Parmi les aliments industrialisés, l'additif par excellence est le sirop
de maïs à haute teneur en fructose.
Pour l'industrie des aliments c'est de l’or pur.
Pour l'industrie des aliments c'est de l’or pur.
Un des sucres largement utilisés est le sirop de maïs à haute teneur en
fructose ou sirop de glucose. Son utilisation est très répandue étant donné son
faible coût et ne crée pas de sentiment de satiété, ce qui permet d’en
consommer sans jamais avoir la nausée comme c’est le cas avec le sucre brut
comme le miel ou le sirop d’érable. En France, il est présent sur l'étiquetage
des ingrédients parfois comme isoglucose.
Le sirop de maïs a des effets pervers sur la santé. Le sucre constitue
aussi un important facteur de croissance pour les cellules cancéreuses en plus
d’être associé au déclin cognitif.
On le fabrique en décomposant le maïs en molécules de glucose. La
moitié des molécules de glucose sont transformées chimiquement en fructose. En
ajoutant des enzymes génétiquement modifiées à ce sirop, on transforme le
glucose en fructose. Le sirop qui en résulte – après conversion enzymatique – contient environ 90 % de fructose.
Son pouvoir sucrant est identique à celui du saccharose mais plus élevé.
Le procédé de fabrication du sirop de maïs à teneur élevée en fructose
a été mis au point en 1957 par Richard O. Marshall et Earl R. Kooi. Au début
des années 1970, des chercheurs japonais ont trouvé comment convertir la fécule
de maïs en une matière visqueuse et sucrée à forte teneur en fructose appelée
"sirop de maïs". Le SMRF fut rapidement utilisé dans de nombreuses formulations
de produits alimentaires, notamment les boissons de type soda, aux États-Unis
dans la période 1975–1985.
C'est un ingrédient très utilisé par l'industrie alimentaire car moins
cher et plus sucré que les sucres de canne ou de betterave traditionnels. De
plus, contrairement aux autres édulcorants traditionnels, le sirop de maïs
présente une texture liquide lui permettant d'être facilement mélangé aux boissons.
Le sirop de maïs permet aussi d'éviter les brûlures de congélation, expliquant
ainsi qu'il soit fréquemment intégré aux aliments congelés. Il est utilisé en
boulangerie pour obtenir une mie molle et une croûte dorée.
Il fait tout ce que peut faire le sucre raffiné: conserver la
confiture, épaissir la crème glacée, nourrir les levures qui font gonfler les
pâtes.
Présence dans les aliments
Le sirop de glucose à haute teneur en fructose se trouve dans presque
tous les aliments qui contiennent du sucre ajouté et est un ingrédient très
courant des aliments transformés.
La plus grande partie du sirop de glucose à haute teneur en fructose
que nous mangeons ou buvons provient des boissons gazeuses et des boissons aux
fruits sucrées.
Le SMRF se trouve également dans les fruits en conserve, les desserts
en boîte, les yogourts aromatisés, les produits de boulangerie, les céréales de
petit déjeuner et les condiments comme le ketchup, les confitures et les
gelées.
On le trouve fréquemment sous
la forme de sirop de glucose-fructose dans la plupart des produits transformés
avec sucre ajouté tels que les bonbons, biscuits, barres chocolatées. Même
salés (pizzas, biscuits apéritif).
Recherche
De nombreuses études scientifiques montrent qu'une consommation
excessive de fructose favorise l'obésité et l'apparition de maladies cardiovasculaires.
Une nouvelle étude de Princeton, publiée en 2010 dans la revue Pharmacology, Biochemistry and Behavior, révèle que le SMRF peut stimuler
plus la prise de poids que le sucre.
Les chercheurs ont constaté que les rats ayant reçu de l'eau sucrée avec
du SMRF avaient gagné significativement plus de poids que ceux auxquels on
avait donné de l’eau sucrée avec du sucre brut, en dépit du fait que l’apport
calorique était le même dans les deux groupes.
En plus de causer un gain de poids
significatif chez les animaux de laboratoire, à long terme la consommation de
sirop de maïs riche en fructose a également conduit à une augmentation anormale
de la graisse corporelle, en particulier su l'abdomen, et une hausse des graisses circulants dans le sang
appelées triglycérides. La
graisse viscérale est plus mortelle que la graisse sous-cutanée et c’est un grave problème de santé, car elle libère des molécules
inflammatoires dans le système.
