prédisposition génétique, puis que des facteurs environnementaux déclenchent le trouble de manière plus ou moins forte. Les soupçons se portent plutôt sur des facteurs comme la pollution ou des accidents pendant la grossesse ou l'accouchement.
Des facteurs environnementaux pendant la grossesse
Selon une étude réalisée par des scientifiques de l'Université Stanford
et de l'Université de Californie à San Francisco, publiée dans la revue Archives
of General Psychiatry en juillet 2011, les facteurs environnementaux
pourraient jouer un rôle au moins aussi important que les gènes dans le
développement de l'autisme.
Dans les années 1970, des études avaient montré que si un jumeau était
atteint d'autisme, les probabilités que l'autre soit aussi atteint étaient de
80% pour les jumeaux identiques – qui partagent le même bagage génétique – et
de 10% pour les jumeaux fraternels – non identiques –.
Dans les années 1990, la définition du trouble s'est élargie pour
inclure d'autres troubles du spectre autistique tels que le syndrome d'Asperger.
Deux récentes études ont montré que quand un jumeau fraternel était atteint
d'un de ces troubles, la probabilité que l'autre soit atteint était de 31%.
La présente étude mené avec 192 paires de jumeaux identiques et non-identiques
dans lesquelles au moins un des jumeaux était atteint d'autisme, montre pour
les garçons ayant une forme de trouble autistique, des taux de concordance de
77% pour les jumeaux identiques et de 31% pour les jumeaux fraternels. Des
résultats en ligne avec les études précédentes.
Les chercheurs ont ensuite analysé ces données au moyen de modèles
utilisant des méthodes statistiques pour tenir compte de la contribution des
facteurs génétiques et environnementaux partagés par les deux jumeaux et d'autres
influences environnementales qui n'étaient pas partagées. Ils ont calculé que
38% du risque d'autisme serait attribuable aux gènes et 58% à l'environnement
que les jumeaux partagent.
Le taux de co-occurrence d'autisme chez des frères et sœurs qui ne sont
pas jumeaux est beaucoup plus bas que chez les jumeaux, ce qui suggère que les
conditions que les jumeaux partagent dans l'utérus, plutôt que celles
auxquelles ils sont exposés après la naissance contribuent au développement de
l'autisme.
La pollution de l'air avec des particules accroîtrait le risque d'autisme
Selon une étude de l’Ecole de Santé Publique de l’Université de Harvard
publiée en juin 2013 dans la revue Environmental Health Perspectives, l'exposition
à des niveaux élevés de pollution atmosphérique durant la grossesse
augmenterait sensiblement le risque d'autisme chez le nouveau-né.
Selon ces travaux, les femmes habitant dans des zones fortement
polluées pendant leur grossesse seraient jusqu'à deux fois plus susceptibles
d'avoir un enfant atteint d'autisme que les femmes habitant dans des zones
faiblement polluées.
Les chercheurs ont analysé les données fournies par la Nurses'
Health Study II, une vaste enquête épidémiologique entamée en 1989
avec le soutien de l’Institut National de la Santé des Etats-Unis. Ils ont pu
constituer un échantillon constitué de 325 femmes ayant eu un enfant autiste,
et de 22.101 cas dits ‘contrôle’, c’est-à-dire concernant des femmes ayant eu
un enfant sans trouble autistique.
Puis les médecins ont recoupé ces données avec les niveaux de pollution
de l’air relevés au lieu et à la date de la grossesse de ces femmes, plus des
informations obtenues de mesures effectuées par l’Agence de Protection de
l’Environnement des Etats-Unis au cours
des périodes concernées.
Grâce à ce travail, les auteurs de l’étude ont pu évaluer avec
précision le degré d’exposition aux polluants atmosphériques de chacune de ces
femmes au cours de leur grossesse. Ils ont réparti les lieux dans lesquels les
femmes résidaient durant leur grossesse en cinq tranches géographiques (appelées
quintiles), des lieux les moins pollués aux plus pollués.
Une fois ces manipulations effectuées, ces données ont été corrigées en
intégrant d’autres facteurs comme le revenu, la catégorie socio-professionnelle
ou encore l’exposition à la fumée de cigarette, afin d’éliminer tout risque de
biais statistique.
Les chercheurs ont découvert que les femmes ayant vécu leur grossesse
dans des lieux correspondant à la tranche géographique la plus polluée en
mercure atmosphérique et en particules de diesel étaient deux fois plus
susceptibles d’avoir un enfant atteint d’autisme que les femmes qui résidaient,
durant leur grossesse, dans la tranche géographique la moins polluée.
Et lorsqu’on ne prend pas seulement en compte le mercure et le diesel,
mais la moyenne de tous les polluants atmosphériques pris en compte par l’étude
comme le plomb, le manganèse ou le chlorure de méthylène, le résultat révèle
que les femmes ayant résidé durant leur grossesse dans les 20% de lieux
présentant les plus hauts niveaux de ces polluants avaient un risque accru de
50% de voir leur un enfant souffrir d’autisme par rapport aux femmes ayant vécu
leur grossesse dans la tranche géographique des lieux les moins pollués.
Antidépresseurs et grossesse : risque élevé d’autisme chez l’enfant
Une étude réalisée par des chercheurs du Centre de Recherche du Centre
Hospitalier Universitaire (CHU) Sainte-Justine, affilié à l'Université de
Montréal, publiée dans le Journal of the
American Medical Association (JAMA) en décembre 2015, établit un lien entre la prise
d’antidépresseurs chez la femme enceinte et le risque considérablement accru
d’autisme pour l’enfant. Les femmes enceintes qui suivent un traitement contre
la dépression verraient leur risque de donner naissance à un enfant autiste
s’accroître de 87%.
Les chercheurs ont analysé les données médicales concernant plus de
145.000 grossesses survenues dans la province de Québec entre 1998 et 2009. De
même, les enfants ont été suivis depuis leur conception jusqu’à l’âge de dix
ans.
La prise d’antidépresseurs par les mères enceintes a été relevée en
même temps qu’était observé un ensemble de facteurs susceptibles de jouer un
rôle dans la survenue de l’autisme. Ainsi, l’âge de la mère et la dépression
peuvent être liés à l’apparition de l’autisme tout comme des facteurs socioéconomiques
tels que la pauvreté.
Les chercheurs ont pris en considération la prescription d’antidépresseurs
aux femmes enceintes pendant le deuxième ou troisième trimestre de la
grossesse. Ce sont les mois pendant lesquels le développement du cerveau du
bébé franchit une étape cruciale.
L’examen des dossiers maternels et le suivi de la cohorte d’enfants ont
permis de repérer 1.054 enfants chez qui une forme d’autisme avait été
diagnostiquée à l’âge de 4,5 ans en moyenne. Les garçons étaient plus souvent
touchés (4 garçons pour 1 fille). En contrôlant les dossiers médicaux de leurs
mères, les chercheurs ont pu établir des corrélations entre prise d’antidépresseurs
et autisme.
Parmi les médicaments prescrits contre la dépression, ce sont avant
tout ceux qui agissent sur la sérotonine – ISRS inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine – qui sont
mis en cause. Leur prise au cours des deux derniers trimestres de la grossesse
double quasiment le risque d’autisme chez l’enfant.
L’étude canadienne vient donner une autre dimension aux soupçons émis
par la revue médicale indépendante Prescrire qui déjà en 2011 alertait sur les
risques encourus pour les bébés des mamans sous traitement avec un doublement
des cas d’autisme.
D’un autre côté, il est avéré que l’incidence de l’autisme chez les enfants a augmenté,
passant de 4 pour 10.000 enfants touchés en 1966 à 100 pour 10.000 aujourd’hui.