Une raison pour laquelle le SMRF semble entraîner plus de gain de poids
que le sucre ordinaire c'est que le SMRF ne déclenche pas de réponse leptine
dans le corps. Cela signifie que le corps ne recevra pas le signal de diminuer
son appétit en dépit des calories de SMRF qui ont été consommées.
En réponse du processus de
fabrication du sirop de maïs riche en fructose, les molécules de fructose dans
l'édulcorant sont libres et non consolidées, prêtes pour une absorption et une
utilisation rapide. En revanche, chaque molécule de fructose dans le saccharose
qui vient de la canne à sucre ou de la betterave à sucre est liée à une
molécule de glucose correspondante, et doit passer par une étape métabolique
supplémentaire avant de pouvoir être utilisée.
Des scientifiques de
l'Université de Yale, en janvier 2013, ont utilisé des
images prises par résonance magnétique pour démontrer pour la première fois que
le fructose peut provoquer des changements dans le cerveau et porter à manger en
excès.
Les chercheurs ont fait participer à un exercice de faim 24 hommes et
femmes âgés de 16 à 25 ans. On leur a tous demandé de consommer une boisson
sucrée soit au glucose soit au fructose. On leur a ensuite demandé de regarder
des images de plusieurs types d’aliments et d’exprimer le degré de faim
ressentie. L’équipe de recherche a enregistré l’activité cérébrale de la région
«récompense» du cerveau (nucleus accumbens). Ils ont constaté que la faim était
plus grande chez ceux qui avaient consommé une boisson sucrée au fructose. Ils
ont découvert également une plus grande activité dans la région cérébrale étudiée,
donc un désir de manger plus grand.
Des chercheurs de
l'Université de Californie du Sud et de l'Université d'Oxford, dans une étude publiée en
ligne en novembre 2012 par la revue Global Public Health, ont analysé
les données de 43 pays. Ils ont calculé une prévalence du diabète de 6,7 %
dans la population des pays faibles utilisateurs du sirop et de 8 % dans les
pays gros consommateurs. De même, le taux sanguin de glucose à jeun était plus
élevé là où le sirop de maïs à haute teneur en fructose est très employé.
Cette étude suggère que le sirop de
maïs à haute teneur en fructose est susceptible d'accroître le risque de
diabète de type 2, qui est une des causes les plus répandues de décès dans le
monde actuel.
Les pays où l'on consomme
beaucoup de boissons et d'aliments contenant du sirop de maïs à haute teneur en
fructose sont aussi ceux où la prévalence du diabète de type 2 est la plus
élevée. Les États-Unis et le Canada, mais aussi la Belgique ou le Japon, sont
parmi les premiers concernés, tandis que la France utilise le fructose en très
faibles quantités.
Des chercheurs de
l’Université de Californie à Los Angeles, en 2012, ont
mené une expérience sur deux groupes de
rats. La consommation excessive de glucose-fructose ralentit le cerveau en affectant les capacités de
mémorisation et d’apprentissage.
Une solution de glucose-fructose
a été donnée à boire aux deux groupes à la place de l’eau pendant
six semaines. Mais l’un des deux groupes a reçu, en plus, d’oméga 3 sous forme
de DHA. Les deux groupes de rats avaient été exercés à retrouver la route d’un
labyrinthe pendant quatre jours avant l’expérience.
Au bout des six semaines de traitements, le groupe qui a reçu le sucre
et le DHA retrouvait sa route très facilement, voire même encore plus vite. Au
contraire, celui qui n’avait reçu que le sucre, sans le DHA, mettait plus de
temps à trouver la sortie.
Les analyses du cerveau des rats
n’ayant pas reçu de DHA montre une activité synaptique plus faible, ne leur
permettant plus de se souvenir du chemin appris six semaines avant.
Elles ont aussi montré que ce deuxième groupe de rats a développé une résistance à l’insuline, l’hormone qui
régule le taux de sucre dans le sang et qui permet de réguler les fonctions
synaptiques du cerveau. Plus précisément, elle permet de gérer l’utilisation et
le stockage de sucre nécessaire pour traiter les pensées et les émotions. Sans
insuline, le cerveau n’arrive plus à mémoriser ni à apprendre correctement des
informations nouvelles.