Sur le plan biologique il est
plausible que les antidépresseurs engendrent l’autisme s’ils sont utilisés
pendant la période de développement du cerveau du fœtus puisque la sérotonine
entre en jeu dans de nombreux processus développementaux prénataux et
postnataux, y compris la division cellulaire.
Exposition à la pollution émise par les voitures
Selon une étude américaine publiée en novembre 2012 dans la revue
scientifique Archives of General
Psychiatry, fœtus et nouveau-nés sujets à des taux de pollution élevés
présenteraient deux à trois fois plus de risques de devenir autistes.
Si 90% des autismes sont imputables à des facteurs génétiques, cette
étude vient confirmer que certains facteurs de l'autisme sont environnementaux.
La pollution émise par les voitures n'est pas l'unique cause de l'autisme, mais
constitue très certainement un facteur de risque supplémentaire.
Pour établir cette possible corrélation, les chercheurs ont fait appel
à cinq cent enfants âgés de entre 2 et 5 ans. Parmi eux, 279 étaient atteints
de troubles autistiques. Les autres servaient de groupe témoin.
Les chercheurs ont ensuite récolté les données concernant la qualité de
l'air des lieux où ces enfants avaient été portés par leur mère, et où ils ont
grandi pendant leur première année de vie.
Ils ont ainsi pu se rendre compte que les fœtus qui avaient été portés
par leur mère dans un environnement où l'air était particulièrement pollué
présentaient deux fois plus de risque de devenir autiste que ceux qui avaient
grandi dans un environnement plus sain.
Concernant les nouveau-nés, le constat était encore plus grave. Ceux
qui avaient passé leur première année de vie dans un environnement à forte
pollution atmosphérique présentaient trois fois plus de risque de développer
une forme d'autisme.
Une étude publiée en 2010, intitulée “Proximity to point sources of
environmental mercury release as a predictor of autism prevalence“, suggérait l’existence d’une
corrélation entre la concentration atmosphérique de métaux tels que le cadmium,
le mercure ou le manganèse et l’autisme.
Une autre étude, publiée en 2011 sous le titre "Residential proximity to
freeways and autism in the CHARGE study", avait pointé
l’existence d’une relation entre l’autisme et la concentration atmosphérique en
particules diesel.
Les causes de l’autisme seraient autant génétiques que environnementales
Selon une étude conduite au Karolinska Institut à Stockholm, publiée
dans la revue Journal of the American Medical Association (JAMA) en mai 2014, l'hérédité pèse environ
50% dans les causes de l'autisme. Beaucoup moins que des estimations
précédentes qui attribuaient la part de 80% à 90% au facteur génétique.
Les autres facteurs, non analysés par l'étude, pourraient inclure le
statut socio-économique du foyer, des complications à la naissance, des
infections maternelles et les médicaments pris avant et pendant la grossesse.
Pour obtenir ces résultats les chercheurs ont analysé les données de
plus deux millions de personnes en Suède entre 1982 et 2006, la plus grande
étude accomplie jusqu'ici sur les origines génétiques de l'autisme, qui touche
environ une personne sur 100 personnes dans le monde.
Toxines environnementales liées à une augmentation de l'autisme
Les troubles du cerveau sont le résultat d'une exposition excessive à
des toxines provenant de sources multiples, y compris la mère, tandis que
l’enfant est in utero.
Une étude réalisée par l’Environmental Working Group (EWG) en 2005 a constaté que des échantillons de sang de nouveau-nés
contenaient une moyenne de 287 toxines.
Parmi celles-ci, 180 sont connues pour causer le cancer chez les
humains ou les animaux; 217 sont toxiques pour le cerveau et le système nerveux;
et 208 pour causer des malformations congénitales ou développement anormal chez
les animaux.
Les malformations génitales et l'autisme résultent d'une surexposition à des toxines
Dans une étude de l'Université de Chicago, publiée dans la revue PLOS Computational Biology en mars
2014, des chercheurs ont révélé que l’autisme et la déficience intellectuelle
sont liés à l’exposition à des facteurs environnementaux nuisibles au cours du
développement congénital.
Les chercheurs ont constaté que pour chaque augmentation de 1 pour cent
de la fréquence des malformations congénitales a augmenté de 283 pour cent du
taux d'autisme, tandis que des déficiences intellectuelles ont augmenté de 94
pour cent pour chaque augmentation de 1 pour cent.
Selon les chercheurs, des malformations génitales comme le micropénis, la
cryptorchidie et l'hypospadias (lorsque l'urètre se trouve sur la face
inférieure du pénis) sont des signes d'exposition à des toxines nocives. Et la
corrélation entre la malformation génitale et l'autisme dans le même temps
soutient l'idée que l'autisme est le résultat d'une exposition excessive des
parents aux toxines environnementales.
Le déclenchement ou la stimulation de l’accouchement n’augmente pas le risque d’autisme
Une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de l'Utah, présentée
en février 2005 à la Réunion annuelle de la Society for Maternal-Fetal Medicine
en San Diego, montre que le déclenchement artificiel du travail, en particulier
en cas de dépassement du terme et sa stimulation ne sont aucunement associés
avec l'augmentation du risque d’autisme pour l’enfant à naître.
Si de précédentes études avaient suggéré un lien entre l'induction ou
la stimulation du travail et les TSA, cette collaboration entre obstétriciens,
gynécologues et psychiatres constate que le déclenchement ou la stimulation du
travail n’aboutit pas à ce risque accru chez l’enfant.
L'étude a évalué l'association sur plus de 150.000 naissances de 1998 à
2006 et ont analysé les données d’accouchement chez 2.547 enfants atteints de
TSA et 166.283 enfants sans TSA.
Les enfants exposés au déclenchement de l’accouchement ne présentent
pas un risque accru de TSA et même après ajustement pour les facteurs importants
comme le statut socioéconomique, la santé maternelle, les événements liés à la
grossesse, les pathologies maternelles, le sexe et l'année de naissance de
l’enfant.
Alors que l’induction et la stimulation du travail restent un recours
important pour, dans certaines situations, réduire les risques pour la mère et
le bébé, cette étude permet de rassurer, sur ce risque précis d’autisme, les
patientes comme les médecins.
Des substances chimiques responsables des dommages cérébraux
Des chercheurs de l’École de Santé publique de Harvard et du Children's
Environmental Health Center à l’université du mont Sinaï ont appelé les
scientifiques, dans un éditorial publié dans la revue Environmental Health
Perspectives en mars 2014, à focaliser davantage leur attention sur les
polluants responsables de tous ces troubles de l’apprentissage. Ils ont établi
la liste de dix substances chimiques connues pour altérer le développement
cérébral et provoquer des dommages cérébraux.
* Plomb : essence,
peinture, jouets, piles, tubes, poterie, matériaux de couverture et les
cosmétiques.
* Méthylmercure : mercure organique (se trouve
principalement dans les poissons.
* Polychlorobiphényles (PCB) : poissons, surtout les poissons d'élevage.
* Arsenic : un contaminant commun dans le fluorure ajouté à l'approvisionnement en
eau. On le trouve également dans la conservation du bois et des pesticides.
* Toluène : diluant de peinture, vernis à ongles et le tannage du cuir.
* Manganèse : dans l'eau potable et formule de soja pour nourrissons.
* Fluorure : l'eau du robinet fluorée, produits dentaires, certains antibiotiques
et des médicaments, le thé, les aliments transformés et les boissons.
* Chlorpyrifos : un insecticide organophosphoré utilisé dans les contenants ravageur
d'appât.
* Dichlorodiphényltrichloroéthane (DDT) : un pesticide interdit en 1972 qui
persiste encore dans l'environnement, y compris dans la chaîne alimentaire.
* Tétrachloroéthylène (PERC) : tissus de nettoyage à sec et les opérations
de dégraissage des métaux.
* Éthers diphényliques polybromés (PBDE) : produits chimiques ignifuges trouvés
en tapisserie d'ameublement, matelas, vêtements, boîtiers, télévision et
ordinateur.