Du mercure détecté dans le sirop de maïs
Le mercure est un métal lourd et un agent
chimique neurotoxique. Ce métal est responsable de dégâts irréparables dans le
cerveau, de maladies cardiaques et de maladies dégénérescentes.
Le sirop de maïs riche en fructose
provoque le cancer d'une manière unique, étant en général contaminé par le
mercure lors de sa fabrication. Il provoque des carences en sélénium car le
mercure se lie au sélénium et en fait chuter les niveaux.
Dans une étude publiée dans le journal Environmental
Health en 2010, la scientifique Renée Dufault et ses collègues ont
testé 20 échantillons de sirop de maïs à haute teneur en fructose et ont trouvé
du mercure dans neuf des vingt échantillons.
Les chercheurs ont étudié des échantillons de plats ou d'aliments achetés au supermarché
dans lesquels le sirop de maïs à haute teneur en fructose était le premier ou
le second ingrédient sur l'étiquette. Parmi
les 55 aliments différents sélectionnés, il y avait de la sauce barbecue, du
jambon, des yaourts et du sirop de chocolat.
Ils ont découvert qu'environ un tiers des aliments contenaient du
mercure en quantité supérieure à la limite détectable. Le mercure s'était
introduit dans la nourriture pendant le processus de fabrication dans les
usines qui utilisent de la soude caustique à haute teneur en mercure.
La toxicologue Renée Dufault fut longtemps à l’emploi de la Food
and Drug Administration. Elle en est partie en 2008 après avoir refusé
d’endosser un rapport de l’Agence sur les traces de mercure contenues dans
le glucose-fructose. Elle avait signalé
ses découvertes à la FDA mais l'agence n'avait pas donné suite à ses
avertissements.
Comme d’autres chercheurs, elle fait un lien entre l’exposition au
mercure contenu dans le glucose-fructose et la prévalence de l’autisme.
Le sirop de maïs riche en fructose crée la dépendance, tout comme la cocaïne
Une nouvelle étude présentée au Congrès annuel de l’Association canadienne des
Neurosciences de 2013 par Francesco Leri, spécialiste de la toxicomanie, a
démontré que le sirop de maïs, riche en
fructose crée une forte dépendance et des réactions semblables à celles produites par la cocaïne.
Les chercheurs ont étudié les changements de comportements chimiques et
neurobiologiques, induits par la consommation de ces types d’aliments par des
animaux de laboratoire. Ils ont démontré que le sirop de maïs peut provoquer chez le rat une vulnérabilité
commune à développer des préférences pour les aliments sucrés et pour la
cocaïne.
Il existe maintenant des preuves convaincantes neurobiologiques et
comportementales indiquant que la dépendance à la nourriture est possible.
Le déclin des abeilles causé par les pesticides dans du sirop de maïs
Des chercheurs de Harvard, dans deux études publiées en août 2012 dans Science, font la relation entre le
déclin des abeilles et les pesticides Néonicotinoid qui incluent l'Imidacloprid.
La nouvelle recherche renforce l'idée que la raison principale derrière le
Syndrome d'Effondrement des colonies d'abeilles ne serait pas les maladies ou
les acariens mais des pesticides utilisé communément depuis les années 1990.
Les chercheurs traitèrent 16 ruches avec différentes quantités
d'Imidacloprid, en laissant 4 ruches non-traitées. Après 12 semaines, les
abeilles des 20 ruches – traitées et non traitées – étaient en vie, bien que
celles qui furent traitées avec les plus fortes doses d'Imidacloprid avaient
l'air plus faibles. Mais après 23 semaines tout avait changé: 15 des 16 ruches
(94 pour cent) traitées avec l'Imidacloprid présentaient le Syndrome
d'Effondrement des Colonies d'Abeilles. Les ruches étaient presque entièrement
vides et restaient seulement quelques jeunes abeilles qui avaient survécu. Les
adultes avaient simplement disparu. Les ruches qui avaient reçu les doses les
plus fortes d'Imidacloprid se sont effondrées en premier. Entre temps les
quatre ruches non traitées sont restées en bonne santé.
Il est évident que l’Imidacloprid est très probablement le coupable du
Syndrome d'Effondrement des Colonies d’Abeilles et ce à travers un mécanisme
unique. De nombreux apiculteurs ont recours à du sirop de maïs haut en fructose
pour nourrir les abeilles ce qui ne mettait pas en danger les abeilles
jusqu'à ce qu'on commence à traiter le maïs aux États-Unis avec de
l'Imidacloprid en 2004-2005.