Les métaux lourds (tel le mercure, le plomb, le cadmium) sont dangereux
pour le cerveau, surtout lors de son développement. Dans certains anciens
vaccins, on utilisait un composé de mercure comme conservateur (le thimérosal).
Bien qu'il s'agisse d'infimes quantités, ce composé pouvait s'accumuler après
plusieurs vaccinations. Le corps ne se défait que difficilement du mercure.
Pour contrôler la pandémie de neurotoxicité dans le développement cérébral, les
auteurs proposent des stratégies globales de prévention. Les substances
chimiques qui n'ont pas été testées ne devraient pas être encouragées comme
sans danger pour le développement du cerveau. Les substances chimiques déjà
utilisées, ainsi que les nouvelles doivent être vérifiées sur leur neurotoxicité.
Pour coordonner ces efforts et accélérer la transformation de la science en
prévention, les auteurs proposent la formation d'un nouveau centre d'échange international.
Autres facteurs environnementaux qui contribuent probablement à l'autisme
Gut dysbiose
En particulier en combinaison avec les
vaccins et leurs additifs comme le mercure (thimérosal),
l'aluminium et d'autres, qui sont connus pour endommager les mitochondries – les
centrales électriques dans les cellules du cerveau qui produisent de l'énergie –.
Le système gastro-intestinal est souvent désigné comme le “deuxième cerveau“,
contenant environ 100 millions de neurones, plus que dans la moelle épinière ou
le système nerveux périphérique.
Les recherches menées par le Dr Natasha Campbell-McBride montre que les
enfants nés avec la flore intestinale gravement endommagée ont un risque
significativement accru de dommages par le vaccin, ce qui peut aider à
expliquer pourquoi certains enfants développent des symptômes de l'autisme
après avoir reçu une ou plusieurs vaccinations de l'enfance tandis que d'autres
ne le font pas.
La maladie aurait ainsi une cause organique nichée dans le microbiote,
ces milliards et milliards de bactéries qui peuplent les intestins. Des infections
bactériennes pourraient y produire des neurotoxines capables de gagner le
cerveau, d'y causer des dommages neurologiques, contribuant à l'émergence de
l'autisme chez l'enfant.
Carence en vitamine D
Le lien entre la carence en vitamine D chez les femmes enceintes et une
augmentation proportionnelle de l'autisme a été soulignée par le Dr John
Cannell. Les récepteurs de la vitamine D apparaissent dans une grande variété du
tissu cérébral précoce dans le développement fœtal, et les récepteurs activés
de vitamine D augmentent la croissance des nerfs dans le cerveau. La carence en
vitamine D pendant la grossesse est un facteur majeur contribuant à l'autisme,
surtout quand on considère que la vitamine D contribue également à la
détoxification du mercure. Sans une quantité suffisante de vitamine D, des agressions
toxiques – indépendamment de la source – seraient encore majeures.
Le rayonnement électromagnétique (EMR)
À partir de téléphones cellulaires, tours cellulaires, appareils Wi-Fi,
qui peuvent piéger les métaux lourds à l'intérieur des cellules nerveuses,
d'accélérer la toxicité des métaux lourds, et d'entraver le processus de
désintoxication naturelle.
Toxines microbiennes
Comme les moisissures. Les enfants autistes ne sont pas seulement affectés par les voies de
détoxication et la toxicité des métaux lourds, mais, selon le Dr Klinghardt,
leurs corps sont aussi fréquemment affectés par des micro-organismes toxiques.
Comment limiter l’exposition aux substances chimiques
La plupart des gens sont exposés à trop de produits chimiques toxiques.
Les résultats sont évidents, étant donné que des troubles cérébraux à la fois sur
les très jeunes et sur les personnes âgées sont en augmentation ; pour ne
pas mentionner que les gens de tous âges sont de plus en plus ravagés par les
maladies chroniques de toutes sortes. Si l’on souhaite protéger la santé, on doit
tout simplement devenir plus vigilants sur les produits chimiques avec lesquels
on entre en contact tous les jours, et cela inclut certainement les aliments
que l’on consume.
Les aliments entiers bio-dynamiques sont la clé du succès et lorsqu’on
mange bien, le système de détoxication naturelle du corps est optimisé, ce qui
peut aider à éliminer les toxines que le corps rencontre d'autres sources.
Voici une douzaine de recommandations qui aideront à limiter
l'exposition aux substances toxiques. Cela deviendra encore plus important si la
femme est enceinte ou prévoit une grossesse, puisque la charge toxique sera transférée au bébé.
1. Autant
que possible, acheter et manger des produits biologiques pour réduire l’exposition
aux produits chimiques agricoles. Manger la plupart des aliments frais et crus,
éviter des aliments transformés et préemballés de toutes sortes. De cette
façon, on évitera automatiquement les additifs alimentaires artificiels, y
compris les édulcorants artificiels dangereux, les colorants alimentaires et le
glutamate mono-sodique.
2. Plutôt
que de manger du poisson d'élevage, souvent fortement contaminé par les BPC et
le mercure, prendre l’huile de krill de haute qualité purifiée, ou manger du
poisson sauvage testé en laboratoire pour déterminer sa pureté.
3. Rangez
la nourriture et les boissons dans des récipients en verre plutôt qu'en
plastique, et éviter d'utiliser des sachets en plastique et des aliments en
conserve (qui sont souvent doublés d'un matériau contenant du BPA).
4. Demander
à tester l’eau du robinet et, si des contaminants sont trouvés, installer un
filtre à eau approprié sur tous les robinets (même ceux de la douche ou baignoire).
5. Utiliser des produits de nettoyage naturels dans la maison.
6. Passer
à des marques de produits de toilette naturels tels que le shampooing, le
dentifrice, les déodorants et les cosmétiques. L'Environmental Working Group a une grande base de données pour aider
à trouver des produits de soins personnels qui sont exempts de phtalates et
autres produits chimiques potentiellement dangereux.
7. Évitez
d'utiliser des assainisseurs d'air artificiels, assouplissants, ou autres
parfums de synthèse.
8. Remplacer
les casseroles et poêles antiadhésives par des ustensiles de cuisine en
céramique ou en verre.
9. Lors
de la rénovation de la maison, chercher des alternatives écologiques “libres de
toxines“ au lieu de la peinture régulière et des revêtements de sol en vinyle.
10. Remplacer
le rideau de douche en vinyle par un en tissu, ou installer une porte de douche
en verre. La plupart des tous les plastiques souples, comme les rideaux de
douche, contiennent des plastifiants dangereux comme les phtalates.
11.
Limiter la consommation de médicaments (sur ordonnance et en vente libre)
autant que possible. Les drogues sont aussi des produits chimiques et ils
laissent des résidus qui s’accumulent dans le corps au fil du temps.
12. Éviter
de pulvériser des pesticides dans la maison ou des répulsifs contre les
insectes contenant du DEET sur le corps. Il existe des alternatives sûres,
efficaces et naturelles à utiliser.
Pollution, insecticides, métaux lourds, tabac... Autant d'éléments qui font partie intégrante de notre quotidien et peuvent déclencher l'autisme chez les enfants. Certes, un gène les y prédispose. Mais des expériences ont démontré que l'exposition durant plusieurs générations à ces agents a été la source d'une importante augmentation des cas.
Voir aussi…
L'exposition aux polluants atmosphériques a un impact sur le cerveau humain
Polluants organiques persistants (POP)
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Fer et autisme
Trouble de l'intégration sensorielle chez l'enfant autiste
Des nouvelles preuves signalent que l'autisme commence pendant la grossesse
Importance du diagnostic précoce de l'autisme
Circuit neuronal entre les neurones sociaux et les neurones d'auto-toilettage lié au comportement autistique
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