Les abeilles jouent un rôle vital comme pollinisateurs dans de nombreux
écosystèmes. Elles apportent énormément à la société humaine, en terme de
production de miel mais aussi, plus important encore, en terme de pollinisation
d'une grande variété de fruits, de légumes, de noix et de fleurs.
Différence entre le sirop de maïs à haute teneur en fructose et le
sucre de table
Le corps humain fractionne rapidement les liens du sucre dans
l’intestin. Le glucose et le fructose sont métabolisés de la même manière que
le glucose et le fructose contenus dans le sirop de maïs à haute teneur en
fructose.
Les différences majeures entre les deux produits :
* Le saccharose est constitué de 50% de glucose et de 50% de fructose chimiquement liés.
* Le sirop de maïs riche en fructose est un produit issu d’une
technologie enzymatique, contient du glucose et du fructose séparés.
Différence avec le fructose des fruits
Le fructose est la principale forme de sucre naturellement présente
dans le miel et les fruits. Il est accompagné d’autres sucres du fruit
(glucose, saccharose), de fibres, de vitamines et de phytonutriments.
Effets sur la santé
Le sirop de fructose-glucose est un
produit synthétique et aux yeux de l’industrie agroalimentaire il ne coûte pas
cher. Raison pour laquelle on le retrouve partout, du pain aux yaourts, en
passant par la plupart des plats préparés. Son apparition a coïncidé avec la
crise mondiale d’obésité. Non seulement ce sirop n’est pas assimilé par
l’organisme, mais il contourne le sentiment de satiété du cerveau. Le
cerveau ne le reconnaît pas et n'envoie pas de message de mise en garde
lorsqu'il est consommé.
Ce produit industriel est décoloré,
et le fructose et le glucose qu’il contient sont libres – plutôt que combinés
comme dans les sucres naturels – ce qui modifie le métabolisme et a des
conséquences désastreuses.
Le fructose est mauvais pour la santé
car il est difficile à métaboliser, il est plus facilement à stocker sous forme
de graisse. L’excès de fructose dans le sang est un facteur majeur dans
l’épidémie d’obésité et de diabète.
Comparativement au glucose, le
fructose crée une forte décharge d’insuline par le pancréas, et par voie de
conséquence, peut déclencher une forte résistance pour cette dernière.
Les dangers de la consommation de fructose ajouté
* Élévation de la pression artérielle
* Syndrome métabolique
* Accélération des maladies rénales
* Surproduction de triglycérides
sanguins
* Élévation du taux d'acide urique
* Résistance à l'insuline
* Diabète
* Obésité
* Maladies cardiaques
* Inflammation
* Stress oxydatif
* Production de glycotoxines
Comment le fructose agit-il dans le corps ?
L'ingestion du fructose ajouté active
des réactions biochimiques qui entraineraient l'inflammation, le stress
oxydatif et l'arrêt de la synthèse de certaines protéines.
Lorsqu'il est métabolisé, le fructose
est le seul sucre à générer de l'acide urique. Avant le développement de
l'hypertension et d'une maladie rénale, il est reconnu que les taux d'acide
urique sont élevés chez les individus, et même chez les jeunes.
La consommation de boissons sucrées – par exemple 2 boissons gazeuses par jour – est étroitement associée à une
élévation du taux d'acide urique et à l'hypertension chez les adolescents.
Des marques commerciales utilisent des colorants, des conservateurs et le sirop de maïs riche en fructose |
La résistance des cellules à
l’insuline est la principale cause du diabète sucré, un fléau de plus en plus
fréquent dans les sociétés modernes.
Ces apports masqués de fructose, sans
aucuns nutriments essentiels, contribuent à excéder largement les doses journalières
recommandées, et mettre la santé en danger.
Les enfants et les adolescents
La consommation élevée de sirop de
glucose-fructose prédispose au diabète, au surpoids et aux problèmes
cardiovasculaires chez les adolescents.
Les adolescents ont été les plus gros
consommateurs de fructose par rapport à tous les autres groupes d’âge au cours
des dernières décennies. On constate dans cette tranche d’âge des taux
croissants de résistance à l’insuline, d’hypertension artérielle et de
dyslipémie (modification
du taux normal des lipides sanguins).
La consommation de boissons gazeuses
ou sucrées fait concurrence à celle du lait chez les enfants et les
adolescents, donnant comme résultat une consommation moindre de calcium au
moment même où il est vital à la croissance de la masse osseuse, notamment chez
les filles. La consommation de boissons gazeuses au détriment du lait nuit à
l’accumulation optimale de ce capital qui est à son maximum durant
l’adolescence. Et ce, d’autant plus que plusieurs de ces boissons contiennent
de la caféine, une substance qui diminue l’absorption du calcium.
Une recherche publiée en 2001, a été
menée par des chercheurs américains de l’Université Harvard auprès de
548 enfants de 11 ans à 12 ans, durant 19 mois. Les résultats ont permis
d’établir un lien entre l’augmentation de la consommation de boissons gazeuses
et celle de l’incidence de l’obésité chez les écoliers. Après avoir pondéré les
données pour tenir compte d’autres facteurs, les chercheurs ont constaté que
chaque boisson quotidienne augmentait le risque d’obésité de 60 %.
Au cours d’une étude publiée en 2004,
on a suivi 644 enfants de 7 ans à 11 ans dans le cadre d’un programme scolaire
de prévention incitant à réduire la consommation de sodas. Dans les groupes
ayant participé au programme, la prévalence de l’obésité est restée stable,
tandis que dans les groupes témoins, elle a augmenté.
Une étude de cohorte (US Growing Up Today Study), effectuée
auprès de 10 000 Américains de 10 ans à 14 ans durant un an, indique que
lorsque les jeunes consomment plus de boissons sucrées, ils prennent du poids,
bien que les résultats ne soient pas statistiquement significatifs.
De telles données pointent clairement
les boissons sucrées comme un facteur important d’obésité chez les enfants. Ce
que soulignait également un rapport sur les effets des glucides sur la santé,
publié en octobre 2004, par l’Agence française de sécurité sanitaire des
aliments. À ce titre, la réduction de leur consommation est souhaitable, et leur
retrait des écoles, une option fort justifiée dans la lutte contre l’obésité
juvénile.
Prévention
Comme dans le cas de tous les aliments qui contiennent du sucre ajouté,
il importe de limiter la consommation d’aliments contenant des calories vides qui
sont riches en sucre mais apportent peu d’éléments nutritifs. Les boissons
gazeuses, les jus de fruit sucrés, les céréales sucrées, les dîners congelés,
les yogourts aromatisés, le pain blanc, les desserts en boîte et les condiments
peuvent tous être riches en sucre.
Conseils
* Éliminer le plus possible les produits contenant du sucre ajouté,
particulièrement le sucrose (glucose-fructose) comme le sirop de maïs.
* Vérifier l'étiquette avant d'acheter un produit et éviter tous les produits
qui se terminent par «ose» : saccharose, fructose, maltose, glucose, etc.
* Faire attention aux compléments alimentaires à croquer qui, la
plupart du temps, contiennent du fructose, du sucrose ou du sirop de glucose.
* Remplacer le sucre blanc par du miel, du sirop d'érable pur, du
stevia, du sucre intégral, de la confiture sans fructose ajouté, des dattes, des
figues fraiches, etc.
Libéralisation totale du marché européen du sucre
Certains chercheurs craignent d’assister à une augmentation des cas
d’obésité et de diabète. En cause, le sirop de maïs.
Ce produit, jusqu’à présent limité en Europe, pourrait bientôt envahir
le marché européen. En effet, à partir de 2017, l’Union européenne mettra un
terme aux quotas qui restreignent actuellement la production de sucre. Sous la
pression de l’Organisation mondiale du commerce et suite à plusieurs plaintes
de pays producteurs accusant l’UE de dumping, l’Europe a finalement décidé de
libéraliser son marché du sucre.
Ainsi, dans les années à venir, le sirop de maïs, à haute teneur en
fructose et moins cher que la betterave ou le sucre de canne, a toutes les
chances de concurrencer le traditionnel saccharose. Les experts s'inquiètent
des effets négatifs que ce sirop peut avoir sur la santé.
Il est très important d'apporter de la nourriture de qualité aux enfants et de regarder leurs apports en fructose ou en saccharose à la maison ou ailleurs. L'alimentation que l’on leur donne contribuera soit à les maintenir en bonne santé soit à les exposer aux maladies cardiovasculaires très précocement. Le meilleur moyen pour encourager les jeunes à avoir une bonne nutrition est de leur montrer le bon exemple.
